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Critiques de Maël (234)
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

La révolution mexicaine a été un échec. Tina, Julien et Max ont du prendre la fuite et les voilà en route pour Chicago pour allumer le feu de la révolte aux États-unis.

J'avoue avoir eu plus de mal à me plonger dans ce 3e tome. La liaison entre le précédent opus n'est pas claire du tout, il y a même une énorme ellipse qui fait qu'on perd nos repères surtout que l'ordre chronologique des événements n'est pas respecté. Craven est totalement absent de l'histoire, on ne sait pas ce qu'il est devenu. L'évolution des personnages est pour le moment mise entre parenthèse, ils se font pas mal balloter par les événements.

L'histoire reste malgré tout intéressante dans cette amérique de l'après-guerre, assez instable et en pleine lutte raciale.

La plume est toujours poétique et le travail de l'aquarelle est à découvrir.
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

J'ai bien fait d'emprunter les tomes 1 et 2, pour "réviser" avant de lire celui ci : sans ça j'aurais été totalement perdue.

D'autant plus que c'est un complet changement de décor, il n'est plus question du Mexique mais des USA, plus de guérilla dans des zones semi désertiques, mais d'activisme anarchiste en zone urbaine.

J'ai bien aimé ce récit : l'anarchisme juste après la première guerre mondiale. Certains avaient de grands idéaux à cette époque.

Vivement la suite.
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que ce troisième tome déménage. Toute la misère et la haine du monde se déchaîne à travers les pages de cet album d’une violence incroyable et sans concession. Après sa lecture nous pouvons nous poser des questions sur l’humanité et sa déshumanisation qu’elle traîne comme un boulet depuis la nuit des temps.



Quelle cause en point d’orgue ? Il y en a de multiples mais avec l’actualité des derniers jours, celle du racisme se détache. Elle côtoie celle de la pauvreté et du terrorisme comme pour nous montrer que nous sommes embourbés dans un merdier sans nom pour des siècles et des siècles.



Les dix premières pages sont empruntées à la fameuse scène des escaliers du film de Brian de Palma « Les Incorruptibles ». Un clin d’œil au film où un honteux plagiat ? Un clin d’œil, certainement…



Cette Série scénarisée par Kriss et mise en images pas Maël peut dérouter les âmes sensibles. L’histoire est puissante et ne peut laisser insensible celle ou celui qui se lance dans sa lecture. Nous n’y trouvons pas des réponses mais nous pouvons essayer d’y trouver ses réponses. Cette histoire se pose peut-être plus comme le chantre des divisions qu’elle tente de dénoncer.



Ce troisième volet supplante les deux premiers qui sont pourtant très bons.
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

Troisième tome de la série Notre Amérique, où nous déboulons cette fois-ci à Chicago...La BD laisse moins de place à la vie personnelle des protagonistes et aux liens qui les unissent, et met plutôt en avant les accrochages entre fédéraux américains, rebelles mexicains et pègre en tout genre de la grande ville des mafieux italiens.



On y sent la fureur d'un peuple opprimé gonfler, sans qu'elle n'atteigne son paroxysme dans ce tome-ci...Peut-être dans le suivant ? Mon impression finale reste celle d'un tome de transition, où surviennent finalement peu d'évènements cruciaux pour percer le mystère de la jeune fille à la recherche de l'histoire de ses parents.



Les dessins sont en revanche toujours aussi agréables avec leurs teintes d'aquarelle.
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

Essentiellement urbain, beaucoup moins romantique, ce troisième mouvement offre une couverture bien plus angoissante que les deux premiers. Deux hommes armés, Max et Clarence, au regard déterminé, sur fond d’immeubles d’une grande artère de Chicago… le Mexique est bien loin car nos héros se sont laissés entraîner dans la folie étasunienne.



Cette fois-ci, Kris sert un scénario loin des montagnes mexicaines avec toujours beaucoup de sang versé, des explosions, des coups de feu – L’été sera rouge - et une police efficace et déterminée à défendre les intérêts des puissants et des riches.

Martin Leclerc, dit Maël continue à dessiner avec toujours autant d’expression et garde les tons sépias qui vont si bien à l’histoire. Il y a aussi un naufrage afin de respirer l’air marin, quand même, et Mina, la narratrice est bien présente.

