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Citations de Marie H-J. (278)


Mais ces gens, tous ceux qui sont passés dans ma vie de l’époque, ont volé quelque chose à mon être. D’une certaine manière, ils sont restés pour me rappeler, à chaque moment, ce que je suis. Ce dont je dois me souvenir, à vie.

Qu’est-ce qui ne va pas chez toi, Léandro ?

Rien, mademoiselle Peterson, puisque je n’ai pas de chez moi.
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« Ma peau frémit à chacun de ses mouvements et mon cœur se met à tambouriner jusque dans mes tempes.
C’est aussi bon que dangereux. Terrorisant et divin. Je crois que je viens de lâcher l’échelle pour plonger dans l’abîme d’un nouvel océan dans lequel je ne sais plus nager. Je sombre, tout simplement, en douceur, dans les abysses de Nolan Blackfield. Et visiblement, j’aime ça. »
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Le bonheur s’accroche à ces petits instants qui passent dans nos vies, au milieu du chaos. Le seul moment où il nous est possible de respirer. De ne pas abandonner et se laisser couler.
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J’ai peur. De quoi ? Aucune idée. Simplement peur parce que des inconnus arrivent à m’atteindre et à me faire souffrir. Je me sens tellement petit et vulnérable. Tellement insignifiant par rapport aux autres. Je ne me sens même plus à ma place dans ma propre peau.
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Je ne vis pas dans la même dimension que les autres, sur beaucoup de points. Le seul domaine dans lequel je me sens surdoué, c’est celui du décalage total avec la réalité. Et je n’arrive jamais vraiment à me recaler avec l’univers. C’est comme ça.
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HPI. Ou Zèbre. Ou fou à lier, c’est selon les points de vue. Ma mère penche pour la première appellation puisqu’elle présente cette particularité elle-même. Mon frère, pour la seconde. Il aime le côté « rayé » de la dénomination. Pour ma part, j’oscille entre les deux dernières. Le zèbre, comme des barreaux installés autour de moi depuis ma naissance me coupant du reste de l’humanité. Le fou à lier pour les tergiversations incessantes qui m’obligent à vomir mes entrailles sur un document tous les jours. Toutes ces pensées qui n’arrêtent jamais de me harceler, prenant vie malgré moi entre les limbes de mon cerveau déviant. Toutes ces ombres et ces lumières qui me traversent sans que je n’aie rien demandé.
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Je reçois un baiser affamé. Un baiser de luxure et de désir. Il m’envoie en une seule seconde toute son envie et sa passion. La déraison qui le hante et qui m’obsède. Je sais que ce baiser n’est que charnel et ne signifie pas qu’il m’offre tout de lui. Mais pour l’heure, ça me suffit. C’est même bien au-delà de ce que j’avais espéré.
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Lorsque la rage fuit ce corps si puissant, lorsque l’épuisement gagne la partie, il ne reste que la désolation.
Je ne peux m’empêcher de passer une nouvelle fois ma main sur sa joue. Parce que sa détresse me l’impose en me blessant moi-même. 
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Les chiens sont lancés. Les muselières tombent à terre. Les crocs sortent et l’humanité disparaît.
Mon souffle devient erratique. Mes tempes grondent. La sueur dévale mon dos nu.
Son poing s’écrase sur ma mâchoire et me libère.
C’est parti ! 
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Non, je ne suis pas un trou de fesse ! Et je sais ce que c'est les contents, d'abord !

– Les contents ? demande Timy, perdu.

– Ben oui, les homosexuels, comme Jamie. Les contents, ça s'appelle aussi… T'es vraiment bête, Timy ! Moi je sais, l'oncle de Maguy, Andrew, il est content aussi. Il préfère les garçons.

Un silence règne sur la table alors que nous la dévisageons tous.

Soudain Florian éclate d'un rire tonitruant.

– Tu veux dire gay, ma puce !

– Ah ben, oui, c'est ça ! C'est pareil !
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Il y a des gens qui font payer aux autres ce qui leur arrive. Ils ne le font pas consciemment, mais simplement, la douleur se montre tellement vive en eux qu’ils rayonnent de noirceur et de mal-être.
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S'il y a bien une personne à laquelle je ne dois pas m'attacher, c'est bien lui.
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Ses yeux sont ma lumière, ses lèvres ma bible et son corps ma terre sacrée. Il est ma foi,mon dieu , ma religion. Il est celui qui m 'a aimé pour mieux nous ressusciter.
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Impossible de craquer et d’abandonner. Il faut simplement courber le dos et continuer à avancer. Avec les épines plantées dans le pied. Le poison au fond du cœur. La noirceur collée à l’âme. La haine tout autour.
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Je me demande si un seul homme peut vous rendre tachycarde... Parce que si tel est le cas, je suis malade, c'est certain. Et gravement atteint même !
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J'aime le sport pour ça. Il expulse tout. Le bon comme le moins bon. Il régule le corps et l'esprit. Il apaise les colères et élude les questions qui polluent le cerveau. Quand je cours, je transpire de multiples manières. Mon corps rejette les toxines, mon esprit expulse le surplus de pensées qui le brouillent et mon âme fait le tri, retrouve le bon chemin et ne me démange plus.
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Je me rue hors de la chambre pour me trouver nez à nez avec… Elros. Nu. Encore. Il se précipite sur moi à travers le couloir, blême et tremblant.
— Quoi ? Tu es malade ? C’est Charlie ?
Il secoue la tête sans trouver ses mots. Il se contente de passer sa main sur son menton…
— Mais quoi ?
Sa main attrape la mienne pour la poser sur sa peau fine et râpeuse à la fois.
— Je… je me transforme en hérisson !
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Avec une distinction digne de la famille Groseille, je tente de me relever. L’inconnu s’avance en me tendant la main, et franchit ainsi le seuil de ma porte. Il envahit mon espace privé, mon univers intime, sans y avoir été invité. Sans un mot je tends ma main dans un signe « stop » et me relève en m’aidant du mur. Nous nous retrouvons face à face, lui superbe dieu grec, beau à tomber, et moi, à moitié à poil, certainement échevelée et encore plus certainement rouge fluo. J’attrape un coussin sur le canapé et le serre contre ma poitrine. Il parait embarrassé, presque plus que moi. En attendant, je ne comprends rien à la situation, qui est-il ? Et surtout pourquoi est-il là, au milieu de mon salon ? Je reste muette de stupeur face à ce bel intrus. Il rompt enfin le silence en me tendant encore une fois la main, cette fois pour me saluer :
— Bonjour, je m’appelle Lucas.
Je me reprends pour tenter ce que les gens civilisés appellent une conversation. Malheureusement, le chien, ma jupe, les léchouilles, l’intrusion d’un inconnu beau comme un dieu dans mon univers et ma tenue quelque peu « originale » pour une rencontre, tous ces éléments me coupent mes moyens. J’arrive juste à articuler :
— Emma.
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L’odeur légère de son parfum m’enveloppe et m’enivre. Mon cerveau ne fonctionne plus correctement. Je sens un combat intérieur qui d’un côté me pousse à laisser libre cours aux papillons qui me parcourent le corps, et d’un autre côté un warning retentit m’indiquant très nettement que je dépasse largement la zone rouge.
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Nous nous enroulons enfin l'un à l'autre et mes sens s'affolent sous cette fusion brutale et démentielle qui nous lie.
Son corps, le mien. Ce mélange de nous deux que je n'arrivais plus à attendre.
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