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Critiques de Alex W. Inker (212)
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Fourmies la rouge

Il y a quelques années, dans l’une des salles de classe du lycée public de Fourmies, j’observais une longue frise chronologique plastifiée courir sur tout un pan de mur. Entre le baptême de Clovis, le couronnement de Louis XIV et l’avènement de l’Euro, un point immortalisait la manifestation du 1er mai 1891 à Fourmies.

La petite ville que tout bons adolescents que nous étions rêvions de fuir, espérant laisser derrière nous les cheminées stériles, les usines désaffectées et les vestiges d’un passé industriel glorieux qui peine à se reconvertir. Fourmies, ou le bout du monde, apparaissait sur cette frise. Quelques clics sur Wikipedia m’avait permise de plonger dans cette manifestation d’ouvriers et d’ouvrières, qui réclamaient le passage aux huit heures de travail. Quelqu’un a ordonné de tirer. Neuf d’entre eux sont morts. Une blessure dont les pavés face à l’église portent encore la plaque.

Dans cette BD, Alex W. Inker donne des visages à ce drame, que nombre de Fourmisiens ont oublié, bien qu’à l’autre bout de la France, les amateurs d’Histoire réagissent, comme par réflexe, à l’évocation de ce nom. Je suis retournée dans ma salle de lycée un instant, réalisant une seconde fois, que c’est une multitude de fourmis venant d’un des endroits les plus éloignés des villes lumières qui ont marqué l’Histoire et déterminé certains de nos droits, en refusant de rester à la place qu’on avait tenté de leur imposer.
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Fourmies la rouge

"Fourmies la Rouge" retrace la journée du 1er mai 1891, ou malgré les interdictions patronales, des ouvriers et des ouvrières grévistes manifestaient dans la ville de Fourmies afin d'obtenir la journée de huit heures. De leurs cotés le maire de la ville ainsi que les industriels de la filatures réclament l'envoi de troupes...

C'est avec minutie qu'Alex W. Inker qui a grandi à Fourmies, dans une famille d’ouvriers, reconstitue chronologiquement cette tragique journée. Ont suit plusieurs personnages de cette cité industriel, pour qui ce 1er mai débute sur un air enjoué pour finir dans l'agitation d’une effroyable injustice.

Le dessin en bichromie (couleur du titres), est très agréable, derrière un style qui parait simpliste Alex W. Inker fait bien ressortir les émotions de tous les protagonistes qui animent cet longue journée.

Une très bonne bande dessinée de ce jeune artiste qui n'en fini pas d'étonner...
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La route froide

Le livre est beau, surprenant, et parvient véritablement à nous entraîner sur son chemin dangereux. J'ai beaucoup aimé, à titre personnel, en tant qu'adulte (s'agit-il de "littérature jeunesse")?.

Même sans tout comprendre, avec ces questions sans réponse, j'ai aimé le style, j'ai aimé le côté inexorable du froid qui s'abat, j'ai aimé partir sans savoir si j'allais revenir.
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Un travail comme un autre (BD)

Quand la passion pour un métier vire au drame. Il aime l'électricité, sa femme et son fils, mais pas travailler à la ferme. Il décide de braver l'interdit pour installer l'électricité dans sa ferme et réussit à la sortir de la misère. Mais un drame survient et sa vie entière bascule...
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La route froide

Ce roman jeunesse est très dépaysant....

il fait très froid dans ce livre mais la chaleur humaine qui s’en dégage est très réconfortante !!!

J’ai beaucoup aimé ce roman initiatique avec cet ados qui a besoin de trouver un sens à sa vie même s’il ne le sait pas encore...

Il y a dans ce roman beaucoup de respect pour la nature les animaux les traditions des peuples fondateurs...

Les illustrations en noir et blanc sont magnifiques même si les visages sont parfois un peu grossier pour moi. Le trait de crayon est en tout cas remarquable.

Je ne pense pas que ce soit le cas mais cette histoire mériterait vraiment une suite !!!

J’ai beaucoup aimé l’écriture mais j’ai été déçu par la répartition scénographique des différents événements de l’histoire.

En tout cas je remercie vivement la personne qui me l’a offerte et permis ce merveilleux voyage !!!
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La route froide

Les parents de Jonah, 13 ans, ont quitté la Californie et leurs emplois dans une start-up pour le Grand Nord et le froid. Un matin d’hiver, en leur absence, Jonah décide de partir en randonnée. Bientôt suivi par le chien d’un vieux voisin, il croit faire une mauvaise rencontre et sa fuite lui fait perdre ses repères...Milieu sauvage, froid qui blesse, légendes terrifiantes… Tout concourt à l’angoisse.

