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Critiques de Ovide (178)
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L'art d'aimer

Caricature de mœurs et ironie au nouvel ordre moral par cette liberté d'aimer et d'exister.



La valeur fondamentale de l'être et de ses élans s'affiche à ces lignes de découverte unique.
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Les Amours

Ovide est facétieux, on le sait. Son caractère correspond donc totalement à ce genre "levis" qu'est l'élégie, par opposition à la pesante épopée. Mais Ovide s'amuse de tout, y compris de l'élégie, de ses codes, ses canons. N'en déplaise à l'empereur !
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L'art du baiser : Les plus beaux baisers de..

Une anthologie dont j'attendais la publication avec impatience et qui ne m'a pas déçue! Les extraits sont très bien choisis et répartis dans trois grandes parties: quelques conseils et remarques avant de se lancer ; le baiser, une invitation à l'amour ; le baiser, communion des corps. Ma préférence va à la seconde partie qui regroupe des extraits de Cyrano de Bergerac (E. Rostand), La délicatesse (D. Foenkinos), Le nouvel amour (P. Forest), Roméo et Juliette (W. Shakespeare) et La femme de trente ans (H. de Balzac). Les textes sont variés: de la prose à la poésie en passant par le théâtre. Un régal!
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Les Métamorphoses

Dommage que le livre n'ait pas été fini par Ovide, c'est un bijou!

Pour les amateurs de mythologie, c'est LE livre qu'il vous faut, bien écrit il relate remarquablement les principaux épisodes mythologiques.



A lire
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Les Métamorphoses : Livres X, XI et XII

L'étude de ces extraits aura été la meilleure période de ma classe de terminale. Aujourd'hui encore, cette traduction me donne envie d'acheter la version intégrale.
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Les Métamorphoses : Livres X, XI et XII

Un livre absolument formidable et magique bien qu'assez cruel... Le sort de quelques personnages ne peut vous laisser indifférent !
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Les Métamorphoses

Un incontournable pour qui aime à redécouvrir les mythes et leurs origines.
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Lettres d'amour

- LETTRES D'AMOUR-



Une pure merveille ! Des lettres qui nous font rêver tant que c'est mélodieux et beau, nous font découvrir l'amour du hauts en bas et surtout de redécouvrir ces héros gréco-latin qui sont différents de ce qu'on les connait comme la forte Pénélope se transformant en une femme assez touchante, assez fragile ou encore une Hélène énervait contre Paris, ou Didon qui s'exprime pour une fois et d'autres figure féminine qui s'exprime avec fragilité ou avec vigueur dans ces lettres pour leurs amants.



J'ai beaucoup aimée, je pense qu'on devrait le lire et découvrir une autre forme ces histoires gréco-latin ! Et pour une fois qu'on découvre un peu plus sur les femmes de ce monde qui ne sont pas vraiment entendu dans d'autres récits comme L’Iliade et L'Odyssée.



Je le conseille vivement !

Carlaines
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Les Métamorphoses

- LES MÉTAMORPHOSES-



Des histoires mythologiques qui nous font rêver, celles-ci son légèrement retouché à la manière romaine mais c'est assez intéressant de découvrir de nouvelles histoire et de redécouvrir celles que nous connaissons mais aussi de voir les plusieurs transformations qui peuvent exister !

Pour des personnes qui étudies comme moi les littérature gréco-latine , je le conseille obligatoirement pour comparer la mythologie grecque à latine. Et aussi parce que c'est assez jolie à lire, Ovide tourne bien les phrase...



Carlaines
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L'art d'aimer

Je n’ai pas vraiment apprécié la lecture de cet essai car il y a trop de référence à la mythologie grecque.

L’auteur Ovide nous décrit en détails l’art de séduire les femmes et sur une courte partie la façon de séduire les hommes.

Ce qui est intéressant, c’est de noter que déjà à l’époque l’art de la séduction était très bien maîtrisé et qu’on peut facilement transposer ces idées aujourd’hui.

Mais c’est ici le seul intérêt que j’ai pu trouver à cette lecture. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps, ou peut-être est-ce moi qui suis passé à côté.
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Les Métamorphoses

Je reconnais la gloire des œuvres fondatrices des temps passés. Le problème principal que j'entretiens avec cette œuvre étant principalement la fait que j'ai dû lire et étudier celle-ci en seconde. Je trouve cela trop difficile pour des enfants de onze ans...
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Les Métamorphoses

Un très beau ouvrage qui regroupe plusieurs mythes grecs, mais écrits de manière poétique. Je n’aime pas beaucoup tout ce qui est de l’ordre de la fable, du conte, ni même les mythes, habituellement (sauf les mythes de différentes cultures sur les créations du monde) , mais j’ai largement apprécié ce livre du aux images qui peuvent être souvent très belles ainsi qu’aux phrase qui, dans leur simplicité, ont une jolie et agréable raisonnance.

Je n’ai pas tout lu car ça devient rapidement répétitif, il faut vraiment s’y intéresser de base, mais c’est clairement un livre de qualité et qui en vaut la peine.
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Les tristes - Les pontiques

Les Tristes et les Pontiques sont des oeuvres d'exil, dans lesquelles Ovide à la fois pleure sa patrie et sa vie perdues, et proclame son regret d'avoir commis la « faute » qui l'a fait envoyer en exil par Auguste. De cette faute, nous ne savons rien. Il l'évoque rarement, de façon allusive : ses yeux auraient vu ce qu'ils ne devaient pas voir.

Les Tristes et les Pontiques nous offrent une vision impitoyable du pouvoir absolu et de l'absolue (et inutile) soumission pour revenir en grâce. Ovide chante les louanges d'Auguste, le compare à Jupiter, le remercie de ne pas l'avoir foudroyé davantage ; il rampe. Dans les Pontiques (plus exactement : Lettres du Pont), il écrit à ses amis pour les conjurer d'intercéder en sa faveur. Certains l'ont abandonné lors de sa disgrâce, d'autres correspondent avec lui mais ne veulent pas que cela se sache. A eux il pardonne, et écrit en laissant anonyme le destinataire d'une de ses lettres :

"Et je ne dirai pas qui tu es à moins que tu ne m'y autorises ;

Je ne contraindrai personne à accepter mes cadeaux.

Quant à toi, s'il te paraît dangereux d'aimer sans risque,

Celui que tu pouvais aimer ouvertement, aime-le en secret."

Il décrit le petit autel qu'il a installé chez lui, avec les statuettes de la famille impériale divinisée, auxquelles il rend un culte. Il prie, il supplie qu'on lui pardonne, ou du moins qu'on l'exile plus près de Rome, plus loin des barbares. Rien n'y fera : ni Auguste ni Tibère n'allégeront sa peine, il mourra en exil et sera enseveli en terre étrangère.

Car Ovide est banni aux confins du monde romain (à six mois de route et de bateau de Rome, tout de même !), dans une région qui n'est pas totalement pacifiée, à Tomes, l'actuelle Constanţa en Roumanie. C'est un arrachement total, culturel, familial, amical. Ovide se voit comme déjà mort : il dit à un de ses amis de « le compter aussi parmi les défunts ». On n'y parle pas latin, ou à peine, on y massacre la langue grecque. Ovide apprend d'ailleurs la langue de l'exil, le Gète, et a parfois du mal à retrouver les mots de sa propre langue quand il écrit. Le peuple environnant porte des braies, et non la toge romaine civilisée, se couvre de peaux de bêtes pour se tenir chaud, car la mer Noire et l'Hister (le Danube) gèlent en hiver. On marche sur l'eau, nous dit Ovide. Aux alentours la guerre rôde. Les ennemis lancent des flèches dont la pointe est trempée dans du venin de serpent.

Quant à l'écriture d'Ovide, il est toujours difficile de parler d'une traduction. Mais on repère tout de même le bercement du distique élégiaque, ce groupe de deux vers, l'un plus long que l'autre, semblable au ressac de la plainte, et la chute des différents poèmes touche au coeur. La langue est aussi plus simple et moins savante que dans les Métamorphoses, par exemple, avec des métaphores tirées de la vie quotidienne, ou des références aux mythes (Méduse) qui expriment la douleur d'Ovide : « Moi je suis celui qui en vain voudrait être une pierre ».

Ovide se voit tout de même comme un grand poète, mais il est déchiré entre son orgueil d'écrivain et son regret d'avoir écrit, surtout L'art d'aimer, mis à l'index par Auguste. Il fait parler ses poèmes à la première personne, les envoie à Rome à sa place, ambassadeurs de sa douleur. Il promet l'immortalité de ses vers à sa femme et à tous ceux qu'il chante, tout en sachant qu'à lui, cela n'apportera rien : c'est comme s'il était célèbre dans la constellation des Pléiades, dit-il… Et nous qui le lisons et compatissons, nos savons que cela ne le ressuscitera pas. Mais nous le lisons.



