Vanyda

« Celle que... je ne suis pas » est le premier tome d’une trilogie imaginée par Vanyda et dont les deux autres tomes se nomment « Celle que... je voudrais être » et « Celle que... je suis ».



Ce premier tome invite à suivre le quotidien de Valentine, une jeune adolescente de 14 ans. Le lecteur fait ainsi la connaissance de tout le petit monde qui gravite autour d’elle durant cette année de collège : sa mère, ses profs, ses amis, mais surtout ses trois meilleures copines Julie, Yasmina et Emilie... et son amour secret : Félix !



Autant le dire directement, il ne se passe pas grand-chose d’extraordinaire durant cette dernière année avant le lycée : quelques amourettes, une ou deux soirées, une cigarette en douce, quelques ragots, des devoirs et des interros... le tout baignant dans cette insouciance qui caractérise cette période de la vie. Utilisant des dialogues spontanés et « djeuns », Vanyda décrit les états d’âme de ces adolescentes avec beaucoup de justesse et de réalisme.



L’immersion au sein du quotidien des quatre jeunes filles est à ce titre assez réussie.



Au niveau du graphisme, Vanyda propose un style manga très aéré, qui multiplie les passages muets qui accompagnent parfaitement les sentiments des personnages.



Ce n’est pas trop mon genre de récit à la base, mais c’est très réaliste et pas mal fait du tout.

Cela fait des années que je voulais lire ce titre et par conséquent, il y avait une certaine attente de ma part. Je voulais en effet découvrir l’un des titres de jeunesse d’un auteur que j’aime beaucoup à savoir Vanyda. J’ai par exemple hâte de découvrir sa dernière production à savoir Un million d'éléphants.



Là, il faut tout de même préciser que l’auteure n’était que la dessinatrice et elle assurait déjà avec son trait léger et fin. Les personnages sont dessinés avec une beauté et un charme que je trouve plus que satisfaisants. On sent une certaine fraîcheur, une certaine authenticité et à vrai dire une certaine humanité.



J’aime bien le style d’écriture de cette œuvre qui fait dans la simplicité mais également dans une certaine vérité des sentiments humains. C’est parfois drôle et ce sont souvent des situations un peu vécues. Cela parle d’ailleurs de la vie courante et des sentiments. Il n’y aura pas d’attaque de dragon. Mais bon, c’est assez touchant et spontané et c’est ce que j’aime.



J’ai beaucoup aimé cette œuvre qui se concentre surtout sur l'un des personnages de ce trio amoureux. On évite la mièvrerie pour quelque chose de plus en finesse. C’est très contemporain dans l’approche et c’est également ce qui fait la force de cette romance. Bref, une belle histoire assez sympathique avec une fin assez classique dans son approche.

Avec des illustrations en couleurs, Vanyda propose un titre avec une variété de protagonistes.

Elle aborde à nouveau les thématiques de la relation à l'autre, de l'amitié et de l'amour.



Une oeuvre graphiquement belle avec des personnages charmants qui dépeint avec justesse le quotidien de jeunes adultes !

Il y a une chose que je ne supporte pas dans la bande dessinée, c’est la profusion de bulles dans les pages, plein de petites phrases courtes, souvent sans intérêt, éparpillées dans toute la page, mais en plus, c’est écrit dans une typo numérique uniformisée faussement manuelle, on n’est pas très loin du “Comic Sans”, l’horreur absolue pour un infographiste (référer-vous à la série “Paul” de Michel Rabagliatti), et parfois même, le texte est directement sur l’image avec un contour blanc par derrière pour la séparer de l’image de fond, ça me donne des boutons. Le graphisme est peut-être pas si mal, mais bien trop effacé derrières ces phylactères intempestifs. Donc c’est avec de gros aprioris que je démarre cette lecture. L’histoire en soi est assez plaisante, le personnage principal est touchant, la romance est ce qui est le mieux réussi dans cette bande dessinée, mais son aspect réaliste, presque comme un témoignage ne m’a pas non plus emballé, je ne suis pas le public pour ce genre de récit. Mes années de flirts sont sans doute maintenant trop loin. Les histoires de coucheries des jeunes m'indiffèrent totalement. Alors je me suis bien ennuyé dans cette lecture, les défauts cités plus haut l’ont même rendue parfois pénible. Il reste les réflexions autour des origines ethniques, du racisme, parfois pertinentes, s’intéressant au poids des clichés dans la vie de tous les jours, mais hormis quelques réparties intéressantes, les propos se perdent dans une ambiance générale d’insouciance, de légèreté, le sujet n’est qu'effleuré, restant en retrait derrière l'aventure amoureuse. Vous l’aurez compris, le plaisir de lecture n’était pas au rendez-vous, cette bande dessinée n’était pas pour moi.

