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Critiques de Stan Lee (182)
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Fantastic Four - Intégrale, tome 2 : 1963

En 1963, cela fait donc 2 ans que Marvel a lancé une importante galerie de personnages aux supers pouvoirs concurrençant son grand rival DC. Les héros imaginés par Stan Lee sont plus ancrés dans le réel et ont une vie privée dont l’histoire peut parfois prendre le dessus sur les aventures superhéroïques.

Toutefois dans ce recueil qui regroupe l’intégralité des aventures du quatuor le plus célèbre de l’époque, moins de problèmes personnels et privés.

Ce sont sans doute les comics les plus vendus aux États-Unis pendant les sixties. Dans la critique de Fantastic Four - Intégrale, tome 1 : 1961-1962 , je disais déjà que cette série a révolutionné le genre (au même titre que Spider-man, au même moment) mais que sa lecture pouvait causer un choc. En effet, le retour en arrière au niveau des intrigues et des dessins est plutôt violent.

Il faut s’imaginer en plein guerre froide dans une Amérique paternaliste et un peu (beaucoup ?) misogyne. Les héros qui constituent ce groupe ont reçus des super-pouvoirs suite à une exposition aux rayons cosmiques (voir l’intégrale précédent). Johnny Storm est devenu la torche, Ben Grimm, la chose, Jane Storm, la femme invisible et Monsieur fantastique est devenu élastique. Toutefois le pouvoir le plus utilisé de Red Richards (monsieur Fantastique) est son intelligence pratiquement sans limite.

Dans ce recueil, les FF (Fantastic Four en anglais) affrontent des ennemis récurrents comme Namor, pour le moment leur Némésis et dont les sentiments pour Jane Storm en font un être plus complexe que les autres méchants de l’époque. Un autre personnage commence toutefois à prendre de l’importance et va devenir un des grands super-vilains des histoires Marvel, c’est le docteur Fatalis, autre génie de la science, dirigeant d’un État d’Europe de l’Est (tiens tiens, serait-il le symbole d’un dictateur communiste ?).

D’autres font alors leur apparition, promis à un « grand » avenir, comme Kang le conquérant (alors encore le pharaon Rama-Tut) ou le super Skrull. D’autres sont très oubliables (l’homme impossible). Une petite mention pour l’apparition de Hulk qui vient d’être créé par Stan Lee et qui a besoin d’un coup de pouce en apparaissant dans la série phare du moment.

Les histoires sont évidemment très naïves, sentent bien l’anticommunisme primaire et la gloire de l’Amérique, de son armée et de son mode de vie, mais, en lisant ces intégrales, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose et cet arrière plan ne prend pas le dessus sur les affrontements parfois musclés entre héros et vilains.

Jane Storm est toujours sous-utilisée et reste le maillon faible du groupe parce que c’est une femme. Monsieur Fantastique est toujours un insupportable monsieur Je sais tout, mais la chose est un personnage plus ambiguë et intéressant. Il devient d’ailleurs le plus populaire chez les lecteurs à l’époque.

Les dessins de Kirby sont toujours aussi grossiers. Il possède un fan club très nombreux, mais en 1963, ce n’est pas encore impressionnant. Surtout quand on a l’habitude de lire des BD contemporaine.

Ce recueil est donc encore une fois une petite madeleine de Proust a déguster par petite bouchée pour éviter l’indigestion, mais qui se lit toutefois sans déplaisir.
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Fantastic Four - Intégrale, tome 1 : 1961-1962

Voici la première aventure des héros Marvel qui vont révolutionner les comics américains dans les années 1960. En deux ou trois ans, Stan Lee va créer , outre les quatre fantastiques, Spider-Man, Iron Man, Hulk, Thor, les Avengers, les X-Men et j’en oublie. Les quatre Fantastiques, seront les premiers (à peu près en même temps que Spider-Man) et les plus célèbres pendant près d’une décennie. Quand on relie ces premières aventures on se rend compte de la modernité et de l’ancienneté de ces premiers héros Marvel.

Modernité parce qu’ils apportent un vent nouveau sur ce genre d’histoire racontées à l’époque. Les exploits superhéroïques et l’utilisation des pouvoirs est importantes mais tempérées par des passages sur la vie privée et sur la psychologie des personnages. Alors, évidemment, on n’est pas chez Balzac, mais les tourments de la Chose, homme transformé en monstre de pierre, d’une force colossale mais traumatisé d’avoir perdu son humanité sont plutôt bien amenés. Les conflits internes de ce ménage à 4, sont aussi régulièrement force narratrice. L’ambiguïté des sentiments de Jane Storm pour le grand méchant de ce recueil, Namor, le prince des mers, est aussi surprenant quand on connaît l’époque d’écriture de ces histoires destinées aux jeunes et soumis à une stricte censure (comme en France au même moment).

Mais ces histoires sont aussi très datées. Jane Storm est la femme du groupe donc son élément faible, et sa relation à Namor est vue comme « féminin ». Son apport est pour le moment mineure, toutefois, il a le mérite d’exister et évoluera positivement dans la décennie. Mr Fantastique en chef de groupe et chef de famille et en tant que génie scientifique est tout simplement insupportable, digne représentant du patriarcat de l’époque, mais il a le mérite de placer l’intelligence au centre des réussites du groupe (alors que Superman mise tout sur sa force à l’époque).

