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Citations de Agnès Pierron (28)


Albert Einstein à sa femme Mileva
Berlin, le 18 juillet 1914

A. Assure-toi
1) que mes vêtements et mon linge soient correctement rangés et entretenus.
2) que mes trois repas, soient régulièrement servis dans ma chambre.
3) que ma chambre et non bureau soient toujours tenus propres, en particulier, que ce bureau ne soit accessible qu'à moi seul.

B. Tu renonces à toute relation personnelle avec moi à moins que cela ne soit absolument indispensable au maintien des conventions sociales. Plus précisément, tu tires un trait sur :
1) ma présence à tes côtés dans notre foyer.
2) toute sortie ou voyage ensemble.

C. Dans tes interactions avec moi, tu t'engages explicitement à respecter les points suivants :
1) tu ne dois espérer aucune intimité entre-nous ni me reprocher quoi que ce soit.
2) tu dois cesser immédiatement de me parler si je le demande.
3) tu dois immédiatement quitter ma chambre ou mon bureau sans protester si je te le demande.

D. Tu t’engages à ne pas me dénigrer devant mes enfants, que ce soit en paroles ou en actes.
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Gustave Flaubert à Louise Colet - 1855

Madame,
J'ai appris que vous vous étiez donné la peine de venir, hier, dans la soirée, trois fois, chez moi. Je n'y étais pas. Et dans la crainte des avanies qu'une telle persistance de votre part pourrait vous attirer de la mienne, le savoir-vivre m'engage à vous prévenir : "je n'y serais jamais". J'ai l'honneur de vous saluer.
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Une lettre érotique peut relever de la stratégie afin de savoir jusqu'où aller trop loin, de tâter le terrain, d'évaluer l'autre avec des mots. Un point de vue masculin, semble-t-il, l'homme étant dans l'attaque, la femme sur la défensive. Mais les mœurs évoluent et les femmes revendiquent les propos érotiques.

Elle est, aussi, une manière d'érotiser une relation - celle de Théophile Gautier et de Mme Sabatier, par exemple - et ne sous-entend pas forcément le passage à l'acte.

En cas de relation établie, elle peut avoir une fonction pratique : celle de "faire repartir la machine", de relancer des ébats usés par l'habitude.

(extrait de la préface)
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Au 20 bis de la rue Chaptal, au fond d'une impasse aux gros pavés, où se trouve aujourd'hui le théâtre 347, a longtemps prospéré le célèbre "Grand-Guignol" qui faisait, de cette ruelle de trente mètres, un petit boulevard du Crime ...
(extrait du "Guide de Paris mystérieux" des éditions "Tchou)
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Autre "théâtre de spécialité", le Grand-Guignol est emblématique du Paris fin de siècle.
L'expression désigne à la fois un lieu et un genre.
Le lieu, c'est un petit théâtre de 280 places installé impasse Chaptal, dans le IX ° arrondissement, entre 1897 et 1962.
Mais le mot renvoie aussi - par extension - à un genre caractérisé par le goût du sang et du scandale, qui mêle volontiers l'épouvante au rire. [...]
Fondé par l'écrivain Oscar Méténier, l'établissement de l'impasse Chaptal a dans un premier temps pour vocation de programmer des pièces d'inspiration naturaliste, refusées par le metteur en scène Antoine en raison de leur caractère particulièrement violent ou scabreux.
Puis, à partir de 1899, Max Maurey transforme le Grand-Guignol en palais des atrocités.
Le nombre d'évanouissements devient le principal critère pour évaluer les oeuvres.....
(extrait du paragraphe "cabarets, music-halls, beuglants, caf'conc' et théâtres à côté" du chapitre II "spectacles optiques et musicaux" du volume paru en 2008 dans la collection "Anthologie de l'avant-scène Théâtre")
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Cet homme-là n’a jamais pu entendre parler d’un sujet quelque peu pathétique sans se répandre en eau. On aurait dû l’endiguer. Mark Twain
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Comment veux-tu que l'on dorme, dans ce grand lit qui se souvient trop voluptueusement de toi (il m'en ferait presque rougir...) ? Et cet oreiller que je conserve près de moi et dont la blancheur s'attriste de ne plus être le nid de ta tête blonde... Je revivais ces heures, heures où je t'aime silencieusement afin de ne pas troubler tes beaux sommeils de petite fille.

