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Critiques de Alex Haley (113)
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Racines

En 1978, était diffusée une série "Racines" qui racontait l'histoire de plusieurs générations d'esclaves.

Le premier Kunta Kinté avait été capturé par des chasseurs d'esclaves et emmené avec d'autres pauvres africains noirs sur les bateaux négriers, dans des conditions épouvantables.

Suite à cette diffusion, j'ai voulu lire le livre et j'ai compris alors que l'auteur Alex Hailey relatait son histoire familiale sur pratiquement 200 ans, depuis ce premier jour où le jeune Kunta Kinté fut séparé à jamais de son Afrique natale.

J'ai beaucoup souffert de constater comment des africains avaient vendu leurs propres frères de chair et de sang à des marchands négriers contre des babioles ou autres., et encore plus quand j'ai vu comment ils étaient traités comme des bêtes de somme, exposés nus pour les déshumaniser. Cela m'a fait penser aux foires aux bestiaux et à l'époque j'avais 19 ans, je me demandais (et je me demande toujours d'ailleurs) comment des humains pouvaient faire sublir de telles ignominies à d'autres êtres humains et pour certains avec une cruauté presque jouissive quand ils maniaient le fouet.

Je ne m'étendrai pas sur le sort des femmes violées, engrossées, puis séparées de leurs bébés qui devenaient à leur tour du bétail humain en grandissant.

Hélas, ce n'est pas malheureusement pas que du fait des hommes blancs, car aimant beaucoup l'histoire, je me suis rendue compte que le dey d'Alger et les ottomans ne faisaient pas mieux avec les razzias tout le long des côtes maritimes, ou dans leurs prises de guerre, lors de conflits guerriers et certaines cités françaises d'antan, ont eu leur lot de femmes finissant dans des harems ou d'hommes enchaînés et maltraités comme le sont tous les esclaves. Parfois certains étaient restitués à leurs familles contre des rançons mais tout le monde n'avait pas les moyens de payer des sommes colossales.

L'esclavage est une grande honte, dans l'histoire de l'humanité et pour être plus précise, je rajouterai que c'est un crime contre l'humanité tout simplement.

Comme chaque fois que je suis touchée par un sujet, j'écris un article sur mon site ou un poème. Dans ce cas précis, ce fut un poème.



BOIS D’ÉBÈNE



Dans la paille, couvert de pustules,

Te voilà enfermé dans cet ergastule.

Comment es-tu arrivé dans ce cachot ?

Que fais-tu donc, dans la cale de ce bateau ?



Tu te revois courir dans la savane.

Avec les autres jeunes, tu te pavanes.

C’est le rituel pour devenir un homme.

Tu n’as pas vu venir ces affreux bonshommes.



Tous les jeunes de la tribu sont prisonniers.

Sous un filet, ils ont tous été enchaînés.

Les démons ont surgi de ces monstres géants

Qui traversent sans peur, les flots de l’océan.



Les plus jolies filles et les plus beaux guerriers,

À leurs familles, viennent d’être arrachés.

La peur qui monte, remplace la colère.

Dans ce voyage, beaucoup vont périr en mer.



Tu ne te doutes pas encore du destin,

Qui va, dans les champs, faire mourir de chagrin,

Tant des tiens, sous les coups de fouet du lourd travail,

Marqués au fer, comme n’importe quel bétail.



Pour les négriers, vous n’êtes que cargaison,

Dont les riches planteurs attendent livraison.

Peu leur importe ton sort, ta lourde peine !

Tu n’es plus un humain, juste du bois d’ébène.



**********



Viviane Barnet-Brosse

Recueil de poésies "Promenade au fil de l'histoire jusqu'au 21ème siiècle"


Lien : http://www.sherryyanne.com/p..
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Racines

Immergez-vous d'abord, en 1767, en Gambie, dans le village de Djouffouré, au sein de la tribu des Mandingues, là où le temps se compte en pluies et en lunes et là où naît Kounta, premier enfant d’Omoro.

Vous suivrez les différents rites qui jalonnent la vie du “premier né” jusqu’à son entrée dans le monde des adultes. Sa vie n’est pas sans souci mais paraît sereine... jusqu’à l'enlèvement de Kounta pour une croisière qui n’aura rien de touristique au vu des conditions de voyage, aux fers, au fond de la cale du bateau, pour “traverser la grande eau”.

