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Critiques de Alexandre Lacroix (142)
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Apprendre à faire l'amour

On m'avait parlé de ce livre comme étant un livre renversant un équilibre sexuel masculo-centré et rempli d'idées reçues. Il n'en est rien. La proposition de l'auteur est alléchante, revoir un script maintes fois vu et revu, afin de le déconstruire. Mais cela s'écroule assez rapidement.

Ma critique ressemblera beaucoup à celle d'Onesimos, mais j'avoue avoir également son avis.



Sur la structure :

La structure complète du livre est basée sur le "freudporn", coïncidence fortuite, ou clin d'oeil maladroit ? Dans tous les cas l'auteur suit scrupuleusement la totalité des étapes qu'il espérait déconstruire.



Sur la profondeur :

En tant que personnalité philosophique (je n'ai pas suffisamment connaissance de ce milieu pour me prononcer sur sa notoriété) je m'attendais à quelque chose d'un peu plus profond. L'auteur se contente de passer brièvement, voir très brièvement sur "tous" les aspects de la sexualité afin d'en donner son avis. Quelques citations, études à l'appui il finit par donner son point de vu. La plupart des chapitres n'invitent pas à la réflexion, et sont aisément résumables par une courte phrase.



Sur les idées :

Pour moi, c'est vraiment là le point négatif absolu du livre. Certaines phrases, certaines expressions traduisent un manque de réflexion flagrant sur le sujet (Manque de réflexion pour quelqu'un qui voudrait en rédiger un livre d'enseignement j'entends). Beaucoup de ses idées semblent sorties d'un autre temps. Ne pas rire durant un acte sexuel mais plutôt sourire, ne pas trop s'attacher à l'orgasme (féminin, car évidement c'est l'éjaculation qui devra stopper l'acte), l'amalgame entre érotisme et porno car selon l'auteur "passer en mode porno" est quelque chose de complètement normal et même positif (Ah je pensais que justement nous cherchions à déconstruire cela ??), le fait de ne pas avoir d'érection est "un cuisant fiasco", la sodomie devient "un sujet de négociation" (évidement rien sur l'orgasme prostatique)...

Dans l'ensemble, on a l'impression que certaines positions de l'auteur sont adoptées "parce que ça fait bon genre" mais sans pour autant y croire. Ses expressions sont au mieux maladroites, au pire elles révèlent un manque crucial de compréhension et de déconstruction.



Je place ce bouquin au rang de la fausse bien-pensance, du masque social que souhaite porter l'auteur. Je ne le recommande absolument pas.
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Apprendre à faire l'amour

J'ai acheté et lu ce livre après avoir lu quelques interviews de l'auteur. J'ai été séduit par son approche, par sa critique de ce qu'il appelle le freudporn, enfin dans l'espoir de trouver une réflexion philosophique de qualité sur la sexualité.



D'un point de vue formel, c'est un livre de philo bien troussé, efficace d'un point de vue rhétorique, avec quelques petites références de-ci de-là. Rien à dire, ça fait le job. C'est plutôt le fond qui pêche.



Le début du livre s'est avéré conforme à mes attentes, mais bien vite, j'ai eu comme l'impression que quelque chose clochait. En fait, plus on avance dans le livre, plus on s'aperçoit que la posture de l'auteur n'est qu'une façade, qui masque une vision de la sexualité malheureusement terriblement conforme avec ce qu'il entend critiquer, et à mille lieues de ses discours d'introduction sur la beauté de la sexualité, sur la nécessité de la déconnecter de la performance, etc.



La fin du livre, surtout, est accablante : AL entend par exemple déconnecter la sexualité de l'impératif de l'orgasme. Les deux chapitres qu'il consacre à la question montrent cependant qu'il entend par là l'orgasme de la femme. Pour lui, en revanche, il n'est pas question de se priver du sien. Le livre, qui suit en quelque sorte le déroulé d'une relation, monte en fait en crescendo vers le chapitre 28, puis s'achève sur le repos. Montée, apex, retombée : c'est précisément le déroulement standard qu'il reproche au freudporn.



