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Critiques de Lorraine Letournel Laloue (215)
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HS 7244

Des émotions , le coeur au bord des lèvres

*

Connaissant l'auteure de par son groupe de lecture sur FB, je n'ai pas pû résister à une demande sur Netgalley pour lire son 1er roman.

Un roman noir, si sombre que mes poils se sont dressés presque tout le long, que j'ai failli vomir plusieurs fois. Et pourtant, dans "la vraie vie" j'ai souvent l'occasion de côtoyer le sordide et les tourments sur le corps humain.

J'ai résisté, me suis accroché, et bien apprécié cette histoire terrible basée sur un fait réel . Mais c'est peut-être parce c'est arrivé, que justement j'ai eu beaucoup de mal avec cette violence de l'âme humaine.

*

Une histoire qui se situe en enfer. Tout simplement. L'homme est capable du pire. Le lieu aussi est en accord avec l'ambiance glauque : un camp au fin fond de la Russie. On imagine bien ce décor. Des cellules monacales aux allures de goulag soviétique. Des gardiens brutaux assoiffés de sang obéissant aux ordres du médecin complètement dégénéré. On pense de suite aux horreurs nazies des camps de concentration. Et toute cette noirceur se passe de nos jours.

*

Ce thriller au rythme haletant se dévore d'une traite, sans respirer (sans quoi, vous aurez la nausée). Il y a aussi une once de lumière, d'espoir ténu dans la solidarité de ces prisonniers.

Volontairement, je tairais le résumé pour ne pas vous gâcher le sujet principal (ou du moins la problématique qui m'a fait hérisser le duvet).

*

Un premier roman prometteur qui présente néanmoins quelques faiblesses dans la répétition de certaines scènes, l'escalade suffocante de tortures, une narration simple. C'est clair que l'auteure a voulu heurter le lecteur avec cette mise en scène. Elle a réussi à remuer les viscères et ...notre petit coeur.
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HS 7244

Dans le genre du thriller et de l’horreur, le tourisme en Europe centrale ou de l’Est a souvent été l’objet de fantasmes, des chimères basées sur l’actualité, les violations répétées aux droits de l’homme par exemple en Bosnie Herzégovine ou en Tchétchénie.



Les pays de l’ex union soviétique sont autant de pays où le droit international ne s’applique pas, se révélant un terreau fertile en récit terrifiants, remplis de tortures et de barbaries (on citera pour le cinéma « Hostel » d’Elie Roth). Les ressortissants de ces pays font désormais de bons méchants (Dernièrement, « Le manufacturier » de Matthias Köping).



« HS7244 » de Loraine Letournel Laloue, auteure issue des réseaux sociaux, exploite cette veine.



L’histoire débute au moment où Marius se réveille, emprisonné, après un séjour à Grozny. Séparé de Camille, « sa moitié », il n’aura de cesse de la retrouver tout du long des presque 300 pages de ce récit.



Le français comprend très vite qu’il ne pourra pas joindre l’ambassade de son pays et qu’il devra se plier au joug des « palachs » du camp, régit par un héritier de Josef Mengele.



Sur le fond, il est difficile de s’en prendre à l’auteure, à ce qu’elle entend dénoncer au travers de son roman. Pour autant, est ce que des intentions louables suffisent à faire un bon livre ?



Concernant « HS7244 » ma réponse sera négative et cela même s’il s’agit d’un premier roman et que, là encore, la bienveillance est encore de mise.



Sans vouloir paraître méchant, ni blessant, je dirai que ce roman aurait nécessité d’être retravaillé et qu’en l’état il me parait mauvais. Je suis surpris que les éditions Belfond l’aient publié « en l’état ».



(Pour moi, ce roman est aussi indigeste que ceux de Karine Giebel chez le même éditeur – certes il y a moins de pages !)



A trop vouloir surprendre, Loraine Letournel Laloue, qui se livre à un exercice de style dans la première moitié de son œuvre, agace.



Son personnage de Marius, que l’on découvre au travers son récit à la première personne est tout simplement exaspérant : il passe son temps à geindre dans l’espoir de retrouver Camille.



L’autre personnage qui domine cette première partie, c’est Julien Homes, archétype grotesque du savant fou, qui tente de nous convaincre qu’il tente de faire avancer la science au travers des expériences plus inhumaines les unes que les autres sur fond de Mozart ou de Wagner.



Là encore, on est pas vraiment bien disposé à l’égard de ce cliché mille fois croisé.



Des tournures de phrases maladroites, un style narratif simple, pour ne pas dire naïf. Peu de vocabulaire.



L’ensemble est extrêmement redondant et nous narre le quotidien (répétitif) d’un camp de concentration et sa violence sous-jacente de tous les moments.



Tortures physiques et psychologiques sont présentes dans chaque chapitre.