L’inventaire du navire qui le transportait comptait à l’arrivée 3265 “dents d’éléphants”, 3700 livres de cire d’abeille, 800 livres de coton brut, 32 onces d’or de Gambie et 98 nègres ; “quarante-deux Africains étaient morts pendant la traversée, soit près d’un tiers de sa cargaison de “bois d’ébéne”.”



Ce livre est dense, tout est vie et action quels que soient les lieux et les périodes.

On vivra ensuite auprès de Kounta, dans le sud des Etats-Unis.

Sa volonté de “s’ensauver” va se muer en servilité à l’égard des maîtres quand il se verra mutilé du pied.



Il essayera pourtant de transmettre des bribes de ses “Racines” africaines et de conserver sa culture natale dans un monde hostile qui s’étiole car “chassée” par les blancs et contrariée par sa femme qui la considérait “non intégrative”.



On voit aussi comment, l’interdit d’apprendre à lire et à écrire (les blancs craignant la révolte des noirs), obligeait la plupart des esclaves à écouter en cachette les propos des maîtres pour relever des bribes d’informations concernant la guerre de sécession ou l’abolition de l’esclavage.

Leur ambition suprême était de se racheter pour être “ ‘mancipés ”.

Mais même libres, une loi de Caroline du Nord prescrivait que “les noirs émancipés ne peuvent demeurer plus de soixante jours dans l’Etat ; après ce délai, ils doivent redevenir esclaves.”



Le récit est sans concession sur la vie des esclaves dont l’angoisse permanente est celle d’être vendus à vils prix et séparés : une adolescente susceptible de porter un enfant valait 400 dollars, une bonne cuisinière de 1200 à 1500, un forgeron expérimenté de 2500 à 3000, un travailleur des champs 900.



D’autres générations vont suivre avec l’enfant couleur café au lait né de sa fille violée par le maître blanc.

Ces enfants qui portaient le nom du maître en signe d’appartenance, puis, après l’abolition de l’esclavage, nous accompagnerons la famille jusqu’à la naissance à la septième génération, celle de l’auteur Alex Haley.

Celui- ci est l’arrière-arrière-arrière-arrière petit fils de Kounta Kinté.



Le langage “p’tit nég’” est parfois fastidieux (effet de la traduction?). Peut-être qu'un jour une nouvelle version proposera des modifications comme dans la récente traduction d’”Autant en emporte le vent”où le “r” remplacé par une apostrophe a été réintroduit ainsi : “”C’est-y la bonne de vot’ enfant ? Ma’ame Sca’lett, elle et t’op jeune pou’ s’occuper du fils de Missié Cha’les!” devient “ C’est la nurse de vot’ enfant ? Ma’ame Scarlett, l’est trop jeune pour s’occuper du seul bébé de m’sieu Charles!”



Ce livre a obtenu le prix Pulitzer en 1977. S’agit-il d’une reconstitution généalogique historique ou d’un roman ?

En anglais, Alex Haley parle de “faction” de “fact” (fait) et “fiction”.

L’auteur nous dit : “Il est une question que l’on me posait généralement : “Quelle part y-a-t’il de réel dans “Racines”, et quelle part d’inventé ?” Eh bien toute la lignée décrite est telle que la tradition orale de mes familles africaines et américaines en a préservé l’histoire - histoire corroborée par de nombreux documents que j’ai pu retrouver.

Quant à la texture de “Racines”, elle procède d’innombrables recherches sur les mœurs et coutumes, les cultures, les modes de vie indigènes. Pour réunir tout ce matériel, j’ai fouillé une cinquantaine de bibliothèques, de dépôts d’archives et autres hauts lieux de la conservation pendant des années et sur trois continents.”



L'authenticité de cette histoire a été contestée, qui plus est, l’écrivain a été condamné pour plagiat d’un livre intitulé ”L'Africain”.

Pourtant, il demeure pour moi un formidable roman sur l’origine de la ségrégation du peuple noir américain.



