Lorraine Letournel Laloue

J'ai connu ce livre sur un autre groupe de lecture sur FB où l'auteur anime "le club des mordus de lecture".

Âmes sensibles s'abstenir. L'histoire est partie après un fait divers odieux, dérangeant, inhumain, scandaleux.

Pourquoi les plus belles émotions se livrent à travers un récit d'horreur ?

Dans tous les cas, ce livre nous ouvre les yeux sur ce sujet.

Bonne lecture dans la noirceur et l'enfer de l'être humain.

**Mon avis quelques secondes après ma lecture :



Je suis KO, j'ai le sentiment d'avoir été sur un ring... Le combat a duré 48h! Il y avait le texte et moi.

J'avais peur, j'étais angoissée, écœurée, attristée et en même temps j'avais envie de garder espoir. Espoir pour Marius, Sylvain, Camille, les jumeaux Said et Naourbi et Olaf aussi.

L'espoir que ce ne soit pas la vérité mais malheureusement c'est inspirée de faits réels !

HS 7244 est un livre que je n'oublierai jamais.

Merci à Lorraine Letournel Laloue, vous pouvez être fière de ce texte.

Et j'espère vous lire à nouveau !



**48h après :



Je ressens toujours ces fortes émotions...
Lien : http://chardonettelit.canalb..

A lire sans hésitation! Noir c'est certain mais qui dénonce l'horreur et l'intolérance dont les hommes peuvent être capables. Un devoir de mémoire et un combat perpétuel contre des atrocités qui n'auraient jamais dues exister...On se laisse emporter dans cet univers de torture et on en ressort révolté.

Durant cet été suffocant, j'ai pu m'octroyer deux demi-journées plongées dans la glace et l'horreur qu'est 💀《ℍ𝕊 𝟟𝟚𝟜𝟜》💀de @lorraine_letournel_laloue

Édité chez @editionsbelfond.

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Comment dire ? J'en ai littéralement chialé ma grosse race. Un sujet poignant, au coeur de notre société actuelle, une plume solide, directe qui retranscrit parfaitement la noirceur et la folie des âmes humaines.

Même le lecteur le plus terre à tette ne saurait sortir indemne de cet ouvrage (pour ma part, je suis une grande empathique).Pour terminer, je dirais que c'est une lecture difficile, qui demande du coeur mais qui pour tous, peu importe la position sur le sujet, devrait être un livre lu.

Personnellement, l'auteure aura su me marquer au fer rouge....

Livre génial et bouleversant !

Coup de cœur de 2019.

Un gros coup de cœur de l'été 2019 !!!

Un sujet tellement actuel.

Vivement son prochain roman !!!

Dans ce livre nous allons suivre principalement Marius, qui est en vacance avec Camille, sa moitié en Russie. Un soir, ils vont se détendre un peu dans un bar de Grozny et puis plus rien, le black-out total pour Marius qui se réveille dans une cellule crasseuse, seul…

Que s’est-il passé ? Ou est-il ? Où est Camille ?

Tant de questions lui traverse l’esprit. Des questions qui trouveront des réponses dans d’ignobles circonstances…



Que dire de ce livre ? De cette histoire ? Qui de plus, est tirée de faits réels !

J’ai tellement de chose à dire et en même temps, j’ai pas les mots..

Tant de cruauté humaine. D’ignominie. D’horreur à l’état brut. Comment est-ce possible ? Comment l’humanité peut en arriver à la ?



Cette histoire m’a fait pensé à Hitler et au camp de concentration par moment, sauf que les faits qui sont relatés ici ce sont passé en 2017. Oui oui, c’est très récent et ça en est plus qu’effrayant.

Heureusement, tout les faits de ce roman ne sont pas tous réels 😮



J’ai beaucoup aimé les personnages « secondaire », Naourbi, Saïd, et Sylvain les co détenus de Marius et mention spéciale à Naourbi et Sylvain qui ont failli me faire pleurer à plusieurs reprise !