Lorsqu’arrive « La révélation », le lecteur (à moins d’être sadique, et amateur de maltraitance en tout genre) est blasé de tant de barbaries et ce secret de polichinelle enfin éventé, l’auteure « libérée » développe véritablement son intrigue, ses personnages (le faire avant c’était risquer de se spoiler elle-même) sauf qu’il est déjà trop tard !



La suite est malheureusement prévisible puisque ce roman extrapole sur des faits réels ! Je vous renvoie au rapport d’Amnesty international.



Une nouvelle aurait sans doute suffit à Loraine Letournel Laloue pour exploiter son idée de base et éviter cette accumulation de clichés horrifiques entendus vu le contexte et qui finalement parasite son propos.



#Netgalley
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Storia 2020

Encore une initiative louable et utile que ce recueil de nouvelles dont les droits sont reversés à l'association Ela pour les enfants malades ( atteints de leucodystrophie) .



Dix sept auteurs de thrillers se sont essayés, avec plus ou moins de bonheur, à l'exercice suivant: revisiter les contes. Ceux-ci, dans leur forme originale, sont déjà souvent cruels et dérangeants: inceste dans Peau d'âne, cannibalisme dans le petit Poucet, crimes et abandons d'enfants, bref que du bien effrayant et malsain! Eh bien, certaines de ces nouvelles font dans la surenchère...



Mention particulière , à ce propos, pour " Dur à cuire" de Victor Guilbert, s'inspirant du bonhomme de pain d'épice, on plonge dans le gore... La première" La fille aux allumettes" est tout aussi poignante que le conte. Certaines ne m'ont pas tellement plu , par exemple celle de Jérôme Loubry, auteur que j'apprécie pourtant . D'autres ont un côté étrange envoûtant comme " L'arbre de glace" de Mo Malo. Et Nicolas Beuglet nous amuse bien avec " Sangdrillon"...



Mais qu'importe mon ressenti très inégal, d'une histoire à l'autre, ce qui compte avant tout, c'est la démarche accomplie à travers ce livre. En tout cas, cela m'a donné envie de lire un essai qui m'attend depuis longtemps" Psychanalyse des contes de fées " de Bruno Bettelheim...
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Storia 2020

Un recueil de nouvelles au profit de l'association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies). 17 auteurs de thrillers ont détourné des contes populaires pour en faire des nouvelles noires. Comme toujours dans ce genre d'exercice, il y a du bon, et même du très bon, et quelques déceptions ; Globalement, le résultat est ici plutôt satisfaisant.



Mais c'est d'abord l'intention des auteurs, et le geste d'achat solidaire qui comptent. On ne peut donc jamais être totalement déçu !



- J'ai beaucoup aimé : Dur à cuire, de Victor Guilbert ; Le joyeux Noël d'Otto, de Thomas Enger ; Paradise, lost and found, de Christophe Dubourg

- J'ai bien aimé : La fille aux allumettes, de Roy Braverman & Ian Manook ; Nico le petit saint, de Damien Eleonori ; Blanche et les sept assassins, de Jérôme Loubry ; Au bois dormant, de Armelle Carbonel ; Once upon a time... in L.A., de Nicolas Duplessier ; Rouge, de Ivan Zinberg ; Les trois petits porcs, de Ludovic Miserole ; Le "Barbe-Bleue", de Vincent Hauuy ; Le tout petit Pousset, de Jacques Expert ;

- J'ai moins aimé : La peau que j'habite, de Johana Gustawsson ; L'arbre de glace, de Mo Malo ; Sangdrillon, de Nicolas Beuglet ; Boucle d'Aur, de Loraine Letournel Laloue.



Un livre à acheter sans hésitation.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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HS 7244

Il est difficile d’attirer l’attention d’un grand éditeur avec un tout premier roman. Lorraine Letournel Laloue a réussi à convaincre les Éditions Belfond de se lancer dans une aventure commune. Après avoir lu le livre en question, on comprend aisément pourquoi.



HS 7244 est un roman noir à la fois violent et particulièrement émouvant. Sa force, il la tire du fait que l’histoire est basée sur un fait réel, odieux, scandaleux. De ceux qui ne peuvent laisser indifférents, sauf à avoir perdu son humanité. De ceux qui permettent de développer une dramaturgie poignante.



Encore fallait-il donc réussir à créer une véritable histoire autour de cette thématique, et avoir suffisamment de sensibilité pour la raconter. Il ne suffit pas d’avoir une bonne idée et de vouloir mettre en lumière un scandale, il faut aussi avoir une certaine capacité de conteur.



Lorraine Letournel Laloue écrit avec le cœur, sans fioritures, avec l’envie de faire passer les émotions. Quitte à aller vers certaines extrémités. Car oui, le roman est un concentré de violences psychologiques et physiques parfois difficilement soutenable. Un peu trop parfois à mon goût, mais ça n’a absolument rien eu de rédhibitoire pour ma lecture.



