Alex Bell

Le meilleur tome de la série pour moi. Si les personnages ne gagnent pas en profondeur comme dans les tomes précédents, on les retrouve avec plaisir. Les décors où se déroulent l'aventure sont une vraie réussite, les péripéties s'enchaînent sans temps mot, l'univers se développe et les arcs narratifs laissés en suspens dans les tomes précédents trouvent une conclusion satisfaisante.

J’attendais avec impatience de lire la suite des aventures de Stella : j’avais adoré cet univers, rempli de magie et de créatures fantastiques. Dans ce deuxième tome, Félix, le père de Stella, est porté disparu depuis qu’il est parti au Mont des Sorcières : personne n’en est jamais revenu vivant. Stella, très inquiète, décide de prendre les choses en main. Elle est prête à tout pour retrouver son père : même à voler un dirigeable et à atterrir sur une île dont elle ignore tous les dangers. Ce voyage n’a rien de reposant : entre lapins vénéneux, sorcières cruelles et autres monstres féroces, les jeunes explorateurs n’auront pas le temps de s’ennuyer !



On est à fond dans le roman d’aventure, avec de l’action et des épreuves. Les créatures crées par Alex Bell sont plus fascinantes les unes que les autres, et l’univers qu’il a imaginé fait rêver ! L’amitié est également très présente dans ce roman, car un lien très fort unit Stella et ses amis.



Stella est une vraie féministe en herbe : elle montre à tous qu’une fille peut être aussi courageuse qu’un homme. Elle croit en ses rêves et elle n’y renoncera jamais ! Elle a une chouette personnalité : j’aime beaucoup cette jeune fille pétillante et pleine de joie de vivre.



J’ai également flashé sur la couverture : regardez cette merveille 🤩 !

En installant une application de Ouija sur leur téléphone, Sophie et Jay ne se doutaient pas de ce qu'ils allaient réveiller, ni de la succession de drames qui suivront... Quelques jours plus tard, Sophie part pour l'île de Skye chez ses cousins qu'elle n'avait pas vus depuis longtemps. La mort de leur soeur Rebecca pèse sur cette famille où chacun semble avoir bien des secrets à garder, tout comme l'ancienne école dans laquelle ils habitent. Et qu'en est-il de ces inquiétantes petites poupées qui peuplent la chambre de Rebecca ?



J'avais lu beaucoup d'avis très positifs sur ce roman, promis comme étant vraiment effrayant. C'est vrai qu'il y a quelques passages qui font froid dans le dos et j'ai apprécié cet effort de l'auteure de proposer un roman jeunesse d'un bon niveau côté horreur, avec une histoire bien travaillée...du moins pendant la première moitié du roman. J'ai été ensuite super déçue par la chute, qu'on devine facilement et surtout trop tôt. Elle aurait pu être moins attendue vu les propositions originales qui sont faites au départ, c'est dommage.



Je pense cependant que des ados devraient l'aimer.
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Waterwitch est un roman court destiné aux ados qui m’a servi de pause entre deux gros pavés. On suit Emma qui est en fauteuil roulant à la suite d’un accident. Sept ans après le drame, elle revient en Cornouailles pour dire un dernier adieu à sa grand-mère mourante. C’est l’occasion pour Emma d’aller sur les lieux de son enfance et notamment l’auberge de sa grand-mère, le Waterwitch, maintenant abandonnée et condamnée.



On raconte de drôles de choses sur cette auberge. Elle aurait été construite avec le bois de l’épave du Waterwitch, un bateau maudit par une sorcière. La grand-mère d’Emma défend à sa petite fille de se rendre dans l’auberge qui est hantée. Mais la curiosité pousse Emma à pousser les portes du Waterwitch…



Alex Bell plonge son lecteur dans une ambiance sombre, faite de légendes et de contes merveilleux. Mais dans ses contes, il n’y a pas de belles princesses et de valeureux princes. On a plutôt affaire à des sorcières vengeresses et des malédictions, des monstres tapis dans les ténèbres et des bruits suspects la nuit. Ce petit roman fantastique ravira les jeunes lecteurs du genre et saura leur procurer quelques frissons. Alex Bell reprend tous les codes qui nous terrifient durant l’enfance: le noir, les sorcières, les bruits étranges la nuit, les vieilles légendes oubliées. Les ados adoreront!



