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Critiques de A. J. Finn (259)
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La femme à la fenêtre

Un vrai et tout bon « page turner »! Je ne partais pas super convaincue dans cette lecture mais le premier et très court chapitre m’a littéralement happée et j’ai été embarquée d’emblée dans l’aventure, sans avoir envie de refermer le bouquin… Cela faisait longtemps que je n’avais plus été prise à ce point par une histoire et quel plaisir! Les chapitres sont courts, voire très très courts, l’histoire est rythmée, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, un vrai régal!
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La femme à la fenêtre

Le Dr Anna Fox, pédopsychiatre, vit recluse chez elle sans pouvoir sortir car elle souffre d'agoraphobie. Elle est séparée de son mari et de sa fille et n'a que peu de visites (sa kiné et son psychiatre qui tentent de l'aider à surmonter son agoraphobie) et de loisirs. Certes, elle joue en ligne aux échecs et donne des conseils en tant que pédopsychiatre à ceux qui en ont besoin sur un site internet dédié. Alors forcément, comme elle a beaucoup de temps…. Elle en passe aussi beaucoup à épier ce qui se passe dans sa rue, particulièrement chez ses voisins, jusqu'à ce qu'elle assiste en direct à un meurtre, du moins…. le croit-elle.

Nous voici rapidement plongé dans une histoire « hitchcockienne », (mais avec le titre du livre, je m'en doutais un peu…) qui m'a particulièrement plu. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Anna, très attachante dans sa vie d'esseulée. Elle souffre d'isolement (certes elle parle souvent à son mari et sa fille, mais ce n'est pas comme s'ils vivaient avec elle) et trouve dans le mélange de psychotropes prescrits par son psy et le vin qu'elle aime consommer, un peu de réconfort. J'ai également aimé les nombreuses références cinématographiques des thrillers et polars américains en noir et blanc dont Anna est également fan. Tout ceci donne une ambiance particulière à ce thriller psychologique que j'ai dévoré.

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La femme à la fenêtre

J'ai découvert « la femme à la fenêtre » de A.J.Finn où nous faisons connaissance avec Anna qui souffre d'agoraphobie suite à un traumatisme et qui reste donc cloîtrée chez elle. Bourrée d'antidépresseurs avec un gros problème d'alcool, elle passe son temps sur un forum, à jouer aux échecs en lignes ou à regarder de vieux polars en noir et blanc quand elle n'espionne pas ses voisins.

Jusqu'au jour, où Anna en est sûre, elle assiste au meurtre de sa nouvelle voisine. Problème, son entourage qui est plus que limité ainsi que la police pense pour certains que ce sont des hallucinations provoquées par le mélange médocs/alcool, pour d'autres qu'elle affabule pour attirer l'attention. Alors réalité ou fiction, Anna va tout faire pour comprendre ce qui lui arrive.



On voit facilement arriver certains twists qui sont aussi gros que le nez au milieu de la figure. Il est donc aisé de deviner où l'auteur nous emmène même si je dois avouer que le dénouement final m'a tout de même étonnée.



Anna, pédopsychiatre en arrêt depuis presque un an est un personnage attachant qui malgré toutes ses névroses ne manque jamais de venir en aide aux gens qui souffrent de la même pathologie qu'elle sur un forum. Petit à petit, alors qu'on fait plus ample connaissance avec elle et qu'on découvre son histoire, on comprend aisément qu'elle soit tombée aussi bas. Elle attire l'empathie et la voir se débattre avec ses démons, ne m'a pas laissé indifférente. Je me suis faite la réflexion qu'avec ce personnage, soit ça passe soit ça casse, je l'ai beaucoup aimée mais je peux comprendre que certains puissent la détester et dans ces cas-là, la lecture doit être bien plus laborieuse.



Les passages de films qu'Anna reprend très (trop) souvent ainsi que quelques longueurs ont parfois gêné ma lecture mais je voulais absolument connaître le dénouement car l'auteur a réussi à plusieurs reprises à me faire douter. N'a-t-on pas tout simplement affaire à une femme qui a perdu la tête ?



J'ai trouvé dommage qu'il soit si long à démarrer, il faut attendre pratiquement la moitié du roman avec qu'il ne devienne vraiment prenant...Ce qui pourrait facilement faire abandonner certains lecteurs.