D’une noirceur extrême. Mais où pourtant pointe toujours une étincelle de lumière, celle qui humanise le propos et rend les personnages attachants.



C’est cette manière de faire, exacerbée, qui marque l’esprit, choque, touche. Et fait réfléchir sur ce que l’homme est capable de faire de pire. En se rappelant que de tels comportements se déroulent aujourd’hui… Il semblerait que l’humanité ait la mémoire bien courte et n’apprend pas des leçons du passé.



La manière d’être écrivaine de Lorraine Letournel Laloue, sa manière de construire une histoire, me fait penser à ce que propose Karine Giebel. Non pas qu’elle tente de copier une auteure qu’elle admire, mais on y retrouve le même genre de sensibilité noire, une même envie de heurter pour faire ressentir et faire réfléchir sur l’âme humaine.



L’écriture à la première personne rajoute à cette impression émotionnelle, à ce que le lecteur ressente l’émoi encore plus profondément.



Mais HS 7244 n’est pas qu’une accumulation de scènes-chocs, ne se résume pas à cela. Cette lumière qui pointe à travers l’obscurité est fragile, mais paradoxalement d’une puissante intensité. Parce qu’à travers l’horreur se noue l’amitié, la solidarité. Et certains y survivent par amour.



Hors de question de vous dévoiler le sujet du livre. Il faudra vous y plonger corps et âme pour en savoir davantage.



Le voyage n’est clairement pas de tout repos, HS 7244 est le genre de roman coup de poing, remuant, bouleversant. Lorraine Letournel Laloue a le don de se fondre dans son histoire, d’appuyer là où ça fait mal, pour mieux s’insurger et ensuite créer l’émotion. Un peu à l’image d’un roman comme Enfermé.e de Jacques Saussey.



Le bon roman noir n’est jamais un divertissement banal. En voici un nouvel exemple.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Storia 2020



Je m’étais procuré ce recueil de nouvelles, ainsi que le suivant "Storia 2022", par sympathie pour la bonne œuvre pour laquelle leurs auteurs de ces nouvelles se sont engagés, venir en aide aux personnes frappées par la leucodystrophie, cette maladie génétique neurodégénérative terrible, sans vraiment me rendre compte de la qualité des textes que l’Association Européenne contre les Leucodystrophies, ELA, avait ainsi réussi à rassembler.



Disons-le d’emblée : les nouvelles sont tout à fait à la hauteur de l’idéal poursuivi. Ce sont autant de variantes originales de nos contes d’enfants, "il était une fois...".



Ce premier "Storia" comporte 17 nouvelles d’auteurs réputés, comme Ian Manook et le Norvégien Thomas Enger, et d’autres moins célèbres et connus et compte 410 pages, avec en annexe une brève biographie des auteurs participants et une courte note explicative sur les missions de l’ELA et ses réalisations, notamment au niveau de la recherche médicale.



Apprécier une nouvelle est bien entendu essentiellement une histoire de goût personnel et, si l’ensemble des nouvelles est de qualité remarquable, cela n’empêche naturellement pas qu’on aime l’une plus que l’autre des 17 proposées.



La nouvelle qui m’a touchée le plus est celle de Roy Braverman et Ian Manook "La fille aux allumettes". Une histoire certes particulièrement triste, mais racontée avec une telle empathie et talent que l’on réalise qu’il s’agit d’une perle littéraire rare.



Une nouvelle étonnante est celle de Nicolas Beuglet "Sangdrillon" , une interprétation alternative de la comptine merveilleuse de Cendrillon.



L’auteur norvégien, Thomas Enger, nous surprend avec l’histoire d’un vieux protecteur de forêt et le vol catastrophique d’un sapin de Noël.



Damien Eleonori, qui selon le fondateur d’ELA, Guy Alba, a joué un rôle majeur dans la réalisation de "Storia", rend un hommage à l’amitié sincère entre gosses dans "Nico le petit saint".



Jérôme Loubry a situé sa nouvelle, qui forme une variante dramatique de "Blanche Neige", à Amsterdam. Tandis que Victor Guilbert nous offre une version étrange du "Petit Bonhomme de pain d’épices" et Armelle Carbonel une version personnelle de "La Belle au bois dormant".



Je ne vais pas résumer d’autres variantes de contes populaires, tels "Le Vilain Petit Canard", par Christophe Dubourg, "La Belle et la Bête " par Alice Morgane et "Barbe Bleue" par Vincent Hauuy, ..., mais juste signaler que la nouvelle d’Ivan Zinberg "Rouge" d’après "Le Petit Chaperon rouge" est bizarrement inspirée par une affaire réelle, celle du monstre de Montmartre, Thierry Paulin (1963-1989), qui entre 1984 et 1987 a tué 21 vieilles dames.