Jonah, le personnage principal, sait allumer un feu et construire une cabane mais connaît encore les peurs de l’enfance, peur de l’ogre ou peur du noir.
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Un travail comme un autre (BD)

Une ligne d’une force rare, un usage puissant et subtile de trames, de superpositions, d’ombres, le tout en deux couleurs – un rouge braise et un bleu aube –, une tentation expressionniste comme dans un cartoon pour adulte ou, encore une fois, une scène de théâtre lyrique : Un travail comme un autre déstabilise et prend le risque d’exagérer et de repousser.
Lien : http://www.bodoi.info/un-tra..
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La route froide

Jonah part du jour au lendemain pour le Yukon, à 4500 kilomètres de chez lui, de la Silicon Valley, des hautes tours, et des start-up qui pullulent un peu partout. Fini les réfrigérateurs, fini le boulot de ses parents, dans cette « boîte de losers », où il fallait vendre et vendre, acheter et acheter, bref, participer à l’american system qui tient désormais du world system.



On comprend assez vite que ce changement de décors ne contrarie absolument pas le jeune adolescent qui a trop rêvé de forêts imaginaires et de légendes pour se contenter de plastique et de lithium. C’est une nouvelle vie qui commence, faite d’aventures et de nouveaux horizons, et la perspective du froid et des nuits glaciales ne lui font pas peur. J’avoue que j’aurais bien aimé en apprendre plus sur Jonah avant que son périple ne commence, découvrir ce qui l’effrayait, ce qui le passionnait. Que faisait-il là bas ? Avait-il des amis ? Mais Thibault Vermot nous entraîne directement au cœur de l’hiver, six mois après leur arrivée à Matchbox Point. Une seule chose semble venir obscurcir la retraite idyllique construite par ses parents : le manque d’intimité. 13 ans, pas de chambre, les entendre chuchoter, se retourner et grogner tous les soirs, séparé d’eux par un simple rideau ? Et ses besoins à lui alors ? « Le bruit commençait à l’obséder. » Alors que ses parents sont partis chercher des plumes pour leurs oreillers (parce que non vraiment le polyester ce n’est plus possible ici), Jonah éprouve le besoin soudain de s’en aller explorer d’un peu plus près le Yukon… voire même de retrouver le bois qui pourrait lui servir à construire sa chambre.



C’est là que l’aventure commence. Une fois bien équipé et qu’il a mis le nez dehors, le froid à peine une morsure sur sa peau nue, Jonah s’engage sur la piste. Et on sent que ça va mal finir dès le début lorsque notre jeune adolescent annonce la couleur : il faut rentrer avant le crépuscule, et il n’a pas de fusil. Mmh… toi, t’es pas prêt de rentrer. Bien sûr qu’on le sent venir, bien sûr que c’est ô combien prévisible, mais est-ce que ça m’empêche de frissonner ? Absolument pas. Je guette, je tourne les pages, à l’affût de l’indice, la moindre petite chose qui pourrait mal tourner. Alors que Jonah avance insouciamment entre les arbres, formant une piste de neige à travers les bois, nous on commence petit à petit à se demander où Thibault Vermot veut bien nous emmener… et s’il n’y fera pas trop froid et trop sombre.



Bien vite notre jeune humain est rejoint par Spot, un chien de traîneau qui sera autant une compagnie bienveillante que le boulot accroché à sa jambe (quelle idée, aussi, de tomber dans l’eau lorsque celle ci est gelée et se glace instantanément sur ses poils, mmh ? on se le demande !). Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans la forêt, on observe d’autant plus les ombres qui émergent, et les bruits qui détonnent le silence.



Cette ambiance est retranscrite à merveille par l’auteur, et on ne peut s’empêcher de penser bien évidemment aux romans de Jack London. La neige, les sons, le froid qui s’empare des mains, du corps tout entier, et la peur presque folle qui submerge. L’auteur nous entraîne sur les vieilles légendes indiennes d’un homme qui aurait perdu son ombre et en cherche une à travers les bois ; d’une tombe pleine de mains humaines ; de lieux de culte faits de branches et de plumes. Le tout ressemble à une parenthèse folle où tout devient effrayant, glaçant, dangereux. Le cœur bat la chamade et on tourne les pages un peu plus vite, les pieds déjà gelés, lèvres gercées. L’hiver, le froid, la peur traversent les lignes.



