Alafair Burke

Pour certains, l'oubli est un facteur d'équilibre alors pour d'autres, il est synonyme de nouveau départ et permet de faire table rase du passé…



Quinze ans après un grave accident, Hope Miller n'a toujours pas retrouvé la mémoire. Et pourtant, la jeune femme se sent étouffée dans cette petite ville qui l'a accueillie les bras ouverts dès le début de son amnésie. Elle décide alors de prendre un nouveau départ dans les Hamptons et de se forger de nouveaux souvenirs en la quittant. Alors que cette nouvelle vie pleine de promesses débute, Hope Miller disparaît précipitamment dans des conditions troublantes. Il n'en faut pas plus pour que sa meilleure amie avocate pense que le pire est arrivé et fasse tout pour la rechercher, car, qui sait, peut-être que le passé oublié de la jeune femme l'a rattrapé...



Lorsque je me suis plongée dans le livre d’Alafair Burke j’ai trouvé l’idée de départ très bonne et assez originale. La disparition d’une personne amnésique sûrement rattrapée par son passé était une bonne entrée en matière. Malheureusement la présence de très nombreux personnages sans liens évidents (au départ) et plusieurs longueurs dans le récit m’ont souvent perdu. Je pense que mon niveau de fatigue au moment de ma lecture a eu raison de moi et sur ma concentration. Néanmoins, les pièces du puzzle proposées par Alafair Burke arrivent à s’assembler à la fin du récit pour nous offrir une scène finale à cette histoire.



Je tiens à remercier les Presses de la Cité et Netgalley France pour m’avoir offert la possibilité de découvrir cette intrigue policière dont j’avais découvert l’auteur au moment de la lecture d’un couple irréprochable, thriller psychologique très agréable à lire.

Voilà un nouveau polar signé Mary Higgins Clark avec son amie et romancière Alafair Burke. On retrouve Laurie Moran dans plusieurs enquêtes de l'auteure. Cette auteure écrit des polars depuis 1975. Vous imaginez le nombre qu'elle a écrit? Et ça fonctionne! Pour moi, elle maîtrise les codes du polar et du suspense. Les chapitres sont courts, on suit l'enquête pas à pas, on tergiverse. Les présumés coupables ont tous quelque chose qui clochent. Bref, si vous aimez Mary Higgins Clark vous allez adorer cette nouvelle enquête, pour les autres vous retrouverez dans ce livre tous les codes qui font un bon polar! (...)



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L’histoire se situe 40 ans après « La maison du guet », un des premiers romans de MHC, et celle-ci s’avère la dernière de la dénommée reine du polar.



J’avoue que j’avais complètement lâché Mary Higgins Clark, ayant préféré découvrir d’autres auteurs de polars, tout aussi attirants d’ailleurs. Alors la retrouver dans cet ultime thriller m’a fait passer un bon moment, surtout lorsqu’on sort de quelques difficiles lectures.



Cette suite remet en scène le frère et la soeur, Michael et Mélissa, enlevés dans « La maison du guet ». Leur mère, Nancy avait dans un premier temps été soupçonnée d’avoir commis cet acte odieux. A noter en passant que Mary Higgins Clark fait tellement d’allers et retours dans le temps que l’on n’a pas besoin d’avoir lu « La maison du guet ».

Mélissa s’est mariée avec Charlie, un veuf qui a une petite fille de 3 ans, Riley. Ils vivent ensemble dans la maison de Nancy, la mère. Et voilà-t-il pas que l’histoire se répète : 40 ans plus tard, Riley disparait à son tour alors que Mélissa dort et que son mari s’est absenté pour des raisons professionnelles. Et bingo ! là encore la police, vite sur le coup, accuse Mélissa comme on avait accusé Nancy.

Même si elle dit ne pas se souvenir de son propre enlèvement, ses nuits sont toujours aussi cauchemardesques. Son mental va finir par chanceler, d’autant qu’elle voit s’éloigner son entourage d’amis et même son mari qui doute tout autant. Elle ne pourra plus compter que sa mère et son frère pour mener l’enquête qui sera loin d’être simple.