Ce recueil m’a tellement plu que j’ai hâte de commencer la suite "Storia 2022".

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HS 7244

On parle beaucoup de ce thriller actuellement sur les réseaux sociaux. Et pour cause, Lorraine Letournel Laloue a fondé un groupe sur Facebook, « Le Club des mordus de lecture » qui rassemble près de 35000 lecteurs. Cette passionnée de littérature va pouvoir désormais apposer la dénomination « écrivain » à côté de son nom car, pas de doute, son goût pour les mots lui a permis de rédiger un premier roman de très bonne qualité !

Basé sur des faits réels, le récit nous emmène sur les pas d’un personnage de fiction, Marius, parti à Saint-Pétersbourg en vacances avec sa « moitié », Camille. C’est là, lors d’une soirée arrosée à la vodka, que les deux touristes français vont se faire enlever.

Marius va alors se réveiller dans un camp dans lequel il est maintenu en tant que prisonnier. Il ne comprend pas ce qu’il se passe car les gardiens et les autres détenus parlent russe ; jusqu’à ce qu’il rencontre le docteur Homes, médecin français engagé là pour mener des expériences médicales effroyables… La réalité du camp va lui exploser au visage : des hommes battus, violés et affamés au quotidien pour des raisons inconnus, sous le contrôle de gardiens tous plus sadiques les uns que les autres. C’est rude… Marius va se trouver un camarade de malheur dans cet enfer, un autre français, Sylvain, si courageux. Leur soutien mutuel leur permettra de ne pas totalement sombrer ; mais cela sera-t-il suffisant pour survivre à cet enfer ?



Ames sensibles s’abstenir ! Certaines scènes sont vraiment terribles à lire !



Toutefois, le style est maîtrisé, les différents points de vue donnent un bon rythme au récit, et l’auteure maîtrise très bien les ficelles du thriller pour capter son lecteur !

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HS 7244

HS 7244 , thriller noir, violent au delà de toute limite. Inspiré de fait réel qui se sont passés Récemment en Europe de l'est , en Tchétchénie.

Lorraine Letournel Laloue ouvre une porte avec son premier roman, avec des personnages inspirés de personne réel. Son style se lit Aisément et rapidement. On passe aisément d'un point de vue de personnages à un autre sans se perdre. La redondance du lien entre Camille et Marius était parfois soûlante.



Au départ, cela ne devait être que de magnifiques vacances en amoureux. Camille et Marius se retrouvent séparés et enlev au départ, cela ne devait être que de magnifiques vacances en amoureux. Camille et Marius se retrouvent séparés dans une cellule froide et puante le lendemain d'une soirée arrosée. le cauchemar ne fait que commencer. Aujourd'hui est la fin de la liberté et de droit, et le début de grandes souffrances.
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HS 7244

Ce livre est un grand livre et je l'ai adoré . Cette histoire nous montre à quel point la cruauté des hommes n'a pas de limite . Moi qui lis des polars assez souvent je peux vous dire que ce livre m'a transporté du début à la fin . Ce livre est un grand polar et si vous aimez les thilliez , Chattam et autre n'hésitez pas foncer sur ce livre , il se lit très bien , très facilement et surtout bonne lecture les amis
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HS 7244

J'avoue ne pas comprendre les avis très élogieux sur ce livre.

C'est la reprise de faits malheureusement réels, mais à mon avis, mal écrit et de manière assez simpliste. Les scènes de violence sont répétitives et ne peuvent favoriser que le voyeurisme. Je pense donc que le HS du livre doit faire référence à Hors Sujet...
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HS 7244

HS 7244 est indubitablement un fait plus que divers où l’espoir, l’indignation et la colère se confrontent, au cœur de la folie des hommes inspirée de L’Histoire, se mélange aussi l’influence de la littérature noire.

Lorraine Letournel Laloue a travaillé les personnages et leur narration d’une façon intelligente. Tandis que nous lecteurs l’on devine assez tôt les enjeux et la barbarie à venir, on ne peut pas en dire autant de Marius et de Sylvain plongés avec incompréhension dans l’horreur.

La peur et la violence présentes dans cet enfer, provoquent des sentiments et émotions indicibles.

L’auteure nous propose un roman noir, d’une dureté et d’une gravité incroyable, sans bluff ni piège et rebondissement faciles et éculés. Nul doute possible que j’ai fort aimé ce texte engagé, une plume potentielle, presque fragile, mais pas si timide, subtile et mesurée à bon escient.
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HS 7244

Quelle claque, ce livre ! Bienvenue dans les entrailles de l'horreur. Venez faire connaissance avec le Mengele des temps modernes. On dit que seul l'Humain peut se montrer inhumain, mais des ordures pareilles ne peuvent même pas mériter le titre d'humain. Et si je suis sortie de cette lecture aussi écoeurée et bouleversée, c'est parce que je sais que la réalité n'est peut-être pas si éloignée de cette fiction.