Je suppose que les amateurs de romans d’horreur, d’épouvante et autres choses de ce type seront peut-être moins surpris par la tournure des événements. Mais personnellement, ce roman a eu l’effet d’une petite bombe, à serrer les fesses, crisper les mains, serrer les dents et espérer que tout ce qui défilait dans mon imagination n’allait pas se produire. Même à la fin du récit, la question reste encore trop présente : réalité ? folie ? On en sait rien, et cette fin ouverte n’est pas faite pour me rassurer quant aux balades en forêt en plein hiver. Non non.



Les illustrations d’Alex W. Inker ne sont pas ne reste et apportent une réelle plu value au roman, tantôt de petites bulles de respiration, tantôt angoissantes, elles soulignent les traits de La route froide avec brio.



En résumé

C’est un roman qui coupe le souffle, et on ne sait plus très bien distinguer le faux du vrai, ce qui tient de la légende ou de la réalité, de la folie, de la peur, du froid qui engourdit tout et rend un peu fou. Véritable page turner il s’accompagne des tourments de l’adolescence et de légendes indiennes. Une pépite ❤
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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Servir le peuple (BD)

Adaptation d’un roman censuré par le gouvernement chinois, ce conte érotique joliment illustré m’a paru un peu monotone.

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Apache

un scénario enlevé, prenant, mais un traitement graphique et un format de livre qui rendent l'objet peu attrayant.
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SOS dans le cosmos

Le résumé de l'histoire c'est des explorateurs qui vont découvrir une autre planète dans la galaxie et il vont vivre une grosse aventure .

Ce qui est dommage c'est qu'il faut savoir plein de choses sur l'espace . Cela peut-être compliqué pour certains .

NB
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SOS dans le cosmos

SOS dans le cosmos



Guillaume Guéraud



Petit livre loufoque



Wendy Weaver l'astrophysicienne, le docteur Scott, Procop le cyborg et Ripley le chat cherchent une planète pour loger les humains car la Terre va exploser. Leur chemin sera semé d'embûches entre des extraterrestres et des planètes étranges ou d'autres problèmes. Vont-ils réussir ?



C'est un livre court et simple qui est loufoque et bizarre, il n'y a pas beaucoup de descriptions et on ne sait pas vraiment ce qui se passe avant et après.C'est assez bien parce que c'est drôle et ça occupe.Je le conseille à ceux qui n'aiment pas beaucoup lire.



Loufoque-bizarre-espace-vaisseau-extraterrestres


Lien : http://www.babelio.com/livre..
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SOS dans le cosmos

C'est l'histoire d'une expédition dans l'espace pour faire survivre les humains car la terre va exploser . Ils rencontrent des aliens, des limaces hautes comme un building.



Ce livre est très bien il y a du suspense et de l'aventure .





Une odyssée de science-fiction dans l'espace intergalactique avec des martiens et des soucoupes volantes, des cratères et des rayons Gamma - mais aussi une bouée gonflable et des limaces géantes !

Cheikh
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Apache

Foin de western et d’indiens ici malgré le titre de ce fort sympathique album à l’italienne puisque l’Apache en question est le nom par lequel on désignait les voyous parisiens du début du siècle dernier.



Eddy, ancien légionnaire et pensionnaire à Cayenne s’est rangé et tient un petit bar dans Paname. Un soir de 1934 un couple mal assorti se pointe dans son rade. Un richard bedonnant à binocles, de mauvais poil et peu amène et une jolie poupée dont notre dur à cuire ferait bien son quatre heures. Le gras du bide a parié aux courses, en entendant que son bourrin vient de finir premier, le vl’a t’y pas qu’il nous fait une attaque ! Se pointe alors le chauffeur du couple, un grand malabar qui flaire le bon coup en se disant qu’ils vont toucher le pactole avec le ticket gagnant du macchabé. Mais avec un trio aussi mal assorti, et autant de fric à la clé, y a fort à parier que tout ne va pas se passer comme sur des roulettes !



Pour un premier album, Alex Inker, qui enseigne la BD et le cinéma, prouve qu’il maîtrise l’un comme l’autre avec ce récit de genre jubilatoire, à la trame certes classique, mais fort bien ficelé et surtout dessiné dans un style old school des plus détonnant, qui n’est pas sans faire penser à celui d’un Lucas Varella ou de certains artistes des débuts du médium, le tout avec quelques clins d’œil bienvenus.



Cerise sur le gâteau, le bouquin est très beau (on a évoqué le format), et le choix de la bichromie rajoute autant à l’ambiance qu’à l’originalité de l’album.