[ Claude Debussy à Lilly Texier]
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Comme chacun sait, Christophe Colomb est devenu célèbre pour avoir été le dernier à découvrir l’Amérique. James Joyce
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Il y a, chez Beethoven, une sorte de militarisme musical que je déteste. Jean Cocteau.
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Mallarmé: intraduisible même en Français. Jules Renard
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Quand le cul est d'équerre avec l'âme, il y a de la poussière de bonheur qui nous tombe sur la tête
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Les belles sont toujours les bonnes, les spirituelles les charmantes ; c'est dans les poitrines de marbre que se trouvent les coeurs les plus tendres, les coeurs de cire qui gardent comme un cachet l'empreinte du souvenir.

[Théophile Gautier à Madame Sabatier]
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- Le Théâtre des peurs de la belle époque -
Lui ! - Carrier, horloger, bijoutier - Son poteau - Le système du docteur Goudron et du professeur Plume - Hôtel de l'ouest...chambre 22...- La dernière torture - Gardiens de phare - La mascarade interrompue - L'obsession - La folie blanche - Le chirurgien de service - La veuve - Les trois messieurs du Havre - Les opérations du professeur Verdier - Les nuits du Hampton-Club - Tics - Une leçon à la Salpêtrière - Un concert chez les fous - L'horrible expérience - Sabotage - Dichotomie - Sous la lumière rouge - L'alouette sanglante - L'homme qui a vu le diable - Le beau régiment - Le baiser dans la nuit - Le court-circuit - Le laboratoire des hallucinations - Le chateau de la mort lente - Un réveillon au père Lachaise - Isolons-nous, Gustave - L'atroce volupté - Une nuit au bouge - Devant la mort - Le marquis de Sade - Les détraquées - La dame de bronze et le monsieur de cristal - Au téléphone - Vers l'au-delà - Le jardin des supplices - L'appel du clown - Great-Guignol - Mare-Moto - La dernière nuit de Raspoutine - La mort qui passe - L'amant de la morte - Crime dans une maison de fous - Le baiser de sang - Le faiseur de monstres - La griffe - La drogue - Les trois masques - Un cri dans la nuit - La tueuse - La loterie de la mort ou sept crimes dans un fauteuil -
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Si l'on pouvait faire passer dans une lettre tout ce qu'on sent, chaque mot que j'écris te baiserait sur la bouche, sur le sein, et te pénétrerait jusque dans les entrailles comme un miel embrasé.


[ Anatole France à Madame de Caillavet ]
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[lettre de rupture de Beaumarchais à son amante - de 25 ans sa cadette]

Tu ne m'aimes plus, je le sens, malgré tout ce que tu m'écris. Je ne m'en plains pas : je suis vieux et trop infortuné pour être aimable. Mas lorsque tu me dis : viens, apporte-moi ton prurit et je le panse du secret, je te réponds : non, foutre, non. J'ai pu souffrir sans scrupule lorsque le même hommage te charmait de ma part : je rougis de penser que je me soumettrais mon amie à un plaisir qu'elle ne partage plus : non. Ce n'est pas cela qui peut me plaire de ta part : c'était ce bonheur exclusif avec lequel ma langue suppléait à la faiblesse de mon vit ! Quand je croyais te l'avoir fait goûter, le plaisir de foutre pour moi, je l'acceptais de toi, avec la simplicité d'un retour que tu semblais accorder par amour à celui qui t'idolâtrait. Ce temps, Amélie, est passé, et le charme non raisonné d'une réciprocité de ce culte religieux, par lequel deux amants cherchent à se prouver que tout leur est cher l'un de l'autre, est fini pour nous deux.
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PAILLARD (un) : un homme qui fréquente les prostituées.
Au XVe siècle, les prostituées avaient leur sol jonché de couches de laurier ou de paille ; c'est ainsi qu'on les appelaient "laures" ou "paillères", et celui qui les fréquentaient : "paillard".
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(Henri IV à sa maîtresse)
Je viens de prendre médecine afin d'être plus gaillard pour exécuter toutes vos volontés
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Aire de jeu -
Dans un théâtre, c’est l'espace occupé par les comédiens en action. Elle est délimitée par le CADRE DE SCÈNE. Dans le cas du THÉÂTRE DANS LE THÉÂTRE, elle est indiquée par des limites décoratives ou lumineuses et peut être aménagée en espaces gigognes.

Dans les conditions du plein air, l'aire de jeu est constituée par les TRÉTEAUX, ou bien encore les spectateurs sont amenés à la délimiter eux-mêmes, en faisant cercle autour d’elle. On remarque qu’ils forment spontanément un « théâtre en rond ».
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Il n'empêche que de l'eau a coulé sous les ponts depuis l'Antiquité et que les mots n'ont de cesse d'être en alerte.
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« Ayant après long désir,
Pris de ma douce ennemie
Quelques arrhes du plaisir,
Que sa rigueur me dénie,
Je t'offre ces beaux œillets,
Vénus, je t'offre ces roses... »
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