Pour le reste, la vision de la sexualité proposée est terriblement pauvre, machiste, et même trash par moments. Là aussi, du freudporn à l'état pur. Petit florilège : on ne parle pas pendant l'amour. Pas besoin de kama-sutra, on peut se limiter à la triade pénétration-fellation-sodomie. Madame n'est pas obligée d'avoir un orgasme, elle peut simuler si elle veut, ce n'est pas philosophiquement défendu apparemment. En revanche elle peut pleurer à la fin. Enfin, AL, incapable de s'extraire de la notion de domination dans l'amour, concède qu'on peut alterner le rôle dominant. Grand féminisme ! J'aurais plutôt eu tendance à remettre en question cette notion de domination mais bon. L'ensemble se revendique comme un point de vue, celui de l'auteur, donc un homme hétérosexuel. Moi aussi, ça tombe bien, mais cela n'interdit pas, me semble-t-il, de prendre en compte le point de vue de l'autre, et de proposer autre chose que la soupe viriliste ambiente.



Je schématise à grands traits les séquences qui m'ont gêné (en fait toute l'armature du livre, la posture générale). Pour le reste il y a d'assez bons passages, mais l'ensemble est cantonné à une défense et illustration de la sexualité ordinaire selon les standards d'aujourd'hui, c'est-à-dire le freudporn.



AL plaide pour refaire de la sexualité un moment esthétique, comme une ballade en forêt dit-il. Soit, mais le reste ne suit pas. J'invite ceux qui auraient des doutes à lire le chapitre 28, juste pour voir la tonalité d'une ballade en forêt selon AL...
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Apprendre à faire l'amour

Dans cet essai Alexandre Lacroix réfléchit à la sexualité de manière méthodique et concrète tout en procédant à des analyses philosophiques du faire l'amour. Il rédige de courts chapitres portant chacun sur un aspect précis de la sexualité humaine : le rythme, la domination, la lenteur, la caresse, l'orgasme... Chaque réflexion s'appuie sur des exemples précis et des sources philosophiques, cela permet au lecteur de prendre du recul sur sa propre sexualité et de la questionner. L'ambition est grande puisque l'auteur essaie de définir ce qu'est le "bien faire l'amour." Il y a des pages très puissantes et évocatrices. Une remarque limitative : Alexandre Lacroix réfléchit uniquement à la sexualité hétéro . Les formes autres de la sexualité ne sont pas étudiées et cela laisse pas mal de monde à la porte.
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Au coeur de la nature blessée

J'avais écouté Alexandre Lacroix sur le podcast Sismique il y a quelques mois de cela, et m'étais juré de lire son livre "Devant la beauté de la nature" qui semble être une ôde sensible célébrant la contemplation de notre environnement.



Puis je suis tombé sur celui-ci. À la lecture de sa 4ème de couverture, j'ai eu l'intuition que ces réflexions entreraient beaucoup plus en échos avec mon cheminement personnel actuel. Je n'ai pas été déçu. Alexandre Lacroix lie parfaitement philosophie et écologie de terrain pour délivrer un analyse lucide sur l'état du monde et le risque de "solastalgie" si bien décrit face à sa destruction. Une réflexion philosophique ancrée dans le réel telle que la situation du XXIème siècle l'exige.



Comment repenser le rapport des humains à la nature dans un monde majoritairement urbain ? Comment s'émerveiller face à un paysage que l'on sait profondément altéré ? L'amnésie écologique ne risque-t-elle pas inévitablement de nous condamner à couper le lien qui relie les humains au reste du Vivant ?



Toutes ces questions puissantes, Alexandre Lacroix tente d'y répondre sans excès d'emphases philosophiques, en s'appuyant sur quelques chiffres et données pertinentes, et surtout des illustrations concrètes à l'appui. Bref, toujours le bon dosage. Sur le sujet assez technique de la restauration écologique que je connais un peu, j'étais curieux de voir comment il comptait le traiter. Ici aussi, je l'ai trouvé au bon endroit, questionnant notre rapport esthétique à des paysages reconstitués par les humains.



