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Critiques de Alexandre Galien (202)
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Les cicatrices de la nuit

Pour le cadre de ce roman , il suffit de plonger son regard sur l'illustration de couverture , et , en devinant " le mot manquant ", ça y est , on sait qu'on risque de fréquenter des " coins célèbres " dédiés " aux nuits parisiennes " et peut - être même, d' en percer quelques secrets puisque la quatrième de couverture nous apprend que l'auteur , Alexandre Galien , a travaillé à la Direction Régionale de la Police .Tiens , un gars de plus " de la maison" qui semble , comme d'autres dont on taira le nom mais qui y excellent , avoir préféré quitter le métier pour s'adonner à l'aventure de l'écriture....Si vous ajoutez ce bandeau rouge qui nous indique que ce roman a obtenu " le prix du quai des orfèvres 2019 , vous vous dites qu'il " faut voir " là , de nombreux " détails " donnant à penser que ....

L'intrigue est vite lancée : le corps dénudé et terriblement mutilé d'une jeune femme est retrouvé " dans la nature " et l'équipe du commandant Valmy , fraîchement affecté à la brigade criminelle après des années de présence à " la mondaine " , va se charger de l'affaire . Ce corps , fait étrange et important , c'est le corps d'une ancienne .........Oh , mince , excusez - moi , mon doigt a ripé , c'est bête , non ? Bon , comme vous ne m'en voulez - pas je continue.....Une enquête très bien menée, sans grande surprise , sans doute , mais avec un dénouement particulièrement abouti et surprenant . De courts chapitres nous permettent de suivre , sans le connaître, le coupable et ses victimes , les autres nous proposent d'être les partenaires des membres de l'équipe chargée de l'enquête . Ça bouge , ça poursuit , ça cogite dans les bureaux , ça déduit...On se trouve d'autant plus au coeur de l'affaire que nous découvrons tous les rouages du déroulement d'une enquête. Les investigations , les fausses pistes , les interrogatoires , les scènes d'autopsie , l'information aux familles des victimes ,les rapports aux chefs , les notions juridiques ,les abréviations qui désignent les services , le rôle de l'ADN , tout un " aspect pédagogique " qui s'insère avec bonheur dans un récit parfaitement bien écrit, sans nous faire perdre un seul instant le fil de l'histoire , sans alourdir un style fluide car bien maîtrisé.

A mon avis , Alexandre Galien à su concilier ses grandes connaissances du métier et les mêler à d'évidentes qualités de conteur et , franchement, je suis ravi de le voir emprunter un chemin tracé avec bonheur par quelques autres de ses " collègues " ...Que puis - je ajouter d'autre , sinon que j'ai passé un excellent moment et que j'ai lu ce roman d'une traite , sans jamais me lasser .... Je précise aussi que , malgré la dureté du sujet ( oui , ça rigole quand même pas , hein ) Alexandre Galien maîtrise parfaitement la description des scènes et ne tombe jamais dans l'excès , phénomène qui rebute parfois nombre d'entre nous . Dernier point : la vie de flic et la vie familiale . Ça aussi , on le trouve dans cette histoire . Ah , la passion !!!...Allez , je vous laisse ....Avec ce livre , vous êtes entre de bonnes mains ...heu , non , ce livre est entre de bonnes mains s'il tombe entre les vôtres ....Bon , c'est vrai , vous me pardonnez pour ma faute de frappe du début ? Sinon je recommence , non ? Sûr ? Allez , vous verrez , c'est trois fois rien , peut- être même que vous me ....plus tard. Ça , c'est une autre histoire ...
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Le Souffle de la nuit

Le commissaire Graziani, chef de la brigade criminelle est chargé de l'enquête après la découverte au bois de Vincennes, d'un cadavre avec, enfoncée dans le ventre une espèce de poupée couturée de fil noir avec des cheveux épars scotchés, une sorte de crime vaudou. Il pense aussitôt à appeler Valmy, adjoint maintenant de l'attaché de sécurité intérieure de l'ambassade de France au Nigeria, pour tenter de le faire revenir. Celui-ci avait voulu se mettre en retrait de la police et s'éloigner de Paris pour fuir ses fantômes, après le meurtre de son ex-femme par un indic devenu serial-killer.