Clarence Norris, militant de la National Association For the Advancement of Colored People, est un ancien boxeur, engagé dans la Légion étrangère en 1914, blessé à la jambe en 1916 et devenu un excellent pilote d’avion pour l’armée française afin de continuer à se battre. Lorsqu’il se décide à rejoindre l’armée étasunienne, le choc est rude car il est aussitôt confronté au racisme. Lui, le pilote émérite, sera cantonné au rôle de mécanicien, comme ses frères de couleur… Sans coup férir, il fuit et rentre aux USA.

Ce terrible racisme contre lequel nous devons lutter encore et toujours au XXIe siècle, Clarence le subit encore dans le tramway, à Chicago (Illinois). Rêvant de renverser l’ordre établi, ils sont nombreux à se jeter dans la violence présente à tous les niveaux comme dans les immenses abattoirs de la ville où Christophe Goret, dit Kris, se demande si les bêtes qui hurlent avant de mourir, ne gueulent pas leur nom pour qu’on se souvienne d’elles…

C’est avec la jolie narratrice que je referme cette série de trois albums superbes que Simon m’a permis de lire et d’apprécier. Cela me donne envie de lire Notre Mère la guerre, précédente production en quatre volumes, chez Futuropolis, signée aussi Maël et Kris.



À suivre ? J’espère…


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

Max, Tina, Julien, accompagné de Clarence, se retrouvent à Chicago en juin 1919 après avoir tenté de mener leur guerilla au Mexique, ils ont du fuir vers les USA. On va découvrir que Max n'est pas allemand, qu'il s'appelle Jan et qu'il est de Chicago, on va découvrir le passé de Clarence, pilote hors pair durant la première guerre, en but au racisme primaire.

Pourchassés pour avoir faire exploser un colis qu'ils devaient convoyer pour la bande de Guido, ils vont devenir des journalistes chargés de dénoncer la misère, le racisme, l'exploitation …Dure reconversion pour ces guerilleros dans l'ame que sont Tina et Max!

Dessin puissant, dynamique, un style particulier allié à des couleurs ocres.

A lire.
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

15 années sont passées. Max est condamné à la chaise électrique, Tina termine de purger sa de prison, Julien continue la lutte des inégalités sociales par la photo. Mais qu'est-ce qui a mal tourné dans leur revolution qui devait débuter aux abattoirs de Chicago ?



A travers différents lieux, différentes combines, Max l'anarchiste alsacien, Tina la rebelle mexicaine et Julien l'ancien soldat désabusé, n'ont cessé de vouloir défendre par les armes les opprimés. Et la violence ne réussit en rien, c'est la conclusion que l'on pourrait faire ici, à la lecture de l'ultime tome. De fiascos en défaites, c'est finalement les photos de Julien qui sont le meilleur témoignage.

Une série intéressante mais parfois un peu confuse dans le scenario. L'auteur a su tout de même donner du souffle et du dynamisme. Le dessin quand à lui n'est pas parfait au niveau des expressions des visages mais l'aquarelle confère une âme er du vivant à ce récit.
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

J'ai relu les 3 premiers tomes avant celui ci.

La révision était bien nécessaire.

Mais je dois avouer que je me suis perdue dans cette dernière lecture : 3 personnages se ressemblent beaucoup trop, et je les confonds.. et ça ne facilite pas la compréhension.

Donc j'ai compris en gros.. mais je pense que beaucoup de détail m'ont échappé.

Je referme donc la série un peu déçue
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

Quatrième tome de Notre Amérique, où il est difficile de s'y retrouver si l'on a pas en tête l'intrigue des tomes passés, comme c'était le cas pour moi. Au fil des pages, on replonge néanmoins dans le récit, toujours fait de flash back et d'allers-retours entre les différents personnages, que l'on peine parfois à différencier tant leurs visages se ressemblent.



Si l'on navigue avec plaisir dans cette Amérique et ses villes grouillantes, je dois avouer que le scénario m'a un peu perdue, et que j'ai eu du mal à en dénouer les fils. Le genre de série de bande dessinée dont il faut lire tous les tomes à la suite !
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

Tome 4 plus épais que les autres. Brunner est censé passé sur la chaise électrique mais il est envoyer en Allemagne pour infiltré le camp nazi. Moro est lui photographe dans l'Oklahoma. Tina est en prison. Elle en sort et retrouve son parrain pour retrouver l'assassin de son père. Les flash-backs s'enchaînent. De l'action , des morts, on ne s'ennui pas avec cette saga. Belle fin. Bon travail de Mael et Kris.
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

Fin de l'enquête de Mina, fille de Tina, et qui cherche à découvrir qui était ses parents, et qui a tué son père. Tina, rebelle mexicaine dans les années 20, qui a fait 15 ans de prison avant de tomber enceinte après une visite de Julien. Est celui son père? Julien, photographe, entrainé dans la lutte armée par son amitié avec Max, ex soldat allemand et adepte des moyens les plus radicaux pour que sa cause. Condamné à mort, il est sauvé in extremis pour devenir un agent double au sein de l'Allemagne nazie. Qui a tué Julian? Max est il vivant? Et qui est le père de Mina? Toutes ses questions trouveront une réponse dans ce tome qui conclue la plupart des trames tissés tout au long de ces 4 tomes. Une épopée sur des personnages atypiques, souvent en zone grise, convaincu que si la cause est bonne, tous les moyens sont permis et que la mort d'innocents peut valoir le coup. Malgré leur volonté de liberté, ils ont été manipulés par les autorités, des mafieux, des plus mauvais qu'eux. Une saga intéressante par sa radicalité et son graphisme abrupt. Cela peut rebuter mais en tous cas cela ne laisse pas indifférent.
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Notre mère la guerre - Intégrale

J'ai lu "Notre mère la guerre" sous forme d'intégrale car j'aime plonger dans un récit complet sans avoir à attendre que les tomes suivants soient distillés au compte goutte.



Maël & Kris ont terriblement été efficaces dans la narration de cette histoire qui se déroule sur le front de 1914 à 1918.

Tout est prenant et concoure à nous immerger au plus profond de l'horreur de cette guerre : l'enquête, les personnages que l'on suit sur cette longue période, le désespoir de hommes parfois soigné par l'amour d'une femme...



C'est dur, violent et à la fois attachant et j'ai (une fois de plus) traîné à finir ce récit si bien dessiné et narré pour rester encore un peu aux côtés de ces poilus traumatisés par tout ce qu'on leur a fait subir. Certes, c'est du dessin mais c'est (me semble t il) assez réaliste.

J'ai beaucoup aimé.
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Notre mère la guerre - Intégrale

En possession de l’intégrale de cette BD depuis très longtemps, je me suis décidé à plonger dans cet univers de la première guerre. Je n’ai pas été déçu. Immergé dans dans ce récit, je n’ai pas pu m’arrêter. C’est en effet une enquête menée par le lieutenant Vialatte, commencée en 1915, elle prendra fin le jour de l’armistice. Il enquête sur le meurtre de trois femmes, retrouvées mortes avec sur leur cadavre une lettre d’adieu. Tout cela se passe sur le front. C’est dans une confession, sur son lit de mort que le lieutenant nous raconte cette histoire en 1935.

Il règne sur cette BD un souffle puissant, les dessins restituent la violence de cette guerre abominable avec le courage des uns, la lâcheté des autres, les scènes de guerre sont très réalistes. C’est bien écrit, on lit cette BD comme un roman.
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Notre mère la guerre - Intégrale

Comme "la tranchée", une enquête se déroule dans le cadre de la 1ere guerre mondiale, dans la boue des tranchées et l'horreur des combats. Contrairement à "la tranchée", l'histoire se tientn portée par un dessin dur et evanescent à la fois. Une très belle réussite.
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Notre mère la guerre - Intégrale

Des morts dans les tranchés pendant la Grande Guerre.



Banal... Sauf que ce sont des cadavres de femmes, et la Grande Faucheuse a beau faire son boulot en mode accéléré, il est inacceptable de laisser impunies des dérives criminelles de cette sorte.

Le lieutenant de gendarmerie Vialatte va passer des mois à résoudre cette sombre affaire, traversant les années noires en y perdant lui même toute illusion humaniste et spirituelle.



Les quatre complaintes de cette remarquable histoire dessinée par Maël et racontée par Kris sont donc réunies pour une enquête policière qui prend tout son sens en devenant un récit précis et documenté du quotidien des poilus, de la vie de l'arrière, des turpitudes et dérives de l'armée et de la société civile.



Des dessins travaillés, fourmillant de détails, des couleurs sépia, une réflexion émouvante et mélancolique, tous les ingrédients d'un excellent roman graphique en forme d'hommage.



Un vrai coup de coeur, en court d'adaptation sur grand écran.

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Notre mère la guerre - Intégrale

Une enquête menée dans les tranchées de la guerre 14-18 pour retrouver le meurtrier de cinq femmes assassinées. Ce récit en bande dessinée nous met en présence du gendarme Roland Vialatte qui s'engage pour mieux comprendre les faits et les hommes dans le cadre de son enquête; ainsi que du lieutenant Gaston Peyrac qui se sent responsable de la petite troupe de jeunes recrues délinquants auxquels l'institution a proposé de s'engager pour se racheter. Des couleurs ocres et grises dominent dans le dessin au trait fin et nerveux de Maël qui, avec beaucoup de maitrise, nous confronte à l'ambiance pesante du front, et crée une proximité avec les protagonistes de cette histoire.
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Notre mère la guerre - Intégrale

11 novembre 2011 au parc Mon Repos à Genève. Tous ce qu'il y a d'institutions officielles sont présentes devant le monument aux morts pour célébrer le devoir du souvenir. Dans ces moments solennels, teintés d'émotions et après tant d'années passées, il est difficile de pouvoir s'imaginer la souffrance et le sacrifice de ces hommes qui ne sont plus. Des discours lyriques et solennels évoquent le devoir, la camaraderie, le dévouement ainsi que l'abnégation de ces soldats, mais passent sous silence toute l'horreur et l'absurdité des combats. Il est vrai que le lieu et le moment ne s'y prêtent guère.



Pour se faire une idée des atrocités de cette guerre que l'on disait la dernière, ce ne sont pas les ouvrages qui manquent. Le dernier en date est une série de bd intitulée Notre Mère de la Guerre, scénarisée par Maël et dessinée par Kris. Le premier album est sorti en 2009 et la troisième complainte est parue début novembre 2011, soit quelques jours avant la célébration de l'Armistice de 1918.



C'est par le biais du polar que les auteurs ont décidé d'aborder le sujet. En ce début d'année 1915, à quelques semaines d'intervalles, ce sont les corps de trois femmes qui sont découvertes dans les tranchés. Sur chacune d'entres elles, l'assassin a laissé une lettre d'adieu rédigée par ses soins. C'est au lieutenant de gendarmerie Roland Vialatte qu'il incombe de découvrir l'auteur de cette ignominie. Car si l'on peut tuer en masse au nom de la patrie, il n'est pas question que l'on se permette de telles exactions dans le dos des soldats. L'horreur et la barbarie, juste une question de point de vue et de victimes. C'est donc au cœur des tranchées, en première ligne que le lieutenant Vialatte devra se rendre pour mener à bien son enquête. L'idéalisme de la guerre qu'il s'était forgé par le biais des écrits de Victor Hugo et Charles Peguy sera mis à mal avec le réalisme de combats acharnés et sauvages. Interrogatoires de jeunes poilus terrorisés, résignations de sous-officiers écœurés par ces massacres absurdes, c'est par ces témoignages que le lieutenant Vialatte découvrira le vrai visage de la guerre. Au milieu de cette folie guerrière, parviendra-t-il à identifier le meurtrier qui a de nouveau sévi en assassinant une quatrième jeune femme ?



La délicatesse et la finesse du trait de Maël alliée à la légèreté de ses gouaches transfigurent l'horreur des scènes qui sont dépeintes. Pour s'en convaincre il n'y a qu'à s'attarder sur la couverture du premier album qui reflète le malaise qui se dégage au travers de chaque album. Avec un scénario bien rythmé, Kris nous guide dans les méandres de cette guerre atroce et en décrit toutes les turpitudes et les flétrissures avec des textes aux empreintes lyriques savamment dosées. Une idée de génie d'avoir abordé ce pan tragique de l'histoire par le biais du polar, même si l'idée n'est pas nouvelle. Il fallait cependant oser mettre en scène un sérial killer sévissant dans les tranchées, au cœur même de la barbarie humaine qui souligne l'ambivalence pour un tueur solitaire d'opérer dans une logique de tueries de masse orchestrée par des nations belliqueuses. Qui sont vraiment les monstres ? Cette question sous-jacente, plusieurs personnages du récit se la pose sans pour autant obtenir de réponse. Avec Notre Dame la Guerre, vous découvrirez également un sujet rarement abordé avec ces jeunes délinquants (des meurtriers parfois) extraits des institutions pour mineurs pour « servir » au front, ceci au nom de la France alors qu'ils n'avaient pas 18 ans ...



Qui sont les monstres ? Maël et Kris vous en donnent la réponse avec un récit âpre et prenant, chargé d'émotion qui s'achèvera avec un quatrième album encore à paraître, intitulé Requiem qui clôturera ce long chant plaintif.
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Notre mère la guerre - Intégrale

J’ai lu cette BD dans son récit intégrale, car il faut savoir que « Notre mère la guerre » est sortie sous deux formats différents : par tomes et en récit complet.



J’ai été sensible aux dessins empreint d’un réalisme poignant, touchant qui créer une vraie promiscuité avec le lecteur. On a l’impression d’être avec eux au front, on comprend tous ce qu’ils peuvent ressentir, leur peur, leur colère et leur désarroi, mais aussi leur courage !



J’ai aussi aimé la véracité des faits. C’est une bande dessinée Historique, qui a eût recours à des recherches sérieuses. Et quoi de mieux que d’apprendre en lisant ?



Je ne peux que conseiller, à 300%, de lire cet ouvrage !
Lien : http://lacavernedhaifa.over-..
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Notre mère la guerre - Intégrale

Tout d'abord, il y a livre-objet qui flatte, cette couverture couleur sépia qui titille les mirettes, et puis, un coup d’œil au nombre de pages 260 (j'espère que ça vaut le coup).

Et puis là, d'entrée l'intérêt est stimulé par la qualité des dessins, ça fourmille de détails c'est magnifique (du au talentueux Mael). Et puis ce scénario qui accroche, là aussi d'emblée, pas besoin d'être devin pour savoir qu'on va passer un sacré moment. « Notre mère la guerre » est une plongée effarante dans cette folie humaine que représente toute guerre. Celle là est aussi absurde que les autres, scandaleuse, révoltante. Une génération détruite pour des lopins de terre. Kris scénarise et dialogue tout ça avec une force dévastatrice. Comment ne pas être en empathie avec ces personnages même si l'un d'eux est un meurtrier de jeunes femmes ? Pas prêt d'oublier le lieutenant Vialatte et le commandant Janvier unis pour démasquer le coupable, le caporal Peyrac et sa bande de petits délinquants envoyée à la boucherie des canons allemands en échange d'une hypothétique liberté une fois la guerre finie, du soldat Desloches usé d'attendre une hypothèque paix. Ça vous prend aux tripes et ça ne vous lâche plus. Un immense coup de cœur.
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Notre mère la guerre - Intégrale

Ce document graphique de 259 pages traite de la totalité de la guerre 14/18 et repose sur un important travail à partir d'archives historiques. Le personnage principal est Alexandre Vialatte lieutenant de gendarmerie chargé d'élucider des meurtres de femmes sur la ligne de front. Une affaire policière au coeur de la guerre. Sur son lit de mort en 1935, il tient à raconter les faits tels qu'il les a vus et vécus.

Bien sûr, on retrouve largement décrites les horreurs des tranchées, la mort, la boue, le froid, la faim, la stupidité de certains ordres, la résignation, la révolte face à la vie en arrière des civils et des planqués. Mais aussi la solidarité entre soldats, la jeunesse de ceux qu'on envoyait au front, mineurs parfois, ceux qui devaient donner leur vie en rédemption des fautes commises.

Je n'oublie pas de souligner le travail de Maël au dessin et à la mise en couleur, un travail très fouillé, soigné notamment sur les expressions et les ambiances.

Une somme un peu difficile en ce moment où la guerre flamboie de nouveau en Europe...
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