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Critiques de Alaa El Aswany (443)
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Automobile club d'Egypte

L'Egypte sous le règne de Farouk et de l'occupation britannique. La toute-puissance des anglais qui méprisent souverainement les égyptiens et les nubiens qu'ils emploient. Ceux-ci n'ont aucun droit, sont battus car sinon ils ne font rien de bon. Et la plupart du temps ils acceptent leur condition. Certains se révoltent, souvent au prix de leur vie. Ce livre nous ouvre les yeux sur cette occupation britannique, la vie de misère des égyptiens, certains luttant pour arriver à étudier en plus de leur travail au Club.

Ne sont admis au Club que les anglais. Les égyptiens, illettrés, peu instruits, ne possédant pas ce nouvel objet tant prisé, une automobile, ne pourraient être admis que s'ils sont patronnés par des anglais du Club. C'est le règlement. Autant dire qu'aucun égyptien n'y sera admis.

L'histoire tourne autour d'une famille égyptienne qui était riche mais a été ruinée. Le père, la mère, deux fils et une fille. L'un est bon à rien, l'autre veut faire des études universitaires, la fille veut également faire honneur à son père et étudier. On les suit dans leur vie de tous les jours, avec en toile de fond le Club qui les fait vivre, si l'on peut le dire ainsi.

La fin est un peu abrupte. Les personnages sont attachants. C'est un beau livre. A lire.

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Automobile club d'Egypte

Celui-ci, je l'ai lu un peu par hasard: un présentoir à la bibliothèque, un instant de curiosité, et paf!

Et bien parfois, ce genre de décision se révèle payante. Un roman chorale foisonnant de personnages intéressants, de découvertes étonnantes, assez palpitant, un roman que plonge son lecteur dans l'Egypte d'après guerre, un cadre fort dépaysant, en tout cas pour moi....

Une belle écriture qui donne envie de tourner les pages, des protagonistes qu'on aime détester ou qu'au contraire on supporte de toute notre attention, et en toile de fond, l'occupation par la Grande-Bretagne et les contradictions de celle-ci: officiellement, les Anglais se voient en colonisateurs apportant la civilisation, et en profitent pour piller les ressources, et que dire du Directeur du club, méprisant les habitants de cette pauvre Egypte, mais prêt à pousser sa fille dans le lit du roi contre l'avis même de la jeune femme!

C'est drôle et parfois tragique et intéressant et bien écrit et ça m'a donné envie de découvrir le reste de son oeuvre!

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Automobile club d'Egypte

Si ce roman s'annonce au début riche et foisonnant, bien écrit, véritable galerie de portraits de la société égyptienne d'après-guerre, j'ai malheureusement trouvé que le rythme s'essoufflait vers le milieu du livre. Le choix de la narration (alternance de chapitres centrés sur les divers protagonistes, avec un certain flou dans le temps et surtout l'insertion de passage à la 1ère personne, mais uniquement pour certains personnages), s'il semble séduisant au début, finit par donner de la lourdeur au récit par son côté presque mécanique.

En revanche, j'ai aimé cette découverte culturelle sur l'Egypte, le mode de vie, la cohabitation avec les britanniques, la difficile sortie de la domination anglaise et la condition des travailleurs tout en bas de l'échelle sociale. Très romanesque, ce récit se prêterait bien à une adaptation filmographique. Néanmoins, je reproche à ce roman ses longueurs, son côté "romantique", dans le sens où gentils et méchants sont parfaitement identifiés et où ce qui leur arrive est parfaitement prévisible. Un bon gros roman fleuve au final, alors que je m'attendais à une chronique aiguë d'une époque et d'une société.
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Automobile club d'Egypte

Un libre agréable, dont l'auteur me donne cependant l'impression de chercher son style sans vraiment le trouver. Il y a de la critique sociale, assez manichéenne et trop previsible; il y a de l'histoire, mais sans vraiment tirer parti d'évènements passionnants comme l'incendie du Caire; il y a enfin un désir de retrouver la magie des vieux films égyptiens en noir et blanc, sans en approcher le charme.