L’auteur arrive ici à nous faire vivre de l’intérieur tous les doutes qui rongent Mélissa, ainsi que les surprenantes révélations qui émergent et surtout la révélation les personnalités cachées de certaines personnes de son entourage.



Les réguliers retournements de situations nous entrainent dans une sorte de spirale dont on n’a plus envie de sortir. Un peu hallucinant par moment, mais c’est bien là le charme des livres de Mary Higgins Clark.

Belle sortie de scène pour la Reine.

"Dans le système judiciaire,

les crimes sexuels sont considérés comme particulièrement monstrueux.

A New York, les inspecteurs qui enquêtent sur ces crimes sont membres d'une unité d'élite, appelée Unité Spéciale pour les Victimes.

Voici leurs histoires..."

Dong dong!

C'est un très souvent en tournant les pages de ce roman (bon en appuyant sur tourner version numérique) que j'ai entendu dans ma tête ce fameux "dong dong" bien connu des fans de la série New York, Unité spéciale (titre français). Bon la comparaison est facile Un couple irréprochable se déroule à New-York, il est question de violences sexuelles et Corrine Duncan est inspectrice à l'USV du NYPD. Mais la narration suit aussi le même schéma que les épisodes : crimes, enquête, découverte de la vie du suspect, disparition, procès…

Nombreux dialogues entre l'inspectrice et le procureur permettent de suivre l'enquête et de détendre le suspense avec une pointe d'humour. Car oui le suspense est au rendez-vous. Le lecteur est pris dans l'enquête de découvertes en révélations. Au delà de la descente aux enfers de Jason Powell, homme riche à qui tout réussit, on découvre le lourd secret de sa femme Angela Powell. A première vue une épouse potiche qui en réalité révèle une autre histoire sordide sortie de son passé. Si on découvre bien avant le dénouement qui a commis le meurtre, Alafair Burke nous réserve des surprises jusqu'à la fin.

Bon j'enlève une étoile car une partie souffre de longueurs, mais ce roman reste un très bon thriller qui retient tout son suspense jusqu'à la fin.

Merci #NetGalleyFrance.

Ce récit s'ouvre comme certains thriller domestique, dans ce livre nous suivons plus particulièrement un couple composé d'Angela et Jason qui est professeur d'économie et qui a également écrit un bouquin.



Un jour une jeune élève va accuser Jason d'agression sexuelle et à partir de ce moment la vie du couple va basculer, Angela va également tenté de protéger leur fils Spencer durant cette période.



Rapidement une seconde accusation vient également d'une seconde jeune fille et les médias deviennent de plus en plus présent dans cette affaire.



Nous apprenons également le passé d'Angela qui est assez complexe et qui peut expliquer certains problèmes dans son couple.



J'ai aimé ce récit découpé en trois parties et qui du coup donne plus de profondeur au personnage, j'ai aimé le final qui n'est pas celui que l'on pourrait attendre.



Cependant je dois avouer avoir ressenti quelques longueurs au milieu du récit.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique ; je remercie les éditions Presses de la cité et Babelio pour cet envoi.



C'est le premier livre d'Alafair Burke que je lis et la quatrième de couverture m'a appris qu'elle était la fille de James Lee Burke ; cet auteur est pour moi un des très grands auteurs américains vivants, tous genres littéraires confondus. J'ai souri en constatant que la « vraie » fille de J. L. Burke porte le même prénom que la fille adoptive de Dave Robicheaux, le personnage principal de la série que je préfère. Alafair Burke connaît son sujet : elle a été juge dans une cour d'appel, procureure-adjointe à Cleveland, spécialisée dans les affaires de violences domestiques ; elle a aussi assuré la liaison avec la police et elle intervient souvent comme commentatrice juridique pour les médias. de plus, si elle ne pratique plus le droit, elle l'enseigne toujours.