Si Graziani pense à faire appel à Valmy, c'est parce que la victime, Louis Lefort est l'ancien binôme de Valmy et qu'ils ont travaillé ensemble pendant vingt-cinq ans. de plus le corps a été retrouvé dans le secteur des prostituées nigérianes.

Philippe Valmy accepte et revient donc à Paris, au titre de consultant sur l'enquête.

J'ai apprécié l'humanité qu'Alexandre Galien prête à chacun des membres du groupe d'enquêteurs, avec ce moment extrêmement fort au cours duquel Atlan, Graziani et Antoine vont annoncer à Yvette Lefort la mort de son fils. de même, j'ai savouré l'humour décalé et ironique qu'il distille tout au long du polar. le portrait de Patrick Champfrein dit Dicton est par ailleurs vraiment tordant.

L'auteur rend également un bel hommage aux femmes, notamment à ces jeunes nigérianes victimes de la violence et de la cupidité des hommes.

Au cours de l'enquête afin de retrouver l'auteur de ce crime puis de tous ceux qui ont suivi, il sera aussi beaucoup question de politique avec notamment la présence de cette confrérie Eiye, l'une des premières confréries étudiantes nigérianes entrée dans la clandestinité et devenue société secrète bien infiltrée dans les arcanes du pouvoir et groupe criminel organisé impliqué dans les réseaux de prostitution et la traite d'êtres humains.

Le groupe Valmy va donc devoir faire face à cette violence, à cette criminalité et à ces pratiques liées aux croyances religieuses. Valmy lui, devra faire face à ses propres démons.

Des faubourgs de Barbès aux dorures des ambassades, l'équipe va se heurter à moult difficultés pour traquer ce tueur sanguinaire et devra s'accommoder non sans réticence de l'intervention imposée de la DGSI.

Comme on le sait malheureusement déjà, la vie humaine ne pèse pas lourd face aux intérêts des États et à leurs magouilles. Ainsi on assiste aux dessous de table et aux arrangements entre les deux états que sont le Nigéria et la France, en dépit du travail fait en amont pour démonter les différents trafics.

Paris, cette capitale multiculturelle est un cadre idéal pour ce polar et l'auteur Alexandre Galien, issu des rangs de la police, lauréat du Prix du Quai des Orfèvres 2020 avec Les cicatrices de la nuit, a su en montrer les multiples facettes tout en rappelant les combats qui s'y déroulent, combats pour la dignité notamment. Il démontre aussi dans le souffle de la nuit sa maîtrise des processus et une grande rigueur ainsi qu'une bonne connaissance du milieu.

Le souffle de la nuit avec ses multiples rebondissements, est un polar rythmé, avec une enquête à plusieurs voies, original par les sujets traités, et de fait très crédible. le suspense y est présent de la première à la dernière ligne.

Mais j'avoue ne pas avoir été franchement emballée par ce polar, embrouillée par certains personnages et un peu perdue avec les imbrications des multiples traditions de cette culture nigériane.

De plus, la lecture du premier tome, Les cicatrices de la nuit m'aurait sans doute permis de mieux apprécier celui-ci et de mieux comprendre l'état d'esprit de Valmy et la profondeur de son chagrin, même si certaines informations délivrées au cours du roman permettent de s'en faire une idée.


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Les cicatrices de la nuit

Un excellent polar classique comme je les aime, écrit par un ancien de la Maison « Poulaga », ce qui permet de plonger tête baissée, happé par le récit, dans le monde interlope de la nuit et de la prostitution. Le suspens est au rendez-vous. L’atmosphère, la tension qui entoure l’enquête sur le meurtre d’une jeune indic est parfaitement rendue.