Elle aborde aussi des thèmes intéressants comme le handicap, la maltraitance infantile. Ces deux aspects sont bien développés et permettent d’aborder des thèmes délicats sans tomber pour autant dans le pathos.



Le seul bémol que j’apporterai au roman est sa traduction pas toujours à la hauteur. Il y a des erreurs grossières mais également un gros manque de structure dans la syntaxe avec une absence de négation correcte ou de recherche de vocabulaire précis. C’est dommage. Ce n’est pas parce que le roman s’adresse aux ados qu’il faut simplifier les choses. Au contraire, soyons exigeants!



« Waterwitch » séduira les plus jeunes d’entre nous en mal de sensations fortes.
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Un navire destiné à un sombre destin, il n'a encore jamais vogué sur les mers mais son histoire a belle est bien débuté. Des morts accidentels qui se multiplient, l'apparition d'une jeune femme qui pousse le plus vaillant des marins dans la folie. Son dernier voyage en mer reste encore mystérieux, on ne s'aura jamais ce qui se passa à son bord quand on le retrouva deux ans après. Quelles horreurs a bien pu vivre son équipage ? -⚓

Aujourd'hui, c'est une auberge de famille qui a brisé une famille et une jeune fille. Emma retourne dans cette auberge, le "Waterwitch", pour apporter des réponses aux questions du passé. Elle y fait face et découvre tout ce qu'elle a laissé derrière elle en partant.

Elle retrouve son meilleur ami qui peine à joindre les deux bouts pour subvenir ses besoins et à ceux de sa sœur.

Sa sœur qui est hantée par d'étranges oiseaux qui se font de plus en plus menaçant quand le Waterwitch est tout près.

Ses oiseaux qui sont là pour la guider et la protéger de tous. Même si c'est au prix des pires horreurs

L'auberge se fait menaçante et son emprise s'accroît plus le temps en ses quatres murs se fait long.

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Et parmis tous ça, une histoire d'amour qui vira au cauchemar et s'acheva sous la torture. S'ensuivit un étrange hommage et une vengeance qui traversa les siècles. Ses héritiers seront punis lorsque la bouteille sera brisé et laissera s'échapper la sorciere. Une âme brisée, déchiré entre sa colère et son amour. Les pires horreurs peuvent être commises dans cet état d'esprit, celles qui se font avec l'énergie du désespoir.

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Un roman qui m'a fait frissonner jusqu'à tard dans la nuit. Le côté mystérieux des personnages et leur faiblesses est son plus grand atout. Le personnage principale, Emma, laisse peu à peu sa place aux autres personnages qui prennent peu à peu leur importance et se retrouve être la clé de toute l'histoire.

Le personnage de Shell m'a beaucoup marqué, on a envie de la protéger car elle semble si fragile et torturé, c'est une enfant qu'on a envie d'éloigner de toute cette horreur. Mais pourtant elle m'a aussi beaucoup mise mal à l'aise allant jusqu'à en avoir peur. Ses proches là croit folle, personne ne voit ni n'entends ce qu'il semble être parfaitement réel : ce rire terrifiant qui provient de la cave, des fantômes qui hantent chaque chambres de l'auberge... Est-ce le fruit de son imagination ou son pouvoir est-il trop puissant pour ce lieux ? La fin à eu un goût d'inachevé pour moi...on met de côté un personnage comme si on le reniait de l'histoire 😭

Rendant visite à sa grand-mère mourante, Emma retourne en Cornouailles, dans cette étrange auberge construite avec les débris d’un navire paraît-il hanté par l’esprit d’une sorcière. Auberge dans laquelle elle a perdu l’usage de ses jambes quelques années plus tôt… Le résumé de ce court roman YA a de quoi faire frissonner.