N'empêche ! au début, j'ai craint le pire : toute cette histoire me semblait un peu trop dans l'air du temps et j'avais peur d'être embarquée dans des situations mille fois rencontrées… Ce n'est pourtant pas le cas. Le prologue de ce roman en quatre parties nous plonge directement dans l'action. Une narratrice à la première personne, harcelée depuis douze jours par des journalistes, tente d'ignorer l'inspectrice de police qui frappe à sa porte. Elles se sont déjà rencontrées et Angela pense que l'inspectrice veut parler à son mari, Jason. En fait, elle veut savoir où était Jason la veille au soir… et Angela, sans même savoir de quoi il retourne, va mentir pour protéger son mari. Le lecteur comprend que Jason est harcelé par une femme, Kerry Linch, que celle-ci a disparu, que Jason et Angela ont un fils, Spencer, que Jason a une avocate, Olivia Randall, qu'Angela a eu affaire à la police douze ans plus tôt, et que l'inspectrice tente de la mettre en garde : son mari pourrait les entraîner dans sa chute, Spencer et elle. Angela appelle son mari au travail : « Je t'en prie, dis-moi que tu n'as pas fait ça à cause de moi ». Beaucoup de renseignements dans ces quatre pages, mais il faudra attendre la page 306 pour en revenir à cette étape-là du récit... Dans le premier chapitre qui nous renvoie une douzaine de jours avant le prologue, Angela apprend de la bouche même de son mari qu'une stagiaire l'a accusé de sexisme et qu'elle est allée se plaindre auprès d'un collaborateur de Jason. Ni l'un ni l'autre ne prennent l'histoire trop au sérieux, mais quatre jours plus tard, Rachel, la stagiaire, porte plainte contre Jason. Nous sommes page 24.



Et puis, alors que vous pourriez avoir l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, Alafair Burke dévoile un élément qui touche Jason, ou Spencer, ou Angela, ajoute ou retranche quelque chose, donne une explication sur un point obscur et vous entraîne là où vous n'aviez pas prévu d'aller. Il y a beaucoup de secrets dans ce couple ! Le narrateur à la troisième personne qui suit l'enquêtrice, Corrine Duncan, ignore des éléments que connaît le lecteur, mais vient confirmer ses certitudes ou infirmer ce qu'il avait pris pour une vérité. Le memo qu'Olivia, l'avocate de Jason, verse au dossier, ainsi que les courriels qu'ils échangent éclairent aussi la situation d'un jour nouveau. Ainsi les personnages se trouvent petit à petit poussés dans leurs retranchements et les secrets finissent par refaire surface.



J'ai bien aimé ce roman qui présente une intrigue finalement complexe, contrairement à ce que pourrait laisser croire le début. Les personnages nous sont dévoilés peu à peu et ils se révèlent pleins de contradictions. Qui croire ? Tous mentent à un moment à ou à un autre, même Angela, si convaincante. Jason, séduisant, talentueux, charismatique, engagé et amoureux de sa femme est-il vraiment un harceleur, voire un prédateur sexuel ? Qu'est-il donc réellement arrivé à Angela il y a douze ans ? Rachel fabule-t-elle, a-t-elle exagéré ? Et Kerry ? amoureuse ? vénale ? L'opinion que j'avais des personnages s'est modifiée au fil des révélations. En plus de la trame de l'enquête très bien menée et de la progression des tractations inhérentes à la justice américaine, cette histoire fait écho au mouvement #metoo et à #balancetonporc. Les difficultés qu'éprouvent les victimes quand elles portent plainte, les immédiates suspicions auxquelles elles sont confrontées se trouvent particulièrement bien rendues. La sensibilité et la grande expérience de l'inspectrice Corrine Ducan, son attitude si différente de celle de certains de ses collègues masculins mettent en lumière les préjugés qui perdurent. Le portrait qu'elle dresse des victimes, sa compréhension de leurs hésitations, des demi-vérités par lesquelles elles essayent de se protéger, de se « préparer à ne pas être crues », sa compassion, sa pugnacité en font le personnage le plus attachant du roman.