Bien sûr, ces malversations, dont je n’aurais pas eu connaissance si je n’avais pas fait de recherches sur le livre, auraient mérité une dégradation de la note, mais j’ai été captivé (mot mal venu !) par ce travail qui n’a pas d’équivalent pour moi.

Je ne bouderai donc pas l'intérêt de ce voyage d’autant que je l’ai lu dans une édition rébarbative (Alta) à en décourager la lecture ou à déclencher l’achat compulsif d’une tablette.



Je souscris au souhait émis dans l’excipit pour que ce livre qui vous fera partager l’incompréhension, la détresse, la révolte, le déracinement des esclaves… “contribue à rendre un peu moins pesant le fait que l’Histoire, le plus généralement, est écrite par les vainqueurs.”

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Racines

L’histoire de Kunta Kinte enlevé à l’âge de 17 ans de sa Gambie natale, jeté de force dans un navire direction Annapolis aux États Unis pour y être vendu auprès d’un propriétaire Blanc d’une plantation de coton et de café.



L’histoire de cet homme déraciné qui n’aura de cesse de transmettre son histoire et ses origines à ses descendants qui, de génération en génération, perpétueront son récit et l’enrichiront de leur propre vie de femmes et d’hommes noires vivant à la solde des Blancs.



Cette histoire vraie, c’est celle de la famille d’Alex Hayley, auteur américain, qui, à l’âge de la retraite, se plongera dans la recherche de ses origines pour écrire ce roman fleuve richement documenté qui raconte ses racines, et le passé trouble de la traite des noirs et de l’esclavagisme.



Un récit historique sur deux siècles à la fois éclairant et sidérant. A lire.
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Racines

J’ai beaucoup aimé le cœur du roman consacré à l’Africain, Kunta Kinte : son enfance et son adolescence bercées des traditions mandingues, son enlèvement et son voyage sur la « grande eau », sa condition d’esclave chez les Waller ; tout est précisément décrit, sentiments et états d’âme.

L’histoire s’accélère avec les générations suivantes – beaucoup trop à mon goût – pour se terminer bizarrement sur la genèse de l’œuvre de Haley. Comme quelque chose d’inachevé ou de terminé à la hâte.

Il reste une formidable histoire réaliste sur la condition d’esclave et le racisme.

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Racines

C'est vrai que le sujet semble bien vieux, simplement parce qu'il a longtemps pris d'assaut le monde littéraire! Je me rappelle à la première lecture de ce roman il y a plus de vingt ans de cela, la vive émotion qui s'y dégage, la sensibilité humaine qu'il suscite , aussi la rage de voir la loi de la jungle être parfaitement exécutée, avec l'adaptation cinématographique aidant, Racines avait constitué une véritable découverte de cette page historique du monde, celle de la traite négrière et de l'esclavage. Mais aujourd'hui avec cette relecture que j'ai effectué tout paisiblement, pour parvenir à bout de ce livre, il m'a fallu six mois… oui six mois, j'ai côtoyé d'abord la vie du jeune Kounta Kinté, arraché à sa terre natale, la Gambie et réduit en esclave en Amérique , ensuite la vie de sa descendance dont chaque minute de vie est amère épreuve...
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Racines

Racines, c'est 250 ans d'un arbre généalogique qui débute en Gambie, sur les terres de celui qui sera nommé l'africain. Racines, c'est 250 ans avec l'esclavage, sans fioriture, sans voyeurisme malsain pour autant. Racines, c'est un formidable travail de recherche de l'auteur pour remonter à la source de lui même et de son histoire. On y voit toutes les traces laissées par l'Homme blanc sur l'Homme noir, traces physiques et morales bien sûr, mais j'y ai aussi vu traces de l'effacement progressif de l'appartenance originel au continent africain de ses esclaves dès lors qu'ils n'étaient plus nés sur ce continent. Quand on pense qu'après tout cela il y a encore eu la ségrégation et toujours le racisme aujourd'hui. Black lives matter et Racines ont le même ADN.

Très touchée par cette lecture.
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Racines

Il y a actuellement une telle abondance de clichés sur l’esclavage et l’esclavagisme, que c’est avec un peu de réticence que j’ai entamé la lecture de cet excellent roman Racines (écrit en 1976).

