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Citations de Aki Ollikainen (49)


La faim est ce chaton que Lauri-du-saule a fourré dans un sac ; il gratte de ses petites griffes provoquant une douleur fulgurante.
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Le silence roula sur l'herbe, passa les bouleaux sur la berge, traversa la jonchaie et se déploya au-dessus du lac étale. Et combien de sons ce silence renfermait-il ? Toute la cacophonie du monde précédant l'aube - le coup de queue du grand brochet parmi les joncs, le friselis du vent dans les feuilles du tremble. C'était un silence tissé de voix. Les oiseaux chantaient durant les heures de la nuit, y compris le temps de ce bref intermède gris-bleu, essayant de trouver un compagnon avec qui se reproduire. Et ailleurs, sur la rive de ce lac étendu, des êtres humains cherchant leur lumière intérieure se réunissaient en une retraite silencieuse, pour écouter les nombreuses manières qu'a Dieu de se taire.
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«Seule la femme est capable d'effacer l'image d'une ville de la mémoire d'un homme» (p 61)
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«L'homme n'est qu'une histoire. La femme aime l'histoire de l'homme avant l'homme lui-même ! Les hommes, parce qu'ils ne sont pas fidèles, partiront un jour ou un autre, mais leurs histoires demeureront pour l'éternité (p43),
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«Raconter, c'est se libérer et libérer l'auditeur. La parole est un tapis volant qui nous porte vers les horizons ouverts sur le rêve» (p13),
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Elle n'avait pas besoin de compagnie pour aller aux champignons à l'automne, ni pour passer d'agréables soirées, tranquille au coin du feu. Elle voulait rattraper une dernière fois la ravissante minijupe de sa jeunesse, avant que celle-ci ne s'échappe définitivement
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Aki Ollikainen
Elle n'avait pas besoin de compagnie pour aller aux champignons à l'automne, ni pour passer d'agréables soirées, tranquille au coin du feu. Elle voulait rattraper une dernière fois la ravissante minijupe de sa jeunesse, avant que celle-ci ne s'échappe définitivement.
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Peut-être coyaient-ils avoir découvert un sens à leur vie, qui les conduirait à une vie simple, à la source du bonheur. Ou alors Aatu et Elina n'avaient fait que chercher un chemin par lequel ils pourraient renoncer à la quête du bonheur et trouver la simplicité - ils n'avaient juste pas compris que les êtres humains sont des créatures trop compliquées pour jouir de la simplicité.
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Le soleil s'élevait vers le ciel. Il chassait les nuages duveteux hors de la route de la lumière, il dispensait le bonheur aux humains avec parcimonie. Aux jeunes, il avait réservé des moments enivrants. À ceux qui avaient perdu leur jeunesse, il avait ça et là proposé une petite occasion inespérée, au cours de laquelle ces pauvres hères s'imaginaient pouvoir retrouver l'euphorie envolée il y a si longtemps.
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On prenait toujours beaucoup de grosses perches que mamie Sirkka faisait en soupe. Et bien sûr, elle y mettait des grains de poivre aromatique entiers. Moi, je croyais que c'étaient les yeux des poissons qui avaient carbonisé. J'avais l'impression qu'ils me regardaient, là, dans la soupe, et qu ils voyaient tout depuis l'autre côté une sorte de frontière. J'avais la boule au ventre et je triais les grains sur le bord de mon assiette. Pour finir je les planquais dans ma poche et je les enterrais derrière le sauna. Je faisais une petite croix en brins d'herbe. Ls gisaient tous là, bien alignés - les oiseaux qui s'étaient écrasés sur les carreaux, les souris chassées par Missé et les grains de poivre de mamie. Je leur apportais même des fleurs et je disais des cantiques.
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Sur les rives de la Méditerranée, les arbres déploient leurs branches dans un sens ou dans l'autre, et les gens de là-bas sont pareils. Mais ici au Nord, les gens poussent droits.
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Bien que les humains associent souvent les serpents aux forces obscures, la vipère était un véritable enfant du soleil. Elle digérait sa nourriture grâce à lui, et en avait également besoin pour développer sa progéniture. Elle se couchait dans les bras du soleil - qui protégeait sa vie avec tendresse et assurait la maturation des nouvelles générations à l'intérieur du serpent.
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Le regard de Leena se focalisa sur le point où la rive opposée devenez ciel. C’était là, derrière l’horizon, que tous semblaient aspirer à se rendre. Mais qui savait rester tranquillement à sa place comprenait que les changements des temps nouveaux étaient advenus ici aussi, et qu’ils dureraient. Que d’année en année les branches des bouleaux riverains se tendaient toujours plus près de l’eau, que le pas des hommes raccourcissait, les voix familières s’assourdissaient et laissaient place à d’autres. Que les cours des fermes autrefois si bien entretenues se couvraient de mauvaises herbes et les lupins colonisaient le bas-côté des routes. 
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La sirène s'assit sur le banc du milieu et se mit à souquer. Vilho contemplait la femme nue, la creature la plus belle qu'il eût jamais vue.
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"Le loup s'arrêta, considérant le gisant à terre. Le paysage tremblait sur les rétines d'Esko. Finalement, tout se fit net et Esko croisa le regard du loup. Il ne s'y trouvait nulle pitié, nulle haine. De mépris, Esko n'en distingua pas davantage. L'animal observait juste avec étonnement la créature qui croyait posséder une âme immortelle."
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Il doit y avoir un point, dans l'esprit humain, à partir duquel la pensée fait demi-tour.
Quand tu deviens suffisamment vieux dit Méri.
Tu veux dire qu'elle retourne en enfance ?
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Mais sa belle-mère était un plongeon qui donnait l'impression d'avoir toujours cherché sa piste de décollage, un lac au dos suffisamment long où courir jusqu'à l'envol. Son lac avait finalement été refermé par la végétation, il s'était réduit à un étang minuscule et avait enchaîné les pensées de cette âme libre.
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Peut-être que l'esprit de sa belle-mère était semblable à cet oiseau. Lui aussi avait fini par se poser sur un étang trop petit et ne parvenait plus à s'envoler.
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Où pouvait se promener le regard de sa mère ? Etait-il parti au loin ou avait-il fait demi-tour à l'intérieur de sa tête ?
Un loup n'était pas n'importe quel bestiau. C'était un symbole, le dernier adversaire digne de l'homme finlandais. Sa malice était limpide, c'était une partie de la nature. Le loup et l'homme des bois, un combat comme ça doit se livrer au plus profond de la forêt, c'est là qu'on pourrait les mesurer l'un à l'autre. Le combat du bien et du mal.
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Le paysage se dédoublait. Les fins nuages disparaissaient sur le miroir du lac, ils s'évaporaient comme l'humidité sur les pierres noires brûlantes du sauna.
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