Par contre, Marius m’a agacé, de part sa naïveté. Il passe les 3/4 de son temps à geindre, à vouloir retrouver Camille qui est son seul but dans toute cette horreur, quitte à faire des dingueries. Je ne peux pas révéler tout le pourquoi il m’a agacé pour ne pas spoiler mais j’ai été en colère !



Ce livre m’a fait passé par toutes les émotions possible, des émotions fortes que je n’avais pas ressenti avant pour aucun livre… Pitié, tristesse, colère, re tristesse. J’ai eu mal avec eux. J’ai souffert avec eux au travers de ces pages. J’aurais voulu les aider, les soutenir, les rassurer. Peut importe mais j’aurais voulu agir. J’admirerai toujours la force et le courage de ces personnes pour ne pas sombrer, pour continuer à se lever et a espérer une fin heureuse, de tenir encore debout après tout les sévices qu’ils subissent !



Pages après pages nous lisons de l’horreur, du désespoir, de la torture ! Nous lisons le calvaire de ces pauvres personnes enfermées et torturées pour rien.



Mais nous y lisons aussi l’espoir, l’espoir de sortir de là vivant, l’espoir de Marius de retrouver sa moitié. La naïveté et l’amour aussi.

Pour moi ce mélange d’espoir et de naïveté peut être très dangereux dans ces circonstances mais aussi un moyen de ne pas sombrer dans le désespoir.

Nous ne savons pas comment nous aurions réagi à leurs places, mais parfois rester lucide face au danger peut être très important pour rester en vie.



La fin m’a laissé sans voix, scotchée devant la page sans la lire pendant quelque minute ! J’ai eu envie de pleuré honnêtement, pleurer de rage face à tout ça.



Ce livre n’est pas un coup de cœur pour moi, il est un coup de poignard en plein cœur.



Et aussi un grand bravo à l’autrice qui frappe fort avec ce premier roman. Des chapitres courts, une plume fluide et une histoire qui nous laisse sans voix. Le combo gagnant !



⚠ Et surtout attention aux âmes sensibles, ce livre n’est pas destiné à tout les publics. Certains passages peuvent heurter et choquer votre sensibilité.



Mais il ne faut jamais oublier ! Une grosse pensée aux victimes 🕊

Quand j’ai ouvert le livre et que j’ai vu que l’histoire était inspirée de faits réels, je savais d’ores et déjà que j’allais adoré me plonger dans le récit.



On entre dans une histoire vraiment prenante, pleine d’une cruauté sans nom, que tu sais qui a vraiment existé.



On est dans un vrai roman noir, avec une histoire à la fois dure et touchante. On est plongé en plein cœur d’actes barbares, on ressent toutes les émotions que l’auteure cherche à nous transmettre.



J’ai beaucoup apprécié le mystère qui planait autour du pourquoi les bourreaux s’en prenaient à ces personnes là, et quand le secret se lève, on tombe de haut. Comment est-il possible d’être si cruel pour ça ? Ce n’est pas normal, et c’est pourtant pour certains leur quotidien, même aujourd’hui.



Tu ressors de cette lecture marquée, le livre ne nous laisse pas indifférent. Il faut avoir le cœur accroché pour entrer dans cette histoire et découvrir tout ce qui se cache derrière ce récit. Mais si vous êtes prêt, je vous invite à vous le procurer au plus vite parce qu’il en vaut vraiment la peine.



Il sort dès aujourd’hui chez les éditions Cosmopolis et La Mécanique Générale, alors foncez!

Horrible, effroyable. Ce sont les mots qui me viennent pour décrire ce roman.

Inspiré d'un drame réel qui m'a révolté en 2017 cette histoire est difficile à lire tant les événements sont durs et ignobles.

Pour la fiction, l'autrice a été loin dans l'horreur inhumaine des camps de concentration. L'enfer au XXI ème siècle. Des tortures insoutenables. Un profond malaise et mal-être à la lecture de ce roman. La révolte, la colère, et un sentiment d'impuissance pour terminer cette lecture noire, très noire. Au delà de la fiction, c'est surtout le drame qu'il dénonce qui m'interpelle le plus.

