AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Alex Berg (90)


La file d’attente derrière elle commençait à s’agiter. Elle regarda autour d’elle et aperçut deux agents de la police fédérale. Que se passait-il encore ? Quelqu’un avait-il malencontreusement laissé échapper le mot « bombe » ?
Commenter  J’apprécie          10
Elle se retourna vers l’employé du comptoir. Il était au téléphone, tenait toujours sa carte d’identité à la main. Elle le regarda et tendit le bras pour récupérer le morceau de plastique qui prouvait son identité.
« Veuillez patienter un moment, dit-il poliment. Juste quelques minutes. »
Commenter  J’apprécie          10
De loin, elle voyait déjà la queue devant sa porte d’embarquement. Elle soupira. Dans les aéroports européens, tous les passagers en partance pour la Grande-Bretagne et les États-Unis subissaient automatiquement un second contrôle de sécurité. Elle s’efforça de garder un visage neutre lorsqu’elle tendit sa carte d’identité à l’employé en uniforme. Il saisit les données dans l’ordinateur. Au même moment, on commençait l’embarquement. Une mère, accompagnée de ses deux enfants, passait devant tout le monde avec sa poussette. Valerie espérait qu’elle n’allait pas se retrouver assise à côté d’elle et se mordit la lèvre sans le vouloir. On verrait bien.
Commenter  J’apprécie          10
Ses hauts talons claquaient sur le sol lisse tandis qu’elle passait en toute hâte devant les boutiques duty free illuminées. Dans les vitrines, on apercevait de grands paquets dorés, fermés par des nœuds de satin rouge. Devant un magasin se tenait un très grand père Noël électrique qui faisait signe à tous les passants, un renne empaillé à ses côtés. Dans l’une des vitrines, elle jeta un regard sur le reflet de sa silhouette élancée, sur ses longs cheveux qui tombaient en vagues souples sur ses épaules. Elle avait bien fait de choisir le tailleur-pantalon gris foncé. Marc l’avait trouvé « trop sobre ». Exactement ce qu’il fallait pour l’occasion.
Commenter  J’apprécie          10
En chemin vers la porte d’embarquement, elle s’arrêta au distributeur de billets. Elle inséra sa carte de crédit, saisit son code ainsi que le montant du retrait qu’elle souhaitait effectuer mais le distributeur afficha : « Opération momentanément impossible ». Elle le regarda avec irritation, mais l’automate lui rendit sa carte. Elle n’apercevait pas d’autres distributeurs. Valerie jeta un coup d’œil sur l’horloge accrochée au terminal. Il restait quarante minutes avant le décollage. Elle allait être obligée de payer à Londres avec sa carte de crédit. Elle sortit la carte d’embarquement de sa poche et l’hôtesse au guichet lui fit signe d’avancer. Valerie avait dû patienter au contrôle de sécurité car l’homme devant elle avait dû non seulement retirer sa veste mais aussi ses chaussures et sa ceinture. Elle pianotait d’impatience sur son sac. Elle avait passé les contrôles sans problème.
Commenter  J’apprécie          10
À l’aéroport, elle se retrouva dans la bousculade matinale habituelle des jours ouvrés. Des passagers de la classe affaires se dépêchaient, heurtant des foules de touristes qui traînaient tant bien que mal leurs grandes valises roulantes, en cherchant des yeux le terminal. Au milieu de l’immense hall, l’arbre de Noël géant lui rappela qu’à la fin de la semaine ce serait déjà le deuxième dimanche de l’avent. De longues files d’attente se formaient devant le guichet d’enregistrement de la British Airways. Valerie était bien contente d’avoir opté la veille pour l’enregistrement en ligne.
Commenter  J’apprécie          10
Elle suivit les têtes blondes jusqu’à ce qu’elles aient disparu dans la cohue et se demanda si elle leur avait donné assez d’argent. Quelqu’un klaxonna derrière elle. Valerie libéra la place et prit le chemin de l’aéroport tout en se remémorant la liste des choses dont elle avait besoin aujourd’hui : son portefeuille, ses papiers, son téléphone portable, elle avait tous ses dossiers et le câble d’alimentation de son ordinateur était dans son sac. Tout le reste, elle pourrait l’acheter en route. Elle s’arrêta au feu rouge et ferma les yeux un instant. Dans quatorze heures, elle serait de retour. Marc l’attendrait. Elle avait déjà sorti la bouteille de vin rouge qu’ils boiraient ensemble. Cette pensée amena un sourire sur ses lèvres, elle imaginait déjà sur elle les yeux noirs de Marc, elle sentait la chaleur de son souffle sur sa peau quand il se pencherait vers elle et l’embrasserait. Le feu passa au vert. L’espace d’un instant, son pied resta indécis sur l’accélérateur, puis elle l’enfonça avec détermination.
Commenter  J’apprécie          10
« Pourquoi tu nous emmènes à l’école aujourd’hui, maman ? C’est jamais toi d’habitude, lança Leonie en la tirant de ses pensées.