Le hasard ne fait pas toujours bien les choses, je n'ai pas eu la main heureuse avec ce machin. Je pense qu'il y a une erreur de frappe pour le non Burke : le E n'est pas à sa place.

La lecture est aussi passionnante que celle du code pénal. On connaît le coupable dès les premières pages, les contradictions et les redites sont légions (des pages entières. La fonction copier/coller a dû chauffer).

Hors ça, c'est un long exposé bien rasoir de la procédure pénale made un USA, de long passage d'auto flagellation et une histoire rabâché par tant de ces ouvrages "d'auteurs " Américains qu'on peut s'interroger : qui l'a écrit ? Au suivant.

Pour ceux que ça intéresse...

Pourquoi ai-je décidé de lire ce livre?

- Pas en raison de son quatrième de couverture puisque je ne les lis jamais

- Pas en raison de son titre car celui-ci m'inspirait plus un Marc Lévy qu'un thriller psychologique (ceci dit entre nous, je n'ai rien contre Marc Lévy !)

- Pas en raison de sa couverture qui n'avait pas spécialement attiré mon attention

- Mais bien en raison de la petite phrase d'accroche en couverture : "Son scandale à lui, son secret à elle."



Voilà donc la raison pour laquelle je me suis plongé dans la lecture de ce livre il y a quelques semaines. Et ce qu'on peut dire, c'est que "Un couple irréprochable" est un thriller plein de fausses pistes, de coups de théâtre, de retournements de situations, tout à fait dans l'air du temps des #balancetonporc et autre #metoo.



Dans ce livre, la vérité n'est certainement pas celle que vous imaginerez (non, non, je vous assure). L'auteur(e) vous balade du début à la fin sans vous laisser une seule seconde de répit. Un vrai bon thriller psychologique qui vous rendra totalement asocial pendant les quelques heures de votre lecture. Mais bon, ce n'est pas toujours désagréable d'être pris pour un asocial !



Seul petit bémol, le récit se situant aux Etats Unis, l'argent est roi et il est assez désagréable de se rendre compte que certaines plaintes et/ou accusations n'existent que pour soutirer de l'argent à certaines personnes. Ceci, non seulement détruit la vie de la personne injustement accusée et deuxièmement jette le discrédit sur les mouvements #metoo et autres qui sont pourtant d'une utilité primordiale si on souhaite que notre société avance !



Merci Madame Burke pour cette découverte.

Jason et Angela sont mariés et vivent dans un quartier huppé de New York, ils ont un fils de treize ans qui fréquente une école privée. Jason enseigne à l’université, dirige son entreprise de conseil et a écrit un best-seller sur l’éthique économique, beaucoup voient en lui un futur maire de New York. Tout va pour le mieux, jusqu’à ce qu’une stagiaire l’accuse de paroles et de gestes déplacés, qui semblent parfaitement imaginaires, Jason ne s’inquiète pas outre mesure. Mais quelques jours après, Kerry Lynch, une femme qui travaille pour un client de Jason l’accuse de viol. Dès lors la machine médiatique et judiciaire s’emballe. Le couple ne paraît plus si parfait. Peu à peu le passé d’Angela est révélé, elle a été victime d’un prédateur sexuel durant son adolescence, les secrets refont surface. Pour le procureur et son assistant, le scandale est trop beau et ils tiennent à charger le bateau au maximum, même si Corinne, une policière spécialisée dans l’aide aux victimes essaie de les modérer, elle n’est pas si sûre de la culpabilité de Jason et elle tente de protéger Angela. Mais l’appareil judiciaire s’est emballé et seule Corinne soupçonne Angela d’être mêlée plus gravement à l’affaire qu’il n’y paraît, elle a divorcé au bon moment et a vidé les comptes. Une suite semble s’annoncer et je ne manquerai pas de la lire.