Mais j’ai trouvé que c'était très fade.

D’abord par l’écriture que j’ai trouvée simpliste et peu fluide. Le déroulé des événements et des révélations est mal amené, tout est balancé très vite, un peu à l'arrache parfois, ça laisse peu de place au suspens et à l'ambiance. Résultat, il y a un gros détachement à la lecture, on se fiche de ce qu'il se passe.



Malgré l'originalité de l'héroïne en fauteuil roulant, les personnages n'ont aucune personnalité et ne sont pas attachants. Ils ont chacun un but, une caractéristique monolithique (Shell l’apprentie-sorcière, Jem qui veut sauver sa sœur des griffes de leur père violent, Emma qui… qui ne sert à rien, en fait), mais rien de plus. Pas l’ombre d’un caractère. Au moins, on échappe à l’amourette mièvre, c’est déjà ça.



C'est dommage, il y a des idées qui ont un côté très visuel (les oiseaux, la façon dont la sorcière et les marins hantent l'auberge, la folie de Shell) et qui pourraient faire flipper si elles étaient bien utilisées, mais elles semblent juste enfilées les unes derrière les autres comme ça et tombent à plat.



Pas désagréable à lire, mais sitôt lu, sitôt oublié.

Waterwitch est un roman fantastique nous proposant une histoire d'auberge hantée de nos jours, en Cornouailles, dans un petit village qui fait son beurre touristique en surfant sur les légendes. Sauf qu'ici, tout semble bel et bien vrai.



Il s'agit d'un roman plutôt à destination d'un public adolescent - les héros ne dépassent pas les dix-sept ans et les frissons, très dosés, ne sont pas forcément au rendez-vous. Cependant, malgré quelques défauts d'écriture, l'histoire est sympa et se laisse lire.
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J’étais très enthousiaste à la sortie de ce second tome ! J’avais adoré le premier (je viens de me rendre compte que je ne vous en avais jamais parlé ici, oups !) et j’ai été très heureuse de retrouver Stella et sa clique pour de nouvelles aventures.



La plume d’Alex Bell est toujours aussi distrayante, drôle et imagée, et son récit plein de rebondissements exaltants !



L’autrice s’amuse (et nous amuse) en réutilisant les figures mythiques des contes et des légendes : les sorcières à balais, les reines des neiges, les yétis, des génies… et les arrange à sa sauce en ajoutant des éléments de son cru : des morses très affectueux et des chameaux dédaigneux, des choux mordeurs, des fées des jungles,… ! Et construit un monde assez extraordinaire et très chouette à visiter !



Et même si le retournement final de cette aventure ne m’a pas vraiment satisfaite (c’est le seul moment du livre où les choses tombent à plat), cette suite était très divertissante à lire et je recommande cette série (saga, trilogie ? qui sait ? en tous cas la fin du second tome présage une suite !) aux petits lecteurs friands de voyages, de magie et d’exploration et aux plus grands rêveurs bien entendu !
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De l’horreur, des frissons, de l’angoisse, il y en a. Je n’ai absolument rien à redire sur ce sujet. En revanche, ma lecture n’a pas été de tout repos parce que l’intrigue part un peu dans tous les sens. Il y a beaucoup trop d’informations : résultat ? On n’y croit pas. J’ai trouvé que ça manquait d’une crédibilité certaine. C’est vraiment dommage.



En soi, rien de révolutionnaire dans les décors et thématiques utilisées dans ce roman : une histoire de malédiction, un esprit, un ancien hôtel hanté et un personnage principal courageux accompagné de ses amis.