J'avais compris assez rapidement de quoi il s'agissait car j'avais connaissance de l'horreur auquel il fait allusion. Une horreur qui n'est pas un fait divers mais une atteinte à l'humanité. L'horreur de ce que l'homme est capable de faire à ses semblables dans l'indifférence.

C'est pourquoi je l'ai lu jusqu'au bout alors que je n'ai pas été emportée par le style de l'auteur. La forme qui consiste à mélanger les violences extrêmes et les pensées naïves du personnage principal ne me parait pas adaptée. Mais c'est le choix de l'autrice, après tout, c'est un roman, pas un témoignage.

Certe, il faut avoir le coeur bien accroché pour le lire, mais c'est tellement important de ne plus ignorer que la réalité n'est malheureusement pas loin de cette fiction. Lisez-le !

Dans ce recueil ce sont 17 nouvelles qui détournent les contes et légendes de notre enfance.



Un auteur par nouvelle, voilà qui promet des styles très différents. Vous revisiterez "la petite fille aux allumettes", "le petit chaperon rouge", "la belle et la bête", "Cendrillon", "peau d'âne", "Barbe-bleue" et tant d'autres.

Les contes pour enfants sont déjà très sombres, là : c'est encore pire. Ce sont des contes pour effrayer les adultes.



En plus de vous faire plaisir en lisant cet ouvrage vous ferez une bonne action car tous les droits seront reversés à l'association Ela qui œuvre auprès des enfants atteints de leucodystrophie.



Une très bonne idée de petit cadeau à ajouter sous le sapin !

je suis désolée, j'ai du mal à écrire une mauvais critique, mais là, non, je n'ai pas aimé.

Les personnages ne sont pas assez fouillés, l'écriture est trop simplette, tout reste en surface, on sent bien le copier-coller des documents trouvés sur internet sur ces atrocités Tchétchènes, ainsi que les barbaries nazis, et on fait un petit mix.

Trop de clichés (le lampadaire ...)

On frise le grotesque !

Et pour finir, le personnage de Marius est horripilant, geignard, larmoyant avec ses répétitions de "ma moitié" (il faudrait que je les compte, tiens).

J'avais plusieurs bonnes raisons pour acheter ce livre: déjà, le fait que les droits soient reversés à l'association ELA, et ensuite le fait que l'on détourne des contes populaires pour en faire de petits bijoux de récits bien noirs.



Je ne suis pas toujours très fan du format nouvelle, car je trouve généralement les récits trop courts pour être satisfaisants, mais rien de tout cela ici: nous avons droit à des histoires complètes, qui réussissent en peu de pages à nous transporter dans l'univers choisi par leurs auteurs.

Si je connaissais la plupart d'entre eux, ce livre m'a permis de découvrir de nouvelles plumes, que je serai ravie de retrouver dans un format plus long.



Alors oui, il y a eu quelques petites déceptions (Paradise, lost and found de Christophe Dubourg et L'arbre de glace de Mo Malo), Cendrillon m'a également parue un poil trop déjantée à mon goût, mais sinon dans l'ensemble j'ai beaucoup apprécié de recueil.



Mention spéciale à La peau que j'habite, qui démontre que l'horreur peut envahir le quotidien, à La Belle ou la Bête? qui tord le cou aux idées reçues et gros coup de cœur pour La fille aux allumettes, si triste...



Bref, si vous aimez les nouvelles, les réécritures de contes et les lectures bien noires et bien saignantes, achetez ce livre, je parie que vous ne serez pas déçu/e...

STORIA, un collectif au profit de l’association ELA…. 17 nouvelles excellentes, mais, je dois avouer que Sangdrillon de Nicolas Beuglet, m’a fait rire, j’imaginais la scène… et la chute !!!! des contes revisités à déguster sans modération !

