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Citations de Alain Leblanc (64)


Le principe de la société est d’évoluer et de s’adapter. Les vieux préjugés ont vécu. Il faut ouvrir les fenêtres et secouer les habitudes d’une société figée qui sent le renfermé.
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Si je requiers un jugement exemplaire, c’est parce qu’il est dans la dignité de tout homme de savoir résister à la force brutale et qu’y céder face à plus faible que soi est une insulte à l’humanité tout entière !
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Il considérait l’argent comme la source de toutes les pollutions. Ce « vil métal », ainsi qu’il le chantait, réveillait chez les hommes les instincts les plus bas. Aussi se défiait-il de ses ravages insidieux. Il l’accusait de corrompre les individus, d’instruire les guerres, d’entretenir les famines, de détruire la planète. Il fustigeait la société de consommation et s’en prenait aux « marchands du temple », ces affairistes prêts à tout vendre, y compris leur âme, pour être assis sur un tas d’or, pendant que des populations entières crevaient de faim.
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Pourquoi ? Pourquoi les hommes ne savaient-ils régler les problèmes que par la violence ? Pourquoi n’étaient –ils pas capables de vivre en paix ? Pourquoi toujours recourir à la force brutale ? Elle maudissait leur instinct belliqueux, leur soif de pouvoir jamais assouvie, leur impérieux besoin de dominer par les armes.
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Dans son article, Steve saluait, à travers la détermination du pasteur Martin Luther King et sa lutte pacifique pour l'amélioration de la condition des Noirs américains, un exemple de vaillance et de dignité face à la barbarie des armes. La mobilisation de la communauté noire et des Blancs antiracistes, unis dans un sentiment d’indignation horrifiée, montrait que , loin de lui ôter la parole, l’élimination de Luther King allait porter sa voix encore plus haut et la faire résonner à jamais dans le monde entier.
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Elle avait grandi sur ce terreau, élevée dans la seule exigence qui, valait d’être défendue et permettait aux hommes de vivre en paix : l’amour de la liberté et le respect de chacun. Que nul ne vécût aux dépens d’autrui et n’imposât ses vues par la force, quel que soit son sexe, sa religion ou sa couleur de peau.
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« L’Algérie appartient aux Algériens, disait-il, nous n’avons rien à faire là-bas. La colonisation a exploité leur peuple et leurs terres. Il est temps que cela cesse. » Son âme de résistant se révoltait à l’idée que la France puisse se comporter avec les Algériens comme hier l’occupant allemands avec les Français. A quoi aurait servi d’avoir défendu leur pays au nom de la liberté en 40, si c’était pour opprimer à leur tour une nation qui redressait la tête et choisissait de se libérer du joug colonial ?
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Ce jour-là, Gilberte s’était souvenue avec dérision de l’association de Louise Weiss, La Femme nouvelle, dont les membres avaient offert aux sénateurs en juin 36 des chaussettes portant cette inscription : « Même si vous nous donne le droit de vote, vos chaussettes seront raccommodées.
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L’image monstrueuse du champignon atomique s’élevant dans le ciel, de son immense nuage blanc et de la fournaise embrasant tout sur son passage à une vitesse de 1200km/h sur un rayon de quatre kilomètres fut pour des décennies un avertissement adressé à l’humanité tout entière : l’arme de dissuasion qui retint les pays en sa possession d’y recourir et ceux qui n’en disposaient pas de leur déclarer la guerre. Il ne restait plus aux hommes d’autre issue que de construire la paix, s’ils ne voulaient pas détruire la planète et disparaître avec elle
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Il faut garder foi dans la nature humaine, avait conclu le père Joseph en réponse au défaitisme ambiant. A quoi l’instituteur avait répondu : _ la nature humaine, elle devient ce qu’on en fait, mon père. Ce n’est pas une question de foi. Il faut l’éduquer. On tuteure les arbres pour qu’ils poussent droit. Les hommes, c’est pareil. Sinon, ils grandissent de travers.
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Les choses nous lâchent, c’est comme les gens. Normal, ce sont les hommes qui les fabriquent.
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On ne peut rien contre un peuple entier qui se lève et dit non !
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Comment Hitler avait-il réussi à asservir les esprits au point de balayer au plus haut degré de l’Etat toute conscience morale ?
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On ne gouverne pas un peuple en lui braquant une arme sur la tempe. Ça ne peut que se terminer dans un bain de sang. Voyez comment les choses ont tourné en Russie. Qu’y ont-ils gagné ? La Révolution !
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Le pape déclarait déjà en 29 après avoir lu Mein Kampf : « ou bien je me trompe, ou bien tout cela ne se terminera pas bien. » pour lui, Hitler était un être entièrement possédé de lui-même, un homme à enjamber des cadavres. Il ne comprenait pas comment tant de gens en Allemagne, même parmi les meilleurs, ne tiraient aucune leçon de ce qu’il écrivait et déclarait. « Qui, parmi eux, s’interrogeait-il, a seulement lu ce livre à faire dresser les cheveux sur la tête ? »
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En dépit de l’amitié qu’il portait aux Anglais et de la reconnaissance qu’il leur vouait, il était bien forcé de reconnaître que leur langue était au français ce que la viande bouillie est au steak grillé. L’italien était une langue de valets, pleine de forfanterie et de roublardise. L’américain manquait de tenue, c’était du chewing-gum. L’espagnol jouait du bas-ventre et des castagnettes. Le russe martelait les mots comme des bottes frappent le macadam. Quant à l’allemand…
Depuis la guerre, M. Fourmont considérait les Allemands comme des ennemis personnels. Tout ce qui était allemand était boche et moche.
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Aucune ne vaut le français. C’est de toutes la plus belle. Rigoureuse mais aussi capable de fantaisie, riche et sobre à la fois, raffinée sans être précieuse, légère mais non superficielle, multiple et néanmoins précise.
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— Tu vois, me disait-il, la langue française, elle est comme toi. Elle est facétieuse. Elle adore faire des farces. Par exemple, il y a des règles, eh bien elle invente plein d’exceptions pour les transgresser. C’est comme dans la vie, on croit savoir des choses, on en tire des leçons, des conclusions et puis un jour les événements viennent tout remettre en question. Il faut se méfier des certitudes.
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Mme Werner était très belle en effet mais de cette beauté froide et volontiers méprisante que donne l’habitude de l’argent. Elle semblait ne pas nous voir, retranchée dans son cadre doré comme sur une planète qu’elle avait le privilège d’habiter. Une planète inaccessible aux lilliputiens que nous étions, où tout était conçu pour des géants tandis que nous étions contraints de nous satisfaire de modèles réduits.

— Elle n’a pas l’air commode, dis-je.

— Elle a une manière de parler aux gens un peu pète-sec mais on s’y fait, répondit Madeleine en souriant. Elle a des humeurs, comme on dit. Mais ça ne porte pas à conséquence. Forcément, elle est toujours en train de suivre des régimes, alors ça la rend irritable.
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Les livres, c’était différent : on n’en avait pas. C’était une des dernières dépenses que ma mère se serait permise. Même ceux qui me servaient en classe ne m’appartenaient pas. C’était ceux de l’école. Et il fallait, à la fin de l’année, les rendre dans l’état où on les avait trouvés. Pour cette raison, ils me paraissaient le luxe suprême, la vraie richesse. Seuls les riches achetaient des livres. Les pauvres achetaient des steaks. Les pauvres raisonnaient avec le ventre, les riches avec l’esprit.
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