Un tome qui m'a plus mais sans plus.
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Je ne sais même pas comment j'ai pu lire jusqu'au bout...
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J'avais au début un avis assez mitigé sur les mangas. Je les trouvais beaucoup trop compliqués à lire et pas à mon goût. Or, quand j'ai découvert cette série j'ai été complètement séduite. Elle ressemble beaucoup à la série "Comme elle", des mangas aussi. Il y à une habitude à prendre quand à leur lectures, mais une fois qu'on à le coup de main, ca coule tout seul. Franchement, j'ai adoré. A mon grand étonnement, le vocabulaire est très soigné et on y trouve de magnifiques répliques, sur l'amour par exemple. Franchement je conseille cette série à tous.
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J'avais au début un avis assez mitigé sur les mangas. Je les trouvais beaucoup trop compliqués à lire et pas à mon goût. Or, quand j'ai découvert cette série j'ai été complètement séduite. Elle ressemble beaucoup à la série "Comme elle", des mangas aussi. Il y à une habitude à prendre quand à leur lectures, mais une fois qu'on à le coup de main, ca coule tout seul. Franchement, j'ai adoré. A mon grand étonnement, le vocabulaire est très soigné et on y trouve de magnifiques répliques, sur l'amour par exemple. Franchement je conseille cette série à tous.
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J'avais déjà lu Nana, la longue série de manga de la même auteure, mais là j'ai aussi adoré! Des pesonnages touchants, des histoires d'amour, de mode et de passé, assez originales.
Et avec ceci? une bonne touche d'humour. Une bonne histoire de vie pour moi, grande adolescente!
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GOERGES.... *double soupir*, on se comprend n'est ce pas B. ^_^ ? C'est vraiment la meilleure série que j'ai pu lire d'Ai Yazawa. Mode, amour mais également choix de vie et regret. J'avoue que j'ai versé ma petite larme vers la fin. Monstruosité de l'anime donc préféré les versions magnifiques papier en grand format et couleurs.
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Critique de Camille Thomine pour le Magazine Littéraire
Dans les années 1970, la famille recomposée du médecin réputé Isak Lövenstad passe des étés agréables sur l'île scandinave de Hammarsö. Une catastrophe va mettre brutalement fin à ces moments idylliques. Vingt-cinq ans plus tard, ses trois filles reviennent sur l'île. « La mémoire est le miroir où nous regardons les absents », écrivait Joseph Joubert. Dans le miroir d’Erika, de Laura et de Molly, sœurs nées de trois mères différentes, le grand absent est appelé Isak. Non pas « papa », mais Isak Lövenstad, dont le nom seul sonne comme une promesse. Un Lovelace des temps modernes. Chercheur en gynécologie au «cerveau brillant», d’après l’article paru dans le magazine Life du 10 septembre 1965, placardé au mur du salon, dans cette maison de vacances où les trois filles du docteur se croisent deux mois par an. Un personnage envoûtant malgré ses coups de sang, son égocentrisme, sa froide indifférence. Et à cause de tout cela.
Car l’absence n’est pas seulement celle, définitive, de la mort. Ce peut être cette distance imposée et intermittente, qui, loin de tuer le sentiment, l’anime. Aussi, au terme de longues années de séparation, les trois femmes reprennent le chemin de l’île où leur père vit désormais seul. L’aînée se remémore ses trépidations de fillette: «Ce n’était pas seulement l’impatience de revoir Isak qui transformait le trajet de l’aéroport en une petite éternité. C’était tout. C’était la maison en pierre blanche et sa chambre avec sa tapisserie fleurie. C’était sa demi-sœur Laura et plus tard la petite Molly. […] Les étés à Hammarsö étaient la vraie éternité, le trajet en voiture était une petite éternité vers la vraie éternité.»
Voyage de la Norvège vers la Suède insulaire, doublé d’un voyage dans le temps, ainsi se déroule le dernier livre de Linn Ullmann, elle-même fille d’un homme intimidant, marié plusieurs fois et amoureux des îles : Ingmar Bergman. La romancière n’aime pas – et ne mérite pas – qu’on réduise son œuvre à cette imposante ascendance. Reste qu’elle excelle, comme le cinéaste, à s’approprier les regards de ses personnages pour mieux les faire se croiser. Décrite dans une langue concise, ingénue, qui rappelle celle de Sarraute dans Enfance – la dimension analytique et autocritique en moins –, l’époque bénie des années 1970 se déploie et se redessine trois fois, des premiers émois sensuels de l’aînée aux souvenirs égocentrés et monochromes de la benjamine. Et l’on sent certes que ces étés en pointillé n’ont pas été sans influence sur les choix adultes des trois femmes. On sent surtout qu’après le drame inouï de l’été 1979, vers lequel tout le livre semble tendre, aucune d’entre elles n'a pleinement trouvé la force de recommencer à vivre. Mais, de cela, l’écrivain ne parle pas. Elle se contente de vaporiser chacun des souvenirs, sans les commenter. Contre-pied de la tendance introspective qui caractérise tant de récits d’enfance ou simple garde-fou contre l’épanchement? La saveur douce-amère de cette chronique venue du nord doit en tout cas beaucoup à la pudeur de ses mots.
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Mizuki, lycéenne de 17 ans, tombe sous le charme d'Adam, un étrange musicien anglais parlant le japonais, et décide de tout quitter pour le suivre. Or, elle est victime d'un accident de voiture sur leur lieu de rendez-vous, à Shibuya, en pleine nuit. Parallèlement, Hotaru, une petite fille encore en école primaire est hospitalisée après avoir été renversée elle aussi, tandis qu'elle cherchait son chat. Les deux filles se rencontrent en rêve. puis dans la réalité. Mais Hotaru est bel et bien guérie et sortie de l'hôpital, alors que Mizuki a complètement perdu la mémoire et est enfermée dans la maison où elle a vécu une semaine avec Adam, sans pouvoir en sortir. Commence alors pour Hotaru et ses amis d'école une grande enquête : qui est cette jeune fille enfermée dans la maison ? Pourquoi est-elle enfermée ? Pourquoi Hotaru est-elle la seule à pouvoir la voir ? Qui est ce fameux Adam ?
Alors qu'Ai Yazawa avait habitué ses lecteurs aux comédies lycéennes, elle entame avec Last Quarter un tournant majeur dans sa carrière. Effectivement, alors que Gokinjo et Je ne suis pas un ange se caractérisaient par leurs personnages positifs et pétillants, l'ambiance de Last Quarter va très vite tomber dans la nostalgie et le désespoir. En ce sens, ce manga pose donc les bases de Nana. Mais ce n'est pas tout. Car avec son propos sur la famille, l'enfance, l'amour et la mort, le tout teinté par une ambiance musicale anglo-saxonne, Last Quarter s'impose comme le manga le plus subtilement révolté d'Ai Yazawa. Un coup de génie, tout simplement !
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