– J’ai un avion à prendre et l’école se trouve sur le chemin de l’aéroport, répondit sèchement Valerie. Mais Janine viendra vous chercher comme d’habitude et vous amènera chez le dentiste. » Tandis que la voiture ralentissait devant la cour de l’école, elle se tourna vers ses filles et les regarda d’un air sévère. « Et s’il vous plaît, ne la faites pas attendre une fois de plus. »
Commenter  J’apprécie          10
En route pour l’école, Leonie et Sophie se disputaient sur la banquette arrière de la voiture. Si Valerie avait pu imaginer ce qui l’attendait, elle aurait sans doute écouté ses filles avec plus d’attention, elle aurait essayé de s’intéresser à leur querelle et aurait cherché leurs regards dans l’étroit rectangle du rétroviseur. Elle leur aurait souri. Mais non. Elle avait les yeux rivés sur la route, sur le trafic dense à cette heure-ci, et ne pensait qu’à la réunion de Londres, où on l’attendait en fin de matinée. Son avion décollait dans moins d’une heure. Elle n’avait qu’un bagage à main où elle avait glissé ses dossiers et son ordinateur portable pour la présentation.
Commenter  J’apprécie          10
Tu...? Tu sais... te servir d'une arme?
Commenter  J’apprécie          00
C'est la guerre, Bender, dit-elle, et à la guerre le Bien et le Mal se définissent uniquement selon le point de vue pour lequel tu te bats.
Commenter  J’apprécie          30
Chris était mort. Quoi qu'elle fasse, elle ne le ramènerait pas à la vie. Et quelque part en elle s'ouvrit de nouveau cette porte derrière laquelle se cachait ce noir qui avalait, dévorait, ce noir qui effaçait tout et ne laissait d'elle qu'une enveloppe vide que, certes, elle pouvait contempler dans le miroir, qu'elle pouvait toucher de la main, sentir, mais qui n'avait plus rien à voir avec la femme qu'elle avait été un jour. Parce que cette femme là, justement, elle était couchée en bas elle aussi, elle était elle aussi allongée dans le cercueil devant lequel se dressait la photo d'un soldat qui regardait hardiment droit devant, les yeux brillants dans le soleil matinal, des yeux de cette couleur vert eau qui aurait pu faire croire que toute la mer si reflétait.
Commenter  J’apprécie          30
Nous ne devons pas nous croire supérieurs à eux, et pas seulement parce qu’Allah les a mis sous notre protection, mais parce que nous avons aussi besoin d’eux, comme aux échecs le roi a besoin des pions. »
Commenter  J’apprécie          00
Il regarda autour de lui et les vit, assis dans un coin. Le Coran sur les genoux, ils récitaient silencieusement une sourate. Seules leurs lèvres remuaient.
C’étaient des garçons simples d’origine modeste et Djamal se demandait comment ils pouvaient comprendre la profondeur de la religion.
Commenter  J’apprécie          00
Jamais un personnage public n’avait été le point de mire des terroristes. Leur but était de propager la peur et surtout de restreindre les libertés civiques des Européens, dans lesquelles les terroristes voyaient une insulte permanente, en raison de leur conception dogmatique de la religion.
Commenter  J’apprécie          00
Les terroristes suivent un prétendu protocole d’action. Le terroriste ne décide pas et ne planifie pas de façon autonome. Presque jusqu’au moment de l’exécution, il est étroitement guidé. S’il survient quelque chose d’inattendu, il est donc incapable de réagir et arrête tout.
Commenter  J’apprécie          00
Que deviendrait ce jeune esprit plein d’espoir, riche d’avenir, qui était en train de se désintégrer, de se briser comme du verre ? Jamais plus, il ne redeviendrait comme avant. Toujours il en garderait des traces, des cicatrices.
Des blessures qui ne se refermeraient plus.
Mais avaient-ils une autre solution ?
Commenter  J’apprécie          00
« Ce sont les événements actuels qui réveillent les souvenirs. Ce n’est rien, sauf qu’ils sont là de nouveau et qu’il faut les affronter. »
Commenter  J’apprécie          00
« Ce que la vie a de bien, lui avait-il dit alors, c’est qu’elle continue à couler, inexorablement, malgré toutes les horreurs autour de nous, et nous entraîne malgré nous. Et ce simple fait d’aller de l’avant guérit nos blessures. »
Commenter  J’apprécie          00
« Chacun est maître de sa propre vie. C’est seulement que… »
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alex Berg (178)Voir plus

Quiz Voir plus

Le chameau dans « Sel », de Jussi Adler-Olsen (indices gratuits)

Cet homme avait constamment des chameaux dans la ...?... Pas d'indice

poche
tête

10 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Sel de Jussi Adler-OlsenCréer un quiz sur cet auteur

{* *}