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Citations de Alejandro Palomas (215)


Parfois il arrive des choses qui nous affectent de telle manière qu'elles importent d'abord seulement en elles-mêmes, parce qu'elles ont une telle charge et une telle dimension humaine que le cerveau n'est capable de les comprendre que comme un ensemble fermé. Puis le temps se charge de nous montrer que, malgré sa brutalité, ce qui importe réellement n'est pas tant l'impact que l'onde de choc, celle là même qui replace les pions sur l'échiquier de la vie et change un paysage que nous croyions jusqu'alors immuable.
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Alejandro Palomas
Quand je ne serai plus là, tu auras cette couverture. Tu pourras te couvrir avec en hiver pendant ta sieste et moi, je serai heureuse parce que ce sera comme si je te faisais tous ces câlins dont tu as besoin et que tu ne me laisses jamais te faire
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On ne peut pas trouver la paix en évitant la vie.
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Ce n'est pas facile.Vivre ainsi,dans quarante-cinq mètres carrés,avec deux chiens et une mère_quelle qu'elle soit_,ce n'est pas dans l'ordre des choses,je le sais bien.
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Je sais que Silvia ne pourra pas retenir ses piques ce soir,qu'Emma nous balancera une bombe ou deux et qu'oncle Eduardo torpillera la table avec l'une de ses frasques.Et qu'il faudra recomposer,recoudre et ramasser le verre ,la porcelaine et la chair en charpie.
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« Quelques lueurs et beaucoup de zones d’ombre. Une expression qui nous est chère, dans la famille. » (p. 26)
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« Je te dirai que j’aime m’asseoir ici, à cette table, et constater qu’il reste encore quelqu’un qui m’attend tous les ans malgré les années. Que ça m’aide à vivre, à continuer, parce que depuis la mort de grand-père et de grand-mère, je n’ai jamais pu me faire à l’état d’orphelin et je crains que ce soit un peu tard pour apprendre. » (p. 284)
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Le bon doubleur sait que son travail consiste pour une grande part à déchiffrer les regards plus que les lèvres, parce-que celles-ci ne sont que le haut-parleur des y, guère plus.
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Car parfois il nous arrive des choses qui nous affectent de telle manière qu'elles importent d'abord seulement en elle-même, parce qu'elles ont une telle charge et une telle dimension humaine que le cerveau n'est pas capable de les comprendre que comme un ensemble fermé.Puis le temps se charge de nous montrer que, malgré sa brutalité, ce qui importe réellement n'est pas tant l'impact que l'onde de choc, celle-là même qui remplace les pions sur l'échiquier de la vie et change un paysage que nous croyons jusque là immuable.
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En quelques semaines, l'échafaudage de nos vies à dégringolé, en particulier celui de maman et le mien, et nous avons dû recommencer de zéro, chacun avec le fardeau de son propre naufrage, sauvant quelques meubles -car tous n'étaient pas arrives intacts à terre- auxquels nous essayons depuis de retrouver une place.
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Un jour de novembre étrangement doux, quelque chose s'est produit et ensuite il n'y a pas eu de retour en arrière possible : un petit boulon de l'échafaudage qui nous maintenait au dessus du réel s'est dévissé, est tombé dans le vide et à décalé la rue.
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Grand-mère disait que nous avons tous notre Chaise des Absences, ma chérie, a continué maman sur le même ton. Elle est là depuis le moment où nous naissons à attendre que nous lui donnions vie. Sur la mienne, c’est elle qui est assise. Je l’assieds là pour la sentir, pour ne pas la perdre complètement, et aussi pour ne pas me perdre.
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[...] j’ai compris, le cœur serré, que la vérité quand elle surgit n’est souvent qu’une porte s’ouvrant sur une autre vérité plus profonde, qu’on n’aurait jamais soupçonnée et qui souvent explique tout.
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Alors je l’ai vue.

La partie cachée de l’Iceberg.

Elle était là.

Aussi forte que la lumière d’un phare.
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Guille tirait son père.

Mais pas comme le fait un enfant qui devance l’adulte parce qu’il est impatient, ou excité, ou parce qu’il est pressé de rentrer chez lui. Non, Guille tirait son père comme un petit remorqueur tracte un navire épuisé et à la dérive pour le ramener au port.
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Quand on cherche la vérité depuis longtemps, c'est le jour où on la découvre enfin qu'arrive le plus difficile: savoir quoi en faire.
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Quand les personnes disparaissent, où est-ce qu'elles vont ?
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L'esprit humain est à l'image de la vie: un labyrinthe qui révèle parfois de celui qui s'y perd des choses qu'il n'aurait jamais imaginées.
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Et donc hier quand on est arrivés au stade avec papa et les tontons, je suis allé m’asseoir dans les tribunes pour voir le match qui est toujours très long parce que ça dure longtemps.
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Un jour, maman m’a dit que si M. Emilio est toujours de mauvaise humeur c’est parce que sa femme est partie en vacances avec leur fille et qu’elle n’est jamais revenue. Elle a dû oublier, ou je ne sais plus quoi, mais avec moi il est toujours gentil et depuis que maman n’est plus là, quand il voit papa il lui sert la main très fort et il lui dit : » Content de te voir, « che » !tu tiens le coup ?
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