Citations de Marie H-J. (278)
Nous ne sommes que deux étoiles qui rêvent de se rencontrer. Séduites par la lumière de l‘autre, condamnées à ne plus scintiller pour s‘aimer. Mais que deviendrions-nous dans la poussière de l‘obscurité? Des rois sans trônes, des hommes sans dessein. Deux éclats de planète figés dans l‘espace pour l‘éternité. Tu es si beau, si toi quand tu brilles, Mon Prince. Jamais je n’accepterai d’être celui pour lequel tu as accepté de faner
Tu es cette étoile qui brille si fort dans mon ciel que tu éclipses toutes les autres, Ma Majesté
Un peu comme tout notre royaume, finalement. Nous l'avons laissé tomber dans l'oubli, prendre la poussière. Solution facile et réconfortante, éliminant pas mal de risques de chute ou de choc, mais qui ne produit comme effet que l'enterrement et une petite mort silencieuse.
Alors je continue à parler, parce qu’après chanter et ba*ser, cela reste mon activité favorite.
Le libellules s'envolent. Les ombres se meurent. Minuit est passé . Nos cœurs, ces rescapés, se promettent l'éternité.
Son amour s'écrit dans une sonate de minuit. Un chuchotement de violoncelle au bord du Columbia. Quelques notes sur un piano. Un baiser volé. Un regard embrasé.
Tu es mon ami, je te confie mon bonheur. Tente de ne pas le briser.
Sa main manque à la mienne, enfoncée au fond de ma poche. Mes doigts engourdis pleurent ce néant qui les enlace à l'instant. Ma paume pulse son désaccord.
Vaut- il mieux ne pas ressentir, ne pas effleurer les parties sensibles de nos cœurs, ou est- il préférable de les laisser nous blesser ?
À chaque occasion de le contempler qui se présente à moi, je crève d’envie de me jeter sur lui et de lécher sa peau, de m’en repaitre, de remonter depuis son nombril jusqu’à nicher mon visage au creux de son cou.
Et mes pensées continuent l’histoire, sans moi.
Avec lui, avec Jake, rien ne m'effraie, tout m'inspire.
Son regard me défie, et même si je sais que je devrais m’en battre les roustons comme jamais, je n’arrive pas à mettre de côté ma fierté.
Je sens, je comprends et je porte en moi ce qui le torture si violemment. La rage du cœur. La fureur de l’esprit, la démence de l’âme.
Je me sens étranger dans ma propre peau, perdu dans mon cerveau, petit, minuscule, et tellement crade. Fondu dans la haine, coulé dans le désespoir.
Finalement, la vie, ce n’est que ça. Monter sur un vélo. Apprendre, quelques tours, quelques égratignures, importantes ou non, puis enfin, apprendre à faire avec.
Des frissons me parcourent le corps, dans tous les sens puis mes doigts s’engourdissent, mes jambes fourmillent d’extase et je ne sens presque plus mon corps. Mon esprit déploie les ailes de mon âme et je ne réponds plus de rien. Mon magicien devant son piano me propulse si haut que j’en perds ma propre essence. Je m’évapore au cœur de sa musique.
Tu as été mes jours. Il est devenu mes nuits.
Les cœurs ont parfois besoin d’espace pour pouvoir respirer.
Pour lui, je nourris un espoir. Pour moi, je sais très bien qu’il sera mon regret.
« Je le sais, je le sens au plus profond de moi. Ce petit quelque chose qui s’est réveillé en moi alors que je n’avais même pas conscience qu’il existait. Comme une étincelle qui réveille un feu éteint et mourant, Dougall a fait briller mon univers. »