Les impressions de l'auteur partagées au fil de ses déambulations physiques et mentales à travers le monde, je les ai eu lors de ma première venue au Cambodge il y a deux ans. Une éco-anxiété latente en contemplant des bords de routes envahies par le plastique, des forêts tropicales déforestées, une artificialisation des sols et des littoraux galopante servant le seul intérêt de spéculateurs véreux. Le deuil, je l'ai fait depuis, et d'autres lectures et expériences m'ont apporté des réponses. C'est donc déjà apaisé que j'ai pu lire ce livre, qui a pu mettre en mots un sentiment diffus que j'avais pu éprouver auparavant.



Enfin, les témoignages choisis sont lumineux. Une ouverture sur le monde et sur des personnalités inspirantes montrant la diversité des contextes et la complexité des situations, qui aideront le lecteur hexagonal à penser au-delà de son horizon français et européen et voir avec lucidité le monde qui est le nôtre.
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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

Avec un tel slogan ("Jusqu'où internet changera nos vies"), moi petite blogueuse faisant partie de la génération Y, comment aurais-je pu résister à cet appel ?



Internet. Cette chose que certains adorent et que d'autres repoussent autant que possible. Est-ce encore possible à notre époque ? Rien n'est moins sûr.



Pour être tout à fait honnête, ce genre de lecture est tout nouveau pour moi et du haut de mes 16 ans je dois avouer que je n'ai pas tout compris. Mais le nécessaire je l'espère.



Je n'ai pas connu le "avant" internet alors je suis plutôt mal placée pour en parler mais j'ai toujours assimilé le fait que cela ait transformé le quotidien de milliards de personnes.



J'ai dans l'ensemble était convaincue de ma lecture. J'ai aimé les différents aspects abordés comme les sciences ou la politique. Cela permet d'avoir plusieurs points de vue et d'ainsi traiter tous les aspects (en plus d'élargir nos connaissances et de ne pas être influencé).

J'ai aussi apprécié l'intervention de différentes personnes (toujours dans l'objectif d'un supplément d'informations) et les questions qu'elles nous poussent à se poser. Définir les enjeux du numérique, voilà une tâche complexe mais pourtant passage obligé.



L'avenir d'internet, comment voulons nous le voir évoluer : la thématique que j'ai principalement retenu et qui m'a beaucoup fait cogité.



Cependant, je regrette que quelques théories ne soient pas plus pédagogues et que d'autres ne se soient pas concentrer sur l'essentiel.



Je pense, grâce à ce livre, poser un regard différent (et un regard tout court) sur, ce qui est certain, le quotidien et l'avenir de notre société. Pour finir, je dirais : mitigée par la manière d'aborder mais enthousiaste pour le sujet traité.
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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

Livre gagné dans le cadre de la masse critique de janvier 2016.



Ce livre nous livre un excellent rappel historique de comment Internet a pris une place de plus en plus grande dans notre quotidien mais comment cela peut être dangereux de trop lui livrer ce dernier.

Ce roman n'est pas qu'historique, il est également intellectuel, politique, technologique et scientifique. Par ces 3 héros, nous découvrons plusieurs points de vue mais également plusieurs utilisations et plusieurs vies.



Une bonne découverte qui nous donne à réfléchir sur nous-même et sur la place que nous avons laisser à cet outil révolutionnaire qu'est Internet.
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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

J’ai trouvé cet essai vraiment intéressant [même si je ne suis pas sûre d’avoir toujours tout compris…]. Il se base sur un apport historique important afin de nous situer au mieux le contexte dans lequel les différents protagonistes interviennent. La partie concernant Julian Assange, à ce niveau-là, est vraiment passionnante !