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16 métarmorphoses d'Ovide

L'auteure a décidé d'adapter pour la jeunesse (niveau collège) plusieurs métamorphoses, en les expliquant, les simplifiant ou en n'offrant que certains passages.



Le tout est réussi : le rythme y est, la lecture est fluide, le choix est pertinent. Il ravira tous les jeunes lecteurs (et les autres) qui aiment la mythologie grecque ou latine
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Les Métamorphoses

Les métamorphoses, c’est surtout l’histoire de Zeus et de Juno, parangons respectivement de mari infidèle et d’épouse jalouse.

Zeus séduit (ou viole) par diverses entourloupes et transformations des jeunes filles et Junon se venge non pas sur son « noir époux que l’amour aiguillonne », mais sur la malheureuse jeune fille. (et l’on confirme ainsi que l’homme a créé les dieux à son image, et pas le contraire).

ajoutez à cela que les deux ont des capacités magiques dignes de Harry Potter, que le récit original est écrit en vers latins, et voilà l’histoire.

J’avoue que par snobisme j’ai voulu le lire en v.o. et que je me suis arrêté à la moitié, las des frasques sordides de ce pervers pépère et des injustices de son épouse légitime.
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25 métamorphoses d'Ovide

Une jolie découverte grâce à mon neveu collégien.

Cela m’a permis, enfin, de découvrir la mythologie et les métamorphoses d’Ovide via ces cours textes résumés et très facilement appréhendables.

Je le conseille pour aborder et introduire en douceur les Dieux chez un néophyte.



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Les Métamorphoses

Ovide nous entraîne aux côtés des divinités et des héros les plus célèbres de l’Antiquité. Jupiter s’affirme comme étant le maître du monde, Narcisse adore son propre reflet, tandis que Persée multiplie les exploits… Aventure, amour, défis et prouesses, un monde à la fois réaliste et merveilleux s’ouvre à nous.



Cette lecture est elle aussi un classique à ne pas rater, elle fut agréable et rapide.

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Héroïdes

La langue d'Ovide est délicieuse. Ces lettres sont un régal et font revivre des héroïnes tragiques avec une intensité dramatique bouleversante. Ariane, Phèdre, Déjanire, Médée, Hélène, Didon., Pénélope... Ce livre est juste un délice. A lire et à relire.
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Les Métamorphoses : Livres X, XI et XII

Ma critique portera sur l'intégralité des "Métamorphoses". Top 10 absolu pour moi. La langue d'Ovide est admirable, c'est juste un délice de lire son style même traduit. Ce livre retrace toute la mythologie sous le prisme des métamorphoses et nous offre une galerie de figures féminines touchantes et sublimes. Certains épisodes ont une puissance horrifique comme l'histoire de Niobé ou la transformation de Scylla, d'autres ont une grâce poétique comme la transformation de Daphné ou l'histoire d'Orphée. A noter aussi l'éloge du végétarisme. La bible du paganisme gréco-romain.
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Les Métamorphoses

La traduction de « Les Métamorphoses » d’Ovide par Marie Cosnay (2017, Editions de l’Ogre, 528 p.) vient de sortir, après une dizaine d’années de dur labeur. On le comprend, car il s’agit de 12000 vers répartis en XV livres et narrant 246 métamorphoses. Cela va de la création du monde « Avant la mer et les terres et le ciel qui couvre tout, / Le visage de la nature était un sur le globe entier » à la mort de César, transformé en étoile « tandis qu’on la porte, l’âme prend lumière et feu, /quitte le sein, vole plus loin que la Lune, / traîne une chevelure de flammes dans le vaste espace, brille en étoile ».

Texte superbe de Publius Ovidius Naso, né un an après la mort de César, estropié en courtisant la femme d’Auguste, sans doute victime d’une machination et d’un escalier bricolé par Virgile son rival. Comme quoi l’accession aux hautes fonctions de poète et d’amant sont parfois redoutables. Une introduction et une postface en forme de préface par Marie Cosnay éclairent le tout, suivies par un glossaire de 38 pages. Un utile rappel de ces familles qui eurent toutes leurs aventures et embrouillaminis. La traduction est, elle aussi, superbe. Commencée avec 3 livres (X, XI et XII) lorsque ces textes étaient au programme des terminales et publiée sous le titre « D’Orphée à Achille » (2011, Nous, collection Nobis, 109 p.). Avec cette belle introduction à la mort d’Orphée « Pour toi pleurent les oiseaux tristes, Orphée, et la foule des bêtes, / Pour toi les cailloux rudes et les forêts qui ont suivi tes poèmes / Pleurent ». Et quelques extraits publiés sur le site de Marie Cosnay en sa maison des écrivains. A ne pas confondre, toutefois avec « Des Métamorphoses » (2012, Cheyne, Grands Fonds, 88 p.).