Pour vous faire envie, les auteurs et leur conte revisité :

Roy Braverman et Ian Manook - la fille aux allumettes

Damien Eleonori - Nico le petit saint

Johana Gustawsson - la peau que j’habite d’après « peau d’âne »

Victor Guilbert - dur à cuire d’après le « petit bonhomme en pain d’épices »

Jérôme Loubry - Blanche et les 7 assassins

Mo Malo – l’arbre de glace d’après « la Genèse »

Armelle Carbonel - au bois hurlant d’après « la belle au bois dormant »

Thomas Enger – le joyeux Noël d’Otto d’après « le bûcheron et ses trois fils »

Nicolas Beuglet - Sangdrillon

Nicolas Duplessier – once upon a time .. in L.A. d’après Pinnocchio

Ivan Zinberg – rouge – d’après le petit chaperon rouge

Ludovic Miserole – les trois petits porcs

Christophe Dubourg – Paradise, lost and found – d’après le vilain petit canard

Vincent Hauuy – le Barbe-Bleue

Lorraine Letournel Laloue – Boucles d’Aur

Jacques Expert – le tout petit pousset

Alice Morgane (lauréate du concours « storia » sur Fyctia – La belle ou la bête ?

Sorti en juin 2019, j'avais hâte de lire ce thriller dont les critiques promettaient une lecture très noire basée sur des faits réels et le lancement d'une carrière prometteuse pour cette primo-romancière. Eh bien non. Pour moi ça ne l'a pas fait. D'abord, jouer sur un secret (que je ne vais pas révéler) quand le livre est inspiré d'un fait réel, qui a fait couler beaucoup d'encre, ça ne fonctionne pas. Cela m'a plutôt agacé que l'autrice tourne autour du pot sur la raison de l'incarcération alors qu'étant donné le pays où cela se déroule c'était évident. Ensuite, le personnage principal semble tout droit sorti d'un Coeur Grenadine et c'est too much. Ce qui est too much aussi ce sont les scènes de torture. Qu'elles soient explicites ne me gênent pas, j'aime les thrillers très sombres et je regarde des films d'horreur mais il faut que cela apporte un peu quelque chose. Là j'avais l'impression de me retrouver à 16 ans en train de regarder Hostel : de la violence pour de la violence c'est juste du voyeurisme. Pour finir, c'est un peu trop caricatural et ça frise l'invraisemblable, notamment pour l'histoire du journaliste (que je ne vais pas spoiler), si elle est réelle au temps pour moi...



Il y a quand même du positif. L'écriture est fluide et on a envie de savoir comment tout va se finir, donc ça se lit très vite. Certains personnages étaient intéressants, ils auraient pu être davantage creusés : tels que le médecin ou la politicienne. Ce sont eux qui apportent de la valeur au récit, en découvrant leur point de vue subversif. En ce qui concerne le sujet en lui-même, certes c'est bien d'en parler mais je ne crois pas que le polar gore dénonce réellement dans ce cas. Il ne fera pas changer les mentalités des "méchants" concernés, et ce ne sera pas lu par tout un pan de lecteurs qui n'apprécient pas ce genre. Pour autant, cela reste un premier essai correct avec un sujet original. Et bien que ce ne soit pas, pour moi, une lecture marquante il est possible que je lise le suivant de l'autrice.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..

C’est avec un titre quelque peu putassier que je commence cette chronique en vous disant que j’ai le cul entre deux chaises avec ce roman. D’un côté, il y a un fond que j’ai trouvé très bon et surtout très intéressant et de l’autre un style qui ne m’a absolument pas plu. Loin de moi l’idée de vouloir casser du sucre sur le dos de l’autrice, Lorraine Letournel Laloue, mais je me dois tout de même d’être honnête et de vous parler de mon ressenti sur ce roman qui aurait pu être extraordinaire à mes yeux…



Commençons par les choses qui fâchent pour terminer sur des mots plus sympathiques. HS 7244 démarre de la meilleure des façons et annonce quelque chose de sombre, de noir, de très noir, à tel point qu’il sera difficile d’en ressortir ou du moins de se sentir bien à la fin de cette lecture. C’est le cœur bien accroché et mon cerveau déjà agrippé par l’autrice que je plonge dans cet enfer. On découvre des personnages, un camp de concentration, des brimades, des violences physiques et psychologiques difficiles à concevoir et à supporter. Il n’y aucun espoir à l’horizon, tout est d’un noir d’encre. Jusqu’ici, vous allez me dire que ça s’annonce bien et je vous dirais que oui. Sauf que les répétitions ont vite eu raison de moi et je ne vous parle même pas de la lourdeur de la plume… L’autrice use de phrases longues, entrecoupées de virgules, si bien que le rythme en prend un coup. Le tout semble plat, sans consistance et finit par me laisser sur le bord de la route. Peut-être que cette lourdeur était intentionnelle, afin de coller avec les sévices subis par les personnages et l’horreur de cette histoire, qui sait ?



