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Critiques de Maël (234)
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L'encre du passé

Une belle bande dessinée qui parle d'amitié et de transmission artistique. Les illustrations sont vraiment belles, poétiques. Dans le récit on voit de nombreux détails qui démontrent une solide connaissance du Japon à l'époque d'Edo.

Une belle surprise que je recommande aux amateurs de Japon et de calligraphie.
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L'encre du passé

Histoire et couleurs un peu ternes. Haiku, fleurs de cerisier, samourais, jeu de go ... au cas où l'on aurait des doutes, on est bien au Japon. La première de couverture est cependant magnifique, tout comme certaines cases inspirées.
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L'encre du passé

J'ai beaucoup apprécié, le graphisme et le coloriage sont parfois vraiment très fin et très beau.

Cette histoire d'un calligraphe errant d'un village à l'autre dans le Japon à la culture ancestrale encore très vivante à la fin du XIXe, et d'une jeune fille est très émouvante. Il y a là aussi une grande délicatesse et beauté dans la sensibilité de l'un et de l'autre, de ce qui transcende la douleur de l'un, et la "filiation" artistique de l'autre, dans une relation de grande dignité humaine.

La fin, sur une note de l'absurdité que l'on peut avoir lorsque l'on se laisse berner par nos interprétations émotionnelles, au lieu d'être dans la réalité rationnelle de l'instant, est très poignante.

C'est de la belle B.D., cela m'a ému (peut être aussi en rapport avec un vécu personnel, je le confesse ...), cela confirme l'Art à part entière de la "bande dessinée", enfin pour ce qui me concerne du moins !
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L'encre du passé

On avait découvert le dessinateur Maël avec Les rêves de Milton.

Voici de nouveau cet artiste peintre dans une japonaiserie écrite par Antoine Bauza : L'encre du passé.

Dans les Rêves de Milton, les aquarelles de Maël formaient une alliance subtile avec les éléments liquides qui imprégnaient le scénario : pluies et larmes, boues et débâcle des États-Unis après la crise de 29.

Avec les estampes japonaises de l'Encre du passé, l'alchimie est encore plus évidente mais tout aussi réussie. Les paysages humides des montagnes et les transparences des paravents trouvent ici sous le pinceau de Maël, une profondeur inégalée.

Côté scénario, bravo à Bauza pour avoir su construire sur un seul album (chose rare aujourd'hui avec la mode des séries à rallonges) une histoire profonde et intimiste : un maître es calligraphies, au passé tourmenté, s'entiche d'une petite sauvageonne chez qui il a su détecter la maîtrise du pinceau. La fillette l'accompagne jusqu'à la capitale, Edo l'ancienne Tokyo, où il la remettra entre les mains d'un maître es peintures.

Quinze ans plus tard, la jeune femme se retrouve en mal d'inspiration et son vieux maître es peintures se meurt : elle repart à la recherche du calligraphe de ses débuts.

Tout cela est mené au rythme lent de la marche dans les montagnes, au rythme lent de l'apprentissage du difficile art d'écrire ou de peindre, un éternel recommencement.Maël, le dessinateur

Dans cette zénitude s'accomplissent scénario de Bauza et dessin de Maël au point que certaines planches se passent même de tout texte ou dialogue : les caractères fouillés des personnages et les expressions travaillées de leurs visages se répondent.

Un des plus beaux albums de 2009.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/2..
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L'encre du passé

Une très belle BD. Autour d'une histoire de peintre et de calligraphe, une voie originale pour découvrir un pan de la culture japonaise et le japon de la fin du XIX e siècle.
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L'encre du passé

Dans le Japon d'Edo, un calligraphe ayant perdu l'inspiration prend sous son aile une jeune fille pour qu'elle fasse son apprentissage auprès d'un ami peintre. C'est une histoire tout en sensibilité, sur la transmission, le doute artistique, l'amitié. Le Japon est bien décrit aussi bien au niveau des paysages que de la vie sociale avec de magnifiques planches. Mon seul regret concerne le dessin des visages, peu à mon goût.
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L'encre du passé

Japon, période Edo.