Prix du Quai des Orfèvres 2020, Alexandre Galien, né en 1989, est le plus jeune lauréat à ce jour de cette récompense.



Issu de la Direction Régionale de la PJ, il rejoint Olivier Norek, Hervé Jourdain, Pierre Pouchairet et tant d’autres qui inspirés par leur vie professionnelle, nous offrent de bons moments de détente pour les amateurs, avides de sensations tout en restant dans le vraisemblable. Faut dire qu'à "La Crim", aux "Stup" et aux "Mœurs", il y a matière à suggestion.



Evidemment, ce n’est pas suffisant l’expérience, il faut aussi savoir conter même si l’écriture n’est pas celle d’ Antonio Muñoz Molina, c’est « addictif », efficace, et bien noir malgré quelques clichés.



J’ai, pour habitude de m’offrir le « Prix du quai des Orfèvres » de l’année. Je remercie Jean-François Lemoine pour son excellente chronique des Cicatrices de la Nuit qui a retenu mon attention. C’est un bon millésime que je conseille aussi.

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Le Souffle de la nuit

Incontestablement , Alexandre Galien " connaît la maison poulagas " et " la musique ". Le roman qu'il nous livre est sans concession aucune et ne jette aucun voile pudique sur les vexantes compromissions et les " petits arrangements " qui permettent à un coupable de se retrouver " innocent " tout ça parce que , Ici comme ailleurs , là- bas , au Nigeria , par exemple , tout s'achète et se vend . " Business is business " et ce ne sont pas quelques cadavres de flics qui changeront quoi que ce soit à la marche d'un monde gangrené . Prostituées nigérianes , vaudou , traditions occultes , rien ne changera une voie tracée , des paris gagnés d'avance car méticuleusement préparés, au cas où...Quant à la " maison" , elle a bien changé et , avec elle , les hommes et leurs méthodes aussi , poussés par une jeunesse " fraîche émoulue " d'écoles puantes de certitudes , et des jeunes dont " les dents rayent le parquet " au delà de tout respect . Ainsi va la vie , ainsi va ce roman . Noir sur bien des plans , bien écrit, bien documenté mais tout de même bien désespérant aussi . Les petits traits d'humour disséminés de ci , de là par l'auteur sont les bienvenus mais ne servent tout de même pas vraiment à égayer l'ambiance ..

C'est , pour moi , un bon roman , réaliste, bien maîtrisé auquel il manque un tout petit quelque chose , je ne sais quoi , en fait . Des sourires ? Quelques moments de détente ? Une histoire sentimentale ? Un peu d'amour ? Peut - être mais l'atmosphère ne s'y prête guère car la mort frappe là où ça fait le plus mal ...Chez les flics eux - mêmes . Et la mort d'un collègue qui s'ajoute à celle d'un autre et à un autre drame récent , en voilà beaucoup ...trop pour des policiers qui , finalement , ne sont que des hommes subissant frustrations , humiliations , viellissement , comme autant d'atteintes à leur honneur ....Chronique d'un déclin annoncé...
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Les cicatrices de la nuit

Un serial-killer assassine des call-girls en plein Paris. Les corps sans vie sont retrouvés sauvagement mutilés. Le commandant Valmy, récemment muté des mœurs à la brigade criminelle, mène une enquête qui va le mener jusque dans des extrémités dont il n’aurait jamais soupçonné ni l’existence ni l’ampleur d’une telle folie meurtrière.

« Les cicatrices de la nuit » est un gentil polar, prix du quai des orfèvres 2020, écrit par Alexandre Galien qui a fait partie de l’effectif de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, autrement dit le 36 quai des orfèvres ou plus récemment « le bastion ».

