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Citations de Alain Leblanc (64)


La fin des hostilités autorisait de nouveau la société à s'amuser sans mauvaise conscience. L'interdiction de toute pratique de la danse en vertu d'une "nécessaire compassion avec les souffrances du front" venait d'être fraîchement levée.
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Chez les Broussel, on avait de la religion sans pour autant avoir la foi.
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Le jour où elle demanda à s'entretenir avec Alphonse de la direction à donner à son avenir, il écarquilla les yeux, cloué par la surprise. On aurait dit qu'il découvrait la présence d'un objet insolite devant lequel il serait passé pendant des années sans le voir. Il questionna de manière presque insultante:
"À quel avenir voudriez-vous prétendre? Les filles n'ont d'avenir que le mariage. Et vous êtes encore trop jeune pour y songer".
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- Il y a une chose que vous ne comprenez pas, vous les femmes, c'est que pour nous le sexe et l'amour ne sont pas indissociables.
- Je ne vois pas ce qui les différencie.
- Le plaisir est éphémère, l'amour non.
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En neuf mois de guerre, l'atmosphère des boulevards avait beaucoup changé. Nombreuses étaient les femmes occupant à présent des fonctions jusque-là réservées aux hommes. Receveuses sur les lignes de tramways en lieu et place de leurs maris mobilisés, employées des postes, livreuses, serveuses, dans le métro ou à bicyclette, elles avaient pris possession de la capitale où leur silhouette s'était modifiée comme leur tenue, plus adaptée au rythme soutenu de leurs nouvelles tâches.
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C'est peu dire qu'Alphonse était misogyne. Il limitait la vocation de la femme à son utérus, vouant les plus respectables à la procréation et les moins respectueuses au plaisir de l'homme.
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Je peux pardonner l'ignorance, pas l'étroitesse d'esprit ! (p 39)
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Une chose était sûre : à en croire l'air épanoui de Pauline lorsque tous deux la rejoignaient, l'acte avec Edmond produisait un autre effet sur sa compagne que le même pratiqué par Gustave sur sa personne. Il y avait donc bien deux sortes d'hommes : ceux qui savaient s'attirer la reconnaissance des femmes, et ceux qui disposaient d'elles en propriétaire. Et, pour son malheur, Gustave appartenait à la seconde catégorie.
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Je suis sûr que ton fils comprend ça. Tu n' auras qu'à lui demander. Il t'expliquera.
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Le rêve est l’oxygène de l’espoir.
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- Alors, tu as la réponse... Nous avons deux vies, nous les femmes. Celle que les conventions nous imposent et celle, plus secrète, que nous soufflent nos sentiments. J'ai conquis le droit d'aimer qui je veux, mais cela ne s'est pas fait sans mal. Et, aujourd'hui encore, la liberté que j'ai arrachée à la société m'est souvent reprochée. Il en sera ainsi tant que les femmes ne seront pas libres de leurs choix.
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- Edmond est un garçon. Chacun son rôle. Les hommes au travail, les femmes à la maison. Les choses ont toujours fonctionné comme ça.
- Bien sûr, grogna Clémence. Et donc, il n'y a pas de raison pour que ça change !
- Pourquoi voudrais-tu que ça change ?
Il n'y avait rien à répondre à cela. Clémence se garda de riposter que cette vision de la société était dépassée, et qu'avec la guerre la situation des femmes était en train de changer de manière irréversible.
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Ils s’accordaient pour déverser leur colère sur une société de plus en plus libérale qui, au nom de la compétitivité et de la rentabilité, organisait le chômage de masse et jetait les gens à la rue. Depuis plusieurs années, la spéculation creusait les inégalités, et la pauvreté son sillon. La mondialisation tirait les salaires vers le bas et les entreprises délocalisaient à tout-va en quête d’une main-d’œuvre toujours moins chère… page 396
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Le problème des femmes, c'était la peur. Peur de transgresser les lois imposées par les hommes, peur d'être mises au ban.
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Une fille était comme une terre : il fallait la vendre quand elle était d'un bon rapport.
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À peine Clémence eut-elle poussé son premier cri, ce jour de juin 1890, qu'Alphonse se détourna de l'enfant, déçu de constater qu'il s'agissait d'une fille.
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« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur. La peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime » Aung San Suu Kyi
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Même si elles avaient obtenu que figure dans la Constitution de 1946 l’interdiction de toute discrimination entre les salaires masculins et féminins et que l’égalité des sexes dans tous les domaines y soit clairement proclamée, il restait à inscrire cet acquis dans les faits et dans les mentalités.
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Le droit était la seule arme dont la société disposât pour lutter contre l'injustice. Et la loi était l'armure qui protégeait les individus.
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"(...) — De toute façon, il le dit lui-même : les enfants, ce n'est pas son truc.
— C'est ce que disent beaucoup d'hommes mais, quand c'est le leur, ils ne voient plus les choses de la même manière. (...)"
Alain LEBLANC, Un souffle d'indépendance, 2019, French Pulp Editions (p. 322).
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