C’est daté car ancrée dans les sixties et dans la guerre froide avec ce soupçon de communisme envers ces extra terrestres Skrulls ou sur Fatalis qui vient d’Europe de l’Est.

C’est daté aussi de par les dessins de Jack Kirby. Certes, il révolutionne lui aussi le genre par son dynamisme et ses cadrages . Mais le trait est encore un peu emprunté. Cela s’améliore par la suite mais quand on passe de BD contemporaine à celle-ci, le choc de retour en arrière est quand même assez important. Il faut s’y habituer.

Une madeleine de Proust si, comme moi, vous avez été des lecteurs des Stranges dans les années 70. Une curiosité pour ceux qui souhaitent découvrir les origines du monde Marvel. Cela reste un peu léger et naïf mais parfois cela fait du bien de replonger dans ces histoires d’un autre temps !
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The Fantastic Four - Essential, tome 1

Aux origines.

Cet Essential regroupe donc les premières aventures des Quatre Fantastiques et donner à l'univers Marvel l'élan que l'on sait.



On est dans les années 1961 à 1964. Le dessin de Jack Kirby n'a pas encore cette puissance extraordinaire mais il évolue vite. Les personnages aussi évoluent vite, autant physiquement qu'en terme de personnalité.

Reed Richards perd vite sa tête de prof de fac mûr, la pipe au bec pour trouver son allure athlétique aux tempes grisonnantes. Il est capable de transformer son corps d'une façon qu'il perdra plus tard, par exemple remplaçant sa main par un marteau.

La Torche change rapidement d'aspect aussi. Il est capable lui aussi de prouesses qu'il perdra par la suite : générer des mirages, créer des cages de flammes. Point de vue caractère en revanche, il reste un teen ager excessif tout le long, quoique talentueux dans le customizing des bagnoles.

La Chose est celui dont l'aspect évolue le plus. En 1964 on commence à repérer les bases de sa forme pierreuse que l'on aime. Personnage triste, hargneux et violent au début, il s'assagit et devient le rigolo de service qu'on aime aussi ; un effet de sa rencontre avec Alicia ? Sa force ne cesse d'augmenter.

Seule Jane Storm est loin de réaliser son potentiel. Elle est trop souvent la fille en détresse qu'il faut libérer des méchants. Pourtant Stan Lee et Jack Kirby font de plus en plus d'efforts. Elle sauve la mise de l'équipe à plusieurs reprises, et se permet même une prise de judo sur Dr. Doom.



Même si on débute la série, l'effet nostalgie joue à plein pour moi et je me suis régalé. C'est quand même la naissance d'idoles comme Dr. Doom, les Skrulls ou le Gardien et bien sûr le grand retour du Submariner, à la fois gentil et méchant. Les auteurs ne cessent d'inventer des monstres plus horribles les uns que les autres.

Un plaisir.

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Je suis Black Panther

J'ai décidé de me lancer dans la lecture de la série Marvel «Stan Lee présente… / Je suis… » J'aime beaucoup le concept. D'un côté, il y a les articles qui retracent toute l'histoire du personnage (d'un point de vue éditorial et biographique). de l'autre, il y a quelques épisodes choisis.



Les histoires par ordre de préférence :



« Voir le Wakanda et mourir » (Black Panther (2005) épisodes 39 à 41, septembre à novembre 2008) avec l'invasion du Wakanda par les Skrulls. J'ai beaucoup aimé les dessins de Jefte Palo.



Un petit coup de coeur pour les premières histoires publiées entre 1966 et 1980 et les dessins de Jack Kirby, Frank Giacoia, Rich Buckler et John Byrne. On y retrace sa rencontre avec les Quatre Fantastiques. On y découvre aussi ses origines et l'étendue de ses pouvoirs et, bien entendu, on y croise son ennemi juré, Klaw. Il y a une ambiance que l'on ne retrouve plus dans les autres aventures du roi T'Challa.



J'ai zappé plusieurs histoires dont les dessins m'ont fait fuir comme ceux de Mark Texeira (« Le client », publié en 1998).



Dans « Visite en Amérique » (publié en juin 2003, les dessins de Ryan Bodenheim changent totalement la physionomie de T'Challa. Au naturel, il a le look de Mike Colter et en costume on dirait Batman o.O



J'ai quand même trouvé assez sympa « L'élue de la Panthère Noire » et son mariage avec *** Il y a un face à face entre Iron Man et Captain America qui ressemble beaucoup à l'affiche du film Civil War. On y croise quelques VIP comme Nelson Mandela. Les dessins sont de Kaare Andrews et Scot Eaton. La robe de *** est sublime.



Finalement, entre deux lectures, c'est nettement plus amusant de lire un comics qu'une romance ^_^









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X-Men - Intégrale, tome 10 : 1963-1964

Je n’ai pas lu exactement X-Men l’intégrale 1963-1964, mais plutôt The X-Men Marvel Masterworks volume 1 (en vo donc). La différence est que la version américaine intègre les 10 premiers numéros consacrés aux jeunes mutants, soit deux épisodes de plus que la version française, et déborde donc sur l’année 1965 (le comics étant publié en bimestriel).