Mais bon une fois de plus j’ai fait confiance à la note de Babélio 4,51 /5 et bien m’en a pris.

J’ai beaucoup apprécié ce roman qui aborde de manière exhaustive cette page sombre de l’histoire des états unis.

L’auteur, lui-même descendant d’esclave, a réalisé un travail de plusieurs années de recherche de l'Afrique à l’Amérique pour retrouver les traces de ses origines et de ses ancêtres.

Il a réussi à leur redonner vie dans ce roman passionnant s’étalant chronologiquement de 1750 à la guerre de Sécession soit un siècle plus tard.

De plus il a réussi à positionner cette saga familiale dans le contexte socio-économique politique et religieux des époques traversées en n’oubliant pas les indiens autres victimes de l’histoire Américaine.

L’honnêteté intellectuelle dont il a fait preuve est remarquable car il n’a pas occulté l’esclavage, de moindre mesure, qui existait également entre tribus africaines ainsi que la complicité d’africains pour la capture de leurs congénères.

Je recommande vivement ce roman qui peut permettre de mieux comprendre l'Amérique contemporaine et la genèse de ses problèmes raciaux.

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Racines

Cette saga assez monumentale raconte l'histoire d'une famille noire américaine sur sept générations, l'auteur Alex Haley représentant la septième génération, et son ancêtre africain Kounta Kinté représente la première de ces sept générations, celui par qui tout a commencé, la racine. Alors peu importe les critiques dues à l'authenticité des faits racontés dans ce livre, et peu importe aussi les histoires de plagiat, je pense qu'il faut non pas lire ce livre comme un récit de biographies qui se succèdent mais plutôt comme un roman historique.



En effet à travers l'histoire de sa famille, Alex Haley raconte surtout l'histoire de la traite de l'esclavage ainsi que l'histoire des Etats-Unis vues par les yeux des esclaves eux-mêmes. De nombreux thèmes très intéressants sont abordés ici tel que la condition des esclaves bien évidement, la difficile insertion des esclaves émancipés après la guerre de sécession, les méfaits de la prétendue civilisation de l'homme blanc ou encore ce qui est peut être le thème le plus important du livre et qui lui a donné son titre: l'identité. C'est un récit passionnant que nous livre l'auteur à travers les vies de ses ancêtres, la plus intéressante à mon gout étant celle de cet ancêtre devenu quasi légendaire dans sa famille: Kounta Kinté. Il n'y a rien de surprenant à ce que ce soit le personnage auquel le lecteur s'attache le plus car c'est celui que l'on va suivre le plus longtemps, 500 pages sur 750. On le quitte brusquement à la 500eme page et puis plus rien en ce qui le concerne, plus de nouvelles. Cette rupture nette avec cet homme que l'on a suivi depuis sa naissance et sur les deux tiers du livre peu sembler déconcertante de prime abord, mais j'imagine que c'est justement le but recherché par Haley qui veut nous faire quitter Kounta aussi brutalement que sa fille est contrainte de le quitter (dsl pour le mini spoil), ce qui est je trouve un choix narratif à la fois adroit et courageux.



En fait plus les générations se succèdent et moins l'auteur ne s'attarde sur elles, ce qui est selon moi le seul point négatif de cette fascinante et terrible histoire. J'aurais aimé qu'il s'attarde un peu plus sur les générations les plus récentes, ce qui n'aurait surement pas manqué d'intérêt grâce à la richesse des époques ou ses parents et grands-parents ont vécu, époques certes plus modernes mais pas moins intéressantes pour autant et qui auraient donc mérité selon moi plus de développement. Bien sûr ça aurait grandement allongé l'histoire qui est déjà de 750 pages, mais pour ma part j'aurais été très demandeur. J'imagine également que Haley n'a pas voulu trop développer l'histoire au delà de l'abolition de l'esclavage et donc de ce thème, mais le thème de l'identité aurait toujours été aussi présent. J'ai donc ressenti une impression de volonté de précipitation de la part de Alex Haley à finir le livre sur les trois dernières générations, ce que je trouve dommage. Ce roman n'en reste pas moins passionnant pour autant et je ne peux que le recommander.
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Racines

Alex Haley retrace dans ce récit romancé la vie de 7 générations des ses ancêtres, et ce en remontant jusqu'à Kounta Kinte, le Gambien qui fut capturé et déporté de sa Gambie natale jusqu'en Virginie en 1767.