La plume est particulièrement réaliste. On sent toutes les odeurs, jusqu'à plus infâme. On entend les chiens, les hurlements, on imagine, contre son gré, toutes ces scènes de tortures, ces expérimentations horribles et hasardeuses. J'ai failli fermer ce livre à plusieurs reprises, et pourtant je suis allée au bout. Je me suis posée la question de savoir comment l'auteure a pu trouver le courage de faire toutes ces recherches et pour coucher tout ça sur le papier, pour dénoncer ces persécutions, même s'il s'agit bien sûr d'une fiction.

Ne vous attendez pas à avoir une intrigue car la construction est plus sous la forme du témoignage. Il faut aussi avoir le coeur et l'estomac bien accrochés, ce livre ne conviendra pas à tout le monde. En bref, c'est noir, c'est violent, et même si on n'a aucune preuve que les choses se passent de cette manière, on sait qu'à une autre époque, cette cruauté expérimentale a vraiment existé.

Merci à NetGalley et aux éditions Belfond pour ce partage.
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HS 7244

Alerte : énorme claque.





Marius se réveille dans une cellule. Il ne sait pas de quelle manière il s’est retrouvé à cet endroit. La veille, il était avec sa moitié. Ils profitaient d’un voyage en amoureux. Et aujourd’hui, il n’est plus que le matricule HS7244. On lui a tout pris : sa dignité, son existence, sa liberté. Et comme ses co-détenus, il subit des tortures abominables, au nom de la science.





Les expériences médicales réalisées dans ce camp rappellent les horreurs pratiquées pendant la guerre. Les personnes emprisonnées sont accusées de terrorisme. Le médecin qui dirige le centre a pour ambition de découvrir l’origine de ce mal. Pendant la première partie du livre, nous ne savons pas ce qui est reproché aux prisonniers, mais lorsque je l’ai su, mon sang s’est glacé. Et le plus horrible, c’est que l’auteure est partie d’un fait réel.





Ce thriller est d’une noirceur extrême. Les scènes de tortures et d’expérimentations sont très dures à lire. Le plaisir que les tortionnaires prennent à les pratiquer est abominable. La manière dont ils justifient leurs actes m’a fait éprouver du dégoût. Et puis, il y a des hommes qui forcent l’admiration, ceux dont l’humanité et les sacrifices tirent les larmes et donnent espoir en l’humain.

[…]





La suite sur mon blog
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HS 7244

HS 7244 est un roman ultra-violent et très noir. Il faut avoir les tripes bien accrochées pour aller au bout de cet ouvrage… La force de ce roman résulte dans le fait que l’auteure s’appuie sur des faits réels qui se sont déroulés en Tchétchénie à l’encontre de la population LGBT, et qui ont fait scandale en 2017 lorsqu’ils ont éclaté au grand jour.



Pendant plus de deux cent pages, on assiste à une déshumanisation totale d’hommes et de femmes qui ont tous un point commun, celui d’être homosexuel. Pour beaucoup d’entre nous, heureusement, l’homosexualité ce n’est rien, cela ne change rien à notre regard sur les autres mais, pour d’autres, c’est un crime, une perversion, une abomination que l’on doit absolument éradiquer de nos sociétés.



Au fil des chapitre, on assiste à des scènes d’une violence inouïe – immolation de captif devant les autres prisonniers du camp, pour l’exemple, scarifications pour voir comment réagit l’épiderme d’un homosexuel comparé à celui d’un hétérosexuel, excision et greffe de testicules, lapidation à en entendre les os craquer… Le quotidien de ces personnes est rythmé par les violences physiques mais également mentales. Leurs bourreaux veulent une chose et une seule : éliminer les « parasites ».



J’ai lu certaines critiques qui disaient que l’histoire était redondante, qu’il s’agissait uniquement de violence et de torture. Effectivement, les faits de violence reviennent très souvent mais pour moi c’est justement là la clé de voute du roman, ce qui nous amène à nous sentir un peu à la place des prisonniers, à partager à distance leur quotidien dans la crasse et la peur de leurs bourreaux. La répétition des scènes chocs nous oblige à nous interroger. Comment ne pas être révoltés par ce que certains se croient autorisés à infliger à autrui simplement parce qu’il ne serait pas « normal ». Et, surtout, c’est quoi la normalité ? La normalité, est-ce que ce n’est pas d’être capable d’aimer, de faire preuve d’empathie, qu’importe le sexe, la couleur de peau ou la religion ?