Pourtant, il y a de bonnes choses. Il y a une envie de nous plonger corps et âme dans ce camp, dans la violence d’une situation insoutenable et dans la puanteur. Les personnages subissent des tortures, des expériences médicales prodiguées par un savant fou. On passe par toutes les étapes de la folie avec des brûlures, des tests au froid, des ablations, des excisions, des inséminations de virus et j’en passe. Toute cette violence médicale pourra en choquer plus d’un, mais sachez que tout cela n’est aucunement gratuit. Le problème, c’est que l’autrice alterne ces moments horribles avec d’autres beaucoup plus niais où le héros est à la recherche de sa moitié. Le choc laisse place à l’indifférence la plus totale pour moi, si bien que j’ai fini par ne plus rien ressentir pour les personnages et encore moins pour Marius. Je ne peux pas vous dire le nombre de fois où j’ai levé les yeux au ciel, tant ils m’ont exaspéré par tant de mièvrerie. Du côté des méchants, c’est tout aussi dramatique tant le manichéisme est présent. Les gentils sont vraiment très gentils et les méchants sont vraiment trop méchants. Cette description des deux camps apportent un côté grand guignol à cette histoire et c’est vraiment dommage. Le roman devient aussi subtil qu’un 33 tonnes sans frein fonçant sur un enfant, surtout quand il est question de parler du savant fou. Le parallèle avec Mengele est trop facile, trop caricatural et le personnage semble n’être qu’un ado perturbé en mal de reconnaissance…



HS 7244 repose sur un mystère, qui sera vite résolu, notamment si vous êtes attentif à l’actualité mondiale de ces dernières années. Ce mystère rend la chronique difficile à écrire, car il serait dommage de tout vous dévoiler et de tout vous gâcher. Cette révélation, même si vous la devinez, c’est la force de ce roman. HS 7244 devient alors bien plus qu’un thriller choc. Il devient un roman noir percutant, mais surtout un drame basé sur des faits-réels. Lorraine Letournel Laloue nous offre une oeuvre d’utilité publique et nous renvoie à des événements qui sont vaguement passés aux infos pendant quelques jours et seulement sur une petite vignette qui défilait. L’autrice nous parle d’un événement grave, horrible, inhumain et qui nous renvoie aux heures les plus sombres de notre Histoire. HS 7244 nous ouvre les yeux sur un sujet qui semble ne pas faire réagir les grands de ce monde et qui laisse faire en toute impunité. L’autrice nous montre que l’ignorance de certaines personnes peut amener à la bêtise et à la haine. L’Homme est un monstre et il ne lui suffit que très peu pour basculer vers la folie. Lisez ce livre non pas pour sa forme, mais pour son fond. Lisez le pour savoir, pour ne pas être un ignorant. Lisez le pour grandir, pour vous révolter.



Voilà, si la forme m’a laissé de marbre (et j’en suis désolé), le fond m’a littéralement détruit. Lorraine Letournel Laloue, en s’appuyant sur un fait réel, nous offre une oeuvre sombre, dramatique, actuelle, d’une puissance folle et d’une utilité publique redoutable. Lisez HS 7244 et partagez le autour de vous. La bêtise et l’ignorance ne doivent plus exister et ne doivent plus être un prétexte pour ce genre d’atrocité.
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L'art du rebondissement



Oh oui ! Ça c'est du rebondissement. Très bien joué. J'ai même du relire plusieurs fois "le passage" avant de comprendre que c'était moi qui me fourvoyais depuis le début. C'est le coup de maître de l'auteure. Réussir à berner son monde pendant presque la moitié de son oeuvre.