Cependant, la magie n’a pas opérée totalement dans cette histoire. C’est vraiment dommage parce que le résumé et la couverture étaient hyper tentants. Le problème, pour moi, c’est le fait qu’il y a eu beaucoup trop dé mélanges : on nous parle de sorcière, d’un bateau, d’une malédiction puis se mélange à cela une histoire de fantôme, mais aussi de problèmes psychologiques. Bref, on pense que cela a du sens puisque cela peut encore se connecter et offrir une histoire riche par les détails possibles ainsi que le passé de ce bateau « le Waterwitch ». Mais finalement, tout reste en surface et j’ai eu du mal à terminer ma lecture.



J’ai quand même apprécié l’historique du bateau. L’histoire qui en découle est sympathique et permet d’expliquer certains points dans la lecture.



J’avoue que c’est certainement ce qui a sauvé ma lecture du désastre total. J’aurais coulé avec le bateau si je n’avais pas eu cette alternance de points de vue dans ma lecture. Idée intéressante et bien menée, elle a permis d’ajouter un peu de dynamisme à la torpeur qui s’était un peu emparée de moi.



On fait ainsi la rencontre de nos trois personnages principaux : Emma, Shell et Jem. Si j’ai apprécié certains de leurs traits, je reste quand même sur mes réserves tant les stéréotypes sont assez importants dans le roman.



Emma est le personnage que l’on suit le plus dans cette histoire. Jeune femme en fauteuil roulant, elle a quitté sa bourgade pour partir loin de cet hôtel et de sa grand-mère (responsable, selon ses parents de l’accident). Plus on avance dans l’histoire, plus on comprend ce qui s’est passé dans le Waterwitch (oui, c’est aussi le nom de l’hôtel). J’ai apprécié le fait qu’elle soit handicapée, c’est une petite révolution dans le monde littéraire et surtout chez les jeunes lecteurs. On banalise le fauteuil roulant et la différence, c’est quelque chose que j’apprécie. Il était temps. Emma est toujours accompagnée de son aidant : son fidèle chien que j’ai apprécié au même titre qu’elle. Si elle ne manque pas de courage, elle n’est pas non plus la personnalité de l’année. Cela reste un personnage sympathique mais sans plus.



Jem est son meilleur ami d’enfance. Elle le retrouve pour son plus grand plaisir et les deux apprennent à se redécouvrir. C’était plutôt sympathique comme idée : pourquoi ne pas avoir axé un peu plus l’histoire sur ces retrouvailles ? Je suis un peu restée sur ma faim.



La palme du stéréotype dans ce genre précis reste pour Shell, la petite sœur de Jem qui est la petite fille folle que l’on ne croit pas. Ajoutons à cela une bonne dose d’oiseaux qu’elle est la seule à voir et on a un personnage stéréotypé à souhait qui ne m’a pas forcément plu. Elle a un lien avec la magie, la sorcellerie. Son prénom traduit par « coquillage » en français marque son appartenance à la malédiction du bateau coulé en mer et à la sorcière.



Il y avait de bonnes idées dans ces caractères et psychologies mais tout est resté en surface et franchement, c’est dommage. Ce roman qui est une lecture passable aurait pu être excellente.



Je ne connaissais pas l’auteure, je pense que je lirai un roman en V.O. pour pouvoir nourrir un peu plus mon avis sur la plume. C’est la traduction ici que je vais juger. J’ai trouvé des facilités, des dialogues assez enfantins alors que, quand même, lorsque l’on voit la couverture, on ne se dit pas qu’on va offrir ce roman à des enfants. Bref, on a cette impression que les personnages sont des enfants et non des adolescents.



Les idées sont bonnes mais manquent de profondeur.
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Si je suis un grand amateur de cinéma d'épouvante, je suis moins friand du genre horrifique dans sa version littéraire. Pourquoi ? Peut-être que l'ambiance sonore joue beaucoup dans la mise en place de la peur chez le spectateur et que, de facto, je ne l'ai pas dans un roman. Dans tous les cas, aucun écrivain n'a réussi, pour l'instant, à provoquer le moindre frisson chez moi. Il est possible que je n'ai pas lu les bons livres mais des auteurs aussi populaires dans le genre qu'un Graham Masterton ou un Stephen King me laissent de marbre.