Par contre, j’ai eu vraiment beaucoup de mal à me positionner par rapport aux théories développées par Philippe : tout cela me semblait n’être que les élucubrations d’un illuminé. D’autant plus qu’Alexandre Lacroix a choisi de ne pas influencer son lecteur et donc, ne réfute, ni ne confirme les informations dont il témoigne. Heureusement, il donne quelques clés, en fin de partie, pour que l’on puisse se faire notre propre opinion.



La dernière partie, quant à elle, m’a complètement assommée ! Non pas d’ennui mais d’aberration face au monde que nous promet l’Université de la Singularité. Pitié, faite que l’homme-cyborg ne soit pas encore pour tout de suite ! Quelle horreur !



Ce que je reprocherais à cet essai, c’est le côté « je raconte ma vie » qu’à tendance à prendre Alexandre Lacroix. Après, je pense que cela pouvait provenir d’une volonté de détendre l’atmosphère et de rendre la lecture plus fluide, ce qui était parfois nécessaire, mais c’était un peu dérangeant [je me fiche de savoir qu’il a cassé la cuvette des toilettes de l’appartement qu’il louait, par exemple].



J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans cette lecture notamment parce que je n’ai pas compris pourquoi il fallait y raconter les théories abracadabrantes des thruthers. En donner un petit exemple aurait suffit. Néanmoins, je ne regrette pas d’être allée jusqu’au bout car cela m’a permis de réfléchir à la manière dont nos relations au réseau web pouvaient évoluer mais aussi à ce que je souhaite comme avenir connecté.
Lien : http://www.maghily.be/2016/0..
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Coiffeur pour monstres

Oscar est en vacances chez sa mamie et celle-ci trouve ses cheveux trop longs. Il se rend donc chez le coiffeur, mais pas n'importe quel coiffeur : un coiffeur pour monstres ! Oscar ne semble pourtant pas impressionné par cette drôle de clientèle. Il devient même l'assistant du coiffeur. Jusqu'à la chute de cette histoire, un peu inattendue. Un album sympathique, peuplé de monstres plutôt amusants.
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Coiffeur pour monstres

Il y a une demande, il doit donc y avoir un marché. Et c’est un certain Pier Paolo qui s’est lancé dans l’aventure, ouvrant le premier, unique et invraisemblable salon de coiffure pour monstres…


Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Coiffeur pour monstres

Oscar et sa grand-mère sont ce qu'on appelle des "gens biens". Mais le jeune garçon n'aime pas du tout se faire couper les cheveux, ce qui fait mauvais genre, selon son aïeule. Oscar tombe un jour sur un salon de coiffure qui semble lui convenir. Par un concours de circonstance il devient l'apprenti de Pier Paolo, artiste capillaire pour monstres velus. Il se découvre un talent fou pour la coiffure en tout genre, même la créature la plus horrible et terrifiante qui soit. Mais le plus monstreux n'est peut-être pas celui que l'on croit... Un livre pour réfléchir aux apparences qui peuvent être souvent trompeuses !
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Coiffeur pour monstres

Un album original pour se faire peur !

Oscar et sa mamie vont chez le coiffeur, mais pas n'importe lequel ! Un coiffeur pour monstres.

Que c'est original le traitement des monstres du point de vue du coiffeur !

Et la chute est inattendue et va en effrayer plus d'un mais aussi les faire rire ! Parfait pour Halloween !

Il y a des petits jeux dans la calligraphie.
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Coiffeur pour monstres

Cet album sur les monstres changent de mes dernières lectures sur le sujet. Par le prisme du coiffeur, on les découvre sous un nouvel angle assez drôle. La chute oscille entre frayeur et humour, chacun y trouvera donc son compte.
Lien : http://boumabib.fr
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Comment ne pas être esclave du système ?

D'un coté, "l'homme est un rouage de la gigantesque machine économique et sociale qui a été dénoncée avec virulence, mais il ignore comment s'en dégager. Il cherche le moyen de ne pas être esclave du système".



En effet, "qui ne voit pas que le productivisme et le consumérisme font des ravages, créent des inégalités inacceptables, provoquent des souffrances intolérables et dévastent les écosystèmes terrestres ?"