Ces récits qui s'étalent près de deux siecles dressent le tableau saisissant des conditions monstrueuses faites aux victimes de la traite transatlantique et de l'exploitation esclavagiste dans les plantations en Virginie et Géorgie essentiellement. Alex Haley fait revivre avec beaucoup de vie Kounta et Bell ; Kizzy ; Chicken George et Matilda ; Tom et Irène ; grand-père Will Palmer et d'autres personnages ayant probablement exister.

J'ai peut-être regretté l'accélération du récit avec le temps qui ne permet pas de s'attacher aux personnages récents avec la même force que les personnages les plus anciens, notamment l'ancêtre africain devenu presque mythique Kount Kinte.

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Racines

Ce livre est magnifique. Si une majeure partie est consacrée à Kounta Kinté, à la culture de l’Afrique, à sa beauté, à son hommage, Alex Haley n’a pas négligé la dure vie d’esclave que traversèrent ses enfants, petits-enfants et les générations qui suivirent. Des soulèvements de Noirs à la déclaration d’émancipation de 1865, ce seront des existences faites d’humiliation, brimades, séparations, mais aussi bonheur et amour des leurs. C'est l'unité d'une famille autour d’une histoire commune. Une famille qui finalement se créera hors de l'esclavage, libre et toujours respectueuse de ses racines…

Je ne pouvais pas mettre moins de 5 étoiles à ce roman qui restera pour moi inoubliable. Ecrit avec beaucoup de sincérité, il dépeint la cruauté et la bêtise humaine, mais aussi le respect et l'importance de son identité pour pouvoir exister.
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Racines

Ce roman nous permet de suivre une famille d’esclaves sur plusieurs générations. L’auteur décrit leurs conditions de vie, le travail forcé, la vente, les viols, les séparations des membres de la famille et bien sûr, la ségrégation dont ils sont victimes. L’histoire commence à l’époque de l’esclavage jusqu’à l’époque contemporaine.

Alex Haley a publié ce roman en 1976. De nombreux documents historiques, dont il fait mention à la fin de son livre, ont été consultés pour étayer l’histoire de sa famille transmise de génération en génération. Trois parties forment le récit : l’enfance de Kounta en Gambie, sa vie d’esclave et l’histoire de ses descendants.



Le personnage à l’origine de l’histoire est Kounta Kinté, jeune homme libre de 17 ans jusqu’à son enlèvement. On suit son cheminement, sa lutte pour la survie et pour garder son identité. On (re)découvre l’esclavage, de sa naissance à son abolition, à travers les hommes, femmes et enfants qui peuplent le récit.



J’ai beaucoup aimé découvrir l’enfance de Kounta, son pays, ses coutumes et traditions. J’y ai appris beaucoup de choses. La seconde partie sur le voyage à bord d’un bateau négrier et sur le sol de Virginie ne m’a rien appris que je ne savais déjà mais elle m’a tout autant bouleversée que mes précédentes lectures sur le sujet.

Même si j’ai appris que l’auteur avait été critiqué sur la véracité de certains faits j’ai apprécié ma lecture. Ce récit est éprouvant et suscite de nombreuses émotions. C’est un formidable témoignage sur le commerce triangulaire, l’histoire du peuple noir, les souffrances engendrées par l’esclavage et l’inhumanité des Blancs de l’époque. L’écriture est agréable et aisée et on ne voit pas passer les 750 pages du roman. Un livre puissant à découvrir si le sujet vous intéresse.
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Racines

Autant ai-je pu apprécier la partie du récit se déroulant en Amérique, car elle nous raconte la belle histoire d'une lignée et la difficile existence que ses membres ont menée à travers les siècles, tout en nous contant une partie de l'histoire des États-Unis du point de vue des esclaves noirs (un point de vue qu'il m'a rarement été donné de connaître) ; autant la première partie du récit située en Afrique - et tous les éléments qui en proviennent et que l'ont retrouvent tout au long du récit - me paraissent relever en bonne partie d'une belle fable, d'un mélange maladroit de culture et d'époque, parsemé çà et là des bribes de fantasmes et d'invention émanant de l'esprit de l'auteur et plus généralement de l'imaginaires que les Afro-américains entretiennent dans leur rapport à l'Afrique.
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Racines, tome 2

L'histoire de Kounta Kinte qui se fit enlever de son Afrique natale pour être vendu en tant qu'esclave. J'en suis encore toute émue.



