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Citations de Sara Agnès L. (166)


Le faible espace entre eux deux fut rapidement comblé par la présence de Victoria qui vint se coller contre lui, plongeant son visage dans son veston en soupirant. De soulagement ? Il l’espérait. Lentement, il passa un bras autour d’elle et enfouit son nez dans ses cheveux pour se gaver de son odeur. Il songea au passage que ce genre de geste, avec les autres, ne serait jamais arrivé. Les prostituées ne franchissaient jamais la ligne de l’intimité. Elles connaissaient ses limites, attendaient qu’il fasse les premiers pas. Parfois, elles instauraient le jeu, mais jamais elles ne cherchaient de marques d’affection de cet ordre.Et même si cela était loin d’être désagréable, Lukas n’était pas certain que ce soit une bonne chose…
— Victoria, autant que tu saches : si tu tombais amoureuse de moi, je romprais notre contrat sur le champ.
Elle releva un visage souriant vers lui, puis laissa un rire franchir ses lèvres avant de le taquiner 
— Tu es mignon et la baise est géniale, mais rassure-toi : je n’ai aucunement l’intention de me laisser embobiner par toi !
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Homme généreux cherche jeune femme libre pour résider à domicile. Belle, intéressante, cultivée, entre 24 et 28 ans, ouverte aux jeux coquins. Contrat d’une durée de 3 mois, renouvelable si affinités. Rémunération de 10 000 dollars par mois. Envoyez C.V., mensurations et photographie récente. Personne sérieuse seulement
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Qu’est-ce que la réalité ? Une vie sans Jeanne et sans mon fils ? Je n’en veux pas. Je préfère boire à vomir mes tripes. Somnoler sur un passé heureux. Toutes ces choses que cette fille ne veut plus me laisser faire.
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Le père Georges resta étrangement calme face à mon aveu. Tellement que, pendant les quelques secondes de silence qui s’écoulèrent, je me demandai même s’il avait entendu mes paroles.
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— Magnifique et timide… Quelle ironie ! Ce serait plutôt aux autres de rougir en se comparant à toi, ma belle.

Si elle n’avait jamais aimé les compliments, celui-ci la ravit. Plus jeune, elle s’était suffisamment fait narguer à cause de ses cheveux roux et, niveau poitrine, elle n’était pas à plaindre, mais quelle fille refuserait d’en avoir un peu plus ?
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Où était ma conscience, en ce moment? Et pourquoi ne pouvais-je pas rire de cette proposition comme je l'avais fait avec les autres filles? Probablement parce que j'avais rêvé de toucher Lilou un nombre incalculable de fois, il y a huit ans. J'avais rêvé de sa peau, de son corps, de ses baisers, mais le temps avait passé. Étais-je prêt à remettre mon avenir en question uniquement pour réaliser un vieux fantasme d'adolescent?
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Dormir sur une surface moelleuse, dans la chaleur d’un appartement. Dans le silence, surtout. Voilà que je ne savais plus comment faire tout cela. Étendu sur le canapé de Gaby, je fixais le plafond. Un toit. Ça aussi, j’en avais perdu l’habitude. La nuit, je dormais rarement sur mes deux oreilles, vérifiant constamment qu’on ne m’avait pas volé mon sac à dos ou le bout de pain que j’avais réussi à cacher. Mais là, rien. Je pouvais me détendre, fermer les yeux et me laisser glisser dans le sommeil.
Et j’en étais incapable.
J’aurais pu me plaindre de ma blessure qui m’élançait à chaque fois que je bougeais. Mais en réalité, dès que j’étais immobile, je ne sentais plus rien. C’était ce silence qui me rendait fou. Ce calme. Cette sécurité. Il y avait longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
Même si ma blessure me fit gronder, je me relevai et me plantai devant la baie vitrée. C’était bizarre d’observer ce quartier d’aussi haut. Derrière une vitre, aussi.
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Ce n’est pas parce que je n’ai pas envie de flirter avec un voisin qui ressemble à un taulard que ça fait de moi une fille coincée !
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— Mais ce n’est pas le prince charmant, non plus…
Elle lève son verre dans ma direction.
— Personne n’est parfait.
Je trinque avec elle. Une fois que je porte mon verre à mes lèvres, elle ajoute :
— Et au cas où tu ne le saurais pas : tu n’es pas Cendrillon non plus, hein !
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- La seule chose à laquelle j'ai pensé pendant son baiser,c'est que...ç'aurait été parfait si... ça avait été toi.
Je lui fais lever le menton pour pouvoir la regarder dans les yeux. Et je lui promets:
- On fera ça aussi,si tu veux. Coucher de soleil,vin,peu importe...,tu n'as qu'à demander!
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Je l'observe en silence. Ce que je veux? Elle: sa bouche,sa chaleur,son corps...,mais je sais bien que je ne peux pas le lui dire encore,pas comme ça,pas dans cette situation.
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- C'est plus facile quand tu ne dis pas des choses aussi chouettes à entendre.
Il fait mine de sourire et rétorque à son tour:
- C'est plus facile quand je n'ai pas constamment envie de t'enbrasser.
Merde! On se contemple un moment droit dans les yeux,et c'est lui le premier qui détourne la tête.
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Je lui jette un regard de feu qui fait fondre son sourire instantanément. Au moins,il a compris. Et,lorsque sa main se pose dans le creux de mon dos,je retiens mon souffle.
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Est-ce qu’elle venait de me donner un ordre ? Et pas n’importe lequel ! Elle venait de faire le premier pas ! Lentement, je me penchai pour déposer ma bière sur le sol, près de mon canapé, et revins la fixer droit dans les yeux avant de faire valser mon chandail au-dessus de ma tête. Kate détailla mon torse et un sourire timide s’inscrivit sur ses lèvres.
— Un dragon, dit-elle en voyant mon tatouage en entier pour la première fois.
— À toi ! jetai-je, étrangement impatient de voir sa réaction.
Sans quitter mon torse des yeux, elle défit les trois premiers boutons de son chemisier, ce qui me permit d’entrevoir la blancheur de son soutien-gorge. Elle s’arrêta à mi-chemin. C’était déjà un début.
— Pourquoi un dragon ? demanda-t-elle.
— Parce que ça n’a peur de rien, dis-je simplement.
Elle émit un petit rire qui s’estompa vite, puis tendit la main vers moi avant de remonter ses yeux dans les miens.
— Je peux y toucher ?
Le seul dragon que j’avais envie qu’elle touche se situait beaucoup plus bas, dans mon jean, mais je hochai la tête en guise de réponse. Il fallait que j’y aille doucement avec cette fille, sinon j’allais tout gâcher. En plus, j’avais fait suffisamment de bêtises pour avoir envie que ça rapporte. Sans attendre, elle prit place près de moi, sur le canapé, puis ses doigts glissèrent sur ma peau : de la base de mon cou jusqu’au-dessous de mon bras gauche où se terminait la queue du dragon. Merde ! Si elle descendait juste un peu plus bas, c’est mon autre dragon qu’elle risquait de réveiller.
— Tu es drôlement musclé ! souffla-t-elle.
— Ça te plaît ?
Elle reporta son attention sur moi avant de hocher timidement la tête.
— Oui. Je crois.
Même si j’avais vraiment envie de me jeter sur elle, je posai simplement mes doigts sur son genou. La respiration de Kate s’emballa, mais elle ne repoussa pas mon geste.
— Je peux t’embrasser ? lui demandai-je.
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Sur la piste de danse, la musique eut rapidement raison de ma timidité. Les gens étaient différents, plus vieux, mais le rythme donnait envie de se déhancher. J’entrepris de le suivre face à Annie, puis fermai les yeux et laissai libre cours à mes envies. Je relevai les mains et me mis à danser avec fureur. C’était mon soir, et je voulais en profiter au maximum !
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Et pourtant, au lieu de partager ce moment d’euphorie avec elle, Lukas s’était subitement refermé sur lui-même et gardait les yeux rivés vers l’extérieur. Que fallait-il en déduire ? Que c’était suffisant ? Peut-être avait-elle échoué son évaluation ? Pas qu’elle ait réellement envie de cet emploi… enfin… peut-être un peu, dut-elle admettre, mais comment pouvait-elle encore réfléchir après ce qui venait de se produire dans cette voiture ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? Elle se repassa la scène, puis la phrase de Lukas résonna dans son esprit : elle ne s’était pas occupée de lui. Elle s’était arrêtée lorsque le plaisir l’avait submergée. Une prostituée aurait fait passer son client avant elle, évidemment ! Merde !
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En fait, à partir du moment où tu le remettras à sa place, tout devrait être plus facile. Les premiers jours sont les plus décisifs. Tu verras si le courant passe entre vous.
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À entendre Juliette, la majorité des types de plus de trente ans savent faire jouir une femme. Évidemment, il faut que je déjoue ses statistiques ! À croire qu’il n’y a que Ben d’assez doué pour me faire perdre la tête en dix minutes chrono. Depuis, deux épisodes malheureux m’avaient convaincue de me rabattre sur l’alcool plutôt que sur les hommes. Pourquoi perdre mon temps avec un idiot qui ne saura que me faire admirer le plafond de ma chambre à coucher ?
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Quand j’ai commencé à le voir autrement que comme un copain, je n’avais que quinze ans . Et lui, du haut de ses dix-huit ans, il me paraissait déjà être le petit ami idéal, pas seulement parce qu’il était sympa et qu’il insistait souvent pour que je puisse jouer avec mon frère et lui, mais parce qu’il avait un charme fou : des cheveux en bataille, un corps de sportif et un sourire à faire tomber toutes les filles. Et des filles, ce n’était pas ce qui manquait autour de lui. Et moi, en grande timide, je ne faisais définitivement pas le poids. Quand mon frère et lui sont partis pour leur première année à l’université, je ne l’ai plus croisé qu’en de rares occasions . Il était loin et, d’après ce que me disait mon frère, il profitait bien de la vie sur le campus. En d’autres termes : il étudiait davantage la biologie féminine que la chimie organique. Malgré le temps qui avait passé depuis notre dernière rencontre , devant Adam, mon cœur se remet à battre la chamade. Comme avant.
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Je relève le menton pour tenter de paraître sûr de moi.
Au lieu de me repousser, Adam me scrute comme pour vérifier que je ne plaisante pas. Pour l'en convaincre, je me rapproche un peu plus de lui et je frotte doucement ma poitrine contre lui.

- Sept sur dix? c'est tout ce que je mérite?

- Claire.......
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