Voici donc la naissance et les premiers pas de l’équipe d’étudiants du professeur Charles Xavier, dont la mission est de permettre aux mutants de vivre en harmonie avec les humains normaux et de les défendre contre les mutants souhaitant la destruction de l’espèce humaine qu’ils estiment inférieure. Ce sont les prolifiques Stan Lee et Jack Kirby qui changent leurs couches et mouchent leur nez. Ce duo a vraiment tout cassé dans les années 1960 et mérite une place au panthéon des auteurs du 20èle siècle.



Après deux épisodes de mise en place où les super pouvoirs des héros sont mis en avant, les auteurs affinent les grandes lignes psychologiques des personnages : Scott Summers / Cyclope devient ce garçon grave déprimé par la dangerosité de son rayon oculaire, Hank McCoy / Le Fauve compense sa bestialité physique par un langage recherché et une intelligence scientifique aiguisée, Bobby Drake / Iceberg est un gamin encore dans l’adolescence et Warren Worthington III / Angel un play boy manquant de profondeur. Jean Grey / Marvel Girl est l’égérie du groupe. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par les garçons mais manque aussi de profondeur. C’est l’amour réciproque et inavoué entre elle et Scott qui va animer la romance du titre pendant de nombreuses années.

Quant au Professeur X, il est parfait dans le rôle de mentor. A noter qu’en ces débuts, il est souvent en contact avec le FBI et qu’il n’hésite pas à effacer la mémoire d’une foule entière si cela peut maintenir secrète l’identité de ses étudiants ou aider à pacifier une situation. Le manque d’éthique d’une telle attitude n’est pas à l’ordre du jour.



C’est aussi la découverte de la salle des dangers, et de personnages charismatiques tels que Magnéto (diamant pour l’instant assez grossièrement taillé), La Sorcière Rouge et son frère Vif-Argent (qui deviendront des Avengers plus tard) et Ka-Zar, le seigneur de la jungle oubliée.



Ces épisodes ont pas mal vieillis, tant du fait du scénario que du dessin (Kirby n’est pas encore au top) mais je les ai relus avec un zeste de plaisir nostalgique.

C’est mignon un bébé à la naissance.

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Surfer d'argent

Le Surfer d'argent, à ne pas confondre avec Brice de Nice, le surfeur navrant, crayonné par Moebius et scénarisé par " Magic " Stan Lee, ça a quand même de la gueule.

Pour être honnête, le scénario est convenu au possible et ne devrait parler qu'aux mordus de ce super-héros atypique mais la patte Moebius s'avère ici être une réelle valeur ajoutée.



Et maintenant, un peu d'histoire. Ouaiiiiiis !

Le Surfer d'argent ( alias Silver Surfer ), de son vrai nom Norrin Radd de la planète Zenn-La, mais est-il besoin de le préciser, voit le jour en 1966. Stan Lee et Jack Kirby pour heureux parents, ça vous pose déjà le bonhomme.

Le gars avait tout d'une vie pépère, une femme pépère, son boulot d'astronome pépère, basique de chez basique. Il avait également ce petit truc en plus qui finira par séduire son colonisateur de Galactus, un courage hors norme. Dès lors, deux choix possibles s'offrirent à lui, soit devenir le premier héraut d'un Galactus toujours plus ivre de conquêtes, soit assister à la destruction totale d'un monde adoré plus que tout, le sien.

Devenu invulnérable et immortel, sillonnant l'univers insondable afin de contenter un maître jamais rassasié, il est un héros attachant aux valeurs affirmées qui toujours tentera de sauver la veuve hostile et l'orphelin belliqueux tout en ressassant à l'envi une tristesse et une solitude infinie.

Mon préféré avec Wolverine...



Galactus a la dalle, encore. Le dévoreur de mondes s'en prend, une fois de plus, à la terre, donnant ainsi aux faux prophètes l'occasion de se faire mousser en déifiant une telle monstruosité.

SuperDupont en RTT, Sarko en pleine campagne, n'y aura-t-il donc personne pour s'opposer à ce dangereux mégalomane mortifère?

The Sky-Rider of the spaceways of course !

Mal personnifié vs Bonté surferisée, faites vos jeux, ça va latter sévère dans les plus hautes sphères.



Un récit idéal pour qui souhaiterait appréhender ces deux personnalités antagonistes. Le scénar' est basique mais fait la part belle à la réflexion.

L'humain, égoïste et vaniteux, n'en sort pas vraiment grandi. Pourrait-il en être autrement...



J'attends de voir une adaptation de ce héros métaphysique digne de ce nom plutôt que ses quelques tristes piges chez les quatre fantastiques...



https://www.youtube.com/watch?v=r-ipA8DdIlY







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Nous sommes les Avengers

Troisième lecture dans la série « Stan Lee présente… » et déjà je peux constater que j’aime beaucoup lire les différents articles qui décrivent toute l’histoire du/des héros mis à l’honneur. Il y a moyen de se faire une bonne idée de tout l’univers et de situer toutes les histoires qui se sont développées autour comme les crossovers par exemple. À chaque lecture, mon pense-bête gagne quelques titres.



L’histoire des Avengers est nettement plus complexe que ce que l’on a entrevu dans les films de la MCU et combien plus passionnante.



