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Critiques de Alexandre Lacroix (144)
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Dragons, père et fils

Etre à la hauteur des valeurs et de l'honneur de sa famille.....dur, dur pour ce petit dragon qui doit transformer des maisons en brasier. Sachant que dans ces maisons, il y a des enfants qui justement aiment les dragons!....des gens qui sont gentils...et malins aussi. Du reste, petit dragon va apprendre pleins de chose avec les humains, notamment être malin. Et ça va lui servir pour atténuer la colère de papa dragon.

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Dragons, père et fils

ça y est, Strokkur le petit dragon est maintenant grand et pour satisfaire à la tradition familiale, son père lui demande d'aller brûler quelques maisons du village voisin. Le problème, c'est qu'il n'a jamais fait cela et que son aventure va se révéler plus difficile que prévue...

Un album jeunesse plein d'humour : Strokkur est un drôle de petit dragon assez naïf qui a bien du mal à se montrer fort face aux humains. Mais après tout, pour être heureux, a-t-il vraiment besoin de suivre les pas de son père ?

J'aime beaucoup les illustrations de Ronan Badel qui donnent du relief à cette histoire.

A partir de 6/7 ans.
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Dragons, père et fils

POUR PROUVER QU’IL EST UN VRAI DRAGON, STROKKUR DOIT BRÛLER QUELQUES MAISONS. ALORS QU’IL S’APPRÊTE À EMBRASER UNE DEMEURE ISOLÉE, UN ENFANT L’INTERROMPT, RAVI, ET LUI PROPOSE D’ALLER S’ATTAQUER PLUTÔT À SON ÉCOLE. DISSUADÉ PAR LA MAÎTRESSE, IL SE DIRIGE VERS LA VIEILLE CABANE D’UN PÊCHEUR… ET RENTRE FINALEMENT CHEZ LUI SANS AVOIR ACCOMPLI SA MISSION. MAIS DEVENU PLUS FORT ET PLUS MALIN AU CONTACT DES HOMMES, LE JEUNE DRAGON SAURA DÉJOUER LA COLÈRE DE SON PÈRE ET LA TRANSFORMER EN IMMENSE FIERTÉ.





J’adore les livres pour enfants. Déjà pour les illustrations et pour les histoires. J’ai toujours aimé les BD, les livres animés ou les pop up. J’ai ouvert quelques paquets avec des livres pour enfants et je dois avouer que certains sont trop mignons. Cela change des romans que je lis à l’année. Prendre quelques minutes pour lire les lignes qui nous permettent de nous évader quelques instants et de rire, ça fait du bien 😉




Lien : http://mademoisellecurieuse...
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Dragons, père et fils

Ce dragon en miniature, à hauteur d'enfant, a tout pour devenir un de leur héros favoris. Le dessin de Ronan Badel se coule dans le ton de l'histoire, plutôt rigolote.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Dragons, père et fils

Trois récits de dragons !



Strokkur s'ennuie dans la grotte qu'il habite avec son papa, alors il va souvent dans la ville des humains à côté.



Dans la première aventure, c'est pour essayer de répondre à l'injonction de son père de brûler une maison pour s'entraîner à cracher du feu.



Mais le jeune dragon a tôt fait de s'y faire des amis. Ce qui change dès lors radicalement sa trajectoire.



Dans le second récit Strokkur tombe amoureux... de Violette, une humaine qu'il a vite fait de fuir pour ne pas risquer de lui déclarer sa flamme au premier sens du terme.



Enfin, la dernière péripétie évoque la relation au travail et nous demande d'y prendre du plaisir sous peine de nous étioler !



J'ai beaucoup aimé ce livre, autant par les illustrations que par le rythme du récit et la morale qui s'y attache.



Les dessins sont expressifs et mettent en valeur les personnages et leur relation. La ville elle-même et les paysages sont très doux, entre dessin et aquarelle, et les têtes de chapitres offrent de jolis portraits.



L'histoire est bien rythmée et à chaque fois elle prône avec malice le respect de l'autre et de soi. Elle montre qu'il est important de choisir ses valeurs.



À lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Dragons, père et fils

Un livre qui attire par la magnifique couverture de Ronan Badel.

Un dragon père l'air fâché qui souffle par les narines dos à son jeune fils très insouciant, le ton est donné ;-).



Un album avec une histoire sur l'embarras d'un jeune dragon qui sur les ordres de son père doit aller mettre le feu aux maisons des humains.

Le jeune dragon fait des rencontres et est ennuyé de suivre cet ordre.

Une thématique en lien avec le chemin tout tracé par les parents... Doit-on le suivre ou tracer son propre chemin?



Le texte est simple, l'histoire aussi. L'ouvrage est vraiment rehaussé par les illustrations.



Une fin bizarre un peu en queue de poisson.
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L'étrange gravité du sexe

Ceci est un magazine d'été (juillet-août).



Ayant cessé depuis longtemps d'acheter des magazines, je me suis laissée tenter après l'avoir vu à la bibliothèque (je ne sais pas lire assise, comme les romains en orgie, je dévore allongée).



Mal m'en a pris ! Quel ennui ! un numéro thématique sur le sexe en été, il n'y a pas à dire, c'est original (pourtant je l'avais vu, c'était même écrit assez gros, allez savoir ce qui m'est passé par la tête, sans doute ai-je cru que j'allais être frappée par une révélation sublime, du genre "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander"...)



Ouiche... Ennui, ennui, ennui, vous dis-je.



Ce que je n'aime pas dans le concept magazine, ce sont les articles trop brefs, trop peu approfondis, découpés menu. Eh oui, madame (moi) fait dans la longueur, quand elle se lance, elle aime qu'il y ait de la substance. Alors, toutes ces petites infos disséminées la soûlent.



Un petit article sur Montaigne quand même, mais pas très très original...



Ah quand même, une excellente interview d'Edgar Morin par Martin Legros : je découpe et je garde... Bravo Morin, bravo Legros !



Il y avait en cadeau inséré un petit fascicule détachable contenant des extraits de "Coït" d'Andrea Dworkin. Mince alors, (et je suis polie), je l'ai déjà lu. Thème : la fonction coïtale hétérosexuelle est fondamentalement oppressive (pour la femme, vous l'aurez compris, messieurs). Pas entièrement faux, mais comment faire autrement si on est hétérosexuelle ? Réponse : devenir lesbienne. Bon.



Voilà voilà.



On ne m'y reprendra pas. Un magazine pour aller à la plage et s'endormir dessus.



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L'homme qui aimait trop travailler

Il m’est impossible de penser à Sommer sans le mettre en lien avec notre société actuelle. Ouvrier modèle, mais travaillant à l’excès pour une compagnie de biscuits; personnage asocial et aveugle du point de vue sentimental (cf. sa relation avec sa femme), Sommer représente parfaitement la déchéance de l’homme moderne dans une machine économique qui ne cesse de l’écraser. Car, bien que la description de Sommer nous laisse penser que nous devrions le haïr, il n’est après tout que le résultat de cette affliction du travail qui nous pousse constamment à performer. En d'autres termes, je définirais ce personnage comme un martyr : Sommer a été construit pour révulser le lecteur, mais aussi pour le faire réfléchir (on n’a qu’à lire la conclusion pour reconsidérer le personnage en entier).

Ainsi, bien que Sommer soit un ouvrier haïssable, imbu de lui-même et excessivement philosophique, je le considère aussi comme un homme tourmenté, victime du destin qui, très jeune, l’a guidé dans ce mécanisme qui détruit toute trace d’humanité en chacun de nous. C’est pour cela que j’ai aimé le livre : pour son rapport complexe entre le personnage et notre réalité; pour ce regard froid et forcé à l’intérieur de soi qu’Alexandre Lacroix nous oblige à faire par l’entremise de Sommer. L’analogie est claire : plus nous détestons Sommer (et, par conséquent, le livre), plus nous portons un regard critique sur notre société, et plus le roman atteint son but. C’est en méprisant Sommer, bref, qu’on se retrouve à le connaître!

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L'homme qui aimait trop travailler

« C'est une chance d'être obligés de travailler, autrement nous serions condamnés à vivre », disait l'écrivain québécois Albert Brie (Brie, 1978, p. 99). Et je crois que c'est exactement ce qui rebute (ou effraie?) notre homme, Sommer, directeur de la chaîne logistique d'une entreprise de biscuits et personnage central du roman L'homme qui aimait trop travailler, de l'auteur français Alexandre Lacroix. Tel un bon petit soldat tayloriste, Sommer n'en a que pour son boulot. Un faux choix (il rêvait de littérature, au grand dam de ses parents) qui semble l'avoir anesthésié de tout. As de la performance et de l'efficacité à tout cran, mais surtout individualiste à la puissance mille, Sommer occupe son temps à mépriser ses collègues, à entasser les chiffres pour épater Raymond et à éviter tout contact humain, préférant Excel et les courriels aux bras de Sandra. Antipathique? Difficile de s'enticher d'un homme qui fait tout avec froideur, détachement et un sens du devoir intraitable. Ce sentiment de malaise est amplifié par la langue du récit, précise et incisive, de même que par son rythme des plus rapides et sa conclusion, qu'on flairait dès le début. Je suis ressortie de cette lecture essoufflée et angoissée, mais pas tant bouleversée. C'est que les types comme Sommer me donne de l'urticaire. Et comme un bon bourreau de travail, ce récit m'a donné le tournis. Pas une lecture désagréable, en somme (cette leçon de vie me parle énormément). Mais remettrai-je ça avec Sommer, le vendeur de biscuits? Pas sûre.



Brie, A. (1978). le mot du silencieux. Montréal, Québec : Fides.

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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer, le personnage principal du roman de Lacroix, est directeur de la chaine logistique d'une grande entreprise de biscuits. La vie de Sommer se résume à son travail. Il en est passionné, voire obsédé. Il s'enthousiasme pour une to-do list ou un fichier Excel. Ce qui l'intéresse : l'efficacité et la performance. Tout au long du roman, nous en apprenons davantage sur le personnage à travers ses longues réflexions et ses interactions avec ses collègues. Ainsi, nous constatons qu'il s'agit d'un homme déconnecté de ses émotions, insensible, indifférent, si ce n'est méprisant, et antipathique. En réponse à l'un de ses messages, l'ex-conjointe de Sommer dresse d'ailleurs un portrait très dur du protagoniste en soulignant n'avoir jamais connu un homme avec le coeur aussi fermé que le sien. Un qualificatif résumant le caractère de Sommer serait donc narcissique.

Quoique bien écrite, cette lecture m'a laissée plutôt neutre. En effet, j'ai lu le roman sans m'attacher au personnage et sans le détester. Je crois que je n'ai pas été touché par Sommer, car ses comportements au travail, ses histoires amoureuses et ses réflexions m'ont semblé quelque peu clichés. Le personnage principal présente des caractéristiques stéréotypées qui ont eu comme effet, je crois, d'installer une distance entre ce dernier et moi-même.

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L'homme qui aimait trop travailler

Dans son roman, l’auteur Alexandre Lacroix met en scène Sommer, c’est-à-dire L’homme qui aimait trop travailler. Personnage principal et narrateur du récit, celui-ci dissèque froidement son quotidien et sa vie – complètement subjuguée par le travail. En tant que responsable de la chaîne logistique d’un fabricant de biscuits, Sommer se livre à des analyses intérieures à la fois impassibles et subtiles : tantôt il décrit l’exécution méticuleuse de ses tâches et vante les bienfaits du courriel aseptisé, tantôt il expose les luttes intestines pour le pouvoir et méprise les habitudes de ses collègues. Héritier avoué de L’Étranger d’Albert Camus ("L’homme qui aimait trop travailler", s.d.), Sommer est avant tout un quadragénaire au caractère profondément indifférent, prisonnier consentant du rythme « métro, boulot, dodo ».



Ainsi, tout le roman repose sur les observations de Sommer, dont la lucidité permet à Alexandre Lacroix de proposer des analyses approfondies sur le monde du travail contemporain; L’homme qui aimait trop travailler suscite de la sorte certaines réflexions à la fois provocantes et amusantes par leur vérité. Or, d’autres propos s’avèrent superficiels – ou est-ce l’effet recherché ? – en raison de l’apathie du personnage principal, privé d’intelligence émotionnelle. Par le regard de Sommer, Lacroix dépeint notamment des collègues caricaturaux tels que le supérieur malveillant ou la voluptueuse consœur de travail. Semblablement, Sommer n’éveille guère la sympathie, ce qui dessert, par moments, le livre : son manque d’introspection frôle parfois une arrogance trop exaspérante pour apprécier les intentions de l’écrivain.



Référence :

L’homme qui aimait trop travailler. (s.d.). Repéré à http://alexandrelacroix.com/livres/romans/lhomme-qui-aimait-trop-travailler/
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L'homme qui aimait trop travailler

Alexandre Lacroix est directeur de la rédaction de la revue Philosophie Magazine. Il est également auteur d’une dizaine de romans et d’essais. Son dernier roman « L’homme qui aimait trop travailler » raconte l’histoire d’un cadre de direction employé dans une industrie multinationale du biscuit, entreprise qui pourrait être un groupe mondial comme le sont Kraft, Mondelez, United Biscuits ou Kellogg’s. Investi à fond dans sa vie professionnelle, l‘homme qui aimait trop travailler finit par se faire un infarctus en pleine réunion de travail.



Le roman est pour l’auteur l’occasion de balayer un sujet bien d’actualité, à mon avis trop peu abordé dans la littérature actuelle. Le monde de l’entreprise est plutôt bien décrit. On y retrouve mille et un détails de la vie quotidienne d’un cadre actuel exerçant en entreprise : la tenue de check-lists d’actions à faire, la gestion de dizaines de mails reçus quotidiennement, le travail en mode multitâche, l’espace de travail en mode open space, les discussions informelles à la machine à café, les comportements et attitudes de chacun en réunion de direction, les rapports entre hiérarchique et salarié, les relations entre salariés, les discours à tenir lors des pots de départ, les motivations et le plaisir que chacun peut trouver dans le travail…

C’est aussi l’occasion pour l’auteur de décrire l’enchaînement qui conduit un cadre actuel à s’investir et à travailler toujours plus, avec comme répercussion le délaissement de sa vie personnelle et ses conséquences.



Le récit se lit rapidement. Il n’y a pas d’intrigue mais peu importe. En terminant le récit, c’est finalement la déception qui l’emporte. Pauvreté du style avec l’usage abusif de l’adverbe pour débuter une phrase (pages 22 et 23 : « en outre, aussi, ainsi, ensuite, exprès, par exemple, bien sûr, souvent »…) et plus surprenant des fautes de syntaxe (page 131 : « c’est d’un thé que j’aurais eu besoin »). Pauvreté également du contenu avec un récit qui reste superficiel. Directeur d’une revue traitant de philosophie, j’attendais de l’auteur une élévation de la réflexion sur le monde actuel du travail. Dommage. Le sujet méritait mieux

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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer travaille pour une grande entreprise. Responsable de la chaîne logistique, il surveille les différentes étapes menant de la production à la vente de biscuits. Le problème c'est que son existence est entièrement absorbée par le travail. Perfectionniste, il prête une attention particulière à de menus détails comme la sonnerie des téléphones portables de ses collègues. Un personnage peut se définir dans son rapport avec les autres (Todorov, 1966) et ici on peut dire que Sommer est peu doué dans les relations sociales. Il préfère la « propreté » des courriels au téléphone ou aux poignées de main. S'il n'y avait qu'un mot à choisir pour le caractériser, ce serait le mot obsessif. Cette obsession se traduit dans ses comportements, mais également dans ses observations sur le travail ou sur la vie en général, ce qui donne une profondeur à un personnage froid, insensible et antipathique. Lacroix ne se contente pas de décrire à gros traits les défauts d'un homme superficiel en apparence. Bien qu'il ne puisse échapper à sa propre vie, une vie en quelque sorte déréglée par le travail, Sommer est conscient que quelque chose a été transformé en lui. À mes yeux, l'intérêt principal du roman de Lacroix se trouve ici. On n'apprécie pas le personnage du récit pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il nous permet de penser. C'est à travers les réflexions de Sommer que Lacroix nous fait réfléchir sur le côté aliénant du travail et sur quelques absurdités de la vie moderne.



Références :



Todorov, T. (1966). Les catégories du récit littéraire. Communications, 8I, 125-151.
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L'homme qui aimait trop travailler

Le roman L’homme qui aimait trop travailler d’Alexandre Lacroix, paru en 2015, s’articule autour de Sommer, le personnage principal. Responsable efficace d’une chaîne logistique pour une grande entreprise de biscuits, ce dernier partage avec nous, au gré d’une journée de travail, les réflexions qu’il porte sur les différentes tâches qui lui incombent et sur les relations qu’il a avec ses collègues et les gens de son entourage.

À travers ces réflexions, Sommer nous fait voir l’homme cérébral (c’est le mot!), qu’il est, celui qui calcule, qui pèse le pour et le contre, qui pose un regard froid et analytique sur chaque situation, mais surtout, dans le cas qui nous intéresse, qui trouve son plaisir lorsque l’esprit, hautement sollicité par le travail, se tend et se concentre aux résolutions et au maintien des équilibres.

Sous l’angle d’analyse de ce personnage, le texte de Lacroix est réussi. D’abord, en multipliant les situations où l’on voit Sommer agir en conformité avec sa raison, l’auteur nous permet de découvrir à qui nous avons à faire. Ensuite, parce que la narration se fait à la première personne du singulier, le procédé, en nous convient dans l’intimité réflexive et rationnelle de Sommer, permet encore l’accentuation du trait caractériel du personnage. Enfin, en nous préparant une finale en apothéose où, confronté aux conséquences douloureuses de sa nature Sommer continue pourtant ses réflexions, l’auteur montre que la cérébralité de son personnage, davantage qu’accessoire, se voulait peut-être, quelque part, le sujet même de son récit.

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L'homme qui aimait trop travailler

• Pourquoi ce livre? 1. Tout d’abord parce que nous avions droit de lire l’une des lectures obligatoires pour ce travail. Ensuite parce que c‘est celui qui semblait le moins long (j’ai beaucoup de lecture en ce début de session…), mais aussi parce que j’avais lu que l’auteur est directeur de la rédaction de Philosophie Magazine. Ça fait longtemps que je n’avais pas lu 175 pages en une journée (merci Google ?), alors j’ai pu me donner ce défi et le réussir.

• Un premier aspect qui m’a plu : 2. Il m’arrive rarement de lire des romans écrit à la première personne ces derniers temps, alors cette lecture avait cela de rafraichissant. Le point de vue narratif interne à cet avantage de nous faire découvrir les opinions que le protagoniste a des autres ou encore de lui-même. Ici Sommer a beaucoup d’opinion sur lui-même et pas les plus modestes !

• Un second aspect qui m’a plu : 3. Le livre contient quelques assertions philosophiques qui ne sont pas totalement dépourvues d’intérêt, mais les réflexions sur l’économie internationale sont complètement farfelues et sont aisément réfutables. D’un autre côté, le texte contient plusieurs « petits » faits plutôt intéressant, par exemple que le bouton de fermeture des portes d’un ascenseur est le plus utilisé, chose nouvelle d’après l’auteur.

• Un aspect qui m’a moins plu : 4. Il est difficile de dire si la pensée de l’auteur se reflètent dans les propos tenus par Sommer ou si ce dernier agit comme un anti-héros à la Elvis Gratton. Vu que les chapitres sont trop court pour développer correctement une idée, nous en sommes à pouvoir contredire facilement ses propos, mais il n’y a personne au bout du fil pour nous répondre… Ce qui rend la lecture frustrante pour moi.

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L'homme qui aimait trop travailler

Une journée dans la vie d'un homme qui consacre son temps et son énergie à son travail : cadre à la Défense à Paris, pour une grosse entreprise d'épicerie sucrée. La narration est la première personne du singulier. On n'a du mal à s'identifier au narrateur tant il est paradoxal. On sent pointer le nez de l'auteur dans certains propos du personnage. Le propos est intéressant, il se veut édifiant, mais en cela dessert le roman.
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L'homme qui aimait trop travailler

1. Pourquoi ce livre?

Le contexte qui m’a poussée à faire le choix du livre L’homme qui aimait trop travailler est lié à des exigences scolaires. Dans le cadre du cours SCI6344, comme il fallait minimalement lire un des deux livres proposés pour le club de lecture et qu’il était possible d’utiliser ce même titre pour réaliser ce rapport de lecture, j’ai décidé de faire d’une pierre deux coups et de sélectionner le livre d’Alexandre Lacroix. En termes de proposition de lecture, il m’interpellait davantage que Vérité et amour de Claire Legendre.



2. Un premier aspect qui m’a plu :

J’ai apprécié le fait que le roman soit écrit à la première personne du singulier. Ainsi présenté, le personnage principal m’interpelle davantage et mon adhérence à sa personnalité et à sa pensée en est décuplée. Ses réflexions sont fluides et ses interventions pertinentes et assez cinglantes. C’est un angle d’approche qui m’a plu pour aborder le sujet de notre relation avec le travail. Ainsi rendu de manière personnelle, le discours apparaît un peu plus vