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Critiques de Maël (234)
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Notre mère la guerre, tome 4 : Requiem

« Notre mère la guerre, tome 4, requiem » clôt plutot mollement une quadrilogie bancale



Dans cet ultime tome, la violence du conflit est mise à l'arrière-plan et l'action s'enlise autour d'une enquête policière sinueuse centrée sur la recherche de carnets.



On s'ennuie ferme à mesure que les auteurs ralentissent le rythme du récit pour arriver à une conclusion atténuant l'horreur des crimes...



Avec son récit branlant et sa construction déséquilibrée, cette série reste loin des meilleurs récits consacrée à la Première Guerre Mondiale !
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Notre Mère la Guerre, tome 3 : Troisième compla..

« Notre mère la guerre, tome 3, troisième complainte » relance enfin l’enquête moribonde du lieutenant Vialatte secondé d'un sympathique poilu, Desloches, hélas pour un temps bref.



Le duo courageux arpente les boulevards mal famés de Pigalle, à la recherche d'indice confondant les anciens membres de la section Peyrac mais ne tombent sur rien de probant.



Arras ne donne rien non plus si ce n'est la mort douloureuse de Desloches et il faut attendre la dernière page pour voir une nouvelle piste, tout aussi mystérieuse s'ouvrir !

Le dénouement au tome 4 ?


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Notre Mère la Guerre, tome 2 : Deuxième complai..

« Notre mère la guerre, tome 2, seconde complainte » délaisse quelque peu l’enquête policière, pour mettre en avant l'ultra violence du conflit de la Première guerre mondiale.



Kris n'y va pas en effet avec le dos de la cuillère pour narrer bombardement et assauts au corps-à-corps entre soldats français et allemands.



Ce déséquilibre nuit pour moi au développement de l'histoire et provoque une certaine lassitude par la répétition des horreurs imposées au lecteur !


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Notre Mère la Guerre, tome 1

« Notre mère la guerre, tome 1, première complainte » est une œuvre singulière dans un univers pourtant mille fois décrit dans la littérature et la BD françaises.



Si les dessins sinistres de Maël sont plutot de facture classique et ne se démarquent pas vraiment de la production habituelle, le scénario en revanche tient la route, avec ce policier analytique, chrétien et épris de littérature, qui s'accroche à son enquête au milieu du chaos indescriptible de la Première guerre mondiale.



Suffisamment accroché pour continuer ? Oui !
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Notre mère la guerre - Intégrale

Cet ouvrage se situe dans ma pile à lire depuis plusieurs années. Bien m'en à pris d'attendre pour parcourir case après case et page après page ce monument. Les dessins sont plus qu'expressifs par les coloris et le traits du dessin, nous retranscrivent l'ambiance de l'époque et la guerre, les tranchées, l'arrière, les destructions avec une foultitude de détails. Cela donne beaucoup de sensations, de moments de malaise (normal c'est la guerre et toutes les horreurs humaines et blessures possibles) et une immersion assurée. L'histoire ne se lâche pas et d'une densité sombre restant à la frontière de la vie. Grosse lecture marquante.
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Notre mère la guerre - Intégrale

J'ai lu "Notre mère la guerre" sous forme d'intégrale car j'aime plonger dans un récit complet sans avoir à attendre que les tomes suivants soient distillés au compte goutte.



Maël & Kris ont terriblement été efficaces dans la narration de cette histoire qui se déroule sur le front de 1914 à 1918.

Tout est prenant et concoure à nous immerger au plus profond de l'horreur de cette guerre : l'enquête, les personnages que l'on suit sur cette longue période, le désespoir de hommes parfois soigné par l'amour d'une femme...



C'est dur, violent et à la fois attachant et j'ai (une fois de plus) traîné à finir ce récit si bien dessiné et narré pour rester encore un peu aux côtés de ces poilus traumatisés par tout ce qu'on leur a fait subir. Certes, c'est du dessin mais c'est (me semble t il) assez réaliste.

J'ai beaucoup aimé.
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L'encre du passé

Dans le Japon d'Edo, un calligraphe ayant perdu l'inspiration prend sous son aile une jeune fille pour qu'elle fasse son apprentissage auprès d'un ami peintre. C'est une histoire tout en sensibilité, sur la transmission, le doute artistique, l'amitié. Le Japon est bien décrit aussi bien au niveau des paysages que de la vie sociale avec de magnifiques planches. Mon seul regret concerne le dessin des visages, peu à mon goût.
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Notre Amérique, tome 2 : Un printemps mexicain

Ce deuxième opuscule nous ramène au moment de l’attaque menée par les révolutionnaires mexicains face à l’armée des fédérés. Max et Julien se sont illustrés par leur courage et font dès lors parti de l’équipe révolutionnaire guidée par Tina et Craven. Parallèlelemt à cette histoire, c’est aussi l’histoire de la fille de Julien. C’est par elle que débute ce deuxième tome lorsqu’elle se rend sur les traces de son père muni du livre de J. Torsvan : « Gravir le volcan ». Cherchant l’assassin de son père qu’elle n’a pas connu, elle entre en contact avec le réalisateur qui cherche à adapter au cinéma l’œuvre de Torsvan. De retour au Mexique en 1919, l’équipe menée par Tina dans le village dont elle est la reine et l’héroïsme. Elle y rejoint Corvan qui lui fait part de sa volonté de les emmener à combattre les Américains.

Comme lors du premier opuscule, le dessin est travaillé et les couleurs apportent l’aspect poétique du désert mexicain.

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Notre Amérique, tome 2 : Un printemps mexicain

La fureur et l’impétuosité du dessin sont atténuées par la douceur de l’aquarelle, la délicatesse et la subtilité des couleurs vives. Les traits fins et discontinus confèrent un attribut fougueux et réaliste au dessin que quelques bévues de perspective viennent atténuer. La lumière aveuglante du Mexique est témoin de l’hystérie irrationnelle des personnages. Car à défaut de connaitre les ressorts historiques et les protagonistes exacts de la révolution mexicaine, je dois me contenter d’en apprécier la violence et l’exaltation. C’est bien en effet d’un « mouvement » que l’on assiste avec ses flux, ses ressacs, son effervescence, sa brusquerie.



Les visages « germaniques », tous aiguisés et acérés, engendrent parfois des confusions entre personnages. Les regards ténébreux, vides et hypnotiques, les mentons « mussoliniens », les pommettes saillantes dans une sorte de beauté aryenne et androgyne sont partagés par tous. Les peaux sont blanches, protégées par des Stetsons ou autres sombreros.



Les clichés ancrés par de délicieuses heures passées devant des westerns se retrouvent dans les décors du scenario : la sierra pierreuse et aride, cintrée de montagnes, les villages blanc immaculé,comme assoupis, les péones tout de blanc vêtus et tournés vers leur dur labeur quotidien écrasés de soleil, victimes collatérales d’une histoire qui les dépassent.



« Notre Amérique » ressemble à une épopée dont les protagonistes ne seraient que pantins prédestinés de situations qui leur échappent.



“La vie de chaque homme est le résultat d'une interminable série de ricochets entre les événements, de télescopages entre les existences, de croisements dont chacun nous prédestine à l'inévitable.” Claude Lelouch / Itinéraire d'un enfant gâté
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L'encre du passé

Ca, c'est de la BD d'ambiance qui est particulièrement bien faite. On a beaucoup d'européens qui se lancent dans la BD "japonaisante", inspiré de l'histoire et les arts de l'archipel nippon, mais quand c'est aussi bien fait, ça fait plaisir. Rien que la scène des deux samouraïs qui se querellent me reste en tête pour son côté à la fois beau dans la mise en scène et pleine de sens.



La BD allie un dessin très beau, efficace et qui donne une image plaisante du Japon féodal, avec une histoire simple mais efficace. C'est plaisant à lire et peu prise de tête, plein de beaux enseignements et de petits traits d'esprit que j'ai apprécié. Pour le coup, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, mais j'ai quand même été surpris du ton.

Un plaisir de lecture, et j'ai hâte de le relire, de retomber dessus presque par hasard, et de me refaire une petite session de douceur.
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Notre mère la guerre - Intégrale

Première Guerre mondiale.

Quelque part dans la Champagne pouilleuse.

Enquête policière sur le meurtre de trois femmes dont les corps ont été retrouvés sur le champ de bataille.



Très beau roman graphique.

Dessins et textes de qualité. L’émotion est au rendez-vous, tant dans les dessins que dans le récit.
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Notre Mère la Guerre, tome 2 : Deuxième complai..

Rappel.

Première complainte.

Une vingtaine d'années après la fin de la Première Guerre mondiale, Roland Vialatte sur son lit d'agonie se confesse auprès du curé de sa paroisse.

Ce qui obsède toujours ce policier à la retraite, c'est l'étrange affaire concernant les crimes de jeunes femmes perpétrés sur la ligne de front près de Méricourt ( Champagne pouilleuse ) durant l'hiver 1914-1915, crimes dont il a été chargé par l'état-major de l'armée française d'identifier et d'arrêter le ou les coupables.

Les premières victimes sont Joséphine Tallandier, 17 ans à peine, serveuse à " La Champagne Combattante ", Mariette Vauguenard, infirmière dans un service de la Croix-Rouge de Méricourt, Irene Hornby, Canadienne correspondante de presse pour des journaux américains.

Les deux premières victimes ont été égorgées non loin ou dans une tranchée, la troisième étranglée dans un hôtel proche du front.

Le ou les meurtriers laissent sur les malheureuses jeunes femmes une lettre d'adieux écrite de sa main...

Pour tenter de résoudre ces meurtres en série, le lieutenant Vialatte décide de se rendre sur les lieux où ont été commis les deux premiers, à savoir une tranchée en première ligne.

Dans cette tranchée, il tombe sur une vieille connaissance, le caporal Gaston Peyrac, un " internationaliste libertaire ", à la tête d'une escouade de jeunes conscrits - des mineurs délinquants que l'armée a libérés ( eh oui, Prigojine n'a rien inventé !, contre un engagement et en changeant leur date de naissance...) aux comportements et aux " absences " troublantes ...

Lors d'une offensive, un des " gamins " soldats soupçonnés par Vialatte, " Jolicoeur ", est blessé et gît dans une ruine entre les tranchées française et allemande...



Deuxième complainte.

Nous retrouvons l'escouade du Caporal Peyrac.

" Jolicoeur " blessé au ventre appelle ses camarades à l'aide.

Ceux-ci sachant que le soldat français est utilisé par les Allemands comme un " appât ", se contentent pour l'heure de lui chanter des chansons, à la fois pour briser sa solitude et pour qu'il ne s'endorme pas.

Entre appels, tirs d'artillerie, le lieutenant Vialatte continue de faire l'expérience de la guerre et d'enquêter.

Ayant été sollicité par le caporal Peyrac, se soulageant dans les feuillées, d'aller lui chercher dans l'abri quelques journaux pour qu'il s'essuie, il tombe sur des exemplaires qui l'intriguent. Un surtout, du Washington Post, pour lequel travaillait Irene Hornby...l'une des trois victimes, retient son attention, car la date du journal correspond avec celle des crimes. Mieux encore, sur le bureau de Peyrac traîne un journal de bord... dont quelques pages ont été arrachées... et l'on se souvient que l'assassin a à chaque fois laissé une lettre d'adieux sur le corps des malheureuses.

Tout à ses découvertes, Vialatte est demandé par une estafette.

Le corps d'une quatrième jeune femme vient d'être découvert. Cette fois il s'agit d'une jeune prostituée belge, Mathilde Doorne, " pensionnaire " chez Madame Hortense, et " protégée " de son ami le capitaine Janvier, membre de l'état-major du général Berthelot, officier meurtri dans sa chair et dans son âme, amoureux de Péguy et de Victor Hugo ...



Dans ce deuxième opus Maël et Kris s'attardent davantage sur la guerre que sur l'enquête policière, sans pour autant négliger celle-ci.

Le rendu graphique est absolument " spectaculaire " et " saisissant ". Un travail de titan pour un dessinateur complètement habité par son sujet.

À noter l'insistance du travail graphique sur les yeux.

Plus encore que dans le premier tome, ce qui m'est resté après deux lectures espacées, ce sont ces dizaines d'yeux qui ont quelque chose de l'ordre de " l'ailleurs ", de " l'outre-tombe ", de " l'au-delà-du-miroir ", de " l'obsédant " ; des yeux d'une incroyable expressivité et dont la stylisation semble pourtant très " épurée "...

La plume de Kris n'est pas en reste, toujours en parfaite symbiose avec les dessins, toujours pertinente, cultivée, talentueuse.

Deux albums de très haute tenue.

Un témoignage bouleversant qui fait écho à ces mots de Léon Mallefond, sergent d'une section de mitrailleurs :

" C'était dur, une vraie boucherie et un enfer sous les coups de l'artillerie. C'était à devenir fou. D'ailleurs, nous n'étions pas normaux."

Ainsi qu'à ceux d'Henri Fleignac, tireur dans les Corps Francs :

" Nous sommes tombés dans un tourbillon de panique. Ca croulait de partout. Ca fuyait de partout. Sûr qu'on nous voulait du mal."



Un polar dans la guerre, d'une originalité, d'une lucidité, d'un réalisme transposé avec une maestria impressionnante. Une grande, très grande BD du tandem Maël et Kris !
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

Quatrième tome de Notre Amérique, où il est difficile de s'y retrouver si l'on a pas en tête l'intrigue des tomes passés, comme c'était le cas pour moi. Au fil des pages, on replonge néanmoins dans le récit, toujours fait de flash back et d'allers-retours entre les différents personnages, que l'on peine parfois à différencier tant leurs visages se ressemblent.



Si l'on navigue avec plaisir dans cette Amérique et ses villes grouillantes, je dois avouer que le scénario m'a un peu perdue, et que j'ai eu du mal à en dénouer les fils. Le genre de série de bande dessinée dont il faut lire tous les tomes à la suite !
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

J'ai relu les 3 premiers tomes avant celui ci.

La révision était bien nécessaire.

Mais je dois avouer que je me suis perdue dans cette dernière lecture : 3 personnages se ressemblent beaucoup trop, et je les confonds.. et ça ne facilite pas la compréhension.

Donc j'ai compris en gros.. mais je pense que beaucoup de détail m'ont échappé.

Je referme donc la série un peu déçue
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L'encre du passé

La BD convient parfaitement au traitement de cette histoire de calligraphie, de peinture et de poésie. L'auteur Antoine Bauza s'est complètement approprié la culture japonaise pour nous entrainer dans un scénario riche, au rythme du cheminement du maitre calligraphe et de sa jeune disciple. C'est donc une histoire de transmission et d'apprentissage, de l'art et de la vie. On est avec eux dans la contemplation et dans l'épure, comme un haïku où trois vers et dix-sept syllabes suffisent pour situer le temps et nommer l'émotion. L'illustrateur Maël sert le récit avec des planches d'aquarelle, simples et détaillées, dans des tons neutres et peu contrastés, parfois presque des estampes. Pour finir, les calligraphies de Pascal Krieger ajoutent une touche d'authenticité à l'ensemble d'artiste.



Une très bonne BD que j'ai appréciée de lire, avec lenteur et délicatesse.
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Notre Mère la Guerre, tome 1

Maël, ce sont les crayons, les pinceaux. C'est un graphisme singulier, une maîtrise de son art saisissante, interpellante, touchante, hyperréaliste, des couleurs travaillées qui vous enserrent les pupilles, vous subjuguent, vous fascinent, font renaître un monde, une époque, des personnages qui prennent forme et vie et vous invitent à les suivre.



Kris c'est la plume. Les mots d'un authentique écrivain, d'un pur produit des lettres dans ce qu'elles ont de plus abouti. Cet auteur est autant à l'aise dans les dialogues du quotidien, dans le langage oral que dans les didascalies littéraires où il n'hésite pas à faire intervenir Hugo, Gide à travers citations, références et poèmes. Sa langue à lui est de très haute tenue.



Avant de rendre son âme à Dieu, un vieillard raconte une histoire qui l'a marqué.

Nous sommes en Champagne, à Méricourt, dans les premiers mois de la Grande Guerre.

Trois jeunes femmes sont assassinées ; égorgées pour deux d'entre elles, étranglée pour la troisième. le ou les assassins transportent les corps dans les tranchées. Sur chacune d'entre elles est retrouvée une lettre d'adieu écrite par l'assassin et scellée avec la boue des tranchées, cette terre mère que " le grand troupeau " comme l'appelle Giono, arrose de son sang et pour laquelle il consent au sacrifice suprême... sans compter...

Cette terre où la femme a une représentation symbolique prégnante à laquelle ces hommes sommés de vivre l'invivable se raccrochent comme on se raccroche à cet ultime rempart d'humanité qu'elles incarnent. Ces femmes qui sont la survie, la rédemption, le renouveau.

Alors, qu'ils soient eux les victimes expiatoires de la Grande Boucherie, le fatalisme, la contrainte, le patriotisme les y obligent... mais qu'on assassine des femmes, c'est à front renversé assassiner la guerre. L'état-major en a conscience et confie la résolution de l'enquête au lieutenant de gendarmerie Roland Vialatte.

Fin limier, l'homme cultivé, catholique progressiste nous entraîne au coeur de la guerre et du mystère.

À sa suite, nous pénétrons dans les tranchées, au plus près du quotidien de ces hommes desquels on exige l'impossible, l'impensable... et ils nous parlent.

Un roman policier dont l'action se situe dans les tranchées des Poilus, quelle passionnante idée et quel passionnant roman-BD !

Au passage, parmi tout ce que ce magnifique ouvrage peut nous offrir, j'ai appris que contre une remise de peine on envoyait au front des gamins délinquants de 15,16 ou 17 ans ... ça ne vous rappelle rien ?...

-" Remise de peine contre un bon bol d'air dans les tranchées ! Ah, c'est d'la bonne idée venue d'en haut, ça. Puisque les gosses ont le vice précoce, on va les réhabiliter en les envoyant tuer ! C'est ça qui est régénérateur, pour sûr !"



Un extrait pour vous donner la tonalité :



-" Je voulais m'enivrer l'esprit du danger qui rôde, longer l'immense précipice de la mort à mes pieds, le divin absolu d'une vie suspendue au fil des cruels hasards, haletant chacun de ses instants comme une première, une dernière seconde...

Et j'eus droit à une nuit de fête foraine, avec ses manèges d'ombres et ses orgues étouffées, comme le songe d'un sourd qui rêverait en silence."



Les planches sont d'une esthétique qui m'a troublé, Kris est une plume de très haute envolée que j'ai découverte épaté.

La BD est un must dans le genre.

Première complainte d'une série de quatre, j'espère pouvoir lire l'intégrale !...



















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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

Tome 4 plus épais que les autres. Brunner est censé passé sur la chaise électrique mais il est envoyer en Allemagne pour infiltré le camp nazi. Moro est lui photographe dans l'Oklahoma. Tina est en prison. Elle en sort et retrouve son parrain pour retrouver l'assassin de son père. Les flash-backs s'enchaînent. De l'action , des morts, on ne s'ennui pas avec cette saga. Belle fin. Bon travail de Mael et Kris.
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Notre Amérique, tome 3 : L'été sera rouge

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que ce troisième tome déménage. Toute la misère et la haine du monde se déchaîne à travers les pages de cet album d’une violence incroyable et sans concession. Après sa lecture nous pouvons nous poser des questions sur l’humanité et sa déshumanisation qu’elle traîne comme un boulet depuis la nuit des temps.