Je ne suis pas un grand critique. Je n'ai parfois ni l'envie, ni le temps d'en faire. Or je le dois aujourd'hui à Lorraine Letournel Laloue. D'une part car c'est la critique principale, ensuite parce que c'est un premier roman et enfin puisque je suis persuadé que beaucoup aimeront ce drame.



Premièrement les amoureux de Giebel. J'ai lu la comparaison. J'ai aussi lu Giebel. Et bien qu'il y ait sans doute consensus sur la fluidité des lectures, je devine des objectifs de conteuse bien différents. Tirer son inspiration de faits réels sera-t-il le leitmotiv de cette écrivaine ? L'avenir nous le dira. C'est d'ailleurs ce qui m'a attiré. D'autant plus que je suis complètement passé à côté de cette histoire "ayant choqué le monde entier".



J'avoue avoir plus d'affinités pour les articulations plus complexes de la science fiction et avoir donc râlé face à la simplicité de la lecture. C'était sans compter ce retournement de situation cité précédemment. Une surprise essentielle qui a capté mon attention jusqu'à la fin.



Bravo pour ce premier essai. Un 3,5 qui tend vers le 4.

Depuis le temps que j'en entends parler j'ai enfin lu HS7244 de Lorraine. Il me faisait de l’œil depuis longtemps, on m'en a fait des éloges et j'ai donc décidé de le sortir de ma gigantesque PAL perso.



Lorraine pour écrire ce thriller c'est basé sur un fait divers qui a eu lieu il y a quelque temps et qui a défrayé la chronique. Je ne vous dirais pas de quel fait divers il s'agit afin de ne pas vous gâcher votre plaisir de la découverte. Tout ce que je peux dire c'est que ce fait ne peut que choquer.

De tout temps, les hommes ont catégorisé d'autres hommes selon leurs religions, leurs idéaux, leurs convictions les plus intimes. Certains hommes au nom d'un certain pouvoir se sont donné le droit de tuer et d'annihiler d'autres personnes qui n'avaient pas les mêmes croyances qu'eux. Ces hommes ont créé des camps afin d'exterminer sans craindre les lois.

Et comme on le sait, ce qui se passe dans ces camps est inimaginable tant la cruauté est de mise. On pourrait penser que l'Histoire nous sert de leçon et bien apparemment et malheureusement l'Histoire se répète inlassablement.



Ici tout se passe en Tchétchénie de nos jours. Marius et Camille sont en voyage en Russie, et se retrouvent dans un bar de Grozny. Tout se passe bien jusqu'au black out total. Marius se réveille dans une geôle froide et puante qui grouille de vermine. Que se passe-t-il? Où est-il? Et surtout où est sa moitié, Camille? Il va peu à peu comprendre qu'il s'est fait emprisonner mais ici pas de juge, pas le droit à un avocat et surtout aucune chance de sortir d'ici. Marius va se poser tout un tas de questions, qu'a-t-il bien pu faire pour qu'on l'enferme comme un chien dans une cellule. Il va vite comprendre qu'il a atterri en enfer. Tous les jours il va vivre et voir des choses inhumaines.

Tout le monde est sous la houlette d'un médecin fanatique qui va faire des expériences sur les prisonniers. Ce médecin, Julien Homes, n'a rien a envié à Joseph Mengele dont il voue un véritable culte pour les travaux effectués dans les camps pendant la seconde guerre mondiale.



Lorraine nous offre un thriller choc où l'horreur sera à chaque page. Elle ne nous laissera aucune seconde de répit dans l'ignominie. Âmes sensibles s'abstenir car la plupart des scènes sont vraiment atroces. D'ailleurs ce serait le seul petit bémol de ce livre, je pense qu'avec un peu moins de scènes barbares le message serait tout aussi bien passé, mais ce n'est que mon humble avis.
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Ici on suit Marius, en vacances en Russie en amoureux, qui se réveille dans une cellule de prison où les sévices les plus tordus vont lui arriver. L’autrice essaie de nous construire un suspense sur le pourquoi du comment Marius en est arrivé là jusqu’à un bon tiers du roman… pour ma part à la fin du premier chapitre tout est déjà clair !