Le premier volume parle de son enfance et de son arrivée en Amérique dans des conditions inhumaine en bateau. il tentera de "s'ensauver" mais sera amputé de son pied gauche.



Pour ne pas oublier qui il est, il raconte à sa femme et ses enfants son périple, son Afrique.



Ce récit sera transmis de génération en génération jusqu'à l'arrivée de l'auteur.



Le second volume parle de ses descendants jusqu'à l'abolition de l'esclavage et le récit de l'écriture du livre.



Un super ouvrage qui devrait être étudier à l'école.
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Racines

Un ouvrage lu l'année dernière :



« Racines » du célèbre écrivain et journaliste afro-américain Alex Haley aux Editions J'ai Lu.



Ce roman est un classique de la littérature américaine et plus spécialement afro-américaine.



Alex Haley a eu comme point de départ d'écriture l'envie de connaitre ses origines en tant qu'afro-américain, descendants de l'esclavage.



Au fur et à mesure de son enquête, il finit par trouver l'origine de son ancêtre esclave : la Gambie.



Dans cet épais ouvrage, Alex Haley retrace donc toute l'histoire, sa famille, et surtout de son ancêtre gambien qu'il a appelé Kunta Kinté.



Alex Haley raconte aussi et surtout la traite négrière, la difficulté de vie des esclaves, la barbarie des européens, la tyrannie des maitres blancs et la misère des plantations d'Amérique.



Ce livre mi-fictif, mi-autobiographique, mi-réel est passionnant !



Il a été célébré dès sa parution dans les années 1970, et il a été couronné du prix Pulitzer en 1977.



Un livre que je conseille à tous pour vous plonger dans cette partie effroyable de l'histoire humaine et s'en rappeler.



Merci aux Editions J'ai Lu pour cette importante publication.
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Racines, tome 2

Un ouvrage lu l'année dernière :



« Racines » du célèbre écrivain et journaliste afro-américain Alex Haley aux Editions J'ai Lu.



Ce roman est un classique de la littérature américaine et plus spécialement afro-américaine.



Alex Haley a eu comme point de départ d'écriture l'envie de connaitre ses origines en tant qu'afro-américain, descendants de l'esclavage.



Au fur et à mesure de son enquête, il finit par trouver l'origine de son ancêtre esclave : la Gambie.



Dans cet épais ouvrage, Alex Haley retrace donc toute l'histoire, sa famille, et surtout de son ancêtre gambien qu'il a appelé Kunta Kinté.



Alex Haley raconte aussi et surtout la traite négrière, la difficulté de vie des esclaves, la barbarie des européens, la tyrannie des maitres blancs et la misère des plantations d'Amérique.



Ce livre mi-fictif, mi-autobiographique, mi-réel est passionnant !



Il a été célébré dès sa parution dans les années 1970, et il a été couronné du prix Pulitzer en 1977.



Un livre que je conseille à tous pour vous plonger dans cette partie effroyable de l'histoire humaine et s'en rappeler.



Merci aux Editions J'ai Lu pour cette importante publication.
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Racines, tome 1

Un ouvrage lu l'année dernière :



« Racines » du célèbre écrivain et journaliste afro-américain Alex Haley aux Editions J'ai Lu.



Ce roman est un classique de la littérature américaine et plus spécialement afro-américaine.



Alex Haley a eu comme point de départ d'écriture l'envie de connaitre ses origines en tant qu'afro-américain, descendants de l'esclavage.



Au fur et à mesure de son enquête, il finit par trouver l'origine de son ancêtre esclave : la Gambie.



Dans cet épais ouvrage, Alex Haley retrace donc toute l'histoire, sa famille, et surtout de son ancêtre gambien qu'il a appelé Kunta Kinté.