Dans ce quotidien noir, on voit pointer une lueur d’espoir, certains prisonniers s’allient, sont soudés et on voit naître des amitiés. Même dans les moments les plus morbides, l’homme est capable de garder la foi et d’espérer que la vérité triomphera.



HS 7244 est un roman noir qui aborde des problématiques actuelles telles que l’homophobie, met en lumière des combats quotidiens que mènent des hommes et des femmes aux quatre coins du monde pour vivre leur vie au grand jour sans se soucier des gens qui les entourent. Pour moi ce livre est un coup de cœur, même s’il provoque un profond malaise. Pourquoi ? D’abord parce qu’il aborde un sujet abject, qui fait que l’on passe une partie du temps à se demander s’il n’y a pas du voyeurisme dans l’attirance qu’il provoque, mais aussi parce qu’il oblige à douter de l’humanité : décidément, la tolérance n’est pas à la portée de tous !



A lire uniquement si vous avez les tripes bien accrochées, uniquement si vous aimez les auteurs ayant une écriture chirurgicale sans fioriture même dans les moments les plus noirs. A lire si vous n’avez pas peur de prendre un aller simple pour l’enfer…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Storia 2020

J’ai une affection particulière pour les nouvelles. Alors quand un aussi joli plateau d’écrivain du thriller et du roman noir est réuni, ça ne peut que donner envie !



Les voilà rassemblés autour de la thématique de la réécriture de contes.



Et les droits sont reversés à l’association ELA qui lutte pour les enfants atteints de leucodystrophies.



Allez, je vous donne mon top 3, sans hésiter : Mo Malo pour son histoire originale et profonde / Ian Manook aka Roy Braverman pour son récit touchant, à l’image de sa très belle fin / Nicolas Beuglet pour m’avoir fait rire comme rarement dans mes lectures.



Et vous ?


Lien : https://gruznamur.com/2020/1..
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HS 7244

Nous sommes ici avec Marius, qui va se réveiller dans une cellule, prisonnier. Il se souvient simplement qu’il était avec Camille, l’amour de sa vie, en plein voyage à travers la Russie. Pourquoi s’est-il retrouvé enfermé ? Pourquoi est-il entouré d’autres captifs qui hurlent sous les tortures ? Où est Camille ?



En partant d’un fait réel, et sous forme de roman choc et engagé, l’auteure va dérouler son intrigue tout au fil des pages. Une thématique sera ici abordée, mais je vais faire le choix de ne pas en parler, puisque toute la mise en place des premiers chapitres va y aboutir, et le lecteur comprend peu à peu ce qu’il se passe réellement.



Je n’ai pas de mots pour vous décrire toute l’indignation, toute la colère, toute la tristesse que j’ai pu ressentir au travers de ces pages. C’est l’une des premières fois que cela m’arrive. L’auteure ose, dénonce et va parfois très loin pour nous faire prendre conscience de toutes ces horreurs.



Je n’ai pu retenir des larmes et je suis restée en apnée tout au long des pages tournées. C’est tellement violent, tellement cruel, que j’ai préféré faire une pause dans ma lecture plusieurs fois, pour pouvoir reprendre mon souffle, pour sortir un peu la tête de cette chape de plomb que l’auteure a su créer.



Cette histoire m’a tout simplement bouleversée. Je sais que je vais y repenser souvent et je peux vous garantir que cette histoire ne peut pas laisser indemne son lecteur. La plume est sans fioriture, le tout est divisé en petits chapitres, ce n’est pas très long, mais c’est d’une énorme intensité émotionnelle.



Je tiens à prévenir que les âmes sensibles doivent s’abstenir. Ce roman est très dur, violent, cruel. C’est tout du long ainsi, et il y a très peu de place pour les moments où le lecteur souffle.



C’est un roman choc et engagé, un véritable carrousel d’émotions, très dur à lire mais qu’il faut découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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HS 7244

Lorsque l’on chronique les livres des autres, pas facile d’en écrire un soi-même. À n’en pas douter, on vous attend au tournant ! Cette peur-là, celle d’être jugée, peut-être donnée en pâture à ceux dont elle n’aura pas aimé les ouvrages, Lorraine ne l’a pas eue, ou l’a combattue. Il faut une sacrée dose de courage pour passer de l’autre côté de la barrière. Je salue ce courage, cette ténacité, l’ambition d’entrer dans la cour des écrivains. Le faire d’abord pour soi, faisant fi du quand dira-t-on, mais avant tout, construire un texte sur un sujet qui a interpellé, suscité la révolte, être déterminée dans le besoin d’en parler pour dénoncer le silence et prendre parti pour une cause qui est juste.



