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Critiques de Alain Defossé (27)
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Effraction

Offert par ma libraire, ce roman sur le thème du cambriolage vécu de l’intérieur m'attirait car j’imagine toutes les sensations et désagréments qui peuvent en découler pour les victimes. L’héroïne rappelle d’ailleurs qu’on l’apparente souvent à un viol. Certains y perdent des choses précieuses ou pratiques, d’autres surtout des souvenirs qui vont leur manquer. Mais le matériel mis à part, comment vit-on le fait que quelqu’un pénètre chez nous, dans notre intimité, à notre insu ?





Anne est une vieille dame dont l’appartement vient d’être cambriolé. De prime abord, elle est plus surprise qu’accablée puisqu’elle ne possédait presque rien de valeur (son chéquier, un ordi dont elle ne se sert jamais, de vieux bijoux fantaisie) et qu’elle paraît extrêmement détachée des choses matérielles. Plus encore, elle semble détachée de sa propre vie, voire même de sa personne : Comme si elle regardait sa vie présente avec tellement de recul que c’en pourrait être la vie d’une autre. L’âge seul explique-t-il ce recul ?

En fait de micro événement, ce cambriolage va ouvrir une brèche sur le passé de la vieille dame : Des bris de sa vie, comme autant d’éclats de verre jaillis de sa vitre cassée par un mystérieux cambrioleur, vont remonter à la surface de son subconscient et nous livrer un début de réponse. Comme une effraction dans son passé, nous pénétrons l’intimité d’Anne et ses souvenirs les plus refoulés.





« On ne sait pas pourquoi ce cambriolage fait resurgir quelque chose du passé. Peut-être est-ce un simple accroc dans une vie très lisse, qui dévoile, comme une déchirure sur un canapé montre au-dessous quel tissu le recouvrait avant, qu’il était rouge et doré avant d’être beige et neutre, que ça foisonnait au-dessous, les couleurs, les conversations, les postérieurs posés là de morts depuis des lustres, les verres qui s’entrechoquent et les drames qui se dénouent. Cette présence d’un jeune homme dans des meubles trop neufs pour une dame âgée, c’est autant d’anachronisme, du passé qui se glisse sous la porte comme un courant d’air. Cette intrusion a perturbé les ondes magnétiques du temps, si une telle chose existe, le champ magnétique qu’Anne sécrète elle-même, dans lequel elle se meut depuis si longtemps, et qu’elle veut absolument clair et vide, inexistant pour tout dire. »





Pourquoi le coupable a-t-il choisi son appartement à elle, puisqu’il n’est ni le plus accessible, ni le plus rentable ? De cette interrogation que lui pose le cambriolage va naître toute une série de réflexions sur la vie de cette femme. Et finalement, alors qu’elle pensait ce cambriolage comme un non-événement dans sa vie puisqu’il ne lui causait pas vraiment de préjudice, il est le grain de sable qui la sort de sa routine et la ramène présente dans sa vie.

Au final, une surprise nous attend peut-être au tournant car cet événement suscite des envies (connaître son cambrioleur pour lui demander des explications, pour trouver un sens à tout cela) mais aussi des souvenirs : Ce mystérieux cambriolage fait remonter à la surface une expérience de jeunesse qui a mal tourné et a bouleversé sa vie entière, ce qui explique en partie la personnalité d’Anne aujourd’hui. Le lien plus ou moins ténu entre Anne et son cambrioleur deviendra alors essentiel pour elle et sa reconstruction ; presque obsédant...





Dans cette histoire, la narration interne vient se mêler en surimpression à la narration externe de l'auteur, rendant le récit urgent et touchant. Elle nous aide à mieux comprendre ce qu’Anne ressent et à suivre ses déambulations mentales. Ce grain de sable qui fait voler sa tranquillité en éclats prouve que, quoi qu'elle en dise et aussi détachée qu’elle semble être, un cambriolage n’est jamais anodin pour celui qui le subit. Un roman tout en douceur pour bien commencer cette rentrée littéraire, avec lequel je découvre Alain DEFOSSE. Je regrette simplement que la fin n’offre pas plus de précisions sur l’événement de son passé qui cristallise sa réaction.