Le fond du problème est peut-être, à mon goût, qu'après s'être fait connaître par un chef-d'oeuvre, "L'immeuble Yacoubian", al-Aswany a du mal, ici comme dans "Chicago" à retrouver son soufflé.
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Automobile club d'Egypte

Plaisir de retrouver la verve de Alaa El Aswany telle que je l'avais appréciée dans l'Immeuble Yakoubian. C'est truculent, exotique et en même temps si proche, si humain. La morale politique est peut-être plus présente, plus argumentée à partir d'archétypes qui peuvent prendre une valeur un peu théorique, mais la présence des personnages qui les incarnent efface ou dilue à chaque page cette impression. Peut-être aussi un peu d'insistance vers la fin dans les représentations sexuelles, mais ce n'est qu'un sentiment personnel. D'autant que, dans ce que l'on apprend de l'Egypte d'aujourd'hui, cette insistance vaut un manifeste pour la liberté personnelle de jouir et d'écrire.
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Automobile club d'Egypte

Des écrivains égyptiens, j'en connais peu (voire pas à part l'auteur et Mahfouz).

Et de Al Aswany, je n'ai pas lu son "best seller" mondial mais celui-ci.

L'histoire a pour cadre un lieu huppé et select du Caire, ou se cotoient, se croisent et se toisent les étrangers et la haute société cairote où ls employés modestes sont sous la coupe d'un sadique majordome.

Au milieu du 20ème siècle, le roi Farouk semble plus préoccupé par le Jeu et les Femmes que le destin de son pays sous colonie britannique.

Le romancier se sert de ce face à face entre les employés et les nantis / jouisseurs de la clientèle pour décrire la société égyptienne des années 50 avec en toile de fond la montée du nationalisme.

La condition de la femme est bien abordée et le romancier, par petites touches, parvient à nous décrire le système féodal qui régit la société égyptienne.

Mais la multitude de personnages fait que je m'y suis régulièrement perdu et bien que l'on tourne les pages avec plaisir, j'ai trouvé le livre un peu long !

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Automobile club d'Egypte

Très beau roman.

Au delà de l'histoire il y a une vrai réflexion sur le colonialisme, les lâches, les justes et au final on ne retient que les belles personnes.

En prime les parfums de l'Orient. ...
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Automobile club d'Egypte

C'est parce que je garde un bon souvenir de "l'immeuble Yacoubian", que j'ai adhéré à la proposition de mon club de lecture, alors que le titre "Automobile club d'Egypte" ne m'inspirait pas particulièrement.

Vu à travers le prisme de l'automobile club du Caire, haut lieu symbolique de la domination anglaise, Alaa El Aswany dresse une fresque colorée et pittoresque de la société égyptienne avec ses faiblesses (corruption et soumission), ses aspirations et ses ambitions.

Ce roman est une bonne occasion de se familiariser avec "les derniers soubresauts de l'Egypte pré-nassérienne" et les premières tentatives d'accès à l'indépendance.

L'auteur a réussi un récit haletant, plein de péripéties habilement entremêlées pour maintenir le lecteur en haleine.
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Automobile club d'Egypte

Du grand El Aswany ! un de ces livres qu’on ne lâche plus une fois commencé.

C’est aussi une peinture des mœurs de cette société de la fin de la monarchie Egyptienne avec le roi Farouk. En prenant comme pivot de l’intrigue une famille désargentée de la haute Egypte qui vient se réfugier au Caire, l’auteur nous raconte la vie de chacun de ses membres au fil des chapitres. Il arrive a faire monter un climax au fil des pages qui tient le lecteur en haleine.

