Citations de Marie H-J. (278)
Je l'observe sans ciller. Mon coeur encore enflammé, mon corps tendu et en demande, pleurent sur la promesse qu'il vient de reprendre. Mes lèvres battent sous la saveur qu'il a déposé sur elles. Ma peau frémit aux endroits qu'il a touchés. Il vient de m'achever.
La vie n’est qu’une tempête qui nous balaye dans tous les sens. Nous subissons. Se laisser aller est tentant, mais au bout du compte, à force de faiblesse, de manque d’attaches solides, nous finissons par perdre pied.
La rue Paradis possède cette aura étrange et addictive bien à elle. Elle me rassure. Me rappelle que je fais partie d'un tout. D'une communauté.
Tu as le droit de tout, je ne peux rien prétendre t'offrir, sauf le présent. C'est un sacré paradoxe, non? Le prince aux poches pleines et aux mains vides. Je peux te donner un palais, sans doute, des voitures et même des bijoux. Mais pas les rêves qui vont avec. Pas non plus le temps d'en profiter. Encore moins moi-même. Nous arrivons trop tard pour le passé, et l'avenir ne m'appartient pas. C'est... Je n'ai rien, finalement, sauf... moi. Ici et maintenant...
Tu es le feu, Axel. Tu pétilles, tu exploses et… tu caches tout ce que tu es derrière ce masque que tu portes si bien. Finalement, tu ne montres pas qui est Axel White.
Aujourd'hui le bonheur m'a montré un visage bien plus reluisant que celui que je n'aurais jamais osé lui attribuer.
Je t'aime au point de t'offrir mon amitié en piétinant tout le reste de ce que je ressens pour toi.
L’innocence, une fois perdue, ne se retrouve jamais vraiment. Chacun se doit donc de la protéger. En n’importe qui, de n’importe quelle manière.
Je ne sais plus. Je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus celui qui sommeille en moi. Je ne sais plus ce que je dois faire. Plus rien. Juste que le monde se gondole et se tord sous mes pieds, que la réalité n’a plus aucun sens et que je me perds, me vide, m’engouffre dans des ténèbres qui n’offrent qu’une entrée sans sortie. Un putain de cul-de-sac qui me terrorise.
Parce que, ouais, je chancelle. Je m'écroule. Tomber
amoureux, est-ce un terme suffisant pour décrire ce
qui me prend aux tripes à chaque instant que je passe
avec lui?
Clairement, non. Je ne tombe pas. Je me casse la
queule. Le nez en avant, les bras entravés par les élans
de mon cœur, incapable de me retenir de m'écraser la
tronche en plein sur le sol.
Je trébuche, je chute, je glisse, je m'affale, je me
ratatine à ses pieds sans ressentir la moindre envie de
me relever. S'il faut l'aimer en rampant, à genoux,
prosterné devant lui, courbant l'échine sous le poids
de mes sentiments, alors je plonge, je m'enfonce, je
me noie, totalement consentant.
Il se lève en dépliant sa carrure affolante sous mes yeux en sueur - oui, oui, mes yeux transpirent parfois - et m'adresse un sourire charmeur avant de tourner les talons.
Et... J'aime danser. J'aime la musique. J'aime ta musique. J'aime te parler, avec ou sans mots. J'aime ta manière de me répondre. Une fois avec les yeux, une autre avec les notes. Parfois avec ta voix. Mais toujours avec ton âme.
Il y a des personnes qui marquent toute une vie. Une phrase qui change la voie que vous comptiez prendre. Un sourire qui vous anéantit sans sommation. Après, sans explication logique, vous n’êtes plus le même. Un souvenir s’accroche à votre esprit et se met à vous hanter régulièrement, sans jamais faillir.
Sans ajouter quoi que ce soit, il passe ses bras autour de ma taille et m’attire à lui pour me presser contre son cœur. Je réponds à son appel et me laisse bercer par ces battements sourds et stables vibrant entre nous. Un point d’ancrage. Un port d’attache.
Il est parti dans son truc, s’en fout totalement de nous et s’accompagne en chantonnant sur la musique qui remplit désormais la pièce, annihilant toutes mes peurs et mes angoisses, celles-là mêmes que je m’efforce d’écarter de mon esprit depuis une bonne demi-heure. Le pouvoir de la musique. Il ne chante pas comme un dieu, sa voix n’est pas parfaire, elle est rauque et faible, presque timide. Mais une telle passion habite ce mec qu’il rend ce morceau divin. Intemporel. Et pour mon cas, salvateur. Un pansement sur mon âme torturé et définitivement trop sensible. J’accueille ce moment de grâce avec l’honneur qui lui est dû. Je ferme les yeux et laisse le baume musical me sauver de mon esprit torturé. Un morceau qui semble chanté par un ange, répondant à mon appel venant me soulager.
Depuis que je suis petit, le bonheur recule à l'horizon au même rythme que moi qui essaye de le rattraper.
Totalement envouté. Irrémédiablement intoxiqué. Heureux à en pleurer. Amoureux à en crever. Accro à en perdre la raison.
La soumission, c’est encore la seule chose que je maîtrise. Même si ça me fait horreur, je peux encore m’y résoudre.
Je me suis enfin avoué mon homosexualité, là-dessus, pas de doute. Mais je me classe pour l’instant dans le genre croyant, pas vraiment pratiquant.
Moi, je veux rêver. Imaginer que je suis un prince et que l'autre l'a compris. Je veux la grande histoire, la romance et les papillons dans le bide. Que l'autre me rende aveugle tellement il brille. Qu'il m'ensorcelle et me fasse perdre la tête. Qu'il me rende accro, dépendant,amoureux et en manque. Je veux le grand frisson, la chute vertigineuse, le grand huit, bref, qu'il rende ma vie plus palpitante et féérique de Disney World, au bas mot...