Alex Haley raconte aussi et surtout la traite négrière, la difficulté de vie des esclaves, la barbarie des européens, la tyrannie des maitres blancs et la misère des plantations d'Amérique.



Ce livre mi-fictif, mi-autobiographique, mi-réel est passionnant !



Il a été célébré dès sa parution dans les années 1970, et il a été couronné du prix Pulitzer en 1977.



Un livre que je conseille à tous pour vous plonger dans cette partie effroyable de l'histoire humaine et s'en rappeler.



Merci aux Editions J'ai Lu pour cette importante publication.
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Racines

Un ouvrage lu l'année dernière :



« Racines » du célèbre écrivain et journaliste afro-américain Alex Haley aux Editions J'ai Lu.



Ce roman est un classique de la littérature américaine et plus spécialement afro-américaine.



Alex Haley a eu comme point de départ d'écriture l'envie de connaitre ses origines en tant qu'afro-américain, descendants de l'esclavage.



Au fur et à mesure de son enquête, il finit par trouver l'origine de son ancêtre esclave : la Gambie.



Dans cet épais ouvrage, Alex Haley retrace donc toute l'histoire, sa famille, et surtout de son ancêtre gambien qu'il a appelé Kunta Kinté.



Alex Haley raconte aussi et surtout la traite négrière, la difficulté de vie des esclaves, la barbarie des européens, la tyrannie des maitres blancs et la misère des plantations d'Amérique.



Ce livre mi-fictif, mi-autobiographique, mi-réel est passionnant !



Il a été célébré dès sa parution dans les années 1970, et il a été couronné du prix Pulitzer en 1977.



Un livre que je conseille à tous pour vous plonger dans cette partie effroyable de l'histoire humaine et s'en rappeler.



Merci aux Editions J'ai Lu pour cette importante publication.
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Racines, tome 1

L'histoire de Kounta Kinte qui se fit enlever de son Afrique natale pour être vendu en tant qu'esclave. J'en suis encore toute émue.



Le premier volume parle de son enfance et de son arrivée en Amérique dans des conditions inhumaines en bateau. il tentera de "s'ensauver" mais sera amputé de son pied gauche.



Pour ne pas oublier qui il est, il raconte à sa femme et ses enfants son périple, son Afrique.



Ce récit sera transmis de génération en génération jusqu'à l'arrivée de l'auteur.

Le second volume parle de ses descendants jusqu'à l'abolition de l'esclavage et le récit de l'écriture du livre.



un super ouvrage qui devrait être étudier à l'école.



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Racines

ce livre est juste sublime. J'aime bien les romans historiques, et on est en plein dedans. Il y a de nombreux détails historiques, des faits, des grands noms, des dates, j'ai appris plein de choses sur l'histoire des Etats-Unis puisque j'avoue que je n'y connaissais rien... Ce livre retrace donc la vie de noirs sur sept générations, depuis celui qui est arrivé aux Etats-Unis jusqu'à aujourd'hui.





Choc en me rappelant vers la fin du livre le nom de l'auteur... Ce n'est pas tant un roman historique qu'une BIOGRAPHIE des ancêtres de cet auteur, ce qui en donne selon moi encore plus de valeur. La dernière partie du récit nous explique comment il a fait pour retrouver toutes les informations nécessaires à son écriture, allant jusqu'à retrouver le village africain de son ancêtre, son nom et celui de ses aïeuls... Il a voulu le plus possible ne pas écrire un roman mais bien son histoire.

J'ai toujours aimé les récits historiques, et honnêtement celui-ci est une vraie perle. Même si vous pouvez vous en douter, la vie d'un africain et ses descendants en Amérique n'est pas hyper cool.

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Racines

Ce roman ambitieux retrace l'histoire de Kounta kinté, jeune homme arraché par les blancs à son Afrique natale pour devenir esclave. De la terrible traversée à l'horreur de son exploitation, on suit l'incompréhension, la détresse, la révolte et le déracinement de ce personnage. Le roman se passe sur plusieurs générations et permet de comprendre la désincarnation, la déshumanisation provoquée par l'esclavage. Un roman bouleversant mais toujours très à propos je trouve. Il y a quelque chose du convenu dans certaines phrases, certains moments.

A lire malgré tout.
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