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Automobile club d'Egypte

Moins prenant que "l'Immeuble Yacoubian" cet ouvrage recèle des trésors de drôlerie notamment lors des "séances" entre le jeune égyptien et les vieilles veuves.
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Automobile club d'Egypte

Le cadre de ce troisième roman de Alaa El Aswany se situe au Caire à la fin des années 40, c’est-à-dire peu de temps avant le coup d’état de 1952 qui renversera la monarchie sous protectorat britannique. On découvre les dessous et prémisses d’une rébellion dans une société engluée dans les hiérarchies et les despotismes injustes. Les espaces-temps de tous ses personnages se concentrent peu à peu tout en gravitant autour de l’Automobile Club d’Égypte. Ce lieu est hautement symbolique car il représentait alors simultanément la domination anglaise et la toute-puissance d’un roi corrompu et les liens pervers et complexes entre les deux.

Au fil d’une dizaine d’années, nous suivons l’évolution d’une famille composée de quatre enfants : Saliha, la sœur brillante mais à l’avenir compromis de par son sexe, Mahmoud, le frère au physique imposant mais un peu naïf, Kamel, l’étudiant engagé qui combat secrètement le régime, et enfin Saïd, l’opportuniste égoïste. Le père, Adelaziz Hamam, est décédé sous les coups du redoutable chef des serviteurs de l’Automobile Club, El-Kwo, bras droit du roi, et la mère, Oum Saïd, est un modèle de courage, de stabilité et de tolérance. Chaque enfant empruntera un chemin différent, selon ses limitations, ses convictions, son caractère. À travers eux, on retrouve le destin des Égyptiens essayant de survivre tout simplement, en profitant du système colonialiste, ou bien engagés à lutter contre le despotisme et la corruption. L’Automobile Club est lui aussi divisé en deux types d’hommes : ceux qui décident de réclamer leurs droits coûte que coûte et refusent la notion de serviteur au profit de celle de travailleur, et l’immense majorité, fataliste, résignée et apeurée, qui considère les frondeurs comme de doux utopistes et préfère s’incliner devant le pouvoir injuste symbolisé par El-Kwo. Le dénouement est d’autant plus tragique que, a posteriori, on sait la victoire des rebelles proches dans le temps : mais combien d’activistes ont dû sacrifier leur vie pour qu’elle se produise ?

Alaa El Aswany explore dans ce magnifique roman l’âme humaine soumise à la tentation, du sexe, de l’argent facile, face à une religion surpuissante et culpabilisatrice. Ses personnages sont humains, si proches de nous, même s’ils sont entraînés parfois malgré eux dans l’Histoire de l’Égypte : il y a des moments d’une vie ou de l’Histoire où il faut choisir son camp, comme les serviteurs de l’Automobile Club. Tous les rapports de force y sont décrits avec une grande subtilité et beaucoup d’humanisme, que ce soit les colonisateurs envers les Égyptiens, les hommes envers les femmes ou les parents sur les enfants.

Alaa El Aswany a utilisé la même structure littéraire que pour ses romans précédents, et, là aussi, elle fait merveille – impossible de lâcher le livre une fois commencée. Il fragmente les histoires individuelles en prenant soin de laisser le lecteur à chaque fin de séquence sur un irrésistible suspens. Peu à peu, tous ces parcours individuels, tels des morceaux de puzzle, semblent prendre un sens et fusionner en l’Histoire d’un pays à une période particulièrement palpitante.

