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Critiques de Alexandre Lacroix (144)
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Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?

Intéressant mais ardu.



On trouve dans cet ouvrage une construction claire et beaucoup d’idées pertinentes. Les références à plusieurs mouvements de pensée anciens ou récents sont rédigées de façon détaillée et de main de maître. Mais c’est de haut niveau et plutôt difficile à mémoriser. Donc à destiner de préférence à des amateurs de philosophie motivés.

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Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?

J’ai découvert ce philosophe par une amie, qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire, je la remercie pour cet ouvrage instructif et passionnant, déroutant par moment , je ne suis qu’un piètre philosophe débutant et son histoire est assez flou pour tout comprendre et absorber à ma première lecture, Comment vivre lorsqu’on ne croit en rien ?, cette question comme titre du livre interpelle par cette sa forme assez nihilisme, et ne cache-t-elle pas surement une notion sociétale qui se dégage par cette formulation négative , le mot croire qui renvoie souvent vers la religion, et celle d’un Dieu créateur, certes j’interprète forcément, croire en la vie, croire à la philosophie, croire à le bienveillance de l’être humain, il y a toute sorte de croyance, mais doit-on croire pour vivre comme Alexandre Lacroix va nous l’exposer dans son essai philosophique.

Tout d’abord dans cette deuxième édition, celle, Champs essais, Alexandre Lacroix modifie la préface de sa première édition de 2014, aux regards de ces amis, notre philosophe sème le doute au lieu de donner un repère aux lecteurs, l’idée de ne plus croire désarçonne beaucoup, alors notre auteur les a écoutés pour regarder autour de lui.

L’histoire de la philosophie est importante pour comprendre certains préceptes, Alexandre Lacroix aborde ce passé pour nous introduire à sa pensée philosophique, celle du scepticisme, qu’il a découvert à travers un livre qui l’a bouleversé profondément, Les Esquisses pyrrhoniennes de Sextus Empiricus, c’est pour lui une révélation comme l’a été plus jeune la lecture de La généalogie de la morale de Friedrich Nietzsche, c’était un anti prêche, une inversion du Sermon sur la montagne, Alexandre Lacroix découvre une voix nouvelle dissonante, celle de pouvoir réfléchir, de plus être diriger par des paradigmes extérieurs , être maitre de sa conscience…. Au début de son essai, Alexandre Lacroix, prend l’exemple de la forêt de Descartes de son Discours de la Méthode, puis déroute la pensée de Descartes, celle de la ligne droite, cette direction unique à poursuivre, au lieu de pouvoir prendre le chemin de l’étoile et avoir cette réflexion de la situation, pas celle du confort, celle du moment vécus, celui de l’épaisseur de l’existence. Cette introduction nous rappelle le caractère critique de l’auteur vis à vis de ces pères philosophiques en désarçonnant Descartes, comme Michel Onfray et sa Contre-histoire de la philosophie, la philosophie est toujours en mouvement, elle vit au fil du temps comme un cœur qui bat au rythme l’existence, au cours de cet essai Michel Foucault sera aussi égratigné avec son néostoïcisme contemporain et son esthétisme de l’existence.

Le court paragraphe qui définit le propre du scepticisme selon Sextus Empiricus qu’Alexandre Lacroix va au fil de son essai nous faire comprendre, par des exemples et surtout en retraçant brièvement l’origine de ce concept à travers le terme très important l’ Epokhé, en parlant de cette Grèce antique philosophique avec Platon et les scholarques qui le succèdent.

« Le scepticisme est la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu’il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arrivons d’abord à la suspension de l’assentiment, et après cela à la tranquillité. »

Il y a deux idées importantes qui se dégagent, dans cette phrase, celle de l’ isosthénie et de l’ épochè, l’une est la force égale des contraires argumentaires, l’autre est la suspension de l’assentiment que va développer Alexandre Lacroix pour bien comprendre la profondeur de ce terme et ce que voulait nous dire Sextus Empiricus, avec son Scepticisme,perdu, face au meltingpot des pensées de l’époque et des courants divers comme le stoïcisme-une pensée sans doute, comme si, il était en quelque sorte une antithèse du scepticisme- le Scepticisme c’est la sagesse du dégagement et de l’apesanteur. Nos cinq sens n’ont pas de valeurs de vérité, les apparences sont la seule valeur fiable, cet adage interroge fortement Alexandre Lacroix sur sa superficialité.