Mohitsu est un calligraphe errant de village en village. A l'occasion d'un arrêt dans une teinturerie, il y découvre une jeune fille habile chez qui il décèle de grands talents de peinture. Il lui propose de l'emmener à Edo, la capitale, pour qu'elle devienne l'apprenti de Nishimura, un ami peintre.

S'ensuit un voyage qui les rapprochera et où le calligraphe lui enseignera son art. Mohitsu assistera à ses progrès et reprendra la route. Chacun continuera à exercer son art avec plus ou moins de bonheur... La perte d'inspiration les touchera et seul un évènement dramatique les rapprochera à nouveau.



Sublime histoire ancrée dans la réalité historique du Japon médiéval. Le récit est extrêmement réaliste et retranscrit parfaitement la vie japonaise de l'époque et ses traditions (la tenue du pinceau, les vêtements, ...). Le récit est lent et caractéristique de la réserve japonaise, les non-dits, nombreux. On glisse peu à peu dans le rythme nippon de la contemplation et de la réflexion sur la vie.

Les 3 personnages symbolisent aussi une vision différente de la réalisation de leur art. Alors que l'un y trouve un refuge pour fuir les souffrances du passé, l'autre préfère les concessions artistiques.

On découvrira que l'élève apprend de son maître mais que l'inverse est aussi vrai, que la sagesse s'apprend à tout age.

Les couleurs à l'aquarelle sont absolument magnifiques et se passent de commentaires !



Cet album sur la transmission, la création artistique et la quête initiatique plaira aux fans de Japon comme aux autres, s'ils prennent le temps de la découverte et de lire entre les lignes (si je puis dire !).

Une très belle réussite !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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L'encre du passé

La BD convient parfaitement au traitement de cette histoire de calligraphie, de peinture et de poésie. L'auteur Antoine Bauza s'est complètement approprié la culture japonaise pour nous entrainer dans un scénario riche, au rythme du cheminement du maitre calligraphe et de sa jeune disciple. C'est donc une histoire de transmission et d'apprentissage, de l'art et de la vie. On est avec eux dans la contemplation et dans l'épure, comme un haïku où trois vers et dix-sept syllabes suffisent pour situer le temps et nommer l'émotion. L'illustrateur Maël sert le récit avec des planches d'aquarelle, simples et détaillées, dans des tons neutres et peu contrastés, parfois presque des estampes. Pour finir, les calligraphies de Pascal Krieger ajoutent une touche d'authenticité à l'ensemble d'artiste.



Une très bonne BD que j'ai appréciée de lire, avec lenteur et délicatesse.
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L'encre du passé

L'encre du Passé BD de Mael et Bauza

Edition Dupuis

Paru en 2009

80 pages



Dans le japon d'Edo, un vieil homme sur les routes, calligraphe qui doute de son art, va croiser le chemin d'une jeune fille douée pour la peinture. Le vieux calligraphe, Môhitsu-san, décide d'emmener Atsuko chez un de ses ami à EDO pour qu'elle devienne son apprenti. Sur la route, il vont apprendre à se connaître et devenir de vrais amis. En vieillissant, Atsuko va commencer elle aussi à douter de ces capacités. Jusqu'à ce que son maître tombe malade et l'envoie chercher Môhitsu-san.



Une magnifique histoire d'amitié. D'amitié entre un vieil homme et sa jeune disciple, d'amitié entre deux artistes, entre un artiste et une veuve. Cet album, très touchant, a arraché plusieurs fois des larmes aux Muses (oui on sait, on est de sacré pleurnichardes!).



Graphiquement, l'ouvrage vous plonge dans un univers japonisant dont les tracés rappellent les estampes. Une certaine douceur sort de ses cases, autant grâce aux images que par le choix des couleurs.



Bref, un one-shot attachant à découvrir.
Lien : https://www.facebook.com/pho..
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L'encre du passé

Dans le Japon d(Edo, Môhitsu, un calligraphe errant de village en village rencontre une jeune fille douée en peinture, Atsuko. Tous deux partent pou la capitale afin qu'elle apprenne l'art des pinceaux japonais auprès du maître Nishimura.