En résumé, un huis clos sympa à découvrir mais sans grande surprise.


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La femme à la fenêtre

plutôt bien écrit , clair et précis. on ne s'attend pas du tout a cette fin. l'intrigue et le suspense est au rendez vous. deux cas psy totalement à l'opposé l'un de l'autre. j'ai aimé l'histoire mais aussi le personnage, le lecteur peux ressentir le mal être du personnage principal "Anna" .
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La femme à la fenêtre

Un huis-clos angoissant, addictif, mais dont la chute est quelque peu décevante…



Vous suivez Anna, devenue agoraphobe sévère à la suite de divers évènements. Elle est recluse, chez elle, sans personne ou presque. Passionnée de vieux films, le cinéma tient une place particulière dans ce roman truffé de références. Toujours un verre de vin à la bouche, elle tente, non sans mal, de reprendre sa vie en main.



Et puis survient ce crime qu’elle est seule à avoir vu, de l’autre côté de sa fenêtre. Le problème, vous le voyez venir, est qu’elle était passablement éméchée, tout comme sous l’emprise d’une forte dose de médicaments. Alors, a-t-elle vraiment vu quelque chose ou l’a-t-elle rêvé ?



600 pages de huis-clos devenant de plus en plus étouffant. Sur ce point, c’est tout à fait réussi. Cependant, pour ma part, les twist de l’intrigue sont prévisibles. Si vous êtes des habitués du genre, il se peut que ça le soit pour vous également. Cette lecture était agréable mais je m’attendais à des rebondissements plus originaux.



Le roman a été adapté en film, sorti en mai 2020. Ça n’est pas surprenant. Plusieurs fois durant ma lecture, j’ai pensé que l’ambiance se ressentirait tellement mieux, et l’intrigue porterait beaucoup plus de fruits à être ressentie et vue sur un écran.



Pour le coup, mon conseil serait plutôt, si ce style n’a aucun secret pour vous, de vous tourner vers l’adaptation ciné
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La femme à la fenêtre

Impossible de ne pas penser au film "Fenêtre sur cour". Quand on est une femme agoraphobe, dépressive, "picoleuse", fan de vieux polars ET témoin d'un meurtre, difficile de convaincre la police... Un scénario très bien ficelé qui fait apparaître au fil du récit des éléments inattendus.Très efficace !
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La femme à la fenêtre

Pour une fois, c'est au travers d'une bande annonce pour un film à sortir que j'ai découvert la femme à la fenêtre. Il me le fallait immédiatement : aussitôt commandé, aussitôt reçu, aussitôt dévoré, aussitôt noté.



Avec une pointe de déception... car je me retrouve entre Fenêtre sur Cour et La Fille du Train...



A. J. Finn nous invite dans la demeure New-yorkaise cossue d'Anna Fox, pédopsychiatre séparée de son mari et de sa fille avec qui elle entretient toutefois de bonnes relations et contacts. On la découvre aux prises avec une agoraphobie extrême la cloîtrant dans sa maison depuis plus de dix mois, une dépendance médicamenteuse énorme et un grave problème d'alcoolisme.

Un bonheur n'arrivant jamais seul, le tableau édifiant ne s'arrête pas là : pour occuper ses journées, Anna a quelques passions. Outre son amour pour le merlot qu'elle consomme en quantité industrielle, elle pratique les échecs sur internet, aide ses contemporains sur un site de gestion des problèmes psychologiques lourds, regarde en boucle les films en noir et blanc (mention spéciale pour les films à suspense) et, cerise sur le gâteau, s'adonne à l'espionnage de ses voisins.

Intelligente, caustique, Anna est aussi terriblement seule et dépendante de toutes ces substances qui lui apportent un peu de réconfort.

Puisqu'elle ne peut vivre sa vie, elle se préoccupe un peu trop de celles de ses voisins, s'attirant les foudres de ceux qu'elle épie au téléobjectif à longueur de journée. Jusqu'au jour où elle pense assister à un meurtre. Malheureusement, la police n'a pas la même version qu'Anna des événements et ses dépendances ne lui donnent certainement pas bonne presse; ni beaucoup de crédit. Ne lui a-t-on pas dit de façon récurrente qu'alcool et antidépresseurs ne font pas bon ménage ?