Ca ne vous rappelle pas une chanson ?





STANCES A UN CAMBRIOLEUR



(BRASSENS)



- Extrait -



"Prince des monte-en-l'air et de la cambriole

Toi qui eus le bon goût de choisir ma maison

Cependant que je colportais mes gaudrioles

En ton honneur j'ai composé cette chanson



Sache que j'apprécie à sa valeur le geste

Qui te fit bien fermer la porte en repartant

De peur que des rôdeurs n'emportassent le reste

Des voleurs comme il faut c'est rare de ce temps



Tu ne m'as dérobé que le strict nécessaire

Délaissant dédaigneux l'exécrable portrait

Que l'on m'avait offert à mon anniversaire

Quel bon critique d'art mon salaud tu ferais



Autre signe indiquant toute absence de tare

Respectueux du brave travailleur tu n'as

Pas cru décent de me priver de ma guitare

Solidarité sainte de l'artisanat



Pour toutes ces raisons vois-tu, je te pardonne

Sans arrière-pensée après mûr examen

Ce que tu m'as volé, mon vieux, je te le donne

Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains



(...)"


Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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On ne tue pas les gens

Alain Défossé nous fait vite comprendre que la situation dans laquelle il s’est retrouvé aurait pu arriver à chacun d’entre nous.

Dix ans après avoir enfouie un cauchemar, il regarde l’émission "Faites entrer l’accusé". Il se rend compte qu’il s’est tue pendant 10 ans, que les journalistes ne savent rien, rien de l’atmosphère de la ville, rien de la soirée sur le lieu du crime. Car lui était là …

Le roman est écrit en style italique pour parler des minutes qui précèdent le drame, telle une fiche signalétique de police et en écriture droite pour donner l’ambiance de la ville, l’atmosphère dans ce bar, l’ambiance le ressenti de la population.

Il était si heureux de se trouver un havre de paix dans cette petite ville de Châteaubriand, un lieu pour ses week-ends où personne ne l’ausculterait, où il se lierait d’amitié avec le nouveau patron du café de son quartier. Cet homme lui a attribué sa confiance, et ne profite que des bons moments de ses visites. Les journalistes décrivent des choses fausses. Et pourtant aucun gendarme n’est venu lui poser des questions. Lui a senti l’atmosphère de plus en plus bizarre.

J’ai adoré et je suis perturbée par l’écriture où on se met très bien dans la peau de l’auteur. A chaque page on se demande : "Et moi qu’aurais-je fait ? Est-ce que j’aurai réagit et empêché ce drame ? Aurais-je compris la sollicitation du patron du bar ?"
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On ne tue pas les gens

Alain Defossé est un écrivain (une petite dizaine de romans) et traducteur français (Bret Easton Ellis, Irvine Welsh, Joseph Connolly…) né à Nantes en 1957. On ne tue pas les gens est paru en 2012.

Alors qu’il regarde par hasard une émission de télé, « Faites entrer l’accusé », le narrateur écrivain de son état, tombe sur un reportage qui retrace un crime commis il y a une dizaine d’années par un tenancier de bar où il avait ses habitudes et où il fut présent quelques heures à peine avant le drame. Devant les souvenirs qui affluent, l’imprécision du reportage et un malaise intérieur qui le ronge depuis cette époque, le narrateur se sent contraint d’écrire pour soulager sa conscience.

Alain Defossé a placé son récit en Bretagne, une petite ville où le narrateur possède une maison, le lieu idéal au calme, pour écrire. Nous avons droit à quelques pages sur la vie en province telle qu’elle était autrefois puis telle qu’elle est devenue de nos jours avec une cité HLM, ses immigrés Turcs et Manouches, la montée de la violence, mais aussi le rôle des bars où « on déverse sur le comptoir ses malheurs et ses frustrations, ses petits ennuis et ses gros soucis, c’est la fonction du bar, une sorte de parloir, de divan de psy… » Et de bar, il en est largement question puisque c’est là que notre narrateur va faire la connaissance de Didier, patron de La Louisiane dont il deviendra un habitué et indirectement copain de celui-ci.

Il y a dans ce roman un soupçon de Jean Genêt avec ses amours masculines et une attirance pour les petites frappes, ses errances nocturnes de troquets en bistrots. La construction alterne les chapitres restituant pas à pas, la soirée fatidique du 19 juillet 1999 commencée à 20h40 et achevée à 0h59, avec ceux du roman proprement dit, assimilant le texte à une sorte de thriller mou. Nous suivons les états d’âme du « témoin » - qui en fait n’a rien vu – et ne veut pas croire à la culpabilité de son ami. Et quand le lecteur en vient à s’interroger, tout comme l’écrivain, « Qu’as-tu à avouer, que veux-tu dire exactement ? » la réponse est fournie en fin d’ouvrage évidemment.

Le bouquin est très bien écrit, une belle écriture feutrée économe de détails superflus, qui joue sur les sensations, les non-dits et les actes manqués. D’où les remords, sujet de ce livre.

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On ne tue pas les gens

Ce livre découvert au hasard des rayons de ma médiathèque m'a plu.



L'auteur nous fait pénétrer dans un univers où tout est à fleur de peau.



J'en reste encore imprégnée. On ne tue pas les gens.... est une entrée dans l'univers d'un crime mais à pas de loup.



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Piégées

Isolées pour mieux se panser, Shelley et sa mère se pensaient en paix... C'était sans compter sur ce cambrioleur qui va les pousser dans leurs retranchements les plus obscurs... Oscillation du bien et du mal c'est un excellent thriller psychologique !
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Piégées

Dommage. Le sujet est intéressant mais le récit est encombré par une foule de détails inutiles.

Si l'on expurgeait le roman de tout le fatras qui le congestionne, on obtiendrait un bon petit thriller de la taille d'une nouvelle qui se lirait rapidement et avec plaisir.

Un conseil : si vous lisez ce livre, n'hésitez pas à sauter quelques pages quand vous en avez envie. Vous ne perdrez pas le fil de l'histoire et en apprécierez davantage la lecture.
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Effraction



Anne rentre chez elle un soir et constate qu’elle a été cambriolée. Ce cambriolage ne va pas la catastropher plus que ça, enfin c’est ce qu’elle croit dans un premier temps. Depuis qu’on lui a révélé l’identité de son cambrioleur, elle n’a qu’une obsession le voir lui parler, elle n’hésite pas à lui écrire, à l’attendre sur son palier. Finalement cet évènement va réveiller son passé qu’elle a occulté.



On sent une impression de flottement dans le personnage d’Anne qui navigue entre passé et présent. Le rythme est lent mais certains passages comportant les témoignages d’amis connaissant Anne viennent dynamiser l’ensemble

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Effraction

Alain Defossé a choisi de dresser le portrait d’une femme de 70 ans, vivant seule depuis des années. Un sujet assez banal que l’auteur parvient à transcender grâce à la façon très particulière dont il nous raconte sa vie.

Tout commence par des éclats de vitre éparpillés. En rentrant chez elle, Anne Rivière découvre qu’elle vient d’être cambriolée. Le ou les voleurs n’ont toutefois pas pris grand-chose : un ordinateur, un chéquier et quelques bijoux qui n’ont pas trop grande valeur. Rien de bien grave en somme. D’ailleurs elle range tout, nettoie et va changer le carreau cassé.

Mais, comme ces tremblements de terre souterrains, cet événement en apparence mineur, va provoquer des ondes de choc successives et, petit à petit, rappeler à Anne tous les événements que sa mémoire avait décidé d’occulter jusque là.

De choses plus ou moins insignifiantes à un drame douloureux, elle va voir défiler sa vie : les vacances en Espagne au volant d’une Dauphine, le mariage avec Claude Germain – qui ne durera pas plus de trois ans – et la rencontre d’Ange, un Antillais qu’elle choisira de suivre au soleil.

C’est à ce moment que son histoire lui échappe. Alain Defossé convoque alors un narrateur pour combler ces «blancs». Anne est-elle bien cette femme retrouvée errante et amnésique à Cayenne ? Rapatriée à l’Hôpital Saint-Anne, elle va essayer de se reconstruire, d’oublier…

A moins que toute sa vie à partir de ce moment ne soit qu’une longue quête pour savoir, à l’image de l’enquête qu’elle mène pour retrouver «son» cambrioleur qui finira lui aussi par disparaître.

Un drame du quotidien, d’une tristesse infinie, que le style épuré de l’auteur rend profondément troublant.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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On ne tue pas les gens

Après avoir refermé ce livre, je suis restée allongée, les yeux dans le vague, les bras le long du corps, à regarder le jeu d'ombres et de lumières sur le papier peint. J'étais toujours dans l'ombre du narrateur comme si nous avions été enfermés dans le livre après que quelqu'un l'ai refermé.

J'ai été happée par cette histoire car je voulais savoir où nous allions; Je me suis laissée menée et même si je savais que le narrateur allait être témoin d'un meurtre, vu ce qu'il nous racontait, je ne m'attendais pas du tout à cette mort là. Sans compter, qu'après ce meurtre, il y a le deuxième effet kiss-cool si je puis dire. Le boomerang revenait me sonner.

J'ai été sensible à la vie de ce cafetier et de ses habitués ou de ces gens de passage. On sent que l'on marche sur un fil tendu et l'on se demande à quel moment il va craquer. Etrangement, dans ma réflexion, je me suis arrêtée à la découverte du corps tant j'ai été surprise ; je n'ai pas cherché à la fermeture du livre à comprendre ce meurtre, à le justifier, à l'excuser, ni même à comprendre ce qu'avait pu ressentir le narrateur. C'est comme si j'étais morte au moment où l'on découvrait le cadavre.

J'ai tout aimé dans ce livre : l'atmosphère, les protagonistes, le style de l'écriture et surtout j'apprécie vivement de lire des mots qui m'étaient inconnus.

MERCI.
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Piégées

Après des mois de souffrances, Shelley et sa mère se réfugient dans une maison isolée, à l'abri du monde extérieur. Mais lorsqu'un soir, un cambrioleur pénètre dans la maison, elles réagissent d'une façon dont elles ne se seraient pas crues capables. Un thriller psychologique sur la fragile frontière entre le bien et le mal.



Premier polar de l'auteur. Un excellent thriller psychologique. Une écriture fine. Une intrique subtile, habilement amenée. A découvrir
Lien : https://collectifpolar.com/
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On ne tue pas les gens

Que dire de ce livre mis à part ma déception à la fin de cette lecture pénible.

Le début commence bien, le narrateur est dans l'intime, il nous fait partager son installation dans une petite ville de province, on sens bien l'ambiance, le désir, le cercle fermé des autochtones et la tension palpable avec les nouveaux venus de la cité. Après on s'enlise, on tourne autour de ce fait divers effleuré par l'auteur qui était à deux doigts de s'y trouver mêlé, tout est sous entendu, imaginé sans vraiment mener nulle part. Au début on attend de voir comment les choses vont tourner, le suspens monte et puis plus rien, on patine, c'est dommage.

J'espère au moins que l'auteur aura pu exorciser ces démons à travers ce livre dont je ne conseille pas trop la lecture.
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On ne tue pas les gens

Un court récit, témoin d'un crime, il n'a jamais témoigné, 10 ans plus tard il fait le récit de ses quelques heures retraçant son vécu ses sentiments de l'époque, un magnifique portrait d'une petite ville et de ses habitants
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On ne tue pas les gens

Alain Defossé se remémore un meurtre à Châteaubriant.
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Mes inconnues, Solange, Denise, Mado

je suis en plein dedans et j'aime beaucoup. des portraits de femmes, d'époque, des histoires de famille, c'est un beau livre. je vous en dirai plus quand je l'aurai terminé !
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L'homme en habit

Mon avis : Saddhu



Le livre met en scène, deux jeunes gens, le narrateur et Michel, qu’unit une profonde amitié et qui ont pour jeux, les morts, les esprits.



Au cours d’une séance de spiritisme, leur apparaît, un esprit qu’ils baptiseront Maurice. Maurice Vivier, dandy des années 20, âgé d’une quarantaine d’années, marié et jouisseur de tous les plaisirs de la vie. Au fur et à mesure de ses visite, il racontera son histoire
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On ne tue pas les gens

Mon avis : Indiangay



J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Alain Defossé nous relate un crime survenu 10 ans auparavant - par rapport à l'époque ou il écrit ce livre - Un crime dont il n'a pas vraiment été le témoin, puisque celui-ci s'est produit alors qu'il venait de sortir du bar.



C
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Effraction

Que retenir de ce livre une fois la dernière page refermée ? Beaucoup de frustrations sans aucun doute. Après avoir décrit longuement les pensées éparses d'Anne- à la première ET à la troisième personne dans une même phrase (quel intérêt si ce n'est imiter Joseph Connolly de l'aveu même de l'auteur ?) - on pouvait s'attendre, une fois sa mémoire déverrouillée (même partiellement), probablement grâce à une de ces étonnantes associations d'idées du cerveau humain, à un peu plus de développement sur l'origine de ce blocage. Ce qui fait que mon impression finale est celle d'un roman paresseux, presque un synopsis, voire un premier tome dont on attend la suite. Finalement l'auteur fait bien peu cas de son personnage, à moins qu'il ne se soit lui-même perdu en route ?
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Piégées

Dévoré. Captivant de réalisme et d'horreur. Deux femmes faibles, timides (elles se considèrent 'souris') et isolées vont faire face à un événement terrible, qui les fera évoluer.
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On ne tue pas les gens

J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Alain Defossé nous relate un crime survenu 10 ans auparavant - par rapport à l'époque ou il écrit ce livre - Un crime dont il n'a pas vraiement été le témoin, puisque celui-ci s'est produit alors qu'il venait de sortir du bar.



Cependant, l'auteur, présent sur les lieux durant toute la soirée met en exergue les éléments qui ont pu y conduire. Au fil de son récit, on sent l'atmosphère s'alourdir, peser comme une menace. Alain Defossé ne sait d'ailleurs pas au juste pourquoi, 10 ans après, il nous raconte ce fait divers : ".... le désir d'écrire, de témoigner, le désir tout court..." et peut être aussi remettre les faits dans son contexte et dénoncer "l'arrangement" qui est fait de ce crime par une célèbre émission de télévision ainsi que les contres-vérités assénées par les médias ?



Bien que ce ne soit que le second livre que je lis de cet auteur, je trouve qu'Alain Defossé excelle dans l'art dans se remémorer des impressions, des émotions, des sentiments. La description qu'il fait de la petite ville de province et de ses habitants, ainsi que des protagonistes de l'histoire, ou se sont déroulés les faits, et ou il a choisi de poser ses valises en quête de "tranquillité, de silence" est empreinte d'une vérité qu'il a su déceler et oser écrire.



J'apprécie également sa façon de présenter son récit : les circonstances ayant menées à ce drame sont écrites en italique, tandis que les souvenirs parfois intimes de l'auteur sur sa vie, son entourage, son portrait de la ville, sont imprimés "normalement". De plus, il n'hésite pas à aligner les mots, les adjectifs, à faire des redites de certaines phrases afin d'en souligner l'importance et/ou l'intensité.
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Piégées

Partie sur une bonne base, le potentiel est vite gâché par un manque d'imagination évident de l'auteur. Ca ressemble à un cambriolage raté qui se devient un meurtre raté et une tentative dissimulation de preuves encore plus loupée... bref c'est le thriller qui est manqué, heureusement qu'il est court !
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