J’aime bien cette auteure ainsi que son style de récit plutôt doux et presque poétique tout en restant assez urbain et dans le vent. Pour autant, je ne l’ai pas retrouvé dans celui-ci alors qu’il s’agit pourtant d’un récit autobiographique sur sa famille venu du Laos, un petit pays charmant d’extrême-Orient riche de sa culture et de ses croyances. Les enchainements entre les scènes datées sont plutôt statiques. Les personnages n’ont pas une véritable consistance psychologique comme dans ses autres récits.



Que s’est-il passé ? On peut s’interroger légitimement. Est-ce le fait de décrire une certaine réalité loin de l’imaginaire de ses récits qui ont pour cadre le quotidien ? J’ai senti beaucoup de détachement, voir une certaine forme d’humilité. Du coup, cela ne prend pas autant avec le lecteur. Il y a incontestablement un loupé quelque part si on veut rester honnête et objectif.



Le début était assez intéressant avec cette histoire de tigre et d’accident plutôt bête. La suite devient plus conventionnelle. Certes, il y a le poids de cette écrasante dictature communiste. Cependant, cela ne fait pas le poids face à d’autres récits traitant des tyrannies à travers le monde. Encore une fois, je comprends les épreuves traversées par cet homme qui méritent tout le respect. C’est le traitement du récit qui pose problème avec cet effet choral qui ne m’a pas paru judicieux. Je me suis totalement perdu dans ce récit car j’ai confondu les personnages qui se ressemblent et qui ont tous un destin différent.



On sent toutefois l’âme de ce petit pays perdu dans la jungle et n’ayant aucun accès maritime. Il y a le poids des guerres qui ont frappé la région entre l’Indochine et le Viet-Nam. C’est intéressant également pour découvrir la beauté de ce pays et de ses paysages.

Il existe des bd qui nous transportent dans un univers imaginaire qui nous apporte du rêve loin de toute réalité. Et puis, il y a celles qui traitent du quotidien afin de sonder l’âme des gens. C’est un peu si on opposait des films d’auteurs intellectuels à des cinéastes de film d’action populaire. C’est curieux de retrouver ce même phénomène dans la bd.



Alors, je ne suis ni partisan d’un type de bd, ni de l'autre puisque que je l’aime dans son ensemble et dans sa diversité. Bien sûr, il peut y avoir des bd de type action excellentes et d’autres moins bonnes. Idem en ce qui concerne la bd intimiste. Il ne faut pas à mon humble avis s’enfermer dans un genre jusqu’à le vénérer en méprisant le reste. C’est ce qui arrive parfois.



Pour en revenir à l’immeuble d’en face, c’est plutôt très bien dessiné. On peut être toute jeune et avoir déjà un très bon coup de patte. J’ai été séduit par le graphisme qui m’a tout de suite plu.



Par contre, en ce qui concerne le scénario, il n’est pas très intéressant car on ne sort pas du monotone. Cependant, il y a des effets de case qui jouent sur la juxtaposition des trois locataires que j’ai bien appréciés.



Je sais bien qu’on ne se situe pas dans la grande aventure mais je n’arrive pas à trouver mon bonheur le plus manifeste dans le quotidien de la banalité et des relations de voisinage qu’elles soient pacifiques ou orageuses.



Si encore, on pouvait s’amuser par des anecdotes croustillantes ou s’il y avait une certaine poésie un peu planante ! Non, c’est quand même assez plat mais suffisamment sympa pour qu’on manifeste de l’intérêt à la lecture. C’est toute l’ambiguïté d’une telle première œuvre. L’auteure a encore de beaux jours devant elle.

J'ai franchement bien aimé ces petites histoires où les personnages sont parfois interconnectés. Le récit concernant Benoît m'a particulièrement interloqué. J'aurais aimé avoir une suite à ce récit comme à d'autres d'ailleurs qui se finissent un peu en nous laissant sur notre faim. Qui a par exemple envoyé le colis de noisettes ? A un moment donné, on ne sait plus qui est amoureux de qui. Il y a une pléiade de personnages dont certains sont assez intéressants.



Le style de graphisme est très doux. Il y a de la grâce dans les traits. J'ai bien aimé ce style de manga à la française. Les thèmes évoqués tournent autour de l'amour qui semble être un sujet passionnant donnant lieu à diverses interprétations. Bref, cette lecture a été un grand bol d'air frais qui fait la différence.

Ma critique sera toute simple: j'ai adoré. J'avais déjà grandement apprécié Un petit goût de noisette. Là, nous avons une histoire complète qui s'inspire du propre vécu de l'auteure ayant des racines avec le Laos. C'est une quête sur soi-même et sur ses origines familiales.