L’idée de dénoncer ces pratiques est plutôt bonne mais j’ai eu beaucoup de mal sur la réalisation. Les descriptions de tortures vont assez loin (et pour le coup j’ai eu l’impression de ne lire QUE ça pendant tout le roman) mais le personnage principal est et reste totalement niais et mièvre, ne parle que de Camille, Camille, Camille…. Cette alternance violence / mièvrerie m’a paru assez mal amené et peu crédible.



Suite aux nombreuses critiques positives lues je m’attendais à bien mieux. La plume de l’autrice est très simpliste, j’ai trouvé certaines phrases mal amenées, je n’ai pas été convaincue. Je n’ai pas réussi à être touchée par ces descriptions pourtant extrêmement violentes et par le personnage principal totalement niais pour lequel je n’ai eu aucun attachement. J’aurais beaucoup apprécié avoir la vision des familles de Marius et Camille (ils doivent bien s’inquiéter et prévenir le gouvernement non ?). Voir également le point de vue de Camille. Cela aurait pu apporter un côté plus émouvant parce que là on est juste ballotté entre violence et – je vais me répéter – mièvrerie et ça a juste réussi à me perdre !



En bref, un style et un personnage qui n’auront pas su me toucher. Un faux suspense quant à la thématique. Un roman qui ne m’aura finalement rien appris sur cette thématique d’ailleurs et qui ne m’aura rien fait ressentir sur un thème pourtant prenant.
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Il y a des livres qui marquent plus que d’autre…celui-ci va vous marquer définitivement .



Ici ce livre mêle habillement fiction et faits réels…je vais rester très évasive sur le thème principal de ce livre, personnellement je l’avais deviné car le sujet m’intéresse et me touche particulièrement donc ça n’a pas été une surprise . Mais je pense que le cheminement de l’histoire a son importance donc je resterais muette sur le sujet du livre, j’espère que vous comprendrez.Avec le recul de ma lecture, je me dis que peu importe le thème, cette histoire peut se transposer avec n’importe quel thème.



Ce livre n’est pas une lecture facile, comme toute histoire inspirée de faits réels , mais elle a le mérite d’aborder un sujet difficile, de le mettre en lumière et d’éveiller les consciences.



J’ai été révoltée tout le long de ma lecture…l’être humain est vraiment capable du meilleur, mais aussi tellement du pire.



BREF…une partie de moi espérait un retournement de situation et que en fait cette histoire se déroulait il y un siècle mais non, nous sommes bien en 2019, à notre époque…dans un pays pas si loin du notre…où l’on préfère fermer les yeux et y jouer une coupe du monde de football…(désolée pour cette sortie de route mais j’avais besoin de la placer ).
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Étant membre du groupe Facebook « les mordus de lecture » je ne pouvais passer à côté du premier livre de sa créatrice @lorraine_letournel_laloue .

J’ai donc profité de mes vacances à la plage pour me plonger dans le roman HS 7244. Autour de la piscine je m’amusais à regarder les livres lus par les autres vacanciers et j’avoue être la seule à avoir sortie un roman particulièrement difficile à lire 😰



L’autrice s’est inspirée de faits réels pour nous dépeindre une histoire d’emprisonnement dans un pays étranger d’un jeune touriste et de l’amour de sa vie. .

J’ai trouvé la plume fluide et incisive. J’ai dévoré la moitié en une matinée puis arrive une certaine répétition dans les événements (particulièrement sanglants et glauques à souhait)



Le personnage principal m’a, vers la fin, tapé sur le système du fait de ses choix et de leurs justifications. .

Ce roman laisse un fort goût de révolte et de dégoût par rapport au sujet traité (qui doit être découvert lors de la lecture), et même si je n’ai pas tout apprécié c’est un roman particulièrement marquant !



Par contre WARNING : âmes sensibles s’abstenir 😱