Les épisodes choisis me laissent toujours un peu sur ma faim car parfois on n’a pas le début/la fin de l’histoire. Il faudra que je fouille le catalogue du prêt inter-bibliothèques pour trouver les intégrales.



Dans l’ensemble, je préfère souvent les premiers épisodes avec Stan Lee au scénario.



Un chouette moment de lecture.







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Daredevil - Intégrale, tome 1 : 1964-1965

Pour fêter les cinquante ans de Daredevil, nous avons enfin le droit de découvrir ses premières aventures, datant tout de même de 1964. Plusieurs petites histoires, assez sympathiques et forcément old-school qui nous présentent le personnage dans diverses situations.



Personnellement cela ne m’a pas plus emballé que ça. Les dessins sont corrects mais trop d’artistes se succèdent et cela donne un méli-mélo graphique pas vraiment génial. De plus je trouve le pouvoir de Daredevil pas assez développé, cela manque d’explications quant à son fonctionnement. De plus sa canne, contient trop de choses pour que cela soit crédible.



Le gros point faible et qui casse la lecture c’est la narration. Chaque fois que Daredevil fait un pas, un geste, une action, il est obligé de nous détailler comment il perçoit tout ça, grâce a quel élément il discerne les ennemis lors qu’il est aveugle. Dans l’idée c’est bien, mais j’aurais préféré que l’on sache d’entrée ses possibilités et qu’on y revienne plus, plutôt que de raconter dans chaque bulle, ce que l’on voit dans chaque case. Là, j’ai l’impression d’être pris pour un idiot, auquel Daredevil s’adresse pour expliquer ses faits et gestes.



Ca reste quand même un bon livre, mais je préfère mille fois les X-men ou Spiderman (en intégrale de la même époque). Là ça manque cruellement d’idées. Au moins j’ai lu les origines de Daredevil. La prochaine fois je tenterais peut-être des aventures de ce héros, mais plus récentes.

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Docteur Strange - Intégrale 01 : 1963-1966

Afin de faire plus ample connaissance avec le Docteur Strange, je n’ai pas (encore) cherché à trouver l’anthologie « Stan Lee vous présente/Je suis le Docteur Strange ». En effet, ma bibliothèque possède l’intégrale en 4 volumes (la réédition de 2019).



Ce premier tome comprend les épisodes publiés entre juillet 1963 et février 1966.



Dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment de lecture. J’aime beaucoup les dessins de Steve Ditko et bien sûr les scénarios de Stan Lee qui a régulièrement un mot pour le lecteur.



Quand on a été immergé dans l’univers Marvel par les films, lire les histoires originales est un régal.



Au menu : redécouverte des origines du Docteur Strange (qui au début avait une cape bleue), rencontre avec ses ennemis dont le baron Mordo (et son improbable coupe de cheveux ^_^ ), Cauchemar, Loki, le terrible Dormammu bien sûr et quelques autres encore.



« S’il vous plaît, ne dévorez pas trop vite cette captivante saga ! Elle mérite plus qu’une lecture hâtive ! »



À suivre…







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Essential The Amazing Spider-Man, tome 4

Hop là ! Revoilà l’étonnant homme-araignée que j’aime, celui des débuts, dans un long Essential qui regroupe les épisodes parus entre 1968 et 1970. L’araignée scénarisé par Stan Lee et dessiné (ou esquissé) par John Romita.



Les auteurs exploitent jusqu’au trognon le personnage super-héroïque qui est harassé par les problèmes domestiques et familiaux de l’étudiant lambda. Toujours l’angoisse au cœur à cause de sa tante à la santé fragile qui le couve comme un poussin. Le seul héros qui salit son costume en survolant une cheminée d’usine et qui part le nettoyer un sac sur la tête dans une laverie automatique.

Enfin, il forme quand même un vrai couple avec la séduisante Gwen Stacy, même si l’orage est toujours proche à cause de son rival Flash Thomson ou de la réputation de couard qui risque sans cesse de lui coller à la peau quand il s’échappe pour combattre le crime. Couple fusionnel, mais compliqué.



Côté super-héros, ce sont de superbes épisodes qui mettent en scène des pointures comme Kingpin ou Silvermane à la recherche d’une tablette antique sur laquelle est inscrit un fantastique secret. Ou l’entrée en scène d’un nouveau maître du crime qui vient menacer directement Kingpin, et qui se révélera être son propre fils. Ajoutez un soupçon de vieilles connaissances comme Electro ou le Lézard, de héros comme la Veuve Noire ou Vif-Argent, de vilains sans intérêt comme le Kangourou (eh oui) et de conflits étudiants ou de la place des Noirs dans la société et vous avez le résumé du Spider-man de la grande époque.

Plus exactement de ma jeunesse enfuie.

Bou-hou-hou !





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Essential Incredible Hulk, tome 2

Essential Hulk vol.2 m’a replongé dans les anciennes aventures du titan vert entre 1967 et 1969, alors qu’elles paraissaient encore dans Tales of Astonish – partageant la vedette avec Submariner – avant que le titre ne change pour Incredible Hulk.