Nous suivons alors sa longue descente aux enfers, ses obsessions pour l'enquête qu'elle est pratiquement la seule à mener, la défiance de tous ceux qu'elle tente de convaincre du meurtre, ses tentatives pitoyables de résoudre l'affaire jusqu'au retournement final, un peu téléphoné.



Si l'histoire m'a beaucoup plu et le suspense a été bien maîtrisé durant tout le livre, je rencontre un problème de taille avec les personnages. Tout d'abord, je n'ai pas ressenti la moindre empathie pour Anna : son besoin de boire, son état d'ébriété permanent, son manque d'hygiène ou sa fainéantise m'ont fait bondir à plusieurs reprises et les explications de son état, arrivant de façon tardive, n'apportent pas la petite larme espérée.

Son voyeurisme m'a également agacée de façon récurrente.

Les Russel n'éveillent pas plus ma sensibilité et seuls le lieutenant Little, Bina, David et "Jane" tirent leur épingle du jeu en apportant une touche "colorée" dans ce huis-clos étouffant qui sent le renfermé !



Une impression désagréable se dégage également de l'étalage de l'auteur de ses connaissances en films à suspense. Le trop nuit en tout et on est loin d'une petite touche bien sentie.



Je ne manquerai pas la sortie de la version cinématographique qui m'a tant charmée dans sa version courte.









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La femme à la fenêtre

Dès que j’ai entendu parler de ce titre lors de sa parution, comme tout le monde, j’ai tout de suite pensé au chef-d’oeuvre d’Hitchcock, "Fenêtre sur cour". Ayant adoré ce film, il me fallait vérifier que nous n’assistions pas ici au plagiat du siècle.



Alors l’histoire, tout d’abord



L’intrigue est finalement très simple : on suit l’histoire d’une femme, Anna Fox, sur trois semaines. Psycho-pédiatre de formation, Anna est, en fait, devenue agoraphobe suite à un événement dont on ne connaîtra les circonstances que plus tard. Totalement recluse chez elle où son quotidien se résume à boire du merlot et à regarder des films en noir et blanc, ses seules relations avec le monde extérieur se limitent à échanger au téléphone avec son époux et sa fille, à communiquer sur l’Agora, forum de discussion en ligne, avec d’autres agoraphobes et, surtout, à regarder ce qui se passe chez ses différents voisins. Elle finit d’ailleurs par jeter son dévolu sur la famille Russel qui vient d’emménager et dont le fils , Ethan, et la mère, Jane, vont venir troubler le peu de quiétude qu’elle était parvenu à conserver dans son existence. Jusqu’au jour où elle assiste à distance à ce qu’elle pense être le meurtre de Jane par son époux Alistair. Commence alors pour elle un véritable enfer car qui peut croire les allégations d’une agoraphobe à tendance alcoolique de surcroît ? Certainement pas la police. Elle n’aura alors pas d’autre choix que de tenter de surmonter ses angoisses afin de résoudre ce mystère. Mais, tout comme le lecteur, elle apprendra à ses dépends que, dans ce genre d’affaire, les apparences sont souvent trompeuses…



Du Hitchcock mais pas seulement



Réglons tout d’abord la problématique hitchcockienne. Alors, oui, on ne pourra pas le nier, on a quelques parallélismes avec le film précédemment cité. Anna, tout comme James Stewart, est bloquée chez elle (certes, pas pour les mêmes raisons mais quand même). Tout comme lui, elle passe son temps à mater ses voisins avec son appareil-photo. Alistair Russel n’a pas grand-chose à envier à Raymond Burr en apparence même si ses motivations vont s’avérer très différentes. Enfin, la femme du voisin disparaît… enfin, pas tout à fait, je vous laisse le découvrir. Mais la comparaison s’arrête là.