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Automobile club d'Egypte

Honnêtement, il était peu probable que Alaa El Aswany puisse surpasser la force de son premier roman L'immeuble Yacoubian. Ce qu'il avait écrit depuis, de très bonne qualité, certes, l'avait démontré. Mais en se penchant sur le passé de son pays, la fin des années 40, en l'occurrence, il vient de signer avec Automobile Club d'Egypte, un roman qui fait mieux qu'égaler son chef d'œuvre. Un ouvrage polyphonique, foisonnant, d'une richesse inouïe qui dresse un tableau complet d'une nation sous tutelle anglaise et gouvernée par un roi, Farouk, fantasque et libidineux. Une époque pré-révolutionnaire, qui en rappelle une autre, évidemment, toute récente, qui prend vie à travers une bonne vingtaine de personnages dont les destins ne cessent de se croiser. Ce pavé de 500 pages, une fois passés les chapitres d'introduction, se dévore avec passion. Comme un Balzac, un Tolstoï ou un Dickens, El Aswany nous fait découvrir toutes les strates de la société cairote : riches et pauvres, maitres et serviteurs, conservateurs et rebelles, égyptiens et britanniques. Automobile Club d'Egypte passe avec une aisance stupéfiante du drame à la comédie dans une veine à la fois politique, sociale, sentimentale, religieuse, etc. Le contraire d'un livre fourre-tout, pourtant, l'auteur est un alchimiste qui utilise ses différents ingrédients dans un tempo parfait, sans jamais ennuyer ou perdre son lecteur. Et le souffle du romanesque nous emporte très loin, au bord du Nil et au comble du bonheur. Autrement dit, c'est une pure merveille.
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Automobile club d'Egypte

EXCELLENT!
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Automobile club d'Egypte

Roman passionnant, décrivant la vie en Egypte du temps de la monarchie, quelques temps avant la révolution nassérienne .Les employés de l'automobile club où vient souvent jouer le Roi sont de quasi-esclaves sous l'autorité d' un chef, véritable despote. Le roman foisonne de personnages hauts en couleur. Il se termine un peu de façon abrupte. Il est possible qu'une suite lui soit donnée. A la vérité, le livre m'a plu, mais cependant j'avais préféré du même auteur "l'immeuble Yacoubian".
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Automobile club d'Egypte

Douze ans après L'Immeuble Yacoubian, l'écrivain publie un roman foisonnant sur la société cairote d'avant Nasser, où levaient déjà les ferments de la révolte. De la fiction à la politique, d'une révolution à l'autre.
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Automobile club d'Egypte

Alors que le quotidien est morose, qu’aucun répit ne s’offre à l’horizon, plonger dans ce roman coloré, riche et plein d’entrain m’a permis de m’évader le soir, lorsque le sommeil fuyait tellement je suis submergée d’angoisse.

Ce livre est un roman polyphonique où interviennent plusieurs narrateurs, soit à la première personne, soit à la troisième personne. L’histoire prend deux directions, tout en restant imbriquées l’une dans l’autre.

D’abord, il s’agit de celle de la famille d’Abdelaziz Hamam, fraîchement arrivée au Caire. Les quatre enfants auront chacun un parcours différent que nous découvrirons au fur et à mesure des pages : Saïd, l’aîné égoïste et individualiste ; Kamel jeune étudiant plein de patriotisme ; Saliha dévouée, studieuse et naïve ; Mahmoud paresseux mais amoureux des plaisirs en tout genre. Autour d’eux gravitent une multitude de personnages comme Oum Saïd leur mère, Mitsy, Abdoune, Aïcha la voisine, M. Wright, les salariés de l’Automobile club d’Egypte, le prince Chamel, Faouzi etc. Pendant un long moment, ces personnages ont fait partie de mon quotidien, comme de vieilles connaissances, souvent drôles, attachants et tellement vivants.

Puis, il y a la vie dans l’Automobile club d’Egypte, un microcosme où se côtoie les aristocrates anglais qui occupaient l’Egypte à cette époque ; le roi qui y joue toute la nuit accompagnée de sa cour, les serviteurs noirs sous le joug d’El-Kwo, le chambellan du roi, un être tyrannique, odieux et malfaisant.

C’est un livre où on découvre la culture égyptienne, où on respire l’odeur des bons petits plats locaux, où on déambule dans les quartiers du Caire, où on dîne les salons feutrés de l’Automobile club, où on entre dans l’intimité familiale. Mais c’est aussi un roman de société qui dénonce les conditions sociales, le racisme ambiant, les inégalités sociales flagrantes entre les Egyptiens et les Anglais, le rôle subtil des femmes dans les foyers, la crise politique latente qui couve en Egypte accentuée par les frasques du roi, l’occupation anglaise avec son lot de mépris et de condescendance.

Le style d’écriture est agréable, limpide et léger. Le roman se lit quasiment d’une traite. Je n’ai pas mis le 5ème cœur car j’ai trouvé la fin totalement bâclée par rapport au contenu. L’auteur finit abruptement cette histoire sans même préparer le terrain. C’est comme s’il n’avait plus d’inspiration et qu’il décidait tout à coup de terminer ce récit avec une pirouette. J’aurai aimé que l’auteur continue cette histoire, qu’il passe même à la seconde génération jusqu’à la révolution égyptienne.

Pour conclure, ne tenez pas compte de cette couverture peu attirante et allez à la découverte de ce beau roman !
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Automobile club d'Egypte

1940. La famille Hamam quitte la Nubie pour s'installer au Caire. Abdelaziz travaille à l'Automobile Club dirigé par Mr Wright, un anglais. Outre le salaire qui n'est pas mirobolant, les conditions de travail sont pour le moins éprouvantes ; ce n'est pas tant le travail en lui-même qui est difficile mais plutôt le caractère d'El-Kwo, chef des employés et chambellan du roi. Il a la main leste et l'humiliation facile ; les claques pleuvent par l'intermédiaire d' un de ses sbires et personne n'oserait s'offusquer.

Le père de famille décède. Dès lors, la confrontation à la réalité pour ses enfants et son épouse est difficile. Sa veuve apprend qu'elle ne bénéficiera d'aucune retraite et les études de la fratrie sont donc compromises. Il va falloir que les enfants subviennent aux besoins primaires de la famille en allant travailler........à l'Automobile Club.



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Ce roman décrit des hommes et des femmes corvéables ; les travailleurs égyptiens de l'Automobile Club n'ont pas les mêmes droits que les anglais et pourtant chacun tente de garder la tête haute. Les corps sont aussi à la disposition des uns et des autres. Tandis que de jeunes égyptiens sont payés par de vieilles anglaises pour avoir des relations sexuelles, la perfidie n'échappe pas à Mr Wright, directeur de l'Automobile Club qui s'en prend vertement à Mitsy sa fille lorsqu'elle refuse les avances du roi. Il est d'avantage outré par la réaction de sa propre fille qui a osé défier le roi plutôt que de ses propres manigances qui n'avaient pour but que de se faire bien voir auprès du monarque.

L'auteur met également en valeur les changements politiques qui s'opèrent dans la société : oser revendiquer des droits pour les travailleurs, remettre en cause la régence du pays et voir naître un parti politique.



J'ai bien aimé ce récité parsemé des propos des enfants Hamam.
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Automobile club d'Egypte

Dans ce roman Alaa El Aswani nous dépeint Le Caire des années 40 sous le règne du roi Farouk et la domination britannique. L’histoire tourne autour du célèbre Automobile Club symbole du faste de la haute société égyptienne de l’époque. Mais les personnages principaux ici sont les employés du club en majorité des paysans venus de Haute Égypte.

Tout les ingrédients étaient réunis pour faire un bon roman mais je sors un peu déçue par cette lecture. Cela m’a rappelé les mélodrames manichéens et simplistes du cinéma égyptien des années 50 avec un amour impossible, un héros parfait et pour le dénouement le triomphe du bien sur le mal.

Alaa El Aswani nous avez habitué à plus de finesse, de nuances et même de l’humour que je ne retrouve pas dans ce roman.
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Automobile club d'Egypte

EXCELLENT !!!
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Automobile club d'Egypte

Une merveille, aussi bien que L'Immeuble Yacoubian, si j'avais pu j'aurais mis 6 étoiles ! On ne s'ennuie nulle part, ce livre se dévore du début à la fin.
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