Alors, qui faut-il admirer, la traductrice ou l’auteur ? Les deux, à coup sûr. L’un pour sa jeunesse « Ovide, ce jeune homme ». La première pour nous léguer ce texte, long, mais pas ennuyeux du tout à lire, parfois drôle, toujours d’actualité. Qu’on en juge entre la « traduction nouvelle » de Louis Puget et al, d’après le texte de Désiré Nisard de 1850 (1869, Firmin-Didot, 880 p.) et cette présente version. « Avant la création de la mer, de la terre et du ciel, voûte de l’univers, la nature entière ne présentait qu’un aspect uniforme ; on a donné le nom de chaos à cette masse informe et grossière, bloc inerte et sans vie, assemblage confus d’éléments discordants et mal unis entre eux » et « Avant la mer et les terres et le ciel qui couvre tout, / Le visage de la nature était un sur le globe entier. / On le disait Chaos, matière brute, confuse, / Rien qu’un poids inerte, des particules / Amoncelées, sans lien, discordantes ». L’intérêt n’est pas ici de comparer, mais de constater que cette nouvelle traduction est tout à fait lisible, sans emphase ni grandiloquence.

Ah que n’ai-je eu Marie Cosnay comme professeur, moi qui ai accumulé des 0.25 en latin, le 0.0 étant éliminatoire, l’année du baccalauréat. Et qui ai eu ce dernier avec un 5.0, tout de même, en version latine. C’était en section C, il est vrai, ce qui n’excuse rien. Autant dire que mes lectures dans le texte original ont été limitées, tout comme celles en allemand. L’idée de changer l’ordre des mots pour lire en faisant des trajets d’escargots et de placer les verbes en queue de phrase pour faire patienter l’auditeur ou le lecteur, heurte profondément mon esprit quasi-cartésien. Des métamorphoses que l’on connaissait, d’autres qui étaient moins connues. La mythologie grecque et une partie des épopées revisitées. Ah qu’il est loin, où l’on écoutait Homère raconter tout cela au coin du feu sur une plage de Ios.

Donc tout commence par le Chaos initial, « du début du début du monde / jusqu’à mon temps ». On arrive très vite au livre II et à Phaéton qui s’étend sur 365 vers. Est-ce voulu, en référence au nombre de jours durant lesquels le char du soleil passe dans le ciel. Hélas Phaéton ne sait pas bien le maitriser, pas plus qu’il ne connait les noms des quatre chevaux qui le tire, soit Pyrois, Eous, Aéthon et Phlégon. Son père lui dit pourtant la route à suivre « Tu verras des traces de roue ». En vain, le permis à points n’était pas encore inventé, ni le réchauffement climatique qui récupère doucement la perte du char du soleil.

Et puis il y a Médée, je l’aime bien la Colchidienne amoureuse de Jason, qui va voler la Toison d’Or. Et surtout qui va faire croire qu’elle va rajeunir son oncle en faisant bouillir un bélier pour en faire ressortir un agneau dans une potion magique avec toutes les herbes et pierres.



Ce que contiennent ces « Métamorphoses » c’est un peu toute la mythologie et les belles histoires, comme celle de César, « en Mars et en toge » et surtout « rien n’est plus grand qu’être le père de l’autre ». Amusant de voir ainsi le grand César en grand-papa gâteau racontant les histoires du petit chaperon rouge au futur Brutus. Et ceci alors que la Rome ancienne n’est plus, on est passé au règne des successeurs d’Auguste, avec les guerres de palais et les coups tordus que cela implique. Ovide en sait quelque chose, lui qui encense César, mais est exilé peu après à Constanta en Scythia Minor, la Roumanie actuelle. C’est l’ancienne Tomes, justement, qui relie son nom à Jason et au découpage du frère de Médée, lancé par-dessus bord pour ralentir la poursuite par Aétès, le père, après le vol de la Toison d’Or.
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