Une chose est sûre : l’influence est là d’autant qu’A.J. Finn semble être un cinéphile accompli tant la culture cinématographique en matière de vieux films américains en noir et blanc d’Anna est développée. On pourra d’ailleurs s’amuser à essayer de reconnaître certaines œuvres dont seules, des bribes d’intrigue sont dévoilées dans le roman. Pour ma part, j’ai cru en reconnaître un (même si je doute, maintenant, en l’écrivant car il est en couleur) : "Papillon" de Franklin J. Schaffner. Un autre parallèle cinématographique m’a sauté aux yeux en lisant le roman. L’attitude d’Anna Fox n’est pas sans rappeler celle de Sigourney Weaver dans "Copycat" de Jon Amiel. On notera notamment le parallélisme entre les deux personnages lorsqu’elles doivent affronter le monde extérieur : on se souviendra, par exemple, de la scène où Sigourney Weaver cherche à récupérer le journal jeté trop loin de la porte de son appartement. Autre parallélisme évident mais cette fois-ci en littérature : celui avec le personnage de Rachel Watson dans "La Fille du train" de Paula Hawkins qui ne parvient pas à convaincre son entourage de ce dont elle a été témoin en raison de son alcoolisme et des médicaments pris à son insu.



Un huis-clos haletant



On reconnaîtra que ce roman reste un thriller haletant. Une fois ouvert, on ne le lâche plus même si l’intrigue en elle-même n’est pas d’une originalité transcendante. C’est bien écrit, le rythme est soutenu, les rebondissements placés aux bons endroits. Un bon roman en cas d’insomnie.



Après, moi qui ne suis pourtant pas très perspicace en matière de résolution d’énigme, j’ai quand même compris le gros du dénouement une centaine de pages avant la fin en repérant l’indice qui tue. Et n’oubliez pas : les apparences sont souvent trompeuses !



Autre élément intéressant : je trouvais très original le traitement de la famille d’Anna Fox dans le roman… jusqu’à . Déçu, j’ai été !



Mon chouchou



Comme d’hab, le très sexy locataire du rez-de-chaussée, David ! Là encore, j’aurais quelques propositions d’acteurs pour interpréter son rôle. N’hésitez pas à me consulter si vous êtes intéressé.



En définitive, un thriller psychologique bien ficelé et à recommander de toute urgence
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La femme à la fenêtre

Décidément les thrillers ne sont pas ma tasse de thé !



J’avais deviné le gros du truc (le secret d’Anne) bien avant que ça soit révélé, et c’est agaçant.



Malgré tout, j’ai tourné les pages avec frénésie, et ça m’agace aussi, parce que c’était juste pour connaître le fin mot de l’histoire (ou plutôt pour vérifier mes hypothèses), mais je n’y ai pas pris de réel plaisir.



Parlons de ce qui me hérisse le poil ! La construction de ce type de roman ! Bah toujours la même, les fausses pistes, les rebondissements, jusqu’au dernier moment, mais bon, ça ne fonctionne pas toujours… Comme ici.



Et là, c’était tellement facile, une femme qui boit, qui est agoraphobe, qui a subi un traumatisme qu’on devine tout de suite (pas besoin de s’appeler Sherlock Holmes…). Aucune profondeur psychologique, les caractères des personnages sont inexistants ou trop évidents, des clichés, des clichés, des clichés. On imagine très bien le film qui va être tiré de ce roman. Facile ! Avec la musique qui va avec.



Et puis l’écriture ! Ouh la la, alors ici c’est la platitude complète. Rien, nada, même pas un petit soupçon de recherche, nothing ! Aucun intérêt stylistique et puis des dialogues, des dialogues, des dialogues… Bah oui ça remplit les pages et pas besoin de jouer dans les nuances de langage. Ca masque la misère.



Une seule note positive. Et oui, qui l’eut cru ? Les références aux films en noir et blanc, aux policiers, aux thrillers, aux films d’Hitchcock… qui m’ont bien donné envie de les voir !



Mais peut-être que les adeptes du genre ont apprécié ce roman ?…




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La femme à la fenêtre

Une bible rendant hommage au noir, au thriller, au polar, au cinéma, à Hitchcock ; une écriture fine mêlant humour et références cinématographiques... vous l'aurez compris, j'ai A-DO-RÉ ! Ce livre entre dans mon top 5 côté thriller 🔫

Anna, sous ses airs de James Stewart (cf titre du livre), se montre très curieuse de la vie de ses chers voisins. Elle est ainsi témoin d'un meurtre commis de l'autre côté de la rue... problème : les habitants de cette maison prétendent qu'elle est folle et que cet homicide n'a pas eu lieu, la femme assassinée en question semble ne pas correspondre avec l'identité mentionnée de cette mère de famille par Anna ; Anna qui mélange alcool et médicaments, combat son ennui et son agoraphobie par l'espionnage des autres (...). Comment, dans ces conditions, paraître crédible aux yeux de la police et des autres ? Qui est cette femme, est-elle réelle ou est-ce Anna qui perd la tête ?