Grâce à l'illustrateur Bauza nous sommes véritablement plongé dans l'atmosphère contemplative qui ressort de cette bd.

Même si chaque protagoniste suit sa voie ils se lient d'amitié.

Un récit délicat accompagné d' illustrations raffinées.

La force de cette bd vient dans la sensibilité qui s'en dégage.
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L'encre du passé

Môhitsu, calligraphe voyageur, arrive dans un nouveau village et y rencontre une petite fille dont il remarque les talents en peinture. Il lui propose alors de l'emmener avec lui chez un ami peintre afin qu'elle puisse apprendre l'art de la peinture auprès d'un maître reconnu.



On suit le cheminement, parsemé de doutes, de ces deux personnages attachants au gré de leurs marches et de l'exercice de leur art. On plonge entièrement dans ce Japon de l'époque Edo, notamment grâce aux magnifiques illustrations de Mael et aux calligraphies de Pascal Krieger.



Une très belle bande dessinée qui met en valeur poésie, sensibilité, art et apprentissage, et que l'on peut proposer à de jeunes lecteurs (à partir de 12, 13 ans).
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L'encre du passé

Mael et Bauza nous livrent une bande dessinée pleine de poésie sur l'art en plein japon médiéval.

Mohitsu est un calligraphe qui erre sur les chemins, il n'arrive plus à peindre. C'est alors qu'il va prendre sous son aile la jeune Atsuko dont le talent couvre les paravents de la teinturerie où elle travaille.

Un roman assez intimiste, taiseux presque. Les auteurs nous laissent le soins d'interpréter les images, les dialogues, les non dits pour comprendre le fond. A travers ses paysages, ses regards, cette poésie nous ressentons la force de l'amitié, de l'amour, et de la transmissions du maitre à l'élève. Nous admirons la beauté de l'art, la souplesse de la calligraphie japonaise et la poésie des estampes des montagnes.

Et pour envelopper le tout les très belles aquarelles de Mael qui nous transportent à travers les rizières, les chemins de montagne et la ville d'Edo.
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L'encre du passé

Très beau moment de lecture avec cette bande dessinée à l'ambiance vraiment réussie. Dans le japon du 17e siècle, le calligraphe Môhitsu prend sous son aile la jeune Atsuko chez qui il descelle quelques talents pour le dessin.

L'histoire et les révélations qui nous seront faites nous invitent à réfléchir et à prendre du temps pour cela. C'est d'autant plus plaisant que les dessins sont très réussis, doux et riches à la fois, très immersifs.

Une lecture comme une méditation, dont on a l'impression de ressortir plus sage une fois la dernière page tournée et les émotions retombées...
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L'encre du passé

Très rares sont les lectures de bd qui me subjuguent littéralement. Il faut les compter véritablement sur les bouts des doigts. Ici, on est totalement pris par la poésie de ce graphisme qui nous transporte dans le Japon médiéval. J'ai beaucoup aimé cette histoire faite de tendresse, de regret et d'apprentissage d'un art.



C'est un récit à la fois initiatique et intimiste comme je les aime. C'est certainement lié à la force et à la beauté des images. Cela rend vivants les personnages et bien entendu, l'émotion passe beaucoup mieux. Le trait comme un pinceau donne un effet calligraphique et accentue l'aspect estampes japonaises qui colle idéalement aux lieux où se déroule l'histoire.



On passe non seulement un agréable moment de lecture mais on se dit également que la bd est un véritable art lorsqu'elle atteint un tel niveau de maîtrise. Bravo aux auteurs !
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L'encre du passé

Le dessin nous plonge complètement dans le Japon du XVIIème siècle, un voyage très agréable.

Je suis plus mesurée sur le scénario. L'idée est intéressante : un calligraphe prend une très jeune fille désirant devenir peintre sous son aile. Mais le traitement m'a paru inégal : la mise en place se fait à un rythme qui laisse penser que la formation à Edo avec un peintre reconnu et l'imprégnation de la philosophie des arts japonais avec le calligraphe seront développées or c'est très succinct, quelques micro-scènes concentrées en un temps minimum, et on bondit 17 ans plus tard quand une crise à multiples égards apparaît.