Pour moi, ce roman est un roman noir sociétal, mais c’est surtout un roman engagé. Je fais le choix de ne pas révéler la thématique dans cette chronique et je vous engage à ne pas lire la 4e de couverture. Lorsque j’ai ouvert ce roman, je n’en savais rien, ni thème, ni histoire. Je savais simplement que le récit s’ouvre avec Marius, enfermé dans un cachot. Comment est-il arrivé là, alors qu’il passait ses vacances à l’étranger ? Mystère… Pourquoi est-il détenu ? Mystère encore. Je me suis donc laissée porter par l’histoire ne sachant pas vers quelles sphères Lorraine allait m’emporter et je dois bien avouer que ça a été extrêmement jouissif ! Pas une seconde, je n’ai pu imaginer… Pas un instant, j’ai pensé que cette histoire allait me retourner les tripes de la sorte.



Ce roman est noir, considérablement noir. Les scènes qui y sont décrites défient l’entendement et toute humanité. Je n’ai cessé de penser à cette auteur, une femme, capable de décrire avec tant de justesse des instants apocalyptiques où l’humanité demeure simplement un concept. Il en fallait des tripes. Il fallait laisser sortir la révolte qui devait l’habiter en rédigeant le texte. Au beau milieu de ce carnage, terrifiant, révoltant, d’une histoire tirée d’un fait réel historique qui semblait tout tracé, Lorraine a réussi à me surprendre. Elle se paie le luxe d’offrir à son lectorat un joli twist au chapitre 19 qui relance considérablement l’intrigue. Dans ses remerciements, elle avoue avoir eu « envie de tout passer par la fenêtre » avec ce chapitre. Je veux lui dire qu’il est magnifiquement réussi et qu’il m’a véritablement scotchée ! Le chapitre 21 est tout aussi accrocheur, fait du même bois et ouvre des perspectives inattendues.



Vous trouverez des réflexions intéressantes sur la liberté de la presse, le culte de la pensée unique toujours si présente dans notre société, la déshumanisation, l’extrémisme. Je ne veux pas vous laisser sur l’impression que ce roman n’est que noir. Il est aussi une généreuse ode à la tolérance et à l’espoir. « L’espoir est le sentiment le plus douloureux. C’est une petite flamme, au fond du cœur, qui refuse de s’éteindre et qui réveille les souvenirs ; une petite flamme qui vous brûle le cœur à avoir envie d’en mourir. Mais c’est aussi et surtout la petite flamme qui vous maintient en vie, celle qui vous donne la force de vous lever chaque matin, d’affronter chaque épreuve, de vous endormir le cœur moins lourd. »



J’aimerais terminer par dire un mot sur les personnages. Pour certains, que vous allez cordialement détester, vous vous demanderez comment il est possible d’avoir une telle façon de penser et la fureur de perpétrer les ignominies répugnantes décrites. Dites-vous que de telles personnes ont existé et existent peut-être toujours. Ne vous inquiétez pas, Lorraine explique tout à la fin. A contrario, j’ai été séduite par la résilience d’autres, capables de se relever, d’y croire encore, et parfois, de se révolter, de trouver aussi, un bonheur simple dans des choses simples.



Je referme ce livre avec la sensation que l’objectif est atteint : réveiller les consciences. Je prends la pleine conscience des dérives du mot « terroriste » par des esprits dérangés au nom d’une doctrine surannée. Je veux dire à Lorraine mon admiration d’avoir trouvé les mots pour exprimer cette hérésie, mais aussi pour avoir été capable de générer tant d’émotions pour une thématique qui divise les opinions. De moins en moins certes, mais il existe encore de par le monde des endroits à tolérance zéro.



Pour un premier roman, le défi est relevé. Il va falloir compter avec elle : les voix féminines susceptibles d’influer sur la littérature noire. Je lui souhaite du succès, parce que le courage a été le déclencheur et l’aptitude à l’écrire le moteur. Il n’y a pas de hasard, mais de la volonté, du travail, et une détermination à laisser pousser ses envies.
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HS 7244

Alors comment dire, je viens de terminer ce livre et je suis complètement « en rage » je n’ai JAMAIS eu une telle émotion JAMAIS ! Putain la claque (désolé de mon langage, mais ça le mérite tellement) que je viens de me prendre… Impossible d’en ressortir indemne, MON DIEU.

J’avais eu ce genre de sentiment en fermant «Ttoutes blessent la dernière tue » ou encore « Meurtre pour rédemption », croyez-moi, je viens de dénicher la petite sœur de Karine Giebel et elle se nomme Lorraine LETOURNEL LALOUE.



L’auteure Ose, dénonce, met le doigt là où ça fait mal elle va loin très loin, elle embarque le lecteur dans cette horrible histoire et dans cette thématique violente et dure ! Cependant par respect je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler cette thématique, car moi une fois dedans j’ai été BLUFFEE je n’ai rien vu venir et j’ai adoré ! Je n’ai pas d’autre mots je suis complètement fan de l’écriture, du style, de l’histoire et de l’ambiance de cette auteure.