Il y a une part importante de la pensée Nietzschéenne dans cet ouvrage, Alexandre Lacroix puise beaucoup dans les écrits de ce philosophe qu’il a rencontré lors de son adolescence avec La Généalogie de la morale, puis du changement d’attitude de Nietzsche vis-à-vis du Scepticisme, qu’il dénigre dans Par-delà le bien et le mal, publié en 1886, pour deux plus tard dans Ecce homo, reconnaissant cette doctrine comme la plus respectable, nous savons la dualité des idées qui nous gouverne, Nietzsche le reconnait parfaitement dans Ainsi parlait Zarathoustra, au fil de cet essai, Nietzsche est comme une fantôme qui hante ces pages, Alexandre Lacroix compare son exaltation en lisant Les Esquisses pyrrhoniennes de Sextus Empiricus à celle de Nietzsche avec Dostoïevski qui écrira la « voix du sang se fit aussitôt entendre », il cite même ce dernier pour définir le testament du Scepticisme moderne dans un texte publié à titre posthume « Vérité et mensonge au sens extra-morale ».

Alexandre Lacroix nous fait découvrir le pyrrhonisme et la vie de Pyrrhon son fondateur, à travers Les Sceptiques grecs, paru en 1887, de Victor Brochard et naturellement les Esquisses pyrrhoniennes. Pyrrhon vivait à l’époque de Socrate, cet homme était un orateur, proscrivant l’écrit, aucun texte de sa main existe, seulement des pensées par certains intermédiaires comme Diogène Laërce. Le fondement de cette philosophie réside dans cette formule, je ne peux pas dire qu’une chose qu’elle est ou qu’elle ne l’est pas, résume en quelque sorte cette pensée qui s’oppose à celle d’Aristote de réfléchir à la nature profonde de l’être « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? », cette question métaphysique n’est plus selon la doctrine pyrrhonienne. Au cours de ce passage Alexandre Lacroix étaye plus en profondeur cette philosophie en puissant certains philosophes comme Marcel Gonche, qui parle de philosophie de « l’apparence pure », comme le dit le vers de Timon citait par Diogène Laërce « l’apparence, où qu’elle se présente, l’emporte sur tout. » Selon notre philosophe, elle invite à la contemplation esthétique, pour devenir une métaphysique d’artiste, comme l’avait compris Nietzsche. Lors d’une conférence en 1929 sur L’éthique, Ludwig Wittgenstein imagine sans le vouloir la forme du Web qu’il nomma à l’époque un livre de jugements relatifs qui selon lui serait des valeurs indéfinissables, immesurables, comme le précise la pensée du Scepticisme !

Alexandre Lacroix, après avoir définit la doctrine du Scepticisme, se questionne sur la manière de vivre et du Bonheur, comme l’a fait Alain avec son essai de petits moments choisis de bonheur simples et intenses qui fourmillent tout autour de notre existence, Propos sur le bonheur, que je déguste de temps à autre, lorsque la nuit est insomniaque ! Ce bonheur est une sensation morale, plus précisément un but, pour savourer le goût de vivre, ce bonheur nous est alloué, il vient naturellement sans aller à sa quête, l’amour n’est qu’ivresse passagère, l’argent est juste un objectif transitoire, nullement ultime, la reconnaissance, l’apanage d’une société libérale vénale et arrogante, reste l’écho de l’enfance et cette voix « Maman regarde je sais faire du vélo…. », la vie n’a pas de but, elle reste libre de la traverser sans être dans les œillères d’une croyance qui nous guide, elle doit s’épanouir de l’instant, avoir cette liberté de butiner de fleurs en fleurs, ou pas , de plus être l’otage d’une doctrine que l’on suivre et de sacrifier notre vie si courte par des contraintes si pesantes , « la vie ne sera jamais plus belle qu’en cette minute précise », poursuit Alexandre Lacroix. L’impulsion Vitale mène nos vies, croire aux choix est une illusion, l’imprévisibilité est le mot d’ordre du futur, la formule de Diogène Laërce à propos de Pyrrhon est si belle, « Il se laissait guider par la vie », il faut se dépouiller de ces artifices de toutes idéologies qui diffusent leurs venins, et ces autres fausses croyances pour se laisser caresser par nos désirs modeler par ce monde, Alexandre Lacroix propose la puissance germinative de la solution, celle de notre chair, cette suspension ou recul permet d’avoir ce temps nécessaire pour nous permettre d’être cet être entier pour décider, d’être indivisible, il y a cette écoute du désir et non cette abstention que soulève la petite fable de Buridan, dans une schématisation trop abusive.