De l'autre, comment ne pas réaliser que c'est avec ça qu'il fait vivre sa famille. Il connait son métier et est compétent. S'il lâche tout pour aller vivre au grand air et produire du fromage de chèvre, il y a des chances qu'il mette ses enfants en danger. "Vous parlez de ralentir, de sobriété, de frugalité heureuse, moi j'ai bien peur qu'on crève la dalle si je lâche mon poste, je n'ai aucun patrimoine, je ne suis pas un héritier".



A partir de ce constat, Alexandre Lacroix retrace l'origine de notre système, depuis la mise en place d'un régime de séparation : des idées d'abord avec Descartes, des pouvoirs (exécutif et législatif), de l'économie (division du travail), de l'instruction, de nos libertés publiques et privées ensuite.



Et puis, au XXème siècle, "ce que les mouvements collectivistes ou philosophiques de l'intersubjectivité n'ont réussi à accomplir, la technologie l'a réalisé avec une aisance et une rapidité déconcertantes".



Comment convient-il donc de vivre désormais, à l'heure du Web ? Celle où "nous sommes poussés à nous considérer intimement, réellement comme des nœuds appartenant à un immense réseau". Celle où les séparatismes sont abolis, dans presque tous les domaines.



A mon avis :

J'avoue humblement ne pas être un grand philosophe dans l'âme.



Partant de là, difficile d'entrer dans des considérations qui dépasseraient l'interprétation au premier degré de cet essai, même s'il ne semble pas qu'il soit nécessaire d'aller chercher trop loin et que ce n'en soit pas l'ambition.



Alors, outre l'analyse qui est faite en première partie, qui permet de prendre un peu de recul sur l'évolution de la pensée humaine et sur la révolution apportée par les nouvelles technologiques, cet essai va rapidement au but des idées qu'il entrevoit pour ne pas être esclave du système.



Sans vouloir être trop restrictif dans mon analyse, j'ai quand même bien l'impression que tout se résume en une idée simple : maximiser son utilitarisme mais sous la coupe de son propre idéal.



Finalement, rien de bien révolutionnaire là dedans. Mais un peu comme à chaque fois, l'auteur à tendance à enrober une idée simple, la principale, pour ne pas dire la seule, dans un fourre tout d'idées secondaires qui n'amènent cependant pas grand chose de plus à la finalité de l'essai.

Et de ce fait, on s'ennuie, parce qu'on comprend assez vite que l'idée, qu'elle soit bonne ou mauvaise, qu'on soit d'accord ou pas, qu'elle entraine une réflexion complémentaire ou pas, est somme toute assez simple et qu'elle ne bousculera pas notre quotidien.



C'est d'ailleurs peut-être cela qui est le plus ennuyeux : on a tendance à attendre trop d'un essai de ce type, et donc on est à chaque fois déçu.



Je l'ai été encore une fois...





Retrouvez d’autres avis sur d’autres lectures, sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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Comment ne pas être esclave du système ?

Je remercie les éditions Allary ainsi que Babelio pour cette lecture qui sort de ma zone de confort.



Le titre et la 4ème de couverture m'ont plus.

L'avant-propos aussi, je me suis dit " je vais enfin avoir des réponses à mes questionnements"



Quelle ne fut pas ma surprise de débuter ma lecture de cet opus par le discours de la méthode de Descartes. Là, j'avoue, alors que je pensais lire une analyse de la société actuelle, j'y trouve l'histoire de l'origine de la naissance du système actuel.



Ce n'est pas mon type de prose préféré. En effet, ne comprend pas cette analyse qui veut.

L'auteur, Alexandre Lacroix est philosophe.



toutefois, ce qu'il met en avant est intéressant et assez vrai. Malheureusement, je n'y ai rien appris de nouveau.



Je savais déjà que la maladie actuelle est causée par la pression que se met sur les épaules chaque individu pour réussir dans la vie. Mais cette pression n'est pas venue seule et j'aurais voulu comprendre ce mécanisme.