Bref, je lis néanmoins « Emmurées » d'Alex Bell sans a priori mais une fois sa lecture terminée, je constate que ce n'est pas ce roman qui m'aura apporté le grand frisson. Il se lit bien et sans déplaisir mais l'auteur utilise des ficelles scénaristiques réchauffées et usées jusqu'à la moelle. Beaucoup de clichés mais l'écriture d'Alex Bell est assez dynamique pour nous faire passer au moins un moment de lecture agréable.





« Emmurées » peut provoquer le frisson chez un jeune public ou des lecteurs peu habitués à ce genre.

Emmurées reprend un ⁣ thème qui m'est cher, le paranormal en version young adult. J'avoue que j'ai craqué sur la couverture. ⁣ Télécharger une application de planche oui-ja sur son téléphone n'a a priori pas de conséquence. C'est du moins ce que pense Sophie quand elle accepte que Jay, son meilleur ami, tente d'entrer en contact avec l'esprit de sa jeune cousine décédée, Rebecca dans un café. Sauf si, coïncidence ou non, pendant l'utilisation de l'application des évènements étranges se passent et la planche prédit une mort qui se réalise peu après. Sophie part alors en Ecosse dans le manoir de son oncle (ancienne école pour filles au passé trouble) lieu du drame qui a coûté la vie à Rebecca, persuadée que sa petite cousine est responsable. Evidemment, le manoir correspond en tout point à l'endroit qu'on conseillerait de fuir en temps normal, falaise à pic, lieu d'accidents multiples, isolé de tout. Là bas, elle fait la connaissance de ses trois autres cousins, Piper, la parfaite fille aînée, Lilia, la dernière qui a la phobie de ses propres os, et Cameron, le torturé enfant du milieu. Elle découvre aussi dans la chambre de Rebecca, des petites poupées enfermées sous clef.⁣ ⁣ J'ai trouvé les Frozen Charlotte vraiment creepy. D'ailleurs, je ne pensais même pas qu'une chose pareille pouvait exister en vrai, mais si et la chanson "a corpse going to a ball" existe elle aussi bel et bien 😱 Ils avaient de drôles d'amusement à l'époque.⁣ ⁣ L'écriture d'Alex Bell contribue pour beaucoup à cette atmosphère oppressante et malaisante. La traductrice, Lauriane Crettenand, a fait un très bon travail pour retranscrire l'atmosphère originelle. ⁣ ⁣ Les personnages m'ont plu. On ne sait pas qui supporter, qui est bon ou mauvais. Ils ont tous leur part d'ombre et des choses à cacher, tous un petit côté dérangé. Difficile de démêler le vrai du faux parmi cette famille très étrange et perturbée. ⁣ J'ai trouvé que ce roman faisait très bien son travail. Je me suis sincèrement sentie mal à l'aise pendant une bonne partie de la lecture que ce soit certains personnages vraiment très malsains ou les frozen charlotte qui me dégoûteront à jamais des poupées de porcelaine...

Un tome remarquable qui n'envie rien au premier !



Vous retrouverez ici avec plaisir les protagonistes de « Stella et les mondes gelés » pour une seconde aventure aussi empreinte d'humour et de douceur ! De nouveaux personnages tout aussi attachants font leur apparition.

On ne s'ennuie pas une seconde, on se régale !



En conclusion, n'ayez pas peur, vous pouvez foncer !

j'ai bien aimé, pas trop de surprise mais le récit est bien écrit et donne envie de plonger dedans du début à la fin sans le reposer. un livre jeunesse fantastique qui plaira à beaucoup

Alex Bell est sans conteste la nouvelle maîtresse de l’horreur YA. Après Emmurées, qui m’avait fait frissonner au plus profond de moi, c’est avec plaisir (et appréhension quand même), que je me suis précipitée sur le nouveau roman traduit de l’autrice anglaise dès que j’en ai eu l’occasion.

