Citations de Alexandre Galien (117)
"Votre indic qui se fait zigouiller et vous qui êtes sur l'affaire,ça ne me satisfait que moyennement.
Ils revoient les nuits qu’ils ont passées à écumer la capitale à bord de leur voiture de fonction, quand Paris défile comme un film que l’on connaît par cœur, mais dont on espère à chaque fois que la fin sera différente. Et puis, non. Une fille qui fait un coma dans un caniveau, deux pochtrons qui se tapent sur la courge à l’ombre d’une ruelle malodorante, parfois un flingage… Les nuits se ressemblent toutes, ils ne s’en sont pourtant jamais lassés.
Quand le banditisme rencontre le darwinisme, les flics divorcés se mettent à théoriser.
Les paillettes seront remplacées par des gouttes de sang, les boîtes de nuit par des scènes de crime, et les verres vidés sur un coin de comptoir vont se transformer en longues autopsies. Il n’y a bien que dans la police que l’on peut changer de boulot à cinquante ans.
- La vieillesse est un naufrage, et t’as de plus en plus une tronche de Costa Concordia… Ou de Titanic, si tu préfères
Coincé entre un pressing et un immeuble style art dégueu des années 1960, le bâtiment de l'ambassade du Nigeria répondait un peu plus au standing de l'avenue Victor Hugo où elle avait élu domicile.
Pendant un moment, ils sont comme une famille qui se réunit en période de deuil et dont toutes les émotions sont exacerbées. C'est ce que provoque la mort chez ceux qui la côtoient. Elle donne envie de se sentir plus vivant, quitte à faire trop de bruit.
Leurs yeux sont tristes et cernés, comme si elles avaient perdu de vue la possibilité de consentir à ce que demandent leurs clients. À vingt ans, ces gamines en ont déjà trop vu.
Depuis plusieurs heures, il a vu les filles qui l’entouraient pendant la partie fine défiler sous le regard protecteur des enquêteurs, qui les ont entendues l’une après l’autre pour étayer leur dossier et caractériser plus précisément encore les faits de proxénétisme dont il s’est rendu complice. En dehors de la pénombre, leurs visages juvéniles sont encore constellés de boutons d’acné à cause du maquillage cheap qu’elles utilisent pour les masquer.
es idiotes maquillées comme des camions volés qui portent des vêtements bas de gamme achetés dans les boutiques de Pigalle ou de la rue Saint-Denis me dégoûtent. Elle m’attendrirait presque mais je n’oublies pas ce qu’elle est, et ce qu’elle fait pour gagner sa vie.
Elle ressemble à un tableau de la renaissance. Elle est l’innocence incarnée. Ca leur plaira beaucoup Puis, j’observe, ses vêtements. Son décolleté plongeant, sa robe, ses chaussures…. Heureusement pour moi elle ne ressemble pas à ce qu’elle est. Jamais je ne pourrais me montrer dans un lieu public avc un stéréotype de prostituée.
-Il ne faut jamais sous-estimer la chance d’un abruti…
- En vingt-cinq ans de Brigade criminelle, je n'avais encore jamais vu ça...
Il y avait des phrases que le commissaire Graziani aurait jamais voulu prononcer, tant elles puaient la réplique de film Z.
Alors, vieux loup de nuit parisienne, il se dirigea vers une artère qui ressemblait autant à Paris que le pape a une strip-teaseuse
Et maintenant la cerise sur le paquebot, vous êtes prêts ?
Décidément dans votre groupe, vous n’avez que des tueurs qui n’y vont pas avec le dos de la serpillière… Autant sur le premier cours on avait rien trouvé. Là c’est une autre paire de planches les mecs
Le bastion construisez paisiblement sa légende, sur le dos d’une horde de flics à l’optimisme en berne, et pour qui rendre justice à leurs collègues était devenu vital
Mon cher Philippe je suis conscient d’être un parfait paradoxe. Je m’habille avec 30 ans de retard et je suis fan de nouvelles technologies, je suis flic et pour la légalisation du cannabis, et je suis un sex-symbol qui ne trompe pas sa femme. D’ailleurs si tu pouvais l’appeler par son prénom plutôt que la bourgeoise j’ai l’impression d’être dans un vieux film…
Dis donc t’es plus retors quand tu manques de protéines que quand t’as soif, toi…
Le carnivore a ses raisons que l’alcoolo ne connais pas…
Vous pouvez me dire ce que je fous là ? J’ai une femme enceinte qui m’attend à la maison…
Vous décorer, Monsieur. Comme nous… Lui répondit Philippe. Ce soir, on va simplement faire bruisser les feuillages…
La gentrification Parisienne n’avait pas encore eu raison de ces rues à l’aspect tiers-mondiste qui, dans un paradoxe saisissant, font l’ame de Paris et la honte de sa gouvernance.