Heureusement pour moi, je savais que c’était une femme avant de lire ce livre, mais purée qu’elle est « couillue » permettez-moi l’expression, que ce livre est ignoble, glauque, parfois même dégueulasse.

L’histoire en 2 mots (par respect pour les futurs lecteurs) Marius en visite en Russie avec sa moitié Camille se retrouve enfermé avec d’autres personnes pour subir des « expériences » et sévices corporels. Je ne dirai pas quelles souffrances, j’ai éprouvé en étant simplement derrière ce livre, une impression d’être dans ce cachot, de pouvoir toucher ces personnages tellement ils sont réels. Je n’arrive pas à le décrire, c’est tellement frais, j’en tremble encore ! Et pour ceux et celles qui me suivent vous savez que je suis une lectrice « exigeante » que mes coups de cœur se comptent sur les doigts de la main, mais là, c’est INDENIABLE, c’est une avalanche de sentiments !!! Mon dieu comment je peux dire ça pour un tel livre… C’est ignoble !

Au-delà de Marius qui m’a transmis sa souffrance, j’ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage de Sylvain également. Ce personnage si fort qui endure également les pires châtiments, les pires humiliations  mon cœur se brise.



Le pire !!! C’est qu’il s’agit d’un fait divers RÉEL et là, on se dit, mais M**** comment on peut, comment … mais pourquoi… Il m’a fait réagir sur la dure réalité de la vie… Il m’a donné envie de creuser le sujet de mon côté. Il m’a fait bondir sur l’atrocité de la nature humaine ; les larmes coulent à la fin, la boule à la gorge devient une boule au ventre et le coup de cœur éclate.

PUBLIC AVERTI, mais vraiment, il y a dans ce livre une pépite.

Merci Netgalley pour cette découverte et Belfond qui signe une fois de plus une pépite !!!!


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HS 7244

Ce roman est une vraie claque... Je n'en reviens pas, je suis encore sous le choc! Et le pire dans tout cela c'est que l'auteure s'est basée sur un fait réel pour écrire ce roman. C'est d'autant plus révoltant! En fait, je ne crois pas qu'il existe un mot assez fort pour qualifier correctement mon ressenti.



Dès le début de roman, nous sentons que le récit aura une atmosphère sombre et lugubre. Lorsque Marius réalise qu'il perd son nom pour devenir HS 7244 et qu'il rencontre Homes, le souffle nous manque. Et l'effet ne fait qu'augmenter au point où l'on se demande si l'auteure finira par nous laisser un petit répit, si l'on pourra respirer à nouveau.



Ayant une âme sensible, je ne vous cacherai pas que certains passages furent très difficiles à lire et que parfois j'ai dû laisser mon livre de côté. L'auteure écrit avec un tel réalisme, que j'avais les images qui me poursuivaient.



Et plus j'avançais dans le récit et plus je sentais que l'étau se resserrait, autant pour les protagonistes que pour la lectrice que j'étais. Il devenait difficile de se dissocier tant j'étais complètement embarquée dans le récit de Marius et Sylvain.



Lorsque finalement l'on comprend pourquoi ils sont là, ce fut la stupéfaction totale. Je me suis souvenue que ce roman n'est pas une fiction et les larmes me sont venues aux yeux. Des larmes de colère et de tristesse. Je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas spoiler, mais laissez-moi simplement vous dire que mon cœur était en miettes!



En refermant le bouquin, je me suis demandé si c'était nécessaire qu'il y ait autant de scènes répugnantes et difficiles à lire... je ne suis pas une fervente admiratrice de ce type de scènes et pourtant, je crois que l'auteure se devait d'aller aussi en profondeur, c'était même nécessaire.



Voilà un roman qui choque et qui bouleverse. Un vrai coup de poing en plein visage! Il ne peut vous laisser indifférent et je vous préviens, il n'est pas aisé à lire. Faut avoir le cœur bien accroché. Personnellement, je ne suis pas près de l'oublier!


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HS 7244

Je me lance de bon matin dans le retour de ma dernière lecture et ça ne va pas être simple...



Tout d'abord, je précise que je me suis interdite de penser en lisant cette histoire qu'elle était basée sur des faits réels. Il n'a pas été possible pour moi d'imaginer que cela puisse être possible.



L'histoire est émouvante, prenante, dévorante, dérangeante... Mais bien sûr c'était le but de l'auteure.



Les personnages de Sylvain, Marius et des autres détenus sont attachants, plein de courage, de doute, d'amour, d'amitié et de loyauté (presque toujours)...



J'ai été émue par l'amour derrière la monstruosité... Je suis heureuse d'avoir lu ce livre qui m'a ouvert les yeux sur un fait qui m'était totalement inconnue...



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