Le style est simple et sans ambition, mais efficace. A noter, un lexique précis en bas de chaque page sur le vocabulaire particulier des policiers. Mal grès la faiblesse et la candeur de certains dialogues, on est vite emporté par cette histoire originale. L’intrigue est bien ficelée. Un prix mérité.

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Les cicatrices de la nuit

Alexandre Galien est un auteur de polar que je ne connaissais pas, mais que je voyais passer sur les sites de lectures assez régulièrement. Un auteur français de plus. Oui, j’aime bien les auteurs de polars français. Alors un de plus au compteur me suis-je dit, chouette ! Oui, mais voilà pour moi l’écriture n’est pas au rendez-vous : écriture plate sans relief, sans émotion, plutôt scolaire, propre sur elle (!) mais fade. Donc, jamais je ne me suis sentie en harmonie, en empathie avec les personnages. Et pour la lectrice que je suis, si je ne peux pas être en symbiose avec au moins un des personnages, c’est mal parti. Et pour ternir encore plus mon ressenti, je n’ai pas non plus aimé l’emploi excessif du jargon policier et autres acronymes qui alourdissent la lecture par des renvois constants en bas de page.



Voilà, vous avez mon tableau, mais rien ne vous empêche de vous faire le vôtre qui prendra peut-être d’autres teintes.



Quant au pitch, le voici :

En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s’éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu’à l’aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend toit de suite qu’il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s’effacent pas.

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Le Souffle de la nuit

Ho, un Quai du polar qui me laisse sur ma faim. Ce n'est pas habituel ça. Tout au long de ma lecture, quelque chose m'énervait. Et je me suis rendue compte que tous ces mots, toutes ces comparaisons, ces métaphores, ces clichés, meublaient une construction sur une base très peu solide. Les matériaux étaient de qualité pourtant: trafic de jeunes filles, combines politiques, vaudou, Afrique...mais l'architecte est passé à côté de son projet. Des personnages de flics qui n'ont de légendaires que leur ancienneté à la criminelle, un suicide que l on comprend ou pas, des meurtres dont le motif nous semble bien mince...Bref, comme vous voyez je ne suis pas séduite par ce titre. Dommage ...
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Les cicatrices de la nuit

Quand vous ouvrez un polar le matin et que vous le terminez le soir, c'est que l'auteur a fait du boulot de pro, non ?

C'est ce qui vient de m'arriver avec Les cicatrices de la nuit d'Alexandre Galien. LE polar, à la française, tel que je l'aime.

Classique, sans chichi, juste l'essentiel.

Efficace.

Addictif.

Un cadavre, une enquête.

À Paris. Les flics du 36, c'est l'ex-Quai des orfèvres, aujourd'hui le Bastion.

Philippe Valmy passe de la Mondaine à la Crim, fini les bars et les boîtes de nuit, changement de décor.

Pour sa première affaire à la tête de son équipe, il va être gâté.

Galien connaît le sujet, il ne nous embrouille pas.

On a la totale.

Enquêtes de voisinages, autopsies, planques, filatures, perquisitions, gardes à vue, interrogatoires, tous les ingrédients je vous dis.

Chez ces flics-là, on dort peu, on boit parfois, du café beaucoup, quelques cigarettes, une pause entre collègues de temps en temps, on ne lâche jamais, on épluche tout.

Une enquête, c'est une course contre la montre, l'adrénaline au taux maximum.

Et l'auteur nous offre en plus, ici, un final à couper le souffle, on n'en sort pas indemne.

Moi, j'adore ce genre de polar, mais ça... vous l'aurez compris.