Il y a dans cet essai ce passage sur le crépuscule, ce tableau magnifique que nous propose la nature, ce soleil qui va rejoindre l’autre face de la terre pour l’inonder de sa chaleur et de la sa lumière, cette peinture du ciel est un spectacle que je me lasse jamais, regarder ces couleurs et se laisser dissoudre par cette beauté pure, cette contemplation esthétique porte le regard du Scepticisme qui nous reconnecte avec le plaisir esthétique qu’il formule par la reconnexion au mystère, suis-je sans le savoir une voix du scepticisme, celle de l’inexplicable comme le croyant religieux, mais même si je connais le phénomène physique de ces couleurs, je n’y pense pas, je reste un spectateur incrédule face à la beauté de la nature, j’aime ce paysage modelé sans l’homme, j’ai hâte d’avoir un temps conséquent pour lire Devant la beauté de la nature de ce même auteur.

Alexandre Lacroix nous propose un tétrapharmakon – littéralement un « quadruple remède », pour clore ce chapitre, une idée qu’a utilisé dans sa Lettre à Ménécée, Épicure, sur le scepticisme, voilà ce tétrapharmakon sceptique, proposant deux concepts négatifs et deux autres positifs , accédons à ces quatre préceptes. Le premier négatif est la vie n’a pas d’égale supérieure, son but est la vie, il n’y a pas de Bien supérieur, le deuxième négatif est que les soucis de la vie ne se résument pas en terme de choix, le troisième positif est d’écouter ces instincts, son impulsion vitale et enfin la dernière positive est de s’émouvoir du plaisir esthétique, pour ma part celui d’un aurore et d’un crépuscule, et pour conclure, Alexandre Lacroix résume ces quadruples remèdes par cette phrase.

« Ne perds pas ta vie à poursuivre un but illusoire ; ne choisis jamais ; obéis toujours à ton désir le plus grand ; admire aussi souvent que tu le peux les apparences de ce monde. »

Cette phrase que l’on retrouve dans le quatrième de couverture, elle est la clé de voute de cette façon de penser que façonne Alexandre Lacroix au cours de cet essai, tout en exposant ces réflexions face à d’autres philosophes qu’il aura de plaisir de contredire , comme la pensée de Michel Foucault à la fin de sa vie , considérant que nous pouvons devenir des œuvres d’art que l’on module, avoir ce fantasme d’ autocréation, d’ailleurs Pierre Hadot mettra en garde Foucault, lui reprochant son dandysme , s’apparentant au narcissisme, celui même qui ouvra le regard du philosophe français avec son étude « Exercices spirituels », qui dira de la philosophie antique qu’elle est surtout un art de vivre, qui engage toute une existence.

Pour enfin finir sa petite démonstration prosaïque sur la notion du temps, cette trinité indissociable l’une de l’autre dans une harmonique spontanée nommée par Alexandre Lacroix pour découvrir le sceptique temporel, et cette danse temporelle.

Comme beaucoup, nous pensions retrouver un livre qui nous explique Comment vivre lorsqu’on ne croit en rien ? , avec une liste de choses à faire pour concilier cet état d’esprit, c’est surtout un essai philosophique bien construit développant la pensée du Scepticisme et de ces préceptes, cette attitude qu’Alexandre Lacroix adopte au fil de sa vie, certain seront déçus, cet essai livre juste un art de vivre, celui assez amusant d’une panthère morale, j’aime beaucoup cette fin en soi, comme si la simplicité restait la chose la plus naturelle , presque enfantine selon Alexandre Lacroix.

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Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?

Avant toute critique je dois préciser que je suis une pure neophyte en terme de philosophie. Ceci étant dit,j'ai été "accrochée" par le titre, "comment vivre lorsqu'on ne croit en rien" car en tant que personne "qui ne croit en rien" la vaste étendue de l'univers et le caractère tout à fait insignifiant de notre existence me laisse un peu perplexe...voir effrayée. Mes attentes envers ce livre étaient donc biaisées, j'espérais peut être trop y trouver un "manuel" de vie. J'ai apprécié le cœur du livre qui propose une réponse à la question du titre: même en étant néophyte, le cheminement de pensé était clair et bien amené, les propositions énoncées m'ont amenées à me questionner. Cependant cette partie du livre est extrêmement réduite, le reste de l'ouvrage étant consacré à la description de la pensée des sceptiques antiques. J'ai trouvé ces présentations un peu scolaires et didactiques et surtout ce n’était pas ce que j'attendais de cet ouvrage. Je le conseille donc à ceux qui souhaitent mieux connaitre ce courant...pas vraiment à ceux qui cherchent à savoir comment vivre lorsqu'on ne croit en rien
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Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?

Vaste question qui trouve vite trois réponses :



- ne pas avoir de but illusoire comme une étoile ou quelque chose de plus grand que la vie ;



- ne pas faire de choix, se contenter de vivre ;



- obéir à son désir le plus grand ;



- admirer les apparences de ce monde.



Son propos est expliqué par de nombreux exemples pris dans sa vie quotidienne, des citations d'auteur comme Socrate, Kant, etc.



Ce n'est pas un livre sentencieux, pédant mais il tente de répondre à une question d'aujourd'hui avec des mots précis, simples. Ce n'est pas une leçon de philosophie mais une manière de voir la vie et d'appréhender ses relations avec notre foi.

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Contribution à la théorie du baiser

L’idée est bonne ; elle est même excellente ! Lorsque j’ai compris que Masse Critique avait sélectionné cet essai pour moi, j’étais enchantée : Enfin un essai sur un thème peu commun, à la fois très humain et original !



J’ai néanmoins été très déçue par cette « contribution », réduite, en réalité à une série de divagations plutôt longues et ennuyeuses, laissant la part belle à l’histoire du baiser depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, à travers de nombreuses lucarnes (de l’anthropologie au cinéma, en passant par la psychanalyse ou la peinture).



Rapprocher Sade de Rousseau sur leur philosophie du baiser… il fallait oser ; mais le résultat reste peu convainquant.

Revisiter les arts picturaux (et notamment la peinture ou la photographie) est une idée lumineuse, mais quel gâchis de s’être contenté de descriptions !

Explorer comment la littérature traite le baiser est bien original, mais l’auteur, encore une fois, se contente de citer de très belles scènes de baisers, sans que je n’aie compris où il voulait en venir ni ce qu’il cherchait à démontrer.

Le considérer d’un point de vue de la psychanalyse, ça c’était fameux, mais ne voila-t-il pas que Lacroix nous ressert de vieilles théories bidons qu’il discute lui-même… pour finir par affirmer que le baiser… « c’est un truc de filles ».

Enfin, moment tant attendu, passer en revue les plus beaux baisers du cinéma hollywoodien, dans la nostalgie de ses grandes icônes… mais pour en faire quoi ? Pas d’analyse qui tienne la route, là non plus.

Certes, en filigrane, il évoque ses propres baisers dans une prose, il faut le préciser, souvent d’excellente qualité, histoires que je soupçonne, néanmoins, d’avoir été inventées de toutes pièces (les souvenirs si clairs de ses 4 ans par exemple) tant elles illustrent avec à-propos les remarques les plus générales de l’auteur.



Bref, une franche déception, cette Contribution à la théorie du baiser, à mi-chemin entre Les hommes viennent de mars… et Le petit livre bleu, livre récemment paru et qui ne tient pas non plus ses promesses.

Un livre qui, vraisemblablement, ne me laissera pas de souvenir moins périssable que certains smacks donnés à la va-vite par des amoureux fugaces.

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Contribution à la théorie du baiser

La contribution à la théorie du baiser ou quand l'histoire intime se mêle à la grande Histoire ! Un cocktail savoureux socio-philosophique.



J’ai beaucoup aimé ce panaché insolite teinté d'anecdotes et d'éléments plus encyclopédiques (cinéma, histoire de l’art, ésotérisme, psychanalyse, évolution de la société…)

On note cependant quelques longueurs mais dans l’ensemble cet ouvrage reste à la fois surprenant et captivant !



Avis aux curieux !