Si Waterwitch est un bon roman d’horreur YA, il ne surpasse pas Emmurées à mes yeux.

Pourtant, les idées sont bonnes, très bonnes même. Le roman raconte l’histoire d’Emma, qui a 17 ans et est en fauteuil roulant depuis un accident dans la cave de l’auberge que tenait sa grand-mère. Après cet incident, la jeune fille a quitté la Cornouailles et n’a plus revu son aïeule. Elle décide pourtant de revenir quand la santé de cette dernière vacille, pour faire ses adieux. Elle découvre que l’auberge est sur le point d’être vendue, des rumeurs de fantômes malveillants circulent, et que l’hôtel est squatté par ses amis d’enfance, Jem et Shell, qui cherchent à échapper à leur violent de père. Or ce qui habite le Waterwitch est encore plus sanglant et bien décidé à prendre sa revanche. Il n’est jamais bon de contrarier une sorcière…

En mêlant sorcellerie, fantômes, vengeance séculaire, démence et vieilles légendes, Alex Bell a tissé une toile riche de plein d’éléments. Si on ajoute à cela le handicap d’Emma, la maltraitance que subissent Jem et Shell ajouté à la prétendue folie de Shell qui voit des choses étranges depuis toujours, on en fait de plus un récit résolument contemporain qui ancre les problématiques dans le réel.

C’est un roman qui se lit très bien, grâce à sa petite taille et aussi à la fluidité de l’histoire. La plume est sans fioriture et va droit au but, et c’est précisément ce qui m’a manqué ici. J’aurais apprécié un peu plus d’émotions afin de ressentir moi-aussi la terreur que vivent ces jeunes gens déboussolés, par leur situation précaire, leur deuil, leurs difficultés, et qui doivent affronter l’indicible.

J’aurais également aimé que les évènements aillent plus en profondeur, que l’autrice aille plus loin dans son propos. Au final, ça fait un peu peur, parce qu’on y parle de choses dérangeantes et que c’est parfois gore, mais ça m’a semblé assez policé en fait. On aurait pu approfondir les choses, nous faire sursauter, nous faire regarder les portes fermées avec appréhension et les tableaux d’un œil soupçonneux. Il aurait peut-être fallu rajouter quelques pages, mais cela n’aurait pas nuit au récit, bien au contraire.

Je regrette aussi les coquilles qui restent dans le texte et qui alourdissent la lecture.

En résumé, j’ai globalement bien aimé mais je n’ai pas eu plus peur que cela. Je lirai tout de même les prochaines parutions de l’autrice, car j’aime les risques qu’elle prend, mais son chef d’œuvre reste pour moi Emmurées et ses poupées diaboliques. Rien que d’y repenser, j’en ai la chair de poule…

Cette année, un de mes objectifs de lecture aura été de faire diminuer un peu ma pile à lire, et de vider mes étagères des livres qui y sont installés depuis des années sans jamais avoir été lus. C’est donc dans cette optique que j’ai lu le premier tome de la série jeunesse d’Alex Bell, Le club de l’ours polaire, et que j’ai fait la connaissance de Stella et de ses amis.



Depuis toujours, Stella rêve d’être exploratrice. Et voila que son rêve devient réalité lorsque, pour ses douze ans, son père l’emmène avec lui en expédition aux confins des mondes gelés. En route pour ces contrés lointaines en compagnie de son ami d’enfance, elle fait la connaissance d’un jeune magicien snob et d’un chuchoteur de loups. De nouveaux amis avec qui elle devra affronter bien des dangers lorsque les quatre enfants se trouvent soudain séparés du reste de l’équipe.



Il y a du bon et du moins bon dans ce roman d’Alex Bell qui, comme nous l’indique la quatrième de couverture, se veut le digne hériter de Philipp Pullman et d’autres grands romans d’aventure destinés à un public âgé de neuf ans et plus. Ainsi, j’ai passé un très bon moment avec cette lecture, même si je lui ai trouvé quelques défauts.