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Le Souffle de la nuit

Ce que j’ai ressenti✨



« Je sors. J’ai besoin de sentir la nuit… »



Sauf, que les nuits de Paris sont remplies de cris, de violences, d’ensorcellements et quelques fois, les nuits laissent des cadavres au petit matin. Sentir la nuit, c’est se confronter à l’économie souterraine, à la prostitution, aux légendes venues d’ailleurs, aux fantômes et aux bandits…Sentir la nuit, pour un flic du 36, c’est regarder bien en face la réalité de la vie et approcher de près, les forces obscures de la magie noire…Sentir la nuit, c’est également sentir le sang…Et quand c’est celui de ses pairs, la police a tout intérêt à mobiliser ses troupes et se tenir au courant du mal qui frappe Paris…



« Mais souvent tout est en nous. Les réponses et les raisons de nos colères. »



On aurait pu penser que ce qu’il vient du Nigeria, reste là-bas…Or, on le sait les esprits sont tenaces, les envoûtements aussi…Cette nouvelle enquête avec l’ancien flic du 36 Quai des Orfèvres, Philippe Valmy, va le projeter dans une sombre histoire de politique, de trafics et de magie noire, où le folklore de ce pays vient imprégner les scènes de crimes…. Il faut vite reprendre du service, oublier ses propres démons pour se mesurer à d’autres, et jouer finement avec la faune et flore parisienne…Autant dire une prouesse pour cet homme brisé mais avec son équipe, il va relever le défi…



C’est une enquête rythmée, efficace et prenante. J’ai aimé l’originalité et cette ambiance teintée de sorcellerie pour finalement arriver sur une histoire bien plus complexe qu’il n’y parait…Le souffle de la nuit est un polar réussi que je vous conseille si vous en avez dans le ventre!
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Les cicatrices de la nuit

Pour la troisième année consécutive, je me suis offert le Prix des Orfèvres. En effet, même si ma PAL est énorme, impossible pour moi de passer à coté de ce prix qui est publié directement en poche et qui récompense un roman policier, genre que j'apprécie énormément.

Pour 2020, est récompensé : Les cicatrices de la nuit d'Alexandre Galien.

En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de "Mondaine", le commandant Philippe Valmy espérait s'éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu'à l'aube, et ainsi sauver son mariage.

Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu'il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire.

Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s'effacent pas...

Quel bon cru que celui de 2020 :) J'ai adoré le prix 2018, un peu moins 2019 alors je dois avouer que je me posais des questions concernant le prix de cette année. J'appréhendais un peu, me demandant si un Prix des Orfèvres pouvait me plaira autant que celui d'il y a deux ans... La réponse est OUI :)

Les cicatrices de la nuit est un roman policier captivant, qui se déroule dans le milieu de la nuit parisienne. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman, le fait justement que ça se déroule à Paris, la nuit. Je savais à quoi m'attendre car la couverture est assez explicite :)

Philippe Valmy est un personnage très intéressant. Il quitte la "Mondaine" pour changer ses habitudes, un peu pour son épouse. Mais quand il avoue un grand mensonge à celle ci... tout devient compliqué. Et les choses ne vont pas s'arranger quand il doit résoudre le meurtre d'une de ses anciennes indics et donc replonger de nouveau dans ce monde qu'il pensait avoir quitter...

C'est un roman passionnant qui nous fait découvrir les rouges de la justice. Même si on n'a pas l'habitude de certains termes, pas de soucis car ils sont toujours expliqués. Cela rend la lecture claire et fluide.

Les cicatrices de la nuit est une excellente surprise qui mérite bien son prix :) Il est évident que je lirais le Prix des Orfèvres 2021... mais ce ne sera que l'année prochaine ;)

En attendant, je mets cinq étoiles ce roman ci :)
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Le Souffle de la nuit

Roman policier, roman noir, politique fiction, quelle étiquette correspond le mieux à ce roman? Un savant mélange des trois me semble t'il.

La Brigade criminelle du commissaire Graziani est appelée sur les lieux d'un homicide en plein coeur du Bois de Vincennes, dans la zone des Nigérianes.. Commence alors une course contre la montre qui verra le groupe se serrer les coudes. Valmy est rappelé à Paris et retrouve ses anciens co-équipiers, il n'a pas encore récupéré le traumatisme subi lors de sa dernière enquête, mais sa connaissance du Nigeria, des rites religieux va s'avérer indispensable.. Il faut coincer le tueur .