Ce livre est un vrai page-turner, c'est un peu comme regarder un Hitchcock : on n'appuie pas sur pause ! D'ailleurs vivement l'adaptation cinématographique.
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La femme à la fenêtre

Mettez vous trente secondes à la place d’ Anna Fox . Elle vit dans une grande maison de ce quartier de Harlem , New York . Elle est séparée d’Ed , son mari, et de sa fille , Olivia , à qui elle parle tous les jours .Suite à des problèmes de santé psychologiques elle a quitté son travail de pédopsychiatre . Depuis elle a une peur extrême de sortir de chez elle .Que feriez vous à sa place pour occuper vos longues journées ? Jouer aux échecs avec votre ordinateur ? Chatter sur des sites internet pour échanger avec des personnes virtuelles à défaut qu’elles soient en chair et en os ? Passer vos soirées à regarder des classiques du cinéma , surtout des films de suspense ? Anna aime aussi espionner ses voisins à l’aide de son téléobjectif. Justement elle a des nouveaux voisins , les Russel . Elle fait justement la connaissance d’Ethan Russel un charmant adolescent de 16 ans , qui est venu la voir et avec sa mère , Jane , avec qui elle a eu l’occasion de boire quelques verres et d’échanger sur leurs vies respectives. Alors quand un soir , elle aperçoit de sa fenêtre , sa voisine , Jane , se faire poignarder , sa vie bascule dans l’horreur absolue.

Mais les mélanges de plus en fréquent de vin et de médicaments qu’elle absorbe , lui permette t elle encore de conserver un brin de lucidité où ce qu’elle a vu n’est il pas plutôt qu’ une part de son ’imagination ?



L’auteur construit ce récit comme un Lego , où chaque pièce apporte une dose supplémentaire de tension à ce quasi huit clos. Un thriller original où chaque jour qui passe dévoile un peu plus sur la personnalité d’Anna et sur la cause de ses traumas psychologiques ; une femme qui passe plus de temps dans le monde virtuel du Web ou romancé des thrillers à succès d’Hitchcock que dans le monde réel où il faut s’habiller, se laver , faire le ménage et manger . La fuite dans l’imaginaire et dans les souvenirs est tellement plus réjouissant qu’une vie peuplé d’ennui , de tâches ingrates et de désespoir..
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La femme à la fenêtre

Huis clos qui m'a complètement happé. Pas un thriller haletant, mais une montée en puissance et surtout, un personnage de femme perdue, alcoolique, agoraphobe qui m'a émue et j'étais à sa place. Je ne veux pas dévoiler l'intrigue. Sachez que c'est un jeu continuel entre mythomane ou pas, voit elle la réalité ou pas. Même si la fin se devine, j'ai été prise par le personnage qui se raconte à la première personne, donc une identification facile. Et puis il y les films en noir et blanc qu'elle regarde en boucle et que je connais bien, l'atmosphère de la maison, cette lourdeur du huis clos, se sentir observé, se sentir démuni, et ne pas croire en soi. Tout cela a fait que je l'ai dévoré.
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La femme à la fenêtre

Anna est agoraphobe, gavée de médicaments et de vin. Munie de son appareil photo, elle observe ("espionne" pour être honnête) ses voisins dans leur quotidien.

Arrive dans le quartier une nouvelle famille pour laquelle elle va se prendre de curiosité et là le drame : elle voit la mère de famille se faire poignarder, mais à l'arrivée de la police : pas de cadavre.

Son cocktail médicaments/alcool joue en sa défaveur : qui pour croire une droguée alcoolique? A t-elle tout imaginé ou a t-elle vraiment été témoin d'un meurtre?