A lire tout même pour y découvrir les talents de l'auteur à faire des liens entre hier et aujourd'hui.



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Comment ne pas être esclave du système ?

Livre que j'ai reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique.



Alors, je n'ai absolument rien compris à ce que raconte l'odeur. Probablement que ma faculté de concentration ne dépasse pas les trente secondes ou bien qu'il y a tellement de mots-savants que j'ai perdu le peu de points de QI qu'il me restait. De toute manière, je sais que mon esprit est endigué d'un trop plein d'informations et de pensées venus de toutes parts. D'ailleurs, y a trop d'informations sur Babelio et sur les autres réseaux.



Cela fait des années que l'être humain est soumis à plein de trucs dont parle l'auteur dans son essai opuscule. Cela sera encore comme ça en l'an 3000. On ne pourra plus se passer de technologie et les systèmes totalitaristes ont la mainmise dessus. Il suffit de voir le scandale Projet Pegasus.



Ce n'est pas demain que l'on sortira du système quand on voit que Macron veut limoger ceux qui ne se feront pas vacciner. Calmos, je suis Belge.



Bref, j'ai quand même moyennement saisi la pensée de l'auteur. Je vais d'ailleurs retourner à mon minimalisme et à mes tentatives de zéro déchet. C'est déjà pas mal pour casser le fiak du système actuel.
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Comment ne pas être esclave du système ?

Si comme moi, vous appréciez les éditoriaux simples et percutants de l’auteur dans Philosophie magasine, si vous appréciez une philosophie curieuse du monde, pleine de recul, mais en même temps accessible, alors vous pourrez apprécier ce court ouvrage, lu en deux heures, agréable à lire, aisé à comprendre, et tout simplement malin.

L’analyse est juste, le constat est clair et la solution proposée est à portée de tous : adopter un post utilitarisme, une éthique de vie qui concilie un idéal avec les exigences utilitaristes de productivité, un frein éthique, un garde fou qui nous protège du burn-out et de l’exploitation intensive. Chacun a son niveau. On est loin d’un Sartre qui veut que l’acte individuel engage toute l’humanité mais dans un monde ultra connecté faire le bien à ma mesure est déjà un premier pas.

Certains resteront sur leur faim mais je trouve que cette modeste proposition éthique, acessiblr à tous, facilement digérée, peut faire du bien par où elle passe.



Évidemment à la lecture du titre, je m’attendais à une aporie entre céder au système ou céder aux sirènes de l’anti système qui est un autre système, revers du premier. Même si cette réflexion apparaît en filigrane, l’auteur n’y cède pas et c’est tant mieux. L’aporie ne nourrit pas son homme, pas plus que l’âne de Buridan.

Merci Mr Lacroix, pour cette philosophie pragmatique qui tient autant de l’art de vivre que du savoir vivre et du savoir être!
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Comment ne pas être esclave du système ?

"Ma priorité est donc de fournir une théorie de l'action que chacun puisse s'approprier et mettre en oeuvre à son échelle dès à présent, sans adopter pour autant une démarche extrême ou sacrificielle. J'ai conscience du caractère déceptif de cette approche pour un chercheur d'absolu, mais je me suis vraiment mis en quête d'une idée simple, à partir de laquelle on se sentira libre d'introduire quelques changements dans son existence, changements qui seront suivis d'effets."



Alexandre Lacroix fait bien de prendre ces précautions oratoires avant d'en venir au résultat de sa démonstration, qui en effet, selon mon ressenti, tombe à plat...



Pour autant tout n'est pas à jeter dans cet essai. J'ai notamment beaucoup appris sur l'utilitarisme. Né largement avant la date de 1989, je ne suis visiblement pas dans les clous pour me sentir à l'aise, ou même en phase, avec son constat de la connexion permanente et indépassable. Je préfère encore me ménager des zones à l'abri de toutes ces intrusions. Et lire un bon livre papier, sans surveillance intempestive ni hypertexte en fait partie.
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Comment ne pas être esclave du système ?

