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Critiques de Reiser (75)
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Charlie Hebdo : Les Unes 1969-1981

Ce soir, nous sommes tous CHARLIE...

Hommage à Cabu, Charb, Tignous, Wolinski et tous les autres...
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Charlie Hebdo : Les Unes 1969-1981

" C’était mieux avant ». » Mais oui ma bonne dame c’était BIEN mieux avant »…..Ho…lalalala c’était vraiment mieux avant…….Mais au fait c’était comment avant ?



-1969 à 1981 douze années où c’était mieux avant !



1969…….il y a la famine en Afrique, Les cyclistes se dopent, les Allemands traitent les Français de feignasses, le ministre de l’intérieur interdit Hara-Kiri Hebdo pour protéger la jeunesse, les prêtres veulent se marier, Tino Rossi est le plus grand chanteur Français, les femmes doivent se battre pour faire reconnaitre le viol comme un crime, la peine de mort existe,...



les Français passent leurs vacances en Espagne sous la dictature de Franco, le Portugal est une dictature, les femmes doivent se battre pour le droit à l’avortement, Mireille Mathieu passe souvent à la télé, le salon de l’auto est la plus grande manifestation culturelle de la saison, Richard Nixon est président des Etats-Unis, des militants Pétainiste veulent réhabiliter le Maréchal et demandent qu’il soit enterré au Douaumont dans la Meuse, le service militaire est obligatoire, des parlementaires sont victimes d’écoutes téléphoniques, la Grèce est une dictature, le conflit Israélo- Palestinien fait rage, l’essence augmente,





un cardinal est retrouvé mort chez une prostituée, jusqu’en 1975 on ne peut pas divorcer par consentement mutuel, une université est fermée pour avoir mis un cours de sexologie à son programme, des Français sont otages en Afrique, Jacques Chirac trahi Valéry Giscard d’Estaing, Line Renaud n’a pas encore fait ses adieux aux Music-hall, deux chômeurs se suicident par le feu, marée noire en Bretagne, quatre morts dans l’attentat d’une synagogue à Paris, un réseau pédophilie dans le Gard des politiques impliqués, attentat dans la gare de Bologne revendiqué par l’extrême droite 85 morts 200 blessés, Berlin est partagé par un mur…………1981



Merci, Merci, aux Unes de Hara-kiri et CharlieHebdo recueillies par les éditions indépendantes « Les Échappés » Merci à Cabu, Wolinsky, Willem, Choron, Gébé, Cavana, Reiser surtout Reiser, témoins de leur temps…….Près de 700 dessins politiques, sociologiques, philosophiques et drôles pour un formidable survol de la France et de du Monde d’il y a plus de 40 ans. Alors madame Michu, c’était mieux avant ????.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Charlie Hebdo : Les Unes 1969-1981

12 ans de Unes de Charlie Hebdo : le pied !

On retraverse ces années en revivant les bourdes, les frasques et les combats à coup de "oh putain !!!" suivi d'un petit rire gras.

Parce qu'il faut rire de tout (y compris de soi), ça a beau être couillu et impoli, c'est très drôle.

Parce qu'il faut rire de tout, 5 mois après les attentats contre Charlie Hebdo, j'espère que la satyre et la caricature perdurera.
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Charlie Hebdo : Les Unes 1969-1981

Du lancement (et la censure) d'Hara Kiri, puis de Charlie à la mort de Brassens en passant par l'abolition de la peine de mort et les guerres, l'ouvrage nous (re)plonge dans les années folles de la bande à Choron, Cavanna, Cabu, Reiser, Gébé, Wolinski, Willem, Fred...


Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Fous d'amour



Reiser possédait une fougue dans le dessin, accompagnée d'un humour irrésistible et ravageur.

la préface de Cavanna, au début de ce livre, est un hommage à l'artiste immense que fut Jean-Marc Reiser.

De l'art, vous dis-je.
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Gros dégueulasse

C'est avec Reiser que j'ai appris à apprécier la satire française et l'humour de Charlie Hebdo. J'étais jeune, cela n'allait pas tout seul. Mais jeune ou pas, il faut souvent faire un effort pour rentrer dans l'humour d'une nouvelle culture. J'ai dû lire, relire, re-relire, être dégoutée, reprendre ce livre (et d'autres de Reiser), feuilleter jusqu'à ce que mon cerveau ait absorbé, fait les connections, a vu clair. Et alors la fête pouvait commencer.



Le Gros Dégueulasse a été le dernier livre que j'ai eu du mal à apprécier. Comme les bourgeois, je le trouvais vraiment trop dégueulasse ! Mais là aussi, j'ai repris le livre en mains maintes fois. Jusqu'au jour où le Gros Dégueulasse est devenu mon meilleur ami, celui qui me comprenait et que je comprenais, et qui m'a montré comment on pouvait rire des gens bien. Mais... il y a la dernière page, éloquente et bien triste.



Pourquoi les bourgeois ne peuvent-ils jamais rigoler avec ses blagues et ses farces ? Pourquoi ne font-ils jamais rien pour que sa vie soit améliorée ? Au lieu de venir en aide ou de montrer de la compréhension, ils veulent qu'on les laisse tranquilles dans leur train-train de vie de tous les jours, très banale, ils veulent fermer les yeux pour tout ce qui ne va pas bien. Comme c'est hypocrite ! Comme les blaugues et les farces du Gros Dégueulasse sont bien méritées ! Comme je suis contente qu'il a fait ça !



En plus, ce n'est pas qu'il ne peut rien faire. Il est expert en imagination, humour, farces et blagues. Il sait faire rire les enfants, il s'entend avec eux, il est bon au baby-sitting. Et quand il fait des dialogues intelligents avec les bourgeois(es), ils restent sans réponse à ses raisonnements, hors du commun mais logiques.

Il a des capacités, il est intelligent, pourtant il n'a pas sa place dans cette société.



Quant aux dessins, j'aime bien le style, ces quelques traits laissent beaucoup de place à l'imagination tout en montrant bien la situation, et ont la capacité de vous montrer tout un monde, des caractères de personnages, de décors, en quelques traits seulement.



Quand j'ai bien pu comprendre Reiser, j'ai fait un travail sur lui et ses livres pour mon cours de bande dessinée (études de bibliothécaire).

J'ai eu une note très élevée, bien sûr. Un grand merci posthume, Reiser.

Reiser est mort. Ses livres, ses personnages, sont vivants, ils ont leur place dans beaucoup de bibliothèques, comme dans la mienne, et ils sont dans ma tête.
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Gros dégueulasse

Gros dégueulasse, malgré son ignominie fait du bien à lire. C'est un peu comme les blagues de Coluche, c'est toujours d'actualité. Ça me fait du bien de le relire à une époque où ce genre de BD aurait du mal à paraitre sans que des dizaines d'associations portent plainte.
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Gros dégueulasse

HILARANT à la lecture et les re re lectures

Une grande démonstration sur la fraîcheur des kiwis poilus de gros dégueulasse par rapport à ceux de l'étal d'une maraîchère



un remède contre les coups de blues
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Gros dégueulasse

Cet album lu la première fois dans les année 80, je l’ai retrouvé avec plaisir dans une boîte à livres. Malheureusement au format folio poche, pas du tout adapté pour de la BD et qui modifie toute la mise en page ! Je ne suis pas sûre qu’un tel album pourrait sortir maintenant tant le personnage est lubrique, grivois et surtout misogyne. Par contre il parle plutôt mieux que ce qu’on peut entendre à la télé maintenant ! Le gros dégueulasse, c’est le personnage emblématique de Reiser (un peu comme le bof de Cabu), torse nu et surtout avec un slip sale et beaucoup trop grand : il est moche, crasseux, cynique, misogyne,… Le dessin est simple, réduit à l’essentiel, l‘humour est cru, souvent d’un mauvais goût assumé, voire revendiqué par le personnage qui sait qu’il est un looser, mais qui a bien conscience que, même en faisant des efforts, il resterait ce qu’il est. Du coup il se lâche complètement, se laisse aller et s’en amuse, il prend un malin plaisir à effarer les petits bourgeois et les bien pensants soit de façon très vulgaire (pets, mains baladeuses, …), soit par des raisonnements pleins de bon sens et quelques phrases bien senties qui laissent ses interlocuteurs horrifiés et sans voix. L’humour est décapant, mais on sent que ce personnage ordinaire est surtout attachant dans sa solitude et sa misère sociale. La dernière page est terrible et donne une coloration douce-amère à l’ensemble de l’album.
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Gros dégueulasse

Le gros dégueulasse est un personnage emblématique de Reiser, un peu à la façon du beauf de Cabu.

Il est juste innommable. C'est un crado, lubrique, fainéant, emmerdeur, misogyne, envieux, fouteur de merde, moqueur, cynique, volontiers donneur de leçons, asocial, grivois, ... faut-il que je poursuive la liste ?

Mais, étonnamment, il a un petit côté attachant, car il n'est pas dupe de sa situation. Il ne se fait aucune illusion, il sait ce qu'il est. Ça donne un petit côté doux-amer à l'humour car finalement c'est un peu un rire sur la viscérale injustice du monde.

Bien sûr, il ne fait rien pour s'arranger, mais quand bien même il ferait des efforts, il resterait un looser auprès de ces dames, il resterait moche et sans attrait, d'où, peut-être ce choix de se laisser aller complètement à ses plus bas instincts.

Finalement, je trouve que Reiser y est plutôt moins caustique qu'à son habitude, comme s'il avait, d'une certaine façon, pris un peu en affection son gros dégueulasse, même s'il ne cache en rien la misère de sa situation, sa solitude et sa boîte de cassoulet au couvercle tranchant qui peut susciter des idées morbides...

Gros Dégueulasse, c'est peut-être, tout compte fait, une bonne porte d'entrée pour découvrir l'univers de Reiser et rire un bon coup au passage, du moins c'est mon avis, lui non plus pas très propre sur lui, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Gros dégueulasse

Gros dégueulasse, c'est un type solitaire, qui se promène dans la rue avec comme seul attribut vestimentaire un slip tout crado, jaune devant, marron derrière. Conscient de son manque de sex-appeal, il adore provoquer les petits bourgeois, que ce soit de façon directe et vulgaire (avec des pets bien gras ou des mains baladeuses) ou de façon plus fine et souvent non dénuée de bon sens (avec des phrases bien senties). Derrière cet ignoble bonhomme dérangeant se cache aussi un personnage infiniment seul et misérable. Une bande-dessinée à l'humour corrosif, avec un goût un peu triste aussi, finalement.





Cette bande-dessinée date un peu (1982 !)...alors comment diable suis-je tombée dessus, me direz-vous ?! Grâce à un couple d'amis qui m'a montré le film tiré de la BD, logiquement intitulé lui aussi Gros dégueulasse (voir le descriptif du film ici)... Le film est un bon vieux nanar qui n'est pas révolutionnaire, mais amuse quand même si on aime l'humour un peu crado et noir (à noter : on y aperçoit l'acteur qui joue Raymond dans Scènes de ménage sur M6, avec quelques années en moins). En tout cas, il se trouve que ma bibliothèque possède la BD, et par curiosité, j'ai voulu voir ce que ça donnait. Et en fait, je me suis rendu compte que le film est vraiment très proche de l'original, pour ne pas dire fidèlement identique ! Ce qui déstabilise dans le film, c'est qu'il n'y a pas de "vrai" scénario, et qu'il est découpé en petites scénettes...et je comprends mieux pourquoi, puisque la BD est elle-même découpée en gags d'une ou plusieurs pages. Même la fin, curieusement tragique, est respectée. C'est d'ailleurs cette fin qui donne une drôle d'impression au spectateur à l'issue du film, puisqu'on passe de l'humour potache, scato et léger à un arrière-fond plus noir, plus triste, plus pathétique. Une bande dessinée qui s'adresse donc à un public "averti", mais qui ne se limite pas à son premier niveau de lecture. L'auteur reste en tout cas un grand nom de la BD, avec son humour si particulier et ses réflexions sur la société.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Gros dégueulasse

Gros dégueulasse, c'est probablement le livre le plus connu, sinon le meilleur d'un type, Jean-Marc Reiser, mort d'un cancer imparable à 42 ans. On peut se demander ce qui serait advenu de cet homme si le temps lui avait été laissé de poursuivre durablement son œuvre, tant il semblait encore loin de son apogée créatrice. J'en veux pour preuve l'organisation de son propre enterrement, un monument dans son genre, au cours duquel, notamment, les femmes devaient se présenter en porte jarretelles - et sans culotte- ! Un gars exceptionnel, je vous dis....
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Gros dégueulasse

Ami du bon goût et de la poésie, au revoir. Cette BD, c'est inscrit sur la couverture, c'est dégueulasse. Et le personnage est un gros dégueulasse. Le titre n'est pas usurpé, c'est clair !



Disons tout net : Reiser fait ici dans sa veine iconoclaste. La BD sale et puante, méchante et dégueulasse, dans la droite ligne des éditos de sales gosses de son époque (qui a vu naitre Hara Kiri). C'est pas fin, c'est pas recherché, c'est ... ben c'est dégueulasse. On se répète mais c'est le meilleur adjectif qu'on pouvait donner à ce type.



Mais cela dit, Reiser ne fait pas que gratuitement dans la provocation outrancière. Ce qui remonte ma note par rapport à ce que j'avais en tête à l'origine, c'est que je sens dans tout ça une dénonciation pas si bête de la part de l'auteur. Une remarque sur le monde des années 70, sur l'horreur de la solitude et la surconsommation, l'hypocrisie des mœurs. Reiser rend son personnage immonde pour montrer en miroir la société qu'il ne porte pas dans son cœur. Et je dois dire qu'entre des gags pas toujours marrants se glissent quelques brefs éclats d'humour parfois sordide, mais aussi une profonde tristesse de ce personnage qui finit sur une note tragique devant une banalité quotidienne de trop. C'est curieusement beaucoup plus noir que ce à quoi je m'attendais.



Reiser ne semblait pas porter dans son cœur les valeurs de son époque (et je le comprends), me rappelant Gébé et son An 01 ou encore quelques piques bien senties de Gotlib dans ses différentes œuvres. Cette société de l'hyper-consommation, de la voiture individuelle et des braves gens à la Brassens, Reiser lui montre ce qu'il en pense en volant au plus près du sol. Et c'est presque tristement que j'ai appris que ce personnage était inspiré par une réelle personne qu'il voyait à côté des locaux de Hara-Kiri. Mine de rien, je trouve cette BD plus triste que drôle, presque résignée. Déjà se pointait la solitude écrasante, l'absence de communication, la mélancolie sans nostalgie.

Le genre de BD à foutre le cafard avec des blagues. C'est fort, quand même !
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Gros dégueulasse

Dans une nouvelle, Boris Vian dit que pour juger d'une nana, il faut l'emmener à la piscine...

D'accord pour juger du physique, mais pour le reste ?

Pour le reste, laissez traîner sous ses yeux le Gros Dégueulasse.

- Si elle le referme d'un air pincé au bout de trois pages, laissez tomber: elle est coincée.

- Si elle ne veut plus le lâcher, vous pouvez sans trop de risque prédire qu'elle aime l'humour noir. Ne la décevez pas !

- Mais méfiez-vous si vous tombez sur une fille qui a APPRIS A LIRE dans Reiser: là c'est elle qui va vous trouver trop "correct".

Dans les deux derniers cas, ça peut déboucher sur des délires d'anthologie.

Qui peuvent choquer votre entourage.

Paul Gauguin (oui, le peintre) l'avait écrit:

"Collez ostensiblement une indécence sur votre porte, et vous serez débarrassé des gens les plus ennuyeux du monde: les gens respectables."

Reiser aurait dû être déclaré d'utilité publique.
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Ils sont moches

Cet album regroupe beaucoup de dessins de Reiser, dans une veine moins drôle et caustique: Certainement celle du début de sa fulgurante carrière de dessinateur d'humour.

Il n'empêche, que l'art est déjà là et qu'il remplira les pages de Pilote, Hara-Kiri et Charlie Hebdo en réjouissant le lecteur de trouvailles, de fulgurances et de visions sans équivalents.

Le titre de l'album, c'est la noire pensée d'un personnage renfrogné et assis sur sa serviette de bain au milieu d'une plage surplombée... Cela donne assez le ton du recueil.

Parce que, Reiser, même quand c'est moins bon c'est tout de même très bon.
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Ils sont moches

Ils Sont Moches n'est pas, loin s'en faut, mon livre préféré de Reiser.

Bien évidemment, on reconnaît sans peine le style si caractéristique du dessinateur ; caustique, satirique, volontiers un peu gore.

Mais ce n'est sans doute pas le top du top de Reiser. Beaucoup de dessins d'idées, pas très, très fouillés.

On lit entre les lignes une légère dénonciation du militarisme, une légère bourrade contre le délit de sale gueule mais ça ne va pas franchement loin.

Donc, un opus moyen, toujours drôle par moments mais sans plus.

Bien sûr, ce n'est que mon avis, et lui aussi est moche, donc bien peu de chose.
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Ils sont moches

Des trois albums de Reiser que j’ai trouvé dans une boîte à livres, c’est clairement le moins bon. Peut-être que c’est aussi une question d’époque (il date de 1970), car il y a des pages où je n’ai pas vraiment bien saisi. J’ai trouvé l’ensemble très inégal, parfois un peu faiblard, parfois trop gore. Pourtant le ton caustique et incisif de Reiser est bien là, son coup de crayon aussi et les pages contre la guerre (celle du Viet-Nam à l’époque) sont bien réussies.
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Jeanine

Album posthume, publié en 1987, Jeanine regroupe des dessins parus dans Hara-Kiri entre 1976 et 1982. Vive les femmes, Les copines... Reiser aimait parler des femmes, et le faisait bien. Jeanine reste peut-être son plus beau personnage.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Jeanine

Je retrouve Reiser tel que je l'ai "laissé" il y a une vingtaine d'années. Son trait entre la précision 'propre' de celui de Wolinski et la lourdeur crado de celui de Vuillemin. Son humour direct, gras, vulgaire, mais très amusant - fidèle à l'esprit de Hara-Kiri et de Charlie Hebdo.



Jeanine est mère de trois enfants

- elle n'est pas fée du logis

- elle est mère indigne

- elle est feignasse

- elle fume beaucoup et boit un peu

- elle n'est pas classe

- elle est vulgaire

- elle tient à se vernir les ongles de pied, mais se laver, c'est secondaire

- elle héberge quelques parasites dans sa pilosité pubienne

- elle est d'une mauvaise foi à hurler

- elle est mufle

- elle est teigneuse

- elle déteste ses voisins (et c'est réciproque) et en particulier les mémères qui se croient respectables

- elle voit défiler des hommes dans sa vie, pas des plus élégants ni attentionnés

... mais bon, tous ces défauts la rendent très drôle



Bref, elle m'agace, me dégoûte, me fascine d'oser (dire "merde" à tout et tous, notamment), et m'amuse beaucoup.

Très bon moment de lecture. Moralité : faire des razzias dans le rayon R à la médiathèque.
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Jeanine

Jeanine, c'est la femme libre, qui éconduit l'homme-maquereau.

C'est quelqu'un de bien peu recommandable, mais qui fait un tel bras d'honneur à la convention des mémères et bourgeoises.

Ce bouquin est hautement estimable, fichtrement bien gratté (pour peu que l'on adhère au graphisme de l'auteur) mais il n'est pas fait pour les enfants, les pisse-vinaigre et les coincé(es) .
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