J'ai apprécié la scène finale résolvant la situation, toute en finesse - comme le personnage du calligraphe -, mais pour moi cela ne rétablit pas le manque d'équilibre et d'approfondissement de certains épisodes et de la psychologie de certains personnages que j'ai ressenti.

Un goût d'inachevé.
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L'encre du passé

Belle bande dessinée sur la peinture et la calligraphie. On découvre aussi la culture du Japon au XIXe siècle. Beaux dessins !
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L'encre du passé

J'ai beaucoup apprécié le graphisme de cette bande-dessinée qui rappelle les peintures japonaises tradionnelles, surtout dans les paysages. Le scénario propose une histoire intéressante, mais je ne l'ai pas trouvé assez approfondi. On survole les personnages sans en apprendre suffisament sur eux pour s'y attacher, J'était comme un spectateur lointain de leur aventures accordant plus d'intérêt aux paysages qu'ils parcourent qu'à leur état d'âme.
Lien : http://mapetitemediatheque.o..
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L'encre du passé

Aquarelle, couleurs riches, délavées, aucun aplat, aucune couleur unie. Tout en nuances. On aurait pu craindre un album ampoulé sur un Japon idéalisé et artificiel. Rien de tout cela. Il se déroule avec naturel. Il y est surtout question de fraternité créatrice et du flux de la vie. La nature est toujours en mouvement, semble vivante. La mémoire demande a être entretenue dans la gratitude, tels ces noms calligraphiés à l’encre sur deux pierres tombales qui s’effacent à la première pluie. Toujours peints, toujours disparaissant. Jusqu’à ce que celui qui tient le pinceau disparaisse à son tour.



Une belle harmonie entre le dessin, le récit et la calligraphie.
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L'encre du passé

Ca, c'est de la BD d'ambiance qui est particulièrement bien faite. On a beaucoup d'européens qui se lancent dans la BD "japonaisante", inspiré de l'histoire et les arts de l'archipel nippon, mais quand c'est aussi bien fait, ça fait plaisir. Rien que la scène des deux samouraïs qui se querellent me reste en tête pour son côté à la fois beau dans la mise en scène et pleine de sens.



La BD allie un dessin très beau, efficace et qui donne une image plaisante du Japon féodal, avec une histoire simple mais efficace. C'est plaisant à lire et peu prise de tête, plein de beaux enseignements et de petits traits d'esprit que j'ai apprécié. Pour le coup, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, mais j'ai quand même été surpris du ton.

Un plaisir de lecture, et j'ai hâte de le relire, de retomber dessus presque par hasard, et de me refaire une petite session de douceur.
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L'encre du passé

Ce one-shot de la collection Aire Libre de Dupuis invite à suivre le voyage artistique et sentimental de trois personnages extrêmement attachants : Môhitsu Hideo, calligraphe errant fuyant son passé, Nishimura, vieux peintre de renom, et la petite Atsuko, dont le talent artistique ne demande qu’à être cultivé. Tous les trois vont tenter de trouver l’harmonie entre le parchemin, l’encre et le pinceau, mais seuls les grand-maîtres parviennent à inscrire le reflet de l’âme dans leurs œuvres.



Au fil des pages de ce voyage initiatique, le lecteur découvre l’histoire de ces différents personnages liés par l’art et se retrouve plongé au sein des traditions et de l’ambiance de ce Japon sous l’ère d’Edo. Bien loin des combats de samouraïs, c’est sur un ton lent et contemplatif que ce récit dévoile toutes ses richesses humaines et artistiques.



Que ce soit Maël (« Les rêves de Milton », « Dans la colonie pénitentiaire ») aux pinceaux ou Bauza (« Les Mille Origamis du seigneur Kimotama ») au scénario, tous deux respectent l’atmosphère de l’époque et la culture nippone et livrent une histoire d’apprentissage digne des meilleurs mangaka, tout en respectant un découpage européen.



Manga au formatage franco-belge ou bande dessinée au parfum asiatique ? La réponse n’a que peu d’importance tant cette ode au Japon traditionnel et à l’art est d’une justesse quasi irréprochable.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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