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Contribution à la théorie du baiser

Capiteuse, la langue de l’auteur raconte le cycle de floraison et de fanaison, les tremblements d’effroi, les effusions d’amour, à travers les baisers qui marquent une vie.
Lien : http://www.actualitte.com/do..
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De la supériorité des femmes

Alexandre Lacroix a le mérite d’avoir un style clair, concis, efficace : classique, comme on dit. Même si le contenu n'est pas classique, au sens propre. C'est un mélange d'expériences personnelles, d'analyse fines et hors du commun. Ayant comme trame une séparation amoureuse, peu de personnes ont ce courage d'assumer leur vie privée et de la partager avec leurs lecteurs.
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De la supériorité des femmes

Alexandre Lacroix est amoureux, égoïste, impudique, exhibitionniste, indécent, infidèle, romantique, et terriblement séduisant. Il expose sa vie de couple, sans rien cacher au lecteur voyeur, peut-être même se sent-il obligé de forcer les descriptions pour qu’on le déteste et qu’on lui pardonne.

Bon, tout cela ne donne pas envie d’être à la place de Mathilde, la femme aimée qui lui a inspiré ce titre superbe : « De la supériorité des femmes ».

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Devant la beauté de la nature

Excellente lecture ! N'ayez pas peur du mot "essai", ça se lit aisément et c'est finement intelligent. On y apprend, on y réfléchit, que du bon !
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Devant la beauté de la nature

Je tiens à remercier les éditions Allary et Netgalley pour cette lecture. Je ne suis pas habituée à lire des essais mais le thème de la beauté de la nature ne pouvait que m'enchanter.



Dans cet essai, l'auteur Alexandre Lacroix explore la vision de la beauté de la nature à travers différentes perspectives, que ce soit du côté de la philosophie, de la littérature mais aussi, évidemment de l'art. Loin de n'être qu'un essai au côté universitaire qui s'appuyerait exclusivement sur des citations d'auteurs ou de philosophes, Alexandre Lacroix nous faire part de sa vision personnelle et totalement subjective du sujet, ainsi que sa relation personnelle à la nature. Cette implication de l'auteur en tant qu'acteur de son essai donne une réelle dimension encore plus intéressante pour le néophyte et le lecteur "lambda" qui souhaite apprendre des choses sans que le ton soit celui d'un cours magistral. J'ai beaucoup aimé le style agréable à lire de l'auteur et l'humour qu'il intègre permet au lecteur de mieux entrer dans le sujet.



Au final, c'est une très bonne lecture qui m'a permise d'apprendre de nouvelles choses autour de la nature et de sa perception.
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Devant la beauté de la nature

Je ne lis que rarement des essais car je préfère réserver mon temps libre pour la littérature et la fiction. Néanmoins, ce livre m'a été offert pour mon anniversaire et le thème suscite beaucoup de questionnements en moi, dans mon travail. Je me suis donc attaquée à cette lecture relativement facile à lire au final. La nature, le paysage, qu'est ce qui résonne en chacun de nous. Comment l'appréhender, par la vue, par les sens, jusqu' où s'arrête un paysage, comment le voit-on. Voilà un certain nombre de questions que l'auteur essaie de soulever en convoquant les réflexions de philosophes, de scientifiques, d'artistes ou encore de poètes. C'est intéressant, parfois passionnant. Une véritable enquête que je suis contente d'avoir suivie jusqu'au bout.
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Devant la beauté de la nature

Ce livre devrait être en prescription pour ceux qui souffre inconsciemment et consciemment de l'addiction à leur cellulaire, portable,etc..

Il est capable de donner l'intuition et l'aspiration de levez le regard pour voir le ciel et découvrir qu'il y a une beauté indéfinissable, et ainsi reprendre contact avec la réalité du vivant qui palpite autour de nous et en nous surtout. C'est un beau cadeau à s'offrir et aussi offrir à quelqu'un qui souffre de ne pas savoir regarder et ainsi lui permettre de Voir.
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Devant la beauté de la nature

Je me rends compte que j'ai totalement oublié de chroniquer un essai que j'ai lu il y a quelques temps : Devant la beauté de la nature d'Alexandre Lacroix, qui m'a été envoyé par Allary Éditions, via net galley.

La beauté des paysages nous fascine. Un coucher de soleil, le ciel étoilé, une vallée verdoyante peuvent nous laisser muets d’admiration.

Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d’effet sur nous ?

Pour le savoir, Alexandre Lacroix nous embarque dans un voyage philosophique à travers les disciplines, les âges et les continents. On y croise Épicure, Kant ou Thoreau, mais aussi des peintres, des poètes, des spécialistes de l’évolution et de la biologie.On y apprend que la savane est le paysage préféré des humains. On y explore la façon japonaise d’apprécier une fleur ou un rivage. On dialogue avec des chercheurs du MIT ou des aveugles décrivant leurs plus beaux paysages. On visite certains lieux réputés pour leur beauté en France, en Angleterre, en Italie, en Patagonie…

Devant la beauté de la nature est un essai qui m'a captivé de la première à la dernière page. L'auteur nous montre sa vision de la beauté de la nature du point de vue philosophique, de l'art ou encore du point de vue de la littérature.

J'ai aimé ce qu'il nous raconte, sa relation avec la nature, avec sa beauté. Je trouve le ton très abordable, à aucun moment il ne m'a perdu ; au contraire à ma grande surprise il a réussi à me fasciner. J'ai apprécié sa plume :)

J'ai trouvé cet ouvrage très bien écrit, bien ficelé et je vous le recommande chaudement. C'est avec plaisir que je lui met cinq étoiles :)
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Dragons amoureux !

Deuxième titre de ce que j'espère sera une longue série de "contes de dragons". On découvre ici avec humour, l'émergence du sentiment amoureux qui chez le dragon peut provoquer des flammes !
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Dragons amoureux !

Une jolie histoire d'amour qui transporte et emmène petit dragon à se surpasser pour sa belle.
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Dragons amoureux !

Strokkur est un petit dragon qui adore jouer avec ses amis humains et le square est son endroit préféré. Mais Violette lui dépose un jour un baiser sur le museau et Strokkur se retrouve obligé de s'isoler pour évacuer son trop plein d'émotion, qui se manifeste par des flammes jaissant de sa gueule.



Le dragonnet déboussolé se tourne vers son père pour obtenir des explications. Ce dernier se remémore alors avec émotion sa rencontre avec la maman de Strokkur et utilise un joli jeu de mot pour expliquer à son fils que sa flamme n'est autre que le reflet de son amour.



Quelle histoire mignonne et tout en finesse ! Strokkur et son père sont tellement attendrissants. Nous ressentons parfaitement le lien fort qui les lie et qui va guider le dragonnet à décoder ses premiers émois amoureux.

Les interactions des enfants dans ce parc sont très réalistes et permettra à l'enfant lecteur de s'identifier facilement. Ce petit album peut d'ailleurs tout à fait être lu de façon autonome dès 6 ans. Dans le cadre d'une lecture familiale, les petits dés 3 ans pourront rigoler et s'émerveiller du petit dragon amoureux sans problème.





Avec mon fils Minibulle nous sommes toutefois d'accord sur un point. L'histoire était beaucoup trop courte à notre goût et la fin un peu abrupte, manquant peut être d'une conclusion. Mais si votre enfant est aussi imaginatif que le mien, il inventera sans soucis sa suite idéale !



Pour conclure, ce petit album jeunesse vous offrira des illustrations toutes mignonnes et pétillantes de couleur. Vos enfants craqueront pour ce petit dragon curieux, mais aussi très courageux. Une histoire où la relation père-fils est sublimée et ça c'est plutôt bienvenu.



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Dragons amoureux !

Un tendre récit et un dessin plus qu’expressif.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Dragons amoureux !

Des Dragons amoureux ! qui enflammeront le cœur de tous les enfants.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
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Dragons amoureux !

Après Dragon Père et fils que je n’ai pas lu, ce second volume aborde un autre sujet. Petit dragon parfaitement intégré parmi les humains est dans la cour de récré lorsqu’une petite fille lui fait un bisou sur le museau ! Et là, quelque chose de bizarre se passe, une flamme monte dans son gosier, il a peur de tout brûler ! Comment faire pour déclarer sa flamme sans brûler son amoureuse ? Heureusement que Papa dragon n’est pas loin pour lui donner des idées !



L’histoire est vraiment très mignonne, les dessins aussi. Ayant pu entendre les créateurs de l’album, j’ai ainsi appris qu’ils avaient utilisé une méthode de bande-dessinée pour les illustrations : les trait à l’encre de chine posés en calque par dessus les dessins à l’aquarelle afin de mieux marquer profondeurs et détails. et le résultat est franchement chouette.



Une jolie découverte des éditions Père Castor qui savent aussi se recycler !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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