Alexandre Galien mène l'enquête de main de maitre, les chapitres courts confèrent au récit dynamisme et addiction. le lecteur suit les enquêteurs, découvre les rivalités entre les renseignements généraux, la Crim' et les ordres venus du palais affaire d'Etat oblige.. S'en suit un imbroglio d'évènements qui demande l'attention s'en faille du lecteur.

La lecture du premier volet Les cicatrices la nuit si elle n'est pas indispensable permet au lecteur de mieux appréhender les personnalités des uns et des autres.

Une lecture palpitante et une plongée en apnée dans une des nombreuses communautés implantées à Paris.

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Les cicatrices de la nuit

Ce polar a reçu le prix du quai des Orfèvres 2020. Guère surprenant pour un prix décerné notamment par des autorités policières : Alexandre Galien fait suivre pas à pas au lecteur une procédure policière sur le meurtre en plein Paris d’une jeune femme prostituée occasionnelle. Son héros, Philippe Valmy, un commandant de police à l’ancienne, vient de quitter la brigade mondaine et le monde interlope de la nuit, où il rencontrait ses indicateurs, pour prendre le commandement d’un groupe de la criminelle.

Le point fort du récit de Galien est en même temps sa faiblesse : son roman ressemble vraiment beaucoup à la progression d’une vraie enquête policière, l’auteur s’attachant notamment à truffer son texte du vocabulaire spécifique à la police judiciaire. L’enchaînement des faits est dicté par les constatations de la police scientifique, les enquêtes de voisinage, les autopsies, les « fadet » d’écoute téléphoniques et les rencontres avec les « tontons »… Ne manquent plus que les procès-verbaux.

Pour le reste, la personnalité de Valmy ne surprend pas : sa femme se plaignait de ne pas le voir avec son travail essentiellement nocturne, son couple ne marche pas fort ; on a un peu l’impression d’avoir lu cette situation dans quasiment tous les polars. Il se cherche un peu dans sa nouvelle fonction de chef de groupe, mais, bien entendu, toutes les personnalités diverses qui composent son équipe finissent par s’unir dans la recherche des coupables. Ses relations avec les supérieurs hiérarchiques sont liées à des anciennes amitiés - en France tout marche au piston, y compris dans la police ? -.

Sans surprise, l’auteur a été policier et s’est reconverti dans l’écriture. Cet ouvrage n’atteint pas le force des premiers Olivier Norek, lui aussi ancien flic, car il surprend moins et manque de « peps ». Pour autant, le roman se lit facilement sans être jamais ennuyant. Une demi-réussite donc.
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Les cicatrices de la nuit

Suite à la parution du prix quai des orfèvres 2024, j'ai décidé de lire des romans ayant reçu cette distinction.



Le polar intitulé Les cicatrices de la nuit a été primé pour 2020 et se déroule à la brigade criminelle, mais avec un commandant récemment muté de la Mondaine et qui va faire le lien entre des activités de proxénétisme et un tueur en série.



L'avantage de ce prix se situe dans le réalisme des enquêtes et la connaissance du monde policier, le jury étant placé sous la présidence du Directeur de la Police Judiciaire et étant composé de personnalités remplissant des fonctions ou ayant eu une activité leur permettant de porter un jugement qualifié dans ce domaine, avec des auteurs la plupart du temps, comme ici d'ailleurs avec Alexandre Galien, issus du terrain.



En outre, dans ce livre, les chapitres dans la tête du tueur permettent de changer de rythme et de donner un certain relief au récit.



Mais certaines questions restent pour moi sans réponse : pourquoi, par exemple, les meurtres ont débuté à cette période plutôt qu'à une autre ? Quel a été l'élément déclencheur ? J'aurais aimé encore mieux comprendre la personnalité du tueur.



