Agnès Rosenstiehl

Une quantième de couverture très inspirée et faisant écho à la première de couverture : une planète Terre stylisée avec des continents qui sourient et en grands caractères un MERCI !

Mes deux pages préférées : celles de l'échange des livres, même si je ne le pratique, hélas, pas assez. J'emprunte énormément à la bibliothèque, mais j'ai du mal à me défaire des livres acquis au fil des ans. Ensuite, le « calendrier des fruits d'ici » à la toute fin est très bien fait. Un livre en apparence simpliste, mais avec des messages pas encore assez martelés. Tenez, par exemple, les camarades de ma filles ont presque tous des téléphones portables en CM 2 et sont même, pour certains ultra-connectés. Tout cela au détriment de la lecture (fut-elle même sur une liseuse) de livres. Comme c'est dommage !

Voici mon retour de lecture sur le livre de la langue française.

Parler, lire, écrire : trois techniques indispensables pour vivre avec ses semblables.

Être d'un pays, c'est utiliser sa langue.

Le français provient du celte et du latin et s'est enrichi de mots empruntés à l'arabe, à l'espagnol, à l'anglais.

Afin de mieux manier les richesses et les pièges de cette langue, voici un guide qui donne des astuces pour conjuguer avec aisance, apprendre l'orthographe et percer les secrets de la grammaire.

Le livre de la langue française est un ouvrage qui devrait être lu et possédé par tous, dès 8 - 9 ans. Surtout vu le niveau actuel d'une grande partie de la population en français !

Il y a quatre parties : Etymologie, Orthographe, Grammaire, Langage. Sans oublier un lexique.

Etymologie nous fait découvrir l'histoire du français, l'histoire des mots, la constructions des mots et les mots homonymes.

C'est une partie très intéressante pour comprendre notre langue, sa construction.

Cela peut être un peu rébarbatif pour les plus jeunes, au premier abord. Toutefois, les textes sont clairs et les illustrations, bourrées d'humour, apportent un vrai plus.

Orthographe est une partie très intéressante, qui explique les bizarreries de la langue française : l'alphabet muet, le son de la consonne, la voix de la voyelle ; les signes, les lettres doubles, sans oublier à la fin des mots qui expliquent comment se terminent certains mots masculins, féminins..

C'est une partie très claire, qui explique bien les bizarreries de la langue française au niveau de l'orthographe.

Là encore, les illustrations sont vraiment réussies et bourrées d'humour. Elles permettent aux enfants de bien comprendre les subtilités de notre langue :)

Vient ensuite une partie très importante dans l'apprentissage et la compréhension du français : la grammaire.

On nous présente les noms, les verbes, les adjectifs ; le verbe dans tous ses états ; les petits mots variables et aussi les invariables ; la nature et la fonction ; les propositions.

Là encore, les textes sont clairs, faciles à comprendre et à assimiler. Quand aux illustrations elles sont toujours aussi réussies :)

Pour terminer, le langage avec les figures, le chemin des idées.. tout ce qui constitue notre langue à l'oral. Là encore c'est clair, précis, avec des dessins amusants.

Le livre de la langue française est un ouvrage que j'ai retrouvé dans les affaires de mon fils. Je ne me souvenais plus lui avoir offert, pourtant il l'a accompagné pendant plusieurs années.

Même si c'est un ouvrage qui date un peu, il reste actuel. La langue française évolue mais la base reste la même.

J'ai pris plaisir à le relire, il est toujours intéressant de réviser ses bases :)

Je vous recommande sans hésitation cet ouvrage, que je note cinq étoiles.

Dans cet album qui s'adresse aux enfants qui découvrent l'alphabet, de belles illustrations mettent en scène des enfants afin de retrouver les mots. Pour chaque page , une lettre écrite en cursives, en caractères d'imprimerie ainsi qu'en minuscule et en majuscule, de quoi se familiariser avec l'écriture des lettres.

L'enfant aura plaisir à retrouver les mots commençant par la lettre illustrée en regardant le dessin. Ainsi pour la lettre C on fait sauter des crêpes tandis qu'on mange une tarte à la lettre T. Certaines lettres donnent des dessins surréalistes comme la page des w x y z ou l'on voit un zèbre dans un wagon tandis que les enfants jouent du xylophone.

un joli album d'apprentissage avec des illustrations aux couleurs tendres.

Une bonne introduction à la peinture pour les enfants, qui a incité un peu mes filles à la curiosité. Bon, cela portait surtout sur les toiles avec des bisous sur la bouche, mais quand même...