L'idée de départ m'avait emballée mais finalement j'ai eu l'impression de relire "La fille du train". Le twist final est un peu faible… Sans dire que je me suis ennuyée, je n'ai pas trouvé le livre fantastique, ça se lit et ça s'oublie.



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La femme à la fenêtre

Si comme l’héroïne de ce roman vous aimez les films d’Alfred Hitchcock, alors vous allez adorer cette histoire.



Anna, 35 ans, vit seule dans une grande maison à Harlem. Elle est séparée de son mari et de sa petite fille Olivia. On comprend très vite qu’Anna souffre d’une forme aiguë d’agoraphobie qui l’a contrainte à quitter son travail de pédopsychiatre et à vivre recluse chez elle.



Anna passe ses journées et ses nuits à visionner de vieux films policiers en noir et blanc (sa passion depuis des années, elle en possède d’ailleurs une très grande collection de dvd).



Elle trompe son ennui en espionnant aussi tous ses voisins qu’elle observe à travers l’objectif de son appareil photo. Elle a alors l’impression d’être toujours un peu dans la vraie vie, elle qui n’a pu mettre un pied dehors depuis 10 mois.



Ses angoisses la poussent à consommer une grande quantité de merlot qu’elle n’hésite pas à mélanger avec ses médicaments. Le mélange est bien souvent détonnant et elle ne sait plus parfois où est la réalité.



Pourtant quand elle voit une de ses nouvelles voisines, Jane Russell, poignardée en pleine poitrine chez elle et appelant à l’aide derrière une fenêtre de son salon, Anna n’hésite pas : elle prévient la police, se fait violence pour sortir de chez pour aller lui porter secours.



A l’arrivée des secours, Anna a perdu connaissance devant la maison des Russell. Ceux-ci affirmeront à la police qu’il n’y a eu aucune agression, encore moins un meurtre, qu’Anna n’est qu’une pauvre folle.



Et je n’en dirai pas plus, si ce n’est qu’on suit ensuite le combat d’Anna pour que la vérité éclate sans plus pouvoir lâcher le livre avant de connaître la fin.



Ce roman, avec tous ses rebondissements, est absolument génial !!!



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La femme à la fenêtre

Alors bien sûr, je vais pas réinventer la roue, ni l’eau tiède, en te disant que forcément, le titre de ce roman va te faire penser à un type qui disait que « demander à un homme qui raconte des histoires de tenir compte de la vraisemblance me paraît aussi ridicule que de demander à un peintre figuratif de représenter les choses avec exactitude »…

Dans « Hantise », du type dont il est question, Paula finit par douter de son intégrité mentale, et ça n’a rien à voir avec le fait que sa tante a été étranglée dans la maison où elle vit. Dans « Rebecca », la vieille maison est hantée par Madame Winter, si je me souviens bien, et ça crée une ambiance de merde. Dans « La maison du Docteur Edwardes », le dirlo est amnésique, et là aussi, ça fabrique une drôle d’ambiance, d’autant qu’il est soupçonné d’avoir tué l’autre dirlo. Dans « Sueurs froides », Kim Nowak (dont je suis secrètement amoureux depuis que j’ai 5 ans et l’imagination trop fertile) est juste magnifique dans son rôle de femme fatale à James Stewart, et enfin dans « L’ombre d’un doute », un type est suspecté d’être un tueur de veuves…

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Parce qu’Anna, le personnage principal de cette histoire, est fan des films du Monsieur dont je t’ai causé. Évidemment que tu l’as reconnu, je te prends pas pour une truffe…

Qu’est-ce que ça vient faire dans l’histoire ?

Ben je vais pas te le dire, d’autres s’en sont sûrement chargé. Tu sais, les mêmes qui croient indispensable de te raconter le bouquin, juste par qu’ils sont « blogueurs » et qu’ils ont reçu un service de presse. Et tu sais ce que je pense des services de presse, sauf de temps en temps.

Voilà, ça c’est fait. Je viens de me faire des nouveaux amis.