En conclusion, je dirai que c'est un roman policier prenant et écrit dans le respect de la procédure pénale française, mais pour lequel j'aurais souhaité un travail encore plus poussé sur la psychologie des personnages. Ceci n'est cependant que mon avis et ce prix reste une référence en matière de polar !

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Soleil levant

Merci à BePolar et aux éditions Michel Lafon de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .Phillipe Valmy a quitté le 36 pour rejoindre la BAPSA (Brigade d'assistance aux personnes sans-abri ) où il effectue des maraudes pour venir en aide aux déshérités .Seulement un de ses protégés, Ziggy ,est arrêté car son empreinte a été retrouvée sur une scène de crime dans un grand hôtel parisien .Persuadé de son innocence ,il reprend du service au 36 pour comprendre ce qui s'est passé dans cette chambre du Crillon. Un bon polar .
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Le Souffle de la nuit

Lu en audio. Audio de l'auteur lui-même. Hélas.

Cette lecture atone, sans relief, a contribué à la perception négative de ce polar. A moins que ce ton monocorde ne soit finalement le reflet d'une narration elle-même problématique.

A comparer avec Pierre Lemaître qui pratique avec bonheur (selon moi) l'enregistrement de ses romans, on a l'impression d'un manque total de maîtrise. Après tout, ce doit être un métier...

Pour le reste, c'est un roman qui mêle manipulation, rites animistes venus de contrées non civilisées, de coups d'état potentiels de pays politiquement sous-développés et de flics français un peu en déshérence, en quête de repères dans une hiérarchie qui pratique la "politique réaliste".

Rien ne m'a vraiment plu dans cet enchaînement de crimes contre les flics puis dans tous les sens. Tout m'a paru artificiel, sans âme, jusqu'à la pseudo emphase de l'auteur qui cherche par le rythme de ses phrases à faire passer des leçons de psychologie. En général, dans les bons polars, la psychologie passe par les silences et l'action. Sans avoir besoin d'explication.
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Soleil levant

Ce que j’ai ressenti:



« Devenir une boule, la plus petite boule possible. Réduire sa surface corporelle au minimum vital. »



Si les nuits parisiennes sont souvent festives, elles peuvent être aussi tristes et endommagées. Pénibles, insignifiantes, mortelles. Elles peuvent être boules et faire venir, le Soleil Levant…Les nuits parisiennes se nourrissent des vibrations de ses habitants, de leurs us et coutumes, de leurs fantômes et du sang. Après les ensorcellements nigérians, Philippe Valmy et son équipe va devoir gérer les coutumes et les influences du Japon, dans une enquête encore complexe qui feront ressortir des liens véreux économiques et politiques entre Tokyo et Paris. Après un suicide, a priori avéré, ils vont devoir resserrer leurs liens et mettre à l’épreuve leurs compétences pour dénouer les paroles des plus démunis de cette ville et mettre au tapis, leurs adversaires…



C’est un plaisir de retrouver l’équipe, de voir l’évolution de chacun, les suivre dans leurs émotions. Parce que ce n’est plus simplement Valmy, à qui l’on s’attache, mais à toutes ces personnes qui se battent contre l’injustice, la misère, le désarroi, la honte, la drogue…J’ai aimé les revirements de certains, les rapprochements, les petites attentions…Mais il y en a eu un en particulier, ça sera mon petit crush du Soleil Levant, et c’est Ziggy. C’est fou comme des fois, on se prend d’affection pour un personnage…



Encore une fois, j’ai beaucoup aimé l’efficacité de Alexandre Galien dans ce polar. C’est dynamique, et on ne voit plus passer le temps…Il sait mélanger les particularités d’un pays lointain avec l’essence de notre capitale cosmopolite, et ça donne une lecture enrichissante, un thriller captivant! J’attend le prochain avec une certaine impatience, pour connaître un peu mieux les liens qui nous lient aux histoires du monde…
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Les cicatrices de la nuit

Alexandre Galien signe avec les cicatrices de la nuit un superbe roman récompensé fort justement par le Prix du quai des orfèvres 2020.