J'aime non seulement le style graphique semi-réaliste mais également la pensée profonde de l'auteure sur le monde qui nous entoure en France. J'arrive à percevoir également la souffrance de ces déracinés qui tentent de s'intégrer coûte que coûte afin d'éviter le racisme ambiant. Avoir des origines étrangères n'est pas forcément bien vu. Vanyda va encore plus loin dans son analyse pour finalement la pondérer vers la fin ce qui révèle une grande justesse.



En tout cas, nous avons une gentille chronique sociale très positive dans un monde multiculturelle qui serait presque un souhait. Entre ici et ailleurs est un véritable réussite comme je les aime avec une héroïne fort sympathique. C'est actuel et résolument ancré dans une réalité non fantasmée. C'est frais et joyeux à la fois. C'est beau !

Le cul entre deux chaises ...



Quand on parle d'hommes arabes, on veut dire terroristes,

Quand on parle de femmes asiatiques, on pense à un sexe facile et pas cher.



Le racisme,

Le problème en Kabylie, c'est les Arabes,

Le problème au Laos, c'est les minorités ethniques.



Un grand cru ce roman graphique .... il est toujours nécessaire un jour de se poser la question de ses racines ... que l'on soit, noir, blanc, jaune qu'importe.

La différence existe tout comme elle existe entre les gros et les maigres, les bretons et les alsaciens ... il n'est pas question de la nier ... chacun a le droit de digérer les valeurs que lui ont transmises ses aïeux ... et de faire siennes celles qui lui importent.



Un long cheminement au travers de différents parcours,

Les contraintes de chaque culture, insupportables parfois ... comme de mendier à genoux pour les femmes alors que les hommes le font debout ... comme de ne pas partager simplement parce qu'on est une femme,

Les représentations des valeurs de chaque culture au travers de symbolisme pas forcément évident à comprendre,

Les petits arrangements qu'il faudra accepter de faire pour trouver sa place dans cette société multiculturelle qui je l'espère finira bien un jour par trouver sa place dans notre monde si complexe ... dans le respect de l'autre, de ses croyances ou de ses certitudes en restant toujours à l'écoute de l'autre sans le juger.

Il nous faut accepter de vivre le cul entre deux chaises car une société, c'est une multitude de chaises et à chacun de nous de trouver sa place sans prendre celle de l'autre.

Fin de la trilogie consacrée aux habitants de l’immeuble d’en face.

Les doutes et les sentiments évoluent, les gens vivent leur vie sous nos yeux et c’est un vrai plaisir.

Les personnages sont très réussis et on a un peu de la peine de les quitter quand on tourne la dernière page.

Un peu avant même, étant donné que le dernier chapitre est une sorte d’épilogue où on suit Charline, la petite sœur de Rémi, maintenant étudiante et qui revient sur place. Si ce final nous donne quelques clés pour savoir ce que sont devenus les protagonistes, ça m’a laissé une pointe de regret. J,aurais aimé savoir ce que sont devenu Claire, Louis, Rémi et Jacky et en savoir plus sur les autres.

Mais ça reste une excellente série, j’ai beaucoup beaucoup aimé

J'ai toujours trouvé le travail de Vanyda fascinant. Ses dessins sont toujours magnifiques, ses personnages toujours attachants et ce qu'elle leur fait vivre nous apporte toujours une leçon de vie profitable. Cette BD ne fait pas exception.

J'ai adoré suivre la vie de Coralie, et évidemment cette remise en question vis-à-vis de ses origines, son attachement à celles-ci. C'est très bien fait, c'est une sorte de voyage initiatique, mais sans bouger de là où elle se trouve. Une réminiscence. Vraiment la plus belle BD de Vanyda selon moi.
Lien : https://biblidamelie.blogspo..

Nous retrouvons nos locataires à peu près où nous les avions laissés.

Les personnalités s'approfondissent tout comme les relations même si le temps n'est pas toujours au beau fixe et que certaines tensions finissent par apparaitre.

On vit avec eux les petits tracas du quotidien et les moments de bonheur.

Vanyda arrive avec brio a esquisser des émotions et des caractères qui rendent les personnalités, mêmes secondaire, très attachantes.

Les copains de Claire et Louis par exemple, il nous rappellent inévitablement des gens que nous connaissons...j'aurais tout de même apprécié que Vanyda prenne le temps de les identifier. Parfois Claire et ses copines parlent d'untel ou d'un autre et j'ai eu beau tourner les pages, je ne sais toujours pas qui est Martin...

Ce qui me plait aussi dans cette BD, c'est qu'elle me ramène en arrière. Moi aussi j'ai habité au troisième étage sans ascenseur d'une maison en ville. Bon, juste en dessous il y avait une famille nombreuse et une vieille dame au premier...mais bref, une c'est chouette relecture qui éveille plein de souvenirs chez moi.

Dans cette BD, les lecteurs suivent le quotidien de Coralie, 28 ans. Après une séparation, elle se retrouve à habiter seule. Elle va reprendre sa vie en main grâce à la capoeira...



Mon avis : C'est un coup de coeur !!! J'ai aimé le message de cette BD qui parle de racines et de retour aux sources ainsi que l'évolution de l'héroïne au cours du récit.

Il est question aussi de relation aux autres et d'adultes qui se questionnent à propos de leur vie quotidienne et de leur rapport au monde.

Vanyda offre une plongée intimiste et une galerie de personnages attachants. Je me suis retrouvée dans le personnage de Coralie par certains aspects.

J"ai également apprécié le style graphique de l'autrice dans son utilisation du noir et blanc.

C'est une belle BD, intéressante et très agréable à lire ! En effet, elle permet notamment de découvrir le sport brésilien qu'est la capoeira, elle fait voyager et mêle dans l'écriture les styles en incluant les sms.

Un immeuble comme il en existe des millions, trois étages, trois histoires.

Tout en haut, un couple de jeunes étudiants, Claire et Louis.

Au milieu, Fabienne et Jacky, un couple de presque quinqas. Pas d'enfant mais un beau dogue.

En bas, Béa et Rémi, une mère célibataire enceinte et son fils.

Tout ce petit monde vit sa vie, se croise, se sauve, s'attire.

J'ai une affection particulière pour cette BD qui se compose de petits instantanés de vie. On s'attarde sur une anecdote, on en découvre plus sur un passé au détour d'une conversation.

Vanyda propose des histoires plus ou moins longues et plus ou moins profondes avec des bonnes idées de mise en page plutôt originales.

Côté dessin, c'est très caractéristique de Vanyda bien que son style ne soit pas, alors, encore aussi fin qu'il ne le deviendra par la suite.

Quand j'ai acheté cette BD, à sa sortie, et que je l'ai eu terminée je pensais quitter ces gentils personnages pour toujours. Depuis, deux autres tomes sont sortis et ils n'attendent plus que d'être ré-ouverts.

ET voilà, cette petite série est finie.

J'aurais bien aimé découvrir la suite, comment chacun va vivre dans de nouvelles adresses. Jusqu'au bout, on apprend un petit peu sur chaque personnage. C'est la vraie vie d'un immeuble.

J'ai beaucoup aimé

J'ai retrouvé les habitants de cet immeuble avec plaisir. Je les ai découvert un peu plus. En fait, j'ai tendance à me reconnaître dans chacun d'entre eux : C'est très réel.

Par contre dans le groupe de copains étudiants, j'ai un peu de mal à savoir qui est qui, je trouve qu'ils se ressemblent tous.

Petit bémol tout de même, une erreur d'assemblage des chapitres...la première planche d'un chapitre à pris la place d'un autre.... c'est dommage. Juste une page sur 150, mais j'aime bien tout comprendre.

Je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. Pourquoi ? Et bien pour plusieurs raisons ; trop de clichés ! Jeunes qui fument, qui enfreignent les règles, qui vont à des soirées et qui boivent de l'alcool etc... Les couples gênants du collège etc... Ça va 5 minutes. Je comprends que l'auteur veuille mettre en garde les jeunes de nos jours mais il n'y a aucune morale dans cette histoire. On narre les faits, des histoires sans aucunes originalités, d'autant plus que le personnage principal ne parle quasiment jamais... Je n'ai vraiment pas apprécié

La vie ordinaire dans un petit immeuble.

Il y a les scènes dans les appartements, il y a les scènes de voisinages dans la rue ou dans la cage d'escalier. Une vie normale.

Je me suis sentie un peu indiscrète par moment.

Un peu comme si j'espionnais ces gens au travers de caméra dissimulées.

C'est très plaisant à lire.

Le début sentait la fraîcheur d'une histoire d'amour d'ados. Corentin un lycéen préfère attendre grandir un noisetier pour débuter une relation avec une pré-ado de 13 ans.

Puis le récit s'enchaine avec des amis adultes qui cherchent le bonheur en papillonnant.

Même si les personnages sont attachants , j'ai senti une solitude profonde qui incite à profiter de l'instant présent en couchant.

Dommage que le sujet du bonheur tourne à des relations qui ne durent pas.

Un livre qui promettait beaucoup avec sa belle couverture.

Je vais tout de même lire le tome 2 pour ne pas rester sur cette lecture mitigée.

Chroniques et anecdotes de la vie des habitants d'un immeuble. Les dessins sont assez simplistes, en noir et blanc et les histoires pas très originales.