Jusqu'en 1989, le monde était clair, dual, les pauvres s'opposant aux riches, le prolétaire au rentier, la campagne à la ville, etc... Depuis le web, l'humanité est transformée, peuplée de zombies le nez sur leur écran, plus de distinction entre travail et loisir, l'autoentrepreneur est devenu son propre salarié.

L'auteur, cartésien, propose une piste pour éviter l'excès dans un sens ou dans l'autre, ni trop de connexion ni aucune. Il vante le post utilitarisme, c'est-à-dire se fixer un idéal une bonne fois pour toutes, s'en servir de manière utilitaire et n'en point déroger. A nous de voir mais je trouve cela assez court.

C'est un philosophe et cela se remarque très clairement dans ce petit essai.
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Comment ne pas être esclave du système ?

Un programme alléchant pour tous ceux qui se posent cette question. Il faut être réaliste. De nombreuses personnes rêvent de plus en plus de sortir de ce système, que nous sommes de plus en plus nombreux à considérer comme emprisonnant.



Je m'attends donc à avoir la réponse à cette question que je me pose également, puisque ce mode de vie me pèse de plus en plus. Le 4e de couverture annonce le programme, le prologue aussi. Je suis satisfaite, j'aurais une réponse.



Un petit livre de 93 pages.



Un historique de notre système économique. Qui ne m'a pas spécialement plu puisque j'ai eu l'impression de retourner sur les bancs de la fac, avec des lectures économiques pas forcément très passionnantes (pour moi, ça reste mon avis qu'on se l'entende). Des explications sur la façon dont fonctionne le système actuellement. Rien de bien nouveau puisque nous sommes à même de le constater par nous-même.

Donc voilà, j'en suis à la page 54, et je n'ai toujours pas ma réponse. 4 jours pour lire 54 pages. Ca ne me passionne pas des masses, je suis navrée de le dire, je traîne à lire ce livre qui avait un programme alléchant et qui à la moitié n'en est toujours pas venu au fait.



Un début de réponse se profile page 81. Ah enfin! Mais non! Pour moi, et ce n'est là, encore une fois que mon avis, ça reste du blabla non concret et pas forcément applicable pour tous. Certaines catégories de professionnels pourront donc l'appliquer mais pour le reste (non négligeable quand même):



"...pour peu que l'idéal poursuivi se déplace du côté des relations."



Or les relations... ça ne dépend pas de nous. La hiérarchie, les collègues, ça ne dépend pas de nous.



Je suis bien navrée mais on nous annonce quelque chose qu'on apercevra finalement que les 10 dernières pages, et la réponse n'en est pas réellement une!



Grosse grosse grosse déception pour ma part. J'ai même été, je l'avoue mais mon avis doit le laisser transparaître, très très en colère car on nous vend quand même une belle réponse que j'attends toujours. Je me sens flouée, et je n'aime pas ça. Peut-être aurait-il fallu ne pas annoncer une réponse qui changerait la face du monde... ou alors je n'ai rien capté, et dans ce cas, je vous serais éternellement reconnaissante de bien vouloir m'éclairer!



Je remercie Babelio et les éditions Allary pour l'envoi de ce livre.



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Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?

Vaste question qui trouve vite trois réponses :



- ne pas avoir de but illusoire comme une étoile ou quelque chose de plus grand que la vie ;



- ne pas faire de choix, se contenter de vivre ;



- obéir à son désir le plus grand ;



- admirer les apparences de ce monde.



Son propos est expliqué par de nombreux exemples pris dans sa vie quotidienne, des citations d'auteur comme Socrate, Kant, etc.



Ce n'est pas un livre sentencieux, pédant mais il tente de répondre à une question d'aujourd'hui avec des mots précis, simples. Ce n'est pas une leçon de philosophie mais une manière de voir la vie et d'appréhender ses relations avec notre foi.

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