Les personnages de l’histoire et la petite bande qu’ils forment sont très attachants. On aime beaucoup Stella, qui n’a pas peur d’évoluer dans un monde d’homme, et fait fi des règles arbitraires liées à sa condition de femme dans une société qui rappelle un peu celle de l’Angleterre du XIXe siècle afin de vivre ses rêves d’exploration et d’aventure.



Mais on aime aussi les autres personnages de l’histoire, à commencer par les compagnons de route de Stella : Shay, le chuchoteur de loup, gentil et bienveillant, le lunaire mais toujours drôle Dragigus, et le snob mais malgré tout attachant apprenti magicien Ethan. On aime aussi beaucoup Felix, le père adoptif de Stella, qui fait tout pour encourager et défendre sa fille et lui permettre de s’épanouir, ce qui nous change un peu des affreux tuteurs que l’on trouve habituellement dans ce genre de roman initiatique.



A présent, parlons un peu de l’histoire. Alex Bell développe un univers très détaillé, peuplé de créatures mythiques et préhistoriques, ou licornes, dinosaures nains, fées, yétis et mammouths laineux se partagent un seul et même territoire. Cet univers a parfois été un peu trop foisonnant à mon goût, et m’a davantage fait penser à une succession de références à mes livres d’enfance favoris qu’à un univers créé de toutes pièces par l’autrice. Un patchwork qui se fait parfois un peu au détriment de l’histoire elle-même.



En effet, malgré des rebondissements nombreux et une suite de péripéties aussi passionnantes que drôles qui entraînent nos apprentis explorateurs toujours plus loin, j’ai trouvé la résolution de certains mystères, notamment les origines de Stella, un peu trop facile alors que ce sont des moments de la narrations qui auraient mérité un peu plus d’approfondissement pour nous permettre de nous attacher encore davantage aux personnages et de plonger un peu plus dans l’histoire. Malgré tout, le rythme prenant du roman et la fin pleine de suspense rendent la lecture très fluide et agréable.



En conclusion, ce roman est une très bonne lecture pour les jeunes lecteurs passionnés d’aventures, d’explorations et de découvertes qui passeront sûrement un excellent moment et auront l’impression d’être le cinquième explorateur du groupe. Pour ma part, même si je n’ai pas totalement eu de coup de coeur pour cette lecture, j’ai malgré tout passé un moment suffisamment bon pour me plonger avec plaisir dans le second volet des aventures de Stella et ses amis.

Ce livre s’est imposé à moi après une semi-panne de lecture d’un mois, comme souvent, j’avais envie de reprendre le chemin de la lecture avec un livre unique… Et une envie diffuse de fantastique. Les thématiques propres à cette histoire ont fait le reste : sorcellerie, hantise, naufrage et mythologie maritime.



On entre dans un monde sombre et tourmenté, un monde restreint mais dont les contours sont clairement délimités : un petit village de Cornouailles et une auberge, originellement connue comme piège à touristes avides d’émotions et de hantises… Sauf que depuis quelques mois, la réalité semble rattrapé la fiction et dépasser les attentes des plus endurcis. A la lecture du résumé, cela m’a évoqué des images des auberges telles que la Jamaica Inn et sa cohorte d’histoires.



L’histoire se passe pratiquement en huis-clos, entre trois personnages s’étant connus enfants, séparés à la suite d’un drame ayant eu lieu sept ans auparavant. Si on suit d’abord Emma, jeune fille de 17 ans dont la grand-mère est propriétaire de l’édifice, ce sont les deux autres personnages, Jem et Shell, frère et sœurs en pleine dérive qui polariseront toute l’attention… de ce qui se trouvent dans l’auberge. A moins que cela ne soit l’auberge elle-même qui souhaitent les engloutir ?



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Suspens haletant pour ce livre terrifiant, d'horreur et de torture. Je ne le conseille pas avant 16-17 ans car c'est très gore !!