Quelle cause en point d’orgue ? Il y en a de multiples mais avec l’actualité des derniers jours, celle du racisme se détache. Elle côtoie celle de la pauvreté et du terrorisme comme pour nous montrer que nous sommes embourbés dans un merdier sans nom pour des siècles et des siècles.



Les dix premières pages sont empruntées à la fameuse scène des escaliers du film de Brian de Palma « Les Incorruptibles ». Un clin d’œil au film où un honteux plagiat ? Un clin d’œil, certainement…



Cette Série scénarisée par Kriss et mise en images pas Maël peut dérouter les âmes sensibles. L’histoire est puissante et ne peut laisser insensible celle ou celui qui se lance dans sa lecture. Nous n’y trouvons pas des réponses mais nous pouvons essayer d’y trouver ses réponses. Cette histoire se pose peut-être plus comme le chantre des divisions qu’elle tente de dénoncer.



Ce troisième volet supplante les deux premiers qui sont pourtant très bons.
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Notre Mère la Guerre, tome 1

Tout d'abord, je n'ai pas vraiment aimé le livre "Notre Mère La Guerre" : je le trouve compliqué à lire à cause du vocabulaire difficile et de l'accent des soldats.

Par exemple: "Des serpents électriques zébraient le ciel noyé d'ombre, et les points rouges cibiches piquaient, furtivement la nuit, de peur d'être punis."



Néanmoins, je trouve cette histoire intéressante du fait, que c'est une bande dessinée représentant la guerre sous forme d'une enquête policière.

En effet, celle-ci représente des meurtres commis envers des femmes et non des soldats. Et les meurtriers déposent à chaque fois une lettre d'adieu à côté du corps qui est enterré dans les tranchées.

Les illustrations sont représentées avec des couleurs ternes ce qui, je trouve, est inquiétant. Par conséquent, j'aurais préféré que les couleurs soient plus vives, ce qui m'aurait aidé à me plonger plus facilement dans le livre.

Critique rédigée par Chloé
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Entre les lignes

* Un récit de guerre entre réalité et imagination sous le prisme des armes



Lorsque j’ai ouvert pour la première fois Entre les lignes d’Odin et de Maël, le contenu m’a frappé. Entre les planches dessinées se faufilaient des archives : des photographies et des lettres manuscrites voire dactylographiques. Entre les lignes raconte l’histoire imaginée de Julien Lafougère, surnommé Marceau. Mort le 1er août 1918, il a laissé derrière lui des traces dont des photographies de guerre et un cahier d’aspirant officier. La bande-dessinée ne se veut pas être un récit biographique mais prend pour prétexte les données laissées par le soldat pour en créer quelques planches dessinées. Par ailleurs, si celles-ci sont plutôt jolies et forment une narration qui se veut émouvante, on retient davantage dans la bande-dessinée les documents d’archives. Ces documents d’archives sont à la fois les photographies de guerre – dont on regrette que leur présentation soit absente et leur présence sans lien avec le reste – et un cahier dans lequel Marceau prenait des notes sur probablement les instructions qui lui étaient fournies quant au maniement des armes. Entre autres le maniement des grenades, leur description et leur variété, on en apprends davantage sur les mitrailleuses ou l’utilisation de la baïonnette. Quelques dessins très précis qui ne parleront probablement qu’aux spécialistes techniques des armes les décrivent et alimentent la bande-dessinée. Le plus intéressant reste l’écrit sur le maniement et le fonctionnement de ces armes : pourquoi celles-ci peuvent être défectueuses, comment peut-on les réparer, à quel emplacement doit-on se mettre pour une meilleure efficacité, à quelle distance la grenade doit-être lancée et quel est son rayon d’explosion ? En somme, Entre les lignes présentent un intérêt pour les archives laissées, la narration permet de donner corps à ce qui est raconté mais il y a comme une espèce de lien manquant dans la centaine de pages qui font que je ne me suis pas imprégné entièrement de l’objet.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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