Stan Lee scénarise encore beaucoup pour mon plus grand plaisir, mais Kirby a laissé la place à Marie Severin puis à Herb Trimpe, dont le style excelle à manier la puissance du monstre.



Malgré tout le plaisir est quelque peu émoussé par la redondance du scénario et la faiblesse de psychologie des personnages secondaires. Hulk alias Bruce Banner est toujours pourchassé par le Général Ross et son armée ; la fille du général, Betty, amoureuse de Bruce, pleure toujours sur son amour en danger ; le major Talbot rêve toujours de Betty mais son honneur lui interdit de profiter de la situation. Toujours les hommes ont peur de Hulk ; toujours des vilains cherchent à l’utiliser pour devenir maître du monde ; toujours il finit par se révolter. De temps en temps le titan vert cède la place à Bruce, quand la solution réside plus dans l’intelligence du savant que dans la force du monstre. Sur trois ans, on ne sort pas de ce schéma.



Reste la variété des ambiances projetées sur ce scénario éternel : en Asgard, dans l’espace, sur la Terre Sauvage, en Chine. Nombreuses sont les guest stars qui passent par là pour sentir la puissance du béhémot. Et bien sûr, c’est cette force brute et implacable qui est le principal atout de la série. Aujourd’hui encore je suis saisi par ce que Hulk est capable de faire quand on le met en colère. Pour être bien visible, cette puissance a besoin d’un bon dessinateur. Et, je me répète, Herb Trimpe est presque à la hauteur de Kirby.



De bons moments de nostalgie.

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The Fantastic Four - Essential, tome 4

Ce volume 4 des Essentiels contient les épisodes 64 à 83 du comics Fantastic Four ainsi que les « annuals » n° 5 et 6 datant des années 1967-69, comme toujours en anglais et en noir et blanc.

Ces épisodes, je les ai déjà lus par le passé, à l’époque où ils étaient publiés en albums grand format par les éditions Lug. C’est avec un grand plaisir nostalgique que je les relis ici dans la version originale grâce à laquelle je peux enfin accéder à l’argot New Yorkais de Ben Grimm / La Chose (à l’époque j’aurais bien été en peine de lire en anglais).



Nous sommes à l’âge d’or de la série, toujours écrite par « Smilin’ Stan Lee » et dessinée par « Jolly Jack Kirby », et presque à la fin de leur période. Les deux auteurs maîtrisent absolument leur sujet. Le dessin de Jack est un enchantement toujours renouvelé. Nul mieux que lui ne sait décrire les appareils à la technologie futuriste et les costumes clinquants, faire ressortir la puissance des personnages, faire éclater une énergie qui déchire le rideau du dessin même, dessiner les cataclysmes, la roche pulvérisée, le métal broyé. Jack Kirby restera pour moi à jamais sur le podium des meilleurs dessinateurs de comics.



Ces épisodes sont importants à plus d’un titre. L’on y voit la première apparition des Krees à travers les Sentinelles, Ronan l’Accusateur et l’Intelligence Suprême. Ici sont plantés les germes qui donneront naissance à l’un de mes héros préférés : Captain Marvel. L’on y voit aussi la présentation du maître absolu de la zone négative : Annihilus, le retour de Galactus toujours aussi affamé et la découverte des mondes sub-atomiques dominés par l’étrange Psycho-Man.

Mais avant tout, c’est la naissance du bébé de Red et Sue Richards qui fait la une. La brave Sue va quitter l’équipe pour s’occuper du moutard. Elle va être remplacée avec brio par Crystal, l’Inhumaine élémentale et copine en titre de la Torche.



J’ai passé à nouveau de très bons moments avec ces héros qui forment une vraie famille. Tout au plus pourrais-je reprocher un comportement un peu trop macho autoritaire de Red vis-à-vis de sa femme, mais c’est un fruit de l’époque, et les dépressions cycliques un brin lassantes de Ben Grimm qui se plaint de son état de Chose.

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Incredible Hulk Epic Collection: In The Han..

Ce volume Epic Collection du titan vert (non, pas celui du maïs, l’autre) regroupe des épisodes publiés entre 1969 et 1971. Roy Thomas est au scénario et Herb Trimpe au dessin (belle longévité en comparaison des comics d’aujourd’hui où les dessinateurs valsent tous les trois épisodes).



J’ai bien aimé le côté diversifié des aventures proposées. Les auteurs envoient notre héros sur des plateaux très variés : les villes américaines évidemment, mais aussi l’Europe orientale, l’Amérique centrale, les marécages de Floride, et même l’espace, et même des dimensions parallèles. On a très souvent droit à des confrontations avec des Guest stars de qualité comme les Avengers, les Inhumains, les Fantastic Four ou Dr Strange. C’est vif et assez naïf, le seul problème de société évoqué étant celui du racisme contre les Noirs (qui fait ici écho à celui que subit Hulk lui-même). Bref, ça détend.



On retrouve certains automatismes impérialistes comme cette capacité de l’armée américaine de rentrer dans les pays alliés sans demander la permission pour effectuer sa chasse à l’homme. Cette chasse perpétuelle, couplée au personnage potiche de Betty Ross, est l’un des rares éléments ennuyeux et agaçant de la série. J’ai en revanche été surpris de découvrir une certaine humanité chez le général Ross, qui cherche à protéger Banner s’il le peut, qui éprouve de l’affection pour ce jeune Noir qui se retrouve entre Hulk et lui. Une humanité que le film n’a pas reprise.



Une chose désormais difficilement supportable : ce sont les couleurs flashy de l’époque. J’avoue que je regrette les versions noir et blanc des BD petit format de mon adolescence, comme Eclipso ou Étranges Aventures.



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Spider-Man - Intégrale, tome 3 : 1965

Troisième volume de « Amazing Spider-Man Marvel Masterworks » consacré aux publications de l’année 1965, soit 12 épisodes et un annual.



Stan Lee et Steve Ditko sont toujours aux commandes et font vivre aussi bien le héros que le jeune Peter Parker. Côté héros, de nouveaux vilains issus d’une collection d’entomologiste apparaissent : le Scarabée, le Scorpion. L’éditeur du Daily Bugle J.J. Jameson s’offre un robot pour capturer le monte-en-l’air, et le Bouffon Vert continue à faire jeu égal avec Spider-Man, ainsi qu’un groupe de voleurs particulièrement bien organisé dont on ne connaît pas le nom.



Côté vie civile, c’est plutôt compliqué. En dehors des problèmes domestiques du genre « Zut, mon costume de Spider-Man n’est pas sec, je ne peux pas aller arpenter les toits », Peter Parker voit ses deux « girlfriends » potentielles lui claquer dans les doigts. Betty Brant s’entiche du journaliste Ned Leeds — tellement sympa que Peter ne trouve pas d’angle pour le détester — et Liz Allen se rend compte qu’elle ne compte pas vraiment pour lui. La fin du lycée sonnera la séparation avec Liz, mais Peter doit continuer à côtoyer Betty au Daily Bugle où il vend ses photos de Spider-Man.

Puis Peter rentre à l’Université. Et c’est l’introduction des célèbres seconds rôles Harry Osborn et, surtout, de Gwen Stacy. Gwen essaie de se faire remarquer de Peter qui, perturbé par les problèmes de santé de sa tante May, ne voit personne autour de lui. Sa réputation est faite en un jour : prétentieux, snob. Mauvais début.



Enfin l’annual nous emmène dans l’univers délirant du Dr. Strange, à l’époque également dessiné par Ditko.



Du très bon cru sublimé par ma nostalgie d’une époque où j’étais jeune !

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Docteur Strange - Intégrale 02 : 1966-1967

Je poursuis mon exploration de l’univers de Docteur Strange avec le deuxième tome de l’intégrale qui reprend les épisodes 142 (1966) à 163 (1967).



Steve Dikto signe ses derniers dessins avec l’épisode 146 de 1966. Il a en effet décidé de quitter Marvel : « L’artiste estime que son rôle n’est pas assez valorisé et qu’il est trop soumis aux diktas de Lee. » Il sera remplacé successivement par Billy Everett (épisodes 147-152), Marie Severin (épisodes 153-160) et enfin Dan Atkins (à partir de l’épisode 163). Ils n’ont pas à rougir de la comparaison avec les dessins de Dikto.



Dans l’ensemble, j’ai encore passé un bon moment de lecture. J’ai fait la connaissance d’une nouvelle brochette de vilains comme Monsieur Raspoutine (qui m’a fait penser à Yul Brynner), Kaluu, Umar, les Sans-Âme, Zom (à la houppe) et le Tribunal vivant…



Il me reste deux tomes à lire, mais il faudra attendre un peu car ma bibliothèque est fermée jusqu’au 16 janvier.







Challenge bande dessinée 2019
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Essential Daredevil, tome 3

Ah romance, quand tu nous tiens !



Le volume 3 des Essentials Daredevil – VO & Noir et Blanc je rappelle - contient les épisodes 49 à 74 de Daredevil, augmenté des épisodes 35-36 d’Iron Man (cross over avec #73 de Daredevil). Hormis quelques épisodes l’ensemble est dessiné par l’inimitable Gene Colan qui atteint l’apogée de son style venteux et ombragé si adapté à tête à cornes (l’un des surnoms de DD).



Le volume est frustrant. C’est l’incontournable jeu d’amour entre Matt Murdock et Karen Page qui fait la une. Matt finit par dévoiler son identité secrète à Karen afin qu’elle comprenne pourquoi il ne s’investit pas. Du coup Karen passe son temps à pleurer, comme avant, mais cette fois de peur pour son bel aveugle. Elle veut qu’il arrête d’être DD. Elle y réussit presque. Elle craque, fuit à Los Angeles où elle devient actrice. Matt la suit et la sauve de quelques criminels débiles. Il croit qu’elle va revenir. Mais non…



Pfff… ça me saoule pire qu’un bol de whisky. A côté de ça les histoires de vilains piétinent. Des types sans charisme apparaissent et disparaissent aussi vite et c’est tant mieux : un gars qui lance un chapeau qui tranche comme une lame, une pâle copie de Mr Hyde,… Un méchant nommé Starr Saxon qui apprend l’identité civile de Daredevil aurait pu faire carrière mais on est loin du Bouffon Vert. On s’en débarrasse.



Roy Thomas, aux manettes du scénario, tente pourtant sur trois épisodes de politiser la série en mettant en avant la lutte contre des gangs black adeptes du racisme anti-blancs ou contre des patriotes extrémistes exécuteurs d’objecteurs de conscience. C’est intéressant, beaucoup plus quel la romance de midinette, mais il laisse la place (désavoué ?) à Gerry Conway qui ramène la série vers de l’éditorial de pur super-héros. C’est Gerry qui gère le cross over avec Iron Man où les deux héros accompagnés de Nick Fury affrontent le Zodiaque. Pas mal mais gâché par le dessinateur d’Iron Man, j’ai nommé Don Heck (toujours lui, berk !).



On atteint enfin les épisodes à partir desquels, ado, j’ai commencé à suivre l’homme sans peur dans la revue Strange.



La romance avec Karen approche de sa fin… L’ère de Natacha la Veuve Noire est proche. Tadaaaam !

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Essential Thor, tome 4

Cet opus regroupe les épisodes 167 à 195 de « The mighty Thor » en anglais et noir et blanc. J’ai déjà eu l’occasion d’en lire la plupart à la fin des années 80, quand ils étaient publiés dans un grand désordre par les éditions Arédit-Artima soit en format poche noir et blanc soit en grand format couleur. C’est avec un énorme plaisir teinté de nostalgie que je les retrouve aujourd’hui.



Publiés originellement aux États-Unis entre 1969 et 1972, ces épisodes sont l’occasion d’un passage de relais entre deux immenses dessinateurs. Les dix premiers épisodes sont l’œuvre d’un Jack Kirby qui ne met plus tout son cœur à l’ouvrage. Le dessin reste de qualité mais la beauté des décors qui sont la marque de fabrique de la série n’est que partiellement au rendez-vous. On sent qu’il s’ennuie et souhaite s’ouvrir de nouveaux horizons. Il part en effet à cette époque chez le grand concurrent DC Comics.

Après un passage éclair de Neal Adams (bon et court comme dit l’adage) c’est John Buscema qui s’empare de la série. John est un autre géant de Marvel. Si ses décors et costumes sont nettement moins magnifiques que ceux du King, John apporte une vivacité, une explosivité dans ses dessins. C’est avec lui que la véritable puissance du Dieu du Tonnerre se révèle.

Au niveau du scénario, Stan Lee reste à la manœuvre jusqu’au n° 193 où il passe la main à Gerry Conway.



Hormis une présentation intéressante des origines de Galactus et la menace létale que Surtur le démon du feu fait peser sur Asgard, les épisodes de Jack Kirby sont plutôt mièvres. Ceux de Buscema sont exceptionnels, avec en particulier l’arc d’Infinité et du monde de l’Au-Delà au cours duquel Odin affronte un ennemi cosmique qui se manifeste par une main noire dans les cieux qui annihile les étoiles et les planètes ; et aussi l’arc de Loki qui s’empare de l’anneau d’Odin et devient de fait le maître d’Asgard. Je n’ai jamais autant aimé Thor que lorsqu’il est placé dans son élément de mythologie nordique. On n’est pas très loin de l’Heroic fantasy.



John Buscema devrait encore être à l’affiche du volume 5 de « Essential Thor » ; nul doute que je le lirai également. Tout cela me convient tellement plus que les versions renaissantes modernes. Il parait même qu’aujourd’hui Thor est devenu une fille. Du grand n’importe quoi au regard des origines mythologiques du personnage.

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The Fantastic Four - Essential, tome 3

Entrez ici dans l'age d'or de la série "Les 4 Fantastiques" et retrouvez vos espérances à l'apparition de mythiques personnages.



Et contemplez mesdames et messieurs la famille royale de la race des Inhumains: Flèche Noire, Médusa, Karnak, Triton, Gorgone et l'inoubliable Crystal, future amoureuse de Johnny Storm / la Torche! Tremblez devant Galactus le dévoreur de planètes et pleurez devant son tragique héraut le Surfeur d'Argent! Admirez le bondissant roi du Wakanda: la Panthère Noire! Et fuyez devant l'inéluctable fin qui vous attend dans la Zone Négative!



En prime et rien que pour vous: le mariage survolté du génie Reed Richards et de la ravissante Sue Storm; et le passage éclair de la première Torche, l'androïde des années 40.



Et toujours: le visage de pierre aux yeux bleus le plus irrésistible de la bande dessinée: j'ai nommé la Chose.



Vous constaterez que le dessin de Jack Kirby a atteint son apogée qu'il ne quittera plus, telle une comète qui refuserait de s'évaporer dans le soleil de la déchéance. Il projettera pour vous un dessin sur une page, voire même double page avec collage, dans laquelle la puissance des êtres cosmiques et des infâmes vilains tel Dr Doom fera tressaillir le canapé dans lequel vous êtes allongé. Jack vous montrera des machines dont l'étrange technologie continue aujourd'hui à laisser perplexe les plus grands savants de la Terre. Il vous dépeindra des expressions de frayeur sur le visage de ses héros qui vous réveilleront la nuit. Il fera de son mieux pour dévoiler les formes exquises aux épaules de rugbymen de ses héroïnes, enchainées par la timidité et la faiblesse imposées par les mœurs des années 60. Et vous ricanerez en voyant Sue se ronger les sangs pour son mari de Mr Fantastic qui n'hésitera pas à la rembarrer pour analyser le dernier magnétoscope extraterrestre.



Vous resterez pantois devant le talent de dialoguiste de Stan Lee qui devra jongler entre l'argot New Yorkais de la Chose et le haut langage shakespearien d'un Galactus. Vous le verrez lutter pied à pied avec les atroces démiurges de la censure américaine qui lui imposeront de renoncer aux vrais tragédies pour rester dans une bisounoursitude digérable par les adolescents et rêverez à ce qu'il aurait pu faire s'il avait pu écrire la même chose pour des adultes. Mais vous vous rappellerez alors que lorsque vous avez découvert ces trésors vous étiez vous-mêmes adolescent et vous rirez la larme à l’œil en repensant à ce vieux temps béni.



Finalement, en refermant ce monument vous aurez retrouvé cette émotion qui vous envahit il y a bien longtemps. Vous ne regretterez qu'une chose: que le dessin soit en noir et blanc et qu'en ce temps vous ayez jeté vos magnifiques albums couleur grand format édité par Lug parce que vous manquiez de place.
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Essential The Amazing Spider-Man, tome 5

Nouvel opus des Essential Amazing Spider-Man. Nous sommes à présent entre 1970 et 1972. Stan Lee gère encore le scénario mais fait parfois des pauses et passe le relais à Roy Thomas ou à Gerry Conway. Côté dessin, le merveilleux John Romita fait l’essentiel, même s’il laisse sa place un moment à l’étonnant Gil Kane, dont les multiplications sur une même case du même personnage pris selon divers angles et les pauses si spécifiques m’ont toujours fasciné.



Ce sont des années mouvementées pour Peter Parker alias l’Araignée. Le père de sa dulcinée Gwen Stacy meurt en sauvant un gamin et Spider-Man est évidemment accusé de l’avoir tué. Gwen s’enfuit à Londres et Peter ne se sent pas le droit de la retenir. Mais tout va vite s’arranger et les deux tourtereaux entame enfin une relation suivie dépourvue d’orages.

La poisse n’abandonne pas notre jeune héros pour autant. Il se retrouve avec six bras après avoir avalé une potion qu’il avait préparé en pensant qu’elle lui enlèverait ses pouvoirs. Quand je pense que Peter est censé être un scientifique et le voilà qui agit comme un apprenti sorcier ; décevant !

Puis sa Tante May disparaît parce que Gwen lui a dit qu’elle maternait trop son neveu. Peter en fait un ulcère qui nuit à ses talents.



Point de vue vilains, on a plutôt du bon : Kraven le chasseur qui nous emmène dans une chasse au « monstre » genre King-Kong, le Lézard et un nouveau vampire dénommé Morbius qui se bouffent le nez, Doc Octopus qui affronte un autre nouveau, Hammerhead, pour le contrôle de la pègre de New York, le Bouffon Vert père qui retrouve la mémoire. Il y a aussi des gugusses comme le savant qui régulièrement conçoit des robots pour Jonah Jameson dans le but vain d’éliminer l’Araignée, ce drôle de Gibbon.



Les années 1970 : la BD s’empare des combats sociaux. La lutte contre le racisme, la drogue et la pauvreté est de plus en plus mise en avant, de même que le retour des soldats du Viêt-Nam (Flash Thompson, l’éternel rival de Peter, en l’occurrence). Cela donne quelques épisodes plutôt dramatiques.



Quelle belle époque pour les comics. Il y a bien sûr beaucoup de nostalgie dans mon ressenti. Une façon de remonter le temps.

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The Fantastic Four - Essential, tome 7

Ce volume contient les épisodes 138 à 159 des FF, augmentés de quelques « Giant-Size » qui sont des histoires longues un peu déconnectées de la série principale. Tout cela a été publié aux US entre 1973 et 1975. Encore un beau morceau de nostalgie qui m’a ramené à mon enfance (petite larme).



L’équipe vit des heures difficiles, brisée par les tensions entre Sue et Reed Richards. Lorsque ce dernier tire sur son propre fils Franklin (son pouvoir latent se manifestait et risquait de détruire le monde) et le transforme en légume, Sue demande le divorce et part se réfugier chez Namor le Prince des Mers. Les choses finissent par s’arranger, mais entretemps nous avons le temps d’apprécier un Reed Richards très loin du personnage analytique que la maison Marvel décrit trop souvent. Il est brisé, enragé envers son rival. Il ne raisonne plus sainement. Un homme quoi.



Johnny fait enfin une croix sur Crystal, son amour perdu, lors du mariage de cette dernière avec le mutant vif-Argent.



Et comme je ne décris pas la dernière BD à l’eau de rose, il y a effectivement masse de combats, dont les plus marquants sont ceux avec le Dr. Doom qui contrôle tellement bien la situation que je me demande bien pourquoi il perd toujours à la fin. Mention spéciale à l’affrontement entre des humains de deux dimensions parallèles, les Macchus et les Fémizons, qui plaide clairement pour l’égalité des sexes.



Niveau dessin, John Buscema laisse la place à Rich Buckler qui adopte un style très proche de Jack Kirby, tout en n’arrivant pas à déployer la puissance des dessins du maître. Mais c‘est une honnête imitation.

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