Une lecture en forme de petit plaisir régressif, issue du catalogue des éditions « La ville brûle ».



C'est d'abord un trait au feutre noir reconnaissable entre tous : celui de la créatrice du personnage de Mimi Cracra, paru initialement dans le magazine Pomme d'api.



L'album est aussi une rareté, car il a été publié qu'en 2019, soit près de 50 ans après sa création. Il est tellement atypique qu'il serait dommage de le réserver uniquement à la jeunesse, selon moi.



Ici, tout sort des sentiers battus : format, sujet et graphisme. Il déploie un univers très personnel, stylisé et onirique, qui emprunte autant à Lewis Carroll qu'à l'art optique (cf. Vasarely dans sa période noir et blanc).



Dessin et écriture s'imbriquent à merveille. le travail repose sur des jeux de contrastes, de mots et de sonorités, ainsi que sur des effets de perspective, de trompe-l'oeil et de mise en abyme.



Une bien belle leçon d'imagination émanant du héros espiègle de cette histoire et de celle qui l'a créé !

Deux enfants, une petite fille et un petit garçon, se retrouvent pour passer une après-midi ensemble. Entre promenade à bicyclette, goûter en famille, petite visite à l’album photos et petite séance de déguisement où la fillette choisi un voile de mariée, le lien entre eux se forme, s’étoffe… et c’est à l’abri du branchage sécurisant d’un arbre qu’ils vont se réfugier et se confier l’un à l’autre… Car le garçonnet éprouve de grands bouleversements dans sa vie de tous les jours : ses parents se séparent, il a maintenant deux maisons et il a fait la connaissance du nouveau compagnon de sa maman… Et si ce nouveau sentiment qu’il découvre aujourd’hui l’aidait à répondre à toutes ces questions et inquiétudes qui se succèdent en lui ?

Mon avis : Je tiens tout d'abord à remercier la dernière édition de Masse Critique et les éditions Autrement pour cette découverte que je partage avec vous aujourd'hui. Bien sûr, je m'étais portée volontaire pour recevoir cet album, « La séparation : quand on s’aime ça dure toute la vie ? » d’Agnès Rosenstiehl, d’autant qu’en ce moment une lectrice de la médiathèque où je travaille est aux prises à des difficultés avec sa petite fille qui vit très mal le divorce de ses parents et qu’elle est à la recherche d’ouvrages qui puissent lui donner un point de départ pour instaurer un dialogue. Nous connaissons tous Agnès Rosenstiehl, rendue célèbre par sa série des « Mimi Cracra », petite fille insouciante et un tantinet délurée… mais cet album est complètement différent, à tous les points de vue : ni insouciance ni malice mais une thématique pleine de questionnements et d’angoisse pour un enfant, traitée justement au travers d’un regard et d’un ressenti d’enfant. Dès le début du livre, l’auteure et illustratrice invite tous ses petits lecteurs à compléter son travail en y ajoutant des bulles personnelles et c’est peut-être là déjà une des grandes forces de cet ouvrage : l’offrir comme un objet à enrichir par le vécu ou les sentiments du lecteur, que ce soit par une confidence passant du crayon au papier ou, dans le cadre d’une lecture accompagnée, par la mise en mots d’une souffrance muette ou qui ne sait comment s’exprimer. En effet, le texte nous est délivré dans des bulles, façon bande dessinée. C’est l’affection que le garçonnet se découvre pour la fillette qui va lui permettre de se livrer mais surtout par la suite de comprendre que la vie conjugale peut passer par des disputes, par la jalousie aussi, et que, malheureusement, l’amour, s’il peut naître, peut aussi avoir une fin… Les illustrations, un peu désuètes, sont faites au trait noir sur fond blanc, comme pour pousser l’enfant à se concentrer sur le texte, ne pas capter son attention par l’image. Mais cela s’explique aussi par le fait que cet album est une réédition de celui qui a vu le jour en 1979 et que le parti pris a été de le laisser intact. Lors de leurs premières parutions, cet ouvrage avait à la fois dérangé et ravi autant de par son graphisme novateur que par le fait qu'il abordait un thème qui touche à l'intimité personnelle et familiale.Il est vrai qu’après plus de trente ans, le sujet est toujours d’actualité et que si les configurations familiales ont beaucoup évolué, les inquiétudes des enfants, leur expression et les relations avec l'entourage se trouve presque inchangé ! Alors, même si un petit quelque chose en moi reste sceptique sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi, ce livre va rejoindre les rayonnages de la médiathèque… et je me promets de suivre son impact sur les enfants à qui il est destiné…

Public : à partir de cinq – six ans

La double entrée de cette version bilingue permet à l'enfant de lire l'histoire aussi bien en anglais qu'en français et d'aller de l'un à l'autre à sa fantaisie. Une belle approche de la langue anglaise tout en s'amusant.

Album à compter que je trouve tristounet, et sans grand intérêt numérique.

Super livre pour changer un peu des chansons (Je suis une vraie casserole !!)

Les petits adorent !

Par contre c'est un petit livre très épais, et peu illustré. Il s'adresse surtout aux professionnels (instit', éducateurs...) et aux parents, qui, du coup, devront y mettre le ton pour séduire les petits, en l'absence d'illustrations... Mais c'est une mine d'or pour initier à la poésie et au langage.

Album illustré avec subtilité d'oeuvres d'art partielles représentant diverses manières de manger.

Non, ce n'est pas tirer par les cheveux de faire un livre parlant uniquement de cela. Car derrière ces petits poils ce cache des histoires mais aussi l'Histoire de l'apparence qui a changé avec le temps et les représentations. Prêt pour un voyage?



Le livre se compose de peintures avec majoritairement des femmes avec leurs cheveux. On y voit aussi bien des scènes de coiffage, de brossage, de nattage et même d'apparat. Les peintures ne sont pas proposées par ordre chronologique, mais cela permet de voir l'évolution de la perception de la beauté et du rapport au corps. Sur chaque double page, des citations plus ou moins terre à terre.



J'ai adoré feuilleter ce petit livre et j'ai trouvé que c'était très bien pour initier les enfants et les grands aussi, par la même occasion. Les peintures sont magnifiques et cela m'a donné très envie de poursuivre ma découverte de l'histoire de l'art. Alors je vais poursuivre mes lectures tout en tableaux et en musées.

Un peu décontenancée par la première lecture de cet album, je l'ai relu plusieurs fois avant de pouvoir l'apprécier.



Les dialogues sont, à la manière de ceux des enfants, assez décousus : ils passent du coq à l'âne, reviennent à leur sujet d'origine puis parlent de tout à fait autre chose... Ainsi, de nombreux thèmes sont évoqués (l'amour, le divorce, la famille, un nouvel amour, la vie chez chaque parent, mais aussi l'amitié) de façon à initier la discussion avec l'enfant. D'ailleurs, l'auteur indique au début de l'ouvrage que les enfants peuvent créer leurs propres bulles, il y a assez d'espace sur chaque page pour cela !



Un bel album (écrit par Agnès Rosenstiehl, plus connue pour être l'auteur de Mimi Cracra) pour initier la discussion avec les enfants confrontés à cette situation et pour trouver des réponses ensemble, au cas par cas. En revanche, je dirais pas avant 5-6 ans.

J'ai la chance de posséder la première édition de ce livre aux Éditions des femmes, datant de 1976.

Il est très intéressant de le lire à la fois comme un ouvrage de fiction mais aussi avec un côté rétrospectif documentaire.

Agnès Rosenstiehl (connue pour son personnage Mimi Cracra) offre un ouvrage féministe montrant les différences entre filles et garçons que ce soit dans leur corps d'enfant ou dans ce que leur renvoie la société.

Il est assez dur de voir que le discours actuel n'a que peu changé et qu'on en est encore en littérature de jeunesse à dire que les femmes peuvent être ce qu'elles veulent.

Un ouvrage précurseur, militant et qui montre combien le chemin est encore long pour une réelle égalité.

Un album qui me semble assez juste, avec quelques pages à l'esthétique presque parfaite.

Des enfants s'interrogent, parlent de comment on fait les bébés, imaginent quand eux ils en auront. Ces interrogations sont bien celles des enfants. Et les stéréotypes des réponses (voire sexisme) sont une réalité aussi. La petite fille dit qu'elle aura des gros seins pour nourrir le bébé, le garçon qu'il achètera des biberons pour aider. Oui, les seins peuvent servir à allaiter, mais bon... Et le papa n'est pas qu'une aide, financière ou physique. Dans l'imaginaire du garçon, il n'est là que pour pallier aux manquements de la mère. Dommage, j'aurai aimé qu'autre chose soit proposé.

Les parents ont répondu franchement aux questions : pas de chou, de rose ou de cigogne. Mais bien des baisers, des caresses, des sexes qui vont l'un dans l'autre. On peut reprocher à l'album de ne parler que de l'amour hétérosexuel, mais on aborde ici la manière "naturelle" de faire des enfants, donc oui, l'hétérosexualité. Il est vrai qu'on aurait pu indiquer qu'il y a donc façon de faire un bébé, ou de faire l'amour, ou de raisons de faire l'amour, mais là n'est pas le sujet du livre, et cela aurait sûrement dispersé le message. Déjà, il est dit qu'on n'est pas obligé d'être mariés pour faire un bébé. Ça c'était indispensable!

L'une des images les plus jolies du livre est justement celle de la conception, de l'amour. Le couple est vu en contre-plongée, les corps collés l'un à l'autre, ils ne forment qu'un. Cela permet aussi sûrement un peu de pudeur (on s'adresse à de jeunes enfants, l'explication c'est bien, par forcément besoin d'être cru).

Une autre image me touche : celle de la maman, enceinte, qui tricote en attendant bébé. Là aussi, cette image est cliché et sexiste. Mais c'est doux, les fleurs et les traits s'harmonisent avec tendresse. Et oui, je suis cliché sur certains aspects, même si tout le monde fait bien comme il veut! Un papa en train de tricoter m'aurait touché aussi!

Bref, un album qui ne déboulonne pas es idées reçues sur le rôle de l'homme et de la femme (papa achète les biberons, maman tricote), mais un album qui explique la conception du bébé, sans prendre les enfants pour des idiots, tout en ménageant la chèvre et le chou.

Petite tornade de fraîcheur



Quel joli moment de nostalgie je viens de vivre avec ce recueil de 100 aventures de Mimi Cracra !

Ceux qui ont grandi dans les années 80 se souviennent forcément de ce générique : 🎶 Mimi Cracra l’eau elle aime ça 🎶

Mimi c’est un peu la Sophie de la Comtesse de Ségur de ma génération.

Une petite fille espiègle qui enfreint quelques petites règles, qui s’invente 1001 aventures formidables avec trois fois rien.

Mimi c’est la magie de l’enfance qui permet de voir tout ce que les grands ne verront jamais, c’est le pouvoir de l’imagination.



Je me souviens que petits nous avions des tonnes de jouets mais que nos meilleurs moments étaient ceux où, avec mes cousins, on jouait à « on disait ». On prenait des cailloux et des brins d’herbe et « on disait qu’on est la marchande de légumes et les clients ».

Mimi Cracra c’est cet enfant-là.

Tous les enfants devraient pouvoir explorer leur côté Mimi Cracra.

Laissons-les patouiller, faire des soupes de cailloux, sauter dans les flaques, développer leur imaginaire…



Les illustrations sont certes très simples mais j’aime ce charme un peu désuet.

Une aventure par double page, quelques cases seulement dont on se délecte tellement que les pages se tournent toutes seule.

Réparties par thèmes, les aventures de Mimi nous emmènent autant dans son jardin qu'au bord de la mer. Mais toujours pour s'amuser !



Un recueil qui séduira autant les Mimi de 3 ans que les nostalgiques de mademoiselle Cracra.



Qui s’est amusé à faire un volcan avec sa purée avec un trou au milieu pour la lave sauce ?

Mimi serait fière de vous !
Lien : https://demoisellesdechatill..

On ne la présente plus, l'intrépide Mimi! Un très bel album qui permet aux jeunes lecteurs d'aborder la bande dessinée: très heureuse d'avoir découvert cet ouvrage qui plait beaucoup également à la jeune lectrice de 6 ans de la maison.

une somme indispensable pour les fans de 3 ans... mais hélas, les pages se tournent vite, et on se retrouve à en lire plus que prévu, puisque les enfants ne se lassent pas.

Je passais par le rayon "album jeunesse" et j'ai voulu prendre au hasard un bouquin pour le lire rapidement, il s'avère que je suis tombée sur celui-là...



Un album adressé aux petites filles pour leur expliquer qu'elles aussi, comme maman, elles auront des seins lorsqu'elles seront grandes.



Pour chaque petite phrase d'explication il y a un tableau célèbre pour illustrer.

Bonjour, ce livre est pour les plus jeunes qui commence a lire des livres . Comme il est écris sur la couverture cette histoire, elle est courte et avec un vocabulaire simple. Plus facile a lire pour les débutent. Une belle histoire a faire lire au enfant avant de allée se coucher le soir! Je recommande! Bonne soiré Cordialement!

Album très court sur les filles. Comment différencie-t-on une fille d'un garçon ? Grâce à ses organes génitaux. Et l'auteur n'hésite pas à les montrer ! Sinon elle peut rêver aussi grand qu'elle veut, aucun métier ne lui est inaccessible.

Cet album s'engage pour donner une première éduction sexuelle.