Le roman s'ouvre sur le Commandant Valmy depuis peu réaffecté à la brigade criminelle après vingt ans passé à la"Mondaine". IL court comme un malade ,arrivera t'il à temps pour la sauver? Arrivera t'il à neutraliser ce tueur sadique et sanguinaire avant qu'il ne la tue ? ...

Une enquête menée tambour battant où les amis n'en sont pas où le spectre de la mort est omniprésent ...

Lu d'une traite ce roman m'a tenue en haleine et je n'ai pu le lâcher qu'une fois terminé ... un roman que je ne suis pas prête d'oublier par contre je suis partante pour retrouver Valmy et son groupe dans le Souffle de la nuit ...



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Le Souffle de la nuit

Je suis assez perplexe suite à cette lecture. Je me faisais une joie de découvrir cet auteur et j ai un peu déchanté...

J' ai eu du mal avec l'histoire en elle-même..entre complots, prostitution, j'ai fini par m'y perdre un peu..

Par ailleurs, j'ai trouvé assez peu de profondeur aux personnages et je n'ai pas réussi à m'attacher à eux...chose qui est souvent indispensable pour moi..

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Le Souffle de la nuit

Un auteur à suivre : en 2020, Alexandre Galien a obtenu le prix du quai des orfèvres pour "les cicatrices de la nuit" : c'était déjà un très bon cru, original, avec un flic que l'on retrouve dans ce roman aussi : Philippe Valmy. Je pense qu'il est préférable d'avoir lu le premier roman pour apprécier encore plus celui-ci et voir l'évolution des personnages principaux.

Philippe Valmy a quitté la France et Paris et exerce les fonctions de conseiller au Nigéria. Il essaie d'oublier les drames vécus récemment dans sa vie privée.

Lorsqu'un de ses anciens co-équipiers est retrouvé assassiné, on le rappelle à Paris pour aider à l'enquête. Une enquête qui sera très compliquée car, plusieurs flics sont tués et on retrouve dans leur cadavre, une poupée vaudou. L'équipe du 36 va mener l'enquête dans les réseaux de prostitution du 18 ème arrondissement et dans la population nigérianne.

Un roman prenant, original de par son sujet et surtout très crédible. On sent qu'Alexandre Galien a été policier, il sait de quoi il parle, c'est très appréciable, un peu comme Olivier Norek. On peut noter aussi des touches d'humour qui font du bien dans la noirceur du roman.

Je recommande tout à fait ce roman et j'attends le prochain de cet auteur.
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Les cicatrices de la nuit

Autant le dire tout de suite : je n'ai pas aimé; mais alors, pas aimé du tout !

Je sais, je ne vais pas faire l'unanimité. Sur les 29 critiques sur Babelio, il y en a au moins 27 de bonnes. Mais bon, il faut être courageux !

Les phrases, souvent très courtes, sont écrites " à la va comme je te pousse ", je n'y ai trouvé aucun style.

Les conversations téléphoniques sont ponctuées des prénoms des interlocuteurs à chaque prise de parole, comme si le lecteur était incapable de savoir qui dit quoi !

Et ne parlons pas des abréviations : comptez presque une abréviation par page; trop, c'est trop. Par exemple : TT pour tonton !!!!

L'historiette est facile à lire; c'est pourquoi j'ai réussi à finir le bouquin.

En bref, pour ceux qui seraient vraiment tentés, et comme aurait dit un journaliste de Harakiri en son temps ancien, ne l'achetez pas, volez le.

Je ne peux pas vous prêter le mien, c'est une amie qui me la prêté, et, me disait-elle : tu verras, il est super !





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