Stella, 12 ans, ne rêve que d'une chose : partir en exploration avec son père adoptif, membre du club de l'ours polaire, qui l'a trouvée perdue dans les Mondes Gelés. Accompagnée d'un chuchoteur de loup, d'un magicien et d'un demi-elfe, Stella va connaître les dangers et les merveilles des Mondes Gelés, mais aussi découvrir le secret de ses origines.



J'ai eu un coup de coeur pour ce livre. C'est mignon (et les illustrations sont très jolies), magique, les créatures sont diverses et tour à tour mignonnes ou cruelles. Les personnages ont une consistance, chacun a un passé et des souffrances et je me suis attachée à eux. On ne s'ennuie pas une minute, il y a de nombreux rebondissements ! Bien sûr on peut faire le parallèle avec Les royaumes du Nord de Pullman, mais Le club de l'ours polaire est beaucoup plus enfantin et les enjeux ne sont pas du tout les mêmes. Je suis sûre que c'est une aventure qui plaira aux plus jeunes comme aux grands.



J'ai vraiment hâte de lire la suite, en espérant aller dans un autre univers (chaud ?) découvrir de nouvelles créatures.

J'ai vu ce livre dans les rayons de la Fnac, je ne le connaissais pas, je n'en avais absolument jamais entendu parlé, mais après avoir lu son titre, vu la couverture, puis lu le résumé, je ne l'ai plus lâché. Je n'étais pas censé acheter de livre ce jour-là, mais je ne voulais absolument pas le reposer en rayon, donc me voici avec dans ma bibliothèque.



J'ai beaucoup de mal à lire, je ne sais pas si un jour j'aurais à nouveau la facilité que j'avais il y a de ça deux ans, de lire en oubliant tous mes problèmes, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui, je n'arrive plus à me concentrer à 100% sur un roman, mes pensées viennent toujours interrompre mon moment de lecture, j'ai plusieurs romans en cours actuellement, mais celui-ci, et bien celui-ci a réussi à me tenir en haleine tout du long. Mes pensées venaient comme d'habitude mais elles étaient vite remplacées par l'histoire à laquelle j'ai rapidement été accro !



Cette histoire est tellement addictive, elle m'a tenu en haleine, elle m'a fait peur, comme si je regardais un film de suspens et d'horreur, j'avais chaque scène en tête, je ne voyais plus des mots mais bien des scènes, et je les vois encore en écrivant ces lignes.



Dans ce roman, il est question de ouija, de fantôme, de poupées bien glauques (qui existent d'ailleurs pour de vrai...), mais aussi d'histoires de famille, de meurtre, et évidemment vous n'avez pas fini d'avoir des frissons. J'adore les films d'horreurs, j'adore tout ce qui est en rapport avec les fantômes, les esprits et ce qui peut faire peur. Alors ce livre m'a ravi, je l'ai lu le soir, et je peux vous dire que j'avais peur de me lever rien que pour aller aux toilettes. D'ailleurs, le premier soir où je l'ai lu, j'ai mal dormi, et j'ai fais des cauchemars, alors c'est pour vous dire à quel point ce livre est entré dans ma tête. Cauchemar mis à part, j'adore lorsqu'un livre me passionne au point qu'il en perturbe mon sommeil, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps, alors je ne peux que dire que ce livre a été un coup de cœur immense !



J'ai appris par la suite, qu'il faisait partie de la série Red Eye qui est une série de romans YA horreur de différents auteurs dont Photophobia que j'avais lu et beaucoup aimé fait parti, j'ai alors immédiatement commandé les deux autres livres de l'auteure dans cette série en VO, dont un est un préquel de Emmurées, Charlotte Says.



Pour conclure cette chronique, je vous recommande à 200% ce livre ! Je le ferais lire à tout le monde si c'était possible tellement il m'a passionné, il se lit rapidement tant il est addictif, il n'y a pas un seul moment de répit, rien que dans les premières pages, il se passe un évènement majeur, et l'histoire commence d'ailleurs dès la toute première ligne.
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J'ai adoré ce livre plein d'horreur !!