Ce thème est très à la mode en ce moment. L’auteure a été adjointe du procureure et sait parfaitement de quoi elle parle. Une grande partie du roman est consacré aux différentes procédures juridiques et on sait bien que de l’autre côté de l’Atlantique, la justice ne fonctionne pas du tout comme en Europe. L’histoire commence comme on s’y attend, mais c’est une illusion. Les victimes ne sont pas celles que l’on croit, du moins pas seulement. Ce livre ne plaira pas aux féministes qui veulent voir uniquement des victimes abusées par des prédateurs cruels, mais vu l’argent en jeu dans ces procédures, des hommes innocents sont aussi victimes de femmes sans scrupule, prête à détruire leur vie pour se venger ou s’enrichir.



L’intrigue se révèle peu à peu, elle nous embarque sur plusieurs fausses pistes et nous réserve bien des retournements qui nous éloigne du schéma habituel de ce type de thriller domestique. Ce livre sait nous tenir en haleine et je n’ai rien soupçonné avant le dernier chapitre. Ce roman dénonce aussi l’avidité en jeu dans les procédures judiciaires américaines.



Susanna est une amie à qui on ne peut pas faire confiance, aussi prête à détruire Jason pour promouvoir sa carrière de journaliste, sous prétexte de protéger son amie Angela, mais tout en faisant passer son propre intérêt avant tout le reste.



Il est clair que les femmes ont été victimes de violence depuis des siècles, qu’elles ont subi des discriminations, mais ce roman nous dit qu’il n’y a pas que des victimes parmi elles et que certaines ne valent pas mieux que certains hommes. Le désir d’être célèbre et de s’enrichir, l’argent en jeu dans les procédures judiciaires américaines peuvent pervertir n’importe qui.



Un grand merci à Netgalley et aux Presses de la Cité pour ce roman que je recommande chaleureusement.



#UnCoupleIrréprochable #NetGalleyFrance !
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« Est- on jamais sûr de savoir quelque chose ? » Cette question philosophique émerge des réminiscences d’Angela Powell, personnage principal de ce thriller domestique efficace. Cette femme de trente ans mène une vie, en apparence, des plus routinières et agréables. Son époux, Jason, est un professeur d’université à la renommée grandissante depuis qu’il a écrit un livre sur l’économie qui se hisse régulièrement dans le classement des « best-sellers » américains. Ils ont un enfant, un garçon prénommé Spencer, qui se révèle être surdoué par rapport aux gamins de son âge. Leur train de vie est si confortable qu’Angela n’a pas besoin de travailler. Elle se consacre au bien-être de sa famille.

Bref, une image idéalisée de famille parfaite.

Quand Jason est accusé de comportement déplacé par l’une de ses stagiaires, puis de viol par l’une de ses collaboratrices, qui va ensuite disparaître, tout cet univers paisible et douillet s’écroule. Les questions fusent dans le cerveau d’Angela qui ne veut perdre ni son « standing », ni sa tranquillité d’esprit. En effet, on se rend compte au fur et à mesure que les pages se tournent que le passé de cette femme est bien trouble et qu’elle a été fortement sensibilisée par un drame vécu dans son adolescence.

Que faire alors ? Angela va tout faire pour préserver l’image de la famille parfaite mais très vite, les cartes vont tomber et les révélations concernant aussi bien Jason qu’Angela vont précipiter le lecteur dans un questionnement perpétuel : qui dit la vérité ? Qui protège l’autre ?

Les chapitres s’enchainent et il est difficile pour le lecteur de se faire une véritable idée de la personnalité réelle des principaux protagonistes. Même les remarques de Spencer, pourtant éloigné de ses parents pendant l’essentiel du roman, sèment le trouble.

L’acharnement de Corinne Duncan, une enquêtrice perspicace et obstinée, permet de guider le lecteur dans le méandre de la vérité si difficile d’accès…

Au final, c’est un thriller qui accapare son lecteur, grâce à de nombreux rebondissements inattendus, et cela, jusqu’aux dernières pages ! Alafair Burke sait nous mener par le bout du nez, nous faire dévier de nos certitudes, et nous surprendre par des comportements vraiment imprévisibles !

Nouveau livre audio et j’apprécie vraiment ce format. Je pense que certains textes s’y prêtent mieux que d’autres et avec ce roman on est en plein dans le mille. Il est lu de manière très brillante par Marcha Van Boven, qui sait nous entraîner dans ce tourbillon de personnages sans jamais nous perdre, passant d’un personnage féminin à un homme sans aucun problème. Ecouter un livre permet de faire autre chose en même temps et de renouer avec le plaisir qu’on nous raconte une histoire. Je suis vraiment séduite par ces livres audio.



Laurie Moran anime une émission consacrée à la résolution de cold case, mais pour le moment elle est toute à la joie de se rendre dans les Hamptons en famille pour fêter l’anniversaire de son fiancé Alex, puis leur mariage. Ils sont dans un hôtel de rêve, comme il se doit et tout s’annonce pour le mieux…. jusqu’à ce que Johnny, sept ans, le neveu d’Alex disparaisse sur la plage alors que les adultes faisaient du golf et avaient confié les petits à une baby sitter. Laurie pense que le ravisseur a confondu Johnny avec son fils Timmy à qui il ressemble beaucoup et que l’enlèvement est en lien avec son activité de journaliste. Son père est un haut gradé de la police new yorkaise et un criminel l’accuse d’avoir fabriqué ses aveux dans le meurtre d’un patron de bar dix-huit ans plus tôt. La technologie de l’ADN a progressé durant ce laps de temps et il pense pouvoir se faire innocenter par ce biais. Ou si Johnny est vraiment visé et non son cousin, il pourrait s’agir d’un secret de famille. La police fait ce qu’elle peut, mais ce sont surtout Laurie et son père qui mèneront l’enquête pour retrouver le petit garçon. Il y a quelques fausses pistes pour alimenter le suspense et beaucoup de bons sentiments.



J’ai découvert Mary Higgins Clark il y a de très nombreuses années, j’ai lu quelques uns de ses romans à l’époque avant de passer à de « vrais » polars beaucoup plus costauds. Je n’avais plus côtoyé ses livres depuis très longtemps et je ne suis pas sûre que j’aurais eu envie de lire celui-ci en version papier ou ebook. Par contre le format audio lui convient parfaitement et le rend vraiment très agréable à « lire ». On est à cheval entre polar très soft et romance, tout finit toujours bien dans cet univers de la haute bourgeoisie américaine. Un polar très lisse et sans aspérité, conforme à ce qu’on peut attendre de l’auteure. Il ne faut pas y chercher un message philosophique ou une réflexion sur la société, mais juste une lecture distrayante et sans prise de tête. La psychologie des personnages est aussi très basique, mais il ne faut pas demander l’impossible à cette auteure, on sait à quoi s’attendre avec ce type de littérature. Toutefois ce livre est vraiment très plaisant dans sa version audio et j’ai passé un excellent moment.



Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette découverte très agréable. Ayant eu la chance de « lire » quelques livres audio, je trouve que certains textes s’y prêtent mieux que d’autres et ce type d’histoires assez simples et sans prise de tête convient à merveille.



#Àlavieàlamort #NetGalleyFrance


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Angela et Jason , mari et femme forment le couple irréprochable qui donne son nom à ce thriller .

Ils ont une très belle maison , beaucoup d’argent et toutes les facilités qui en découlent , Jason a une brillante situation , il est beau , intelligent , attentionné , oui un peu trop pour être honnête .

On baigne dans un monde parfait , la faille va apparaître rapidement, car Jason qui donne cours à l’université , est accusé par une étudiante d’avoir un comportement déplacé , une deuxième plainte plus grave va venir s’ajouter , il est accusé de viol par une autre femme .

Angela sa femme repense aux premiers mensonges de son mari , aux premières secousses qui fendillent la confiance absolue qu’elle a pour son époux .

Et puis les révélations s’enchaînent inexorablement, le passé traumatique d’Angela qu’elle a soigneusement caché , va peut être finir par remonter à la surface .

Elle qui au début , était solidaire à mille pour-cent avec Jason , commence à changer pour se protéger , elle et son fils .

Jusqu’à la toute dernière page au rebondissement inattendu , l’auteur croise les pistes , nous embrouille avec succès

Livre surprenant , pas aussi léger que les premières pages le suggèrent .

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Presses de la Cité .

On retrouve Laurie Moran, productrice de l'émission Suspicion, en pleins préparatifs de son mariage.

Accompagnée de son père, de son fils et de sa belle

-famille, elle abandonne le stress quotidien de son show et profite grandement de ces moments en famille...

Lorsque le fils de sa belle-sœur disparaît inexplicablement, elle se met forcément à sa disposition pour tenter d'élucider ce mystère...

Addictif au possible, multipliant les fausses pistes à la perfection, un épisode qui sonne comme l'apothéose de la saga...sauf si Alafair Burke décide de continuer l'aventure en solo et en mémoire à Mary Higgins Clark.

Ce roman manque de rythme. Il possède pourtant un bon nombre d'ingrédients pour former un bon thriller, que je ne résumerai pas ici car une centaine de babéliotes l'a fort bien fait avant moi ;)

Mais j'ai trouvé ces éléments, dont certains sont pourtant assez originaux, trop dilués dans des digressions sans grand intérêt. Les révélations elles-mêmes sont distillées un peu au hasard, faisant monter puis redescendre le soufflet tandis que le roman continue son chemin.

Bref pour moi, un manque de souffle et de cohérence : cela « aurait pu être bien »....

New York. Angela et Jason, un couple marié depuis des années, a tout pour être heureux. Pourtant, tout va s’effriter lorsque Jason, professeur d’économie, va se voir accusé d’harcèlement sexuel par l’un de ses stagiaires. Bientôt, c’est une accusation de viol de l’une de ses collaboratrices qui va suivre. Alors qu’au début Angela ne sait pas comment réagir, elle va finalement se ranger du côté de son mari, d’autant plus qu’elle aussi dissimule bien des secrets.



Ce roman avait tout pour me plaire et ce fut une réussite. C’est un thriller domestique et s’il est vrai qu’au début j’ai pensé que la tournure des événements allait être trop simple, voire trop prévisible, je dois reconnaître m’être trompée.



De prime abord, l’intrigue peut paraître banale et semble avoir été abordée des tas de fois auparavant par d’autres auteurs. Il n’en est rien. Ce thriller est bien plus complexe qu’il n’y parait et réserve son lot de surprises et de révélations.



Les secrets seront légion dans ce roman et les faux-semblants auront la part belle. L’auteure a prit le parti de révéler des éléments importants avec beaucoup de parcimonie, mais cela m’a tenue en haleine jusqu’au bout. J’avais vraiment envie de savoir quel secret cachait Angela, ou encore si Jason avait vraiment commis ces actes dont il est accusé. Le suspense fonctionne très bien.



La plume est addictive et entraînante, idéale pour les thrillers. Le roman est divisé en quatre grandes parties, et chacune se compose de petits chapitres, ce qui insuffle un très bon rythme à l’histoire.



Malgré un postulat de départ qui peut sembler banal, l’auteure a réussi à tirer le meilleur de son intrigue, la rendant bien plus complexe qu’il n’y paraissait de prime abord. Entre secrets et faux-semblants, ce thriller m’a tenue en haleine tout du long.