Un conseil d'écoute musicale pour aller avec: http://bobd.over-blog.com/2016/03/entre-apaches-apache-vs-in-between.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Colorado train (BD)

Une bande de jeunes skaters un peu désœuvrés erredans une ville des États-Unis. Le plus bien portant est fréquemment embêté par une bande de motards. Mais un sans abri du même lui vient en secours. Et quand le jeune motard disparaît, les skates essayent de mener l enquête.

Pour le scénario on est sur un modèle de thriller assez bien mené et on pourrait retrouver les ambiances de certains Stephen King.

Graphiquement l encrage est très réussi et les cadrages très intéressants. On est sur du noir est blanc où l auteur rempli abondamment la page.
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Colorado train (BD)



L’homme … son côté sombre… très très sombre…

La perte d’humanité … l’angoisse… la noirceur…

Un jeune disparaît. Avis de recherche…

Quelle ambiance !!! Des illustrations incroyables et un récit qui coupe le souffle ! Noir… glauque… mais en même temps, une petite lueur au cœur de cette histoire qui glace…Coup de cœur qui me fait perdre mon vocabulaire ! Les mots sont trop fades en fait… Merveille, à lire de toute urgence
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Fourmies la rouge

L'occasion fait le larron, dit-on.

C'est donc par le biais du travail que "Fourmies la rouge" s'est trouvée entre mes mains, à l'occasion d'une visite à venir à l'écomusée de l'Avesnois à ... Fourmies.



Au musée du textile et de la vie sociale, l'histoire du 1er mai 1891 à Fourmies est évoquée. Et le site internet faisant référence au travail de Alex W. Inker, j'ai pu emprunter cet ouvrage pour préparer le travail des élèves.



Je ne sais pas encore comment j'exploiterai ce matériau avec mes élèves. Mais je sais que j'y trouverai matière à réflexion. Sur la manière de mettre en image un évènement historique, les choix narratifs, graphiques, le discours de l'auteur, etc.



Et je sais que cet ouvrage m'a plu. Une façon tout à la fois sobre et engagée de relater une journée où le peuple ouvrier de Fourmies s'est pris à espérer un avenir meilleur. D'autres que moi ont, dans leurs critiques, fort justement et joliment décrit le choix des couleurs qui rend hommage au Nord, à l'histoire des idées, au sang versé.



Je me contenterai donc de souligner le travail remarquable de l'auteur qui, en faisant le choix de ne raconter que la seule journée du 1er mai, parvient cependant à rendre compte de la réalité de la condition ouvrière dans ce 19ème siècle finissant. Un véritable tour de force, magnifié par la sobriété du dessin et l'économie de mots. Bravo.
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Colorado train (BD)

À la fois extrêmement juste et sensible dans son portrait d’une jeunesse à l’abandon, parfait dans sa narration et son rythme, très puissant graphiquement en jouant sur les niveaux de détails, et soigné jusque dans sa bande-son (de The Cure aux Smashing Pumpkins en passant par Metallica), Colorado Train est une immense bande dessinée, signée par un auteur qui maîtrise plus que jamais tous les codes de son medium.
Lien : http://www.bodoi.info/colora..
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Colorado train (BD)

Le pari d’Inker est brillamment réussi. Le scénario, finement ciselé, nous tient en haleine jusqu’à la dernière planche – et peut-être même encore après… – et l’album continue de nous interroger après la fermeture du livre. Un livre brillant, récompensé à juste titre par le Prix Coup de Cœur lors du dernier festival Quai des Bulles de Saint-Malo.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Fourmies la rouge

📖Nous sommes le 1/05/1891 dans une ville ouvrière du Nord de la France, Fourmies. Malgré les interdictions, les ouvriers ont bien l’intention de faire grève et de ne pas travailler ce jour-là pour défendre leurs droits et crier leurs revendications. Mais c’est sans compter sur l’alliance des patrons et des soldats...



Quand j’ai découvert cette BD sur les réseaux sociaux. J’ai de suite eu envie de la lire pour en apprendre plus sur ce fait historique.



�’est désormais chose faite ! J’ai apprécié découvrir cette facette de l’histoire mais il m’a manqué quelques pages pour savoir comment s’est terminée cette terrible journée, même si on l’apprend sur la 4eme de couverture.  En fait, la BD se concentre sur l’avant et la montée progressive de la tension.



😬 J’ai aussi eu quelques difficultés à comprendre certaines bulles :  l’accent du Nord de l’époque retranscrit par écrit ce n’est pas toujours évident !



🎨 Coté dessin, si j’ai apprécié le choix du triptyque noir-blanc-rouge je ne suis pas tout à fait séduite par le style très « crayonné ».

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