Anna, donc, c’est la déprimée qui guette ce qui se passe dans son quartier. Tu la connais, t’as la même à côté de chez toi. T’as pas fait gaffe ? Si tu deviens attentif, tu vas la reconnaître. Mais sois vraiment attentif, parce que parfois, elle se déguise en mec. Tu croyais quoi ? Que seules les filles avaient cette capacité à devenir des espionneuses de quartier ? Et non, perdu…

Alors bien sûr, si tu regardes la quatrième de couverture, tu vas te rendre compte que pour ce bouquin, à nouveau, le monde entier de l’univers connu est carrément dithyrambique. Ça en devient presque fatiguant. À chaque fois qu’un Américain sort un bouquin, c’est le nouveau Stephen King, ou le nouveau Pulitzer, et il a gagné les dix mille dollars…

Ben oui, dix mille dollars c’est le montant du chèque du Pulitzer.

Ah oui, les sujets traités dans le roman.

L’alcoolisme. Tu vas me dire « encore ? ». Ben oui. Comme le dit Orelsan, « Si tu dis que t’as pas de problème avec l’alcool, ça veut dire que t’en as un », et les femmes dépressives ont toutes un problème avec l’alcool. Enfin, dans l’imaginaire populaire. Dans la vraie vie de la réalité, je suis pas sûr. Et l’alcool, dans ce roman, c’est omniprésent. Le Merlo est omniprésent. On va dire qu’elle a bon goût, et que c’est mieux que la Villageoise, même si ceux qui se tartinent à la Villageoise préféreraient sans aucun doute un Haut-Médoc de 1973…

La suite de la chronique :
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La femme à la fenêtre

Un thriller haletant, de la première à la dernière page. Anna, psychologue et agoraphobe vit recluse dans sa maison depuis un an. L’arrivée de nouveaux voisins va cependant venir perturber son quotidien. Pour vivre heureux vivons cachés ?

Un livre rythmé, plein de rebondissements, un bon moment en somme :)

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La femme à la fenêtre

Anna Fox passe sa vie à la fenêtre, espionnant ses voisins, un verre de merlot à la main. Elle vit seule depuis que son mari et sa fille de neuf ans sont partis. Profondément déprimée suite à un accident, elle est incapable de sortir de chez elle. Un soir, elle assiste au meurtre de sa voisine, Jane Russell, dans la maison d’en face, de l’autre côté de la rue. Mais quand elle prévient les autorités, on lui apprend que Jane n’est pas morte et qu’elle n’a jamais été attaquée. De plus, la femme qu’on lui présente comme étant Jane n’est pas celle qui était venue se présenter quelques jours plus tôt…

La Femme à la fenêtre est un habile thriller, truffé de références aux films noirs hollywoodiens tels que Fenêtre sur cour bien sur mais aussi Rebecca, Laura ou L’inconnu du Nord-Express. Si la fin se révèle décevante et si une partie du mystère est cousue de fil blanc, la lecture du roman est plaisante grâce à la personnalité de l’héroïne en prise avec un handicap qui sert à faire avancer le récit et à pimenter l’intrigue. Un premier roman réussi.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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La femme à la fenêtre

Chronique complète sur le blog : https://aurelietoutsimplement.com/2018/03/25/chronique-lecture-la-femme-a-la-fenetre/



Ce livre est un peu lent à démarrer mais dès que c'est parti c'est un excellent page-turner. Un thriller psychologique qui m'a fait douter, réfléchir et je n'ai pas pu trouver l'intrigue finale. Une histoire classique mais qui fonctionne et un texte qui a été très addictif. Une fois commencé, vous n'arriverez plus à vous arrêter.
Lien : https://aurelietoutsimplemen..
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La femme à la fenêtre

Un très bon thriller psychologique qui nous rend addictif à la lecture.

Anna a t -elle réellement vu un meurtre dans la maison en face?

Elle boit trop, mais du coup, est-ce que ses sens sont perturbés à ce point là?

Un suspens ébouriffant et un final explosif.

Personnellement, je n'ai pas vu le coup venir et c'est d 'autant plus appréciable de ne pas deviner.

Un livre à recommander et à lire absolument.

Je le note 5/5
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La femme à la fenêtre

Très belle histoire tout ce déroule dans une maison c'est pleins d'intrigues on comprend les difficultés de cette femme au fur et à mesure que les pages avancent on découvre un peut plus tard pourquoi. Une enquête mené par cette femme qui à vue un meurtre sous ça fenêtre.

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