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-Un couple marié, sans histoires, un enfant amené par la maman.

-Un beau mari, très beau mari, professeur, entouré de jeunes et jolies femmes.

-Une épouse qui cache un secret, un très gros secret.

-Le mari est accusé de viol.

-Son épouse le soutient comme la corde soutient le pendu :en aucun cas son secret ne doit être dévoilé en public.

-Une vengeance de femme bafouée?

Un roman psy bien rendu, vite lu et agréable.

Un été sans un Mary Higgins Clark, c’est pas tout à fait un bel été ... mais celui ci ne casse vraiment pas 3 pattes à un canard ...

On retrouve une vague intrigue où une espèce de Barbie amoureuse d’un Ken, beau, grand, riche et intelligent se prends pour une détective en herbe, le tout sur un fond d’émission de télé .... bref les ingrédients d’un mauvais Harlequin ! Amour, argent, jalousie, un petit crime et hop je t’emballe ça vite fait !

C’est à consommer sur place, sous un parasol , comme un mauvais rosé...mais que l'on boit quand même parce qu'il fait chaud !

Thriller conjugal palpitant qui se lit d'une traite.

Que feriez vous si vos plus sombres secrets étaient menacés par l'erreur de votre mari ?

Lorsque l'on referme la porte de son petit nid douillet, on entre dans un autre univers, un microcosme de la vie de couple. A partir de là chaque situation peut amener son lot de surprises et/ou d'horreur.



Ici, pas de pages avec des descriptions d'ambiances, de décors ou de personnages à foison, l'auteur va droit au but.



L'écriture est directe, l'intrigue ne se perd pas dans moult directions et nous mène droit au final, sans superflu.



Il s'agit d'une bonne lecture, qui ne restera pas dans les mémoires, mais vous fera passer quelques heures agréables.

J'avais lu "Le bleu de tes yeux" et même si j'avais été un peu déçue, j'ai souhaité lire aussi cette enquête "La mariée était en blanc". Je suis un peu étonnée de lire, parmi les critiques de Babelio, des critiques très très positives et des aussi négatives.



Pour moi, ce type de livre n'est pas vraiment ou pas complètement un polar, même s'il y a (parfois) un peu de suspens, il y a des longueurs. L'intérêt ne réside pas dans des personnages "un peu lisses" (même s'ils dissimulent presque tous leur lot de secrets), ni dans l'enquête (qui traîne en longueur et ensuite, dénouement rapide).



Non, l'intérêt pourrait plutôt se trouver dans une certaine ambiance qui rappelle les enquêtes de Columbo : l'Amérique glamour, des fêtes, des cocktails, des lieux luxueux et choisis en partie pour cela.

Car l'émission Suspicions de Laurie Moran reconstitue des scènes de "cold cases", de disparitions suspectes non élucidées, des années après. Si possible sur le lieu d'un bal, d'une fête, d'un mariage



Côté titres : que ce soit pour "Le bleu de tes yeux" ou "La mariée était en blanc" ... Je ne sais pas qui décide des titres en anglais et en français, mais ... des titres un peu plus percutants et intrigants seraient meilleurs

Jason est un homme respectable et connu du grand public possédant plusieurs cordes à son arc : professeur d’économie, écrivain et fondateur d’un cabinet de conseil. Il va être accusé de harcèlement sexuel par une stagiaire. Puis, une autre femme porte plainte pour viol.



Angéla, sa femme, est convaincue que ces accusations sont totalement infondées, qu’il ne s’agit que de déclarations mensongères pour nuire à Jason, et ne veut pas imaginer la véracité de ce scandale.



Mais Angéla connaît-elle vraiment l'homme qu'elle a épousé ? Et cette affaire ne risque t-elle pas de prendre une autre dimension si des vérités la concernant voient le jour ?



L’intrigue se met lentement en place puis va monter en puissance. Le développement de l’enquête est approfondi et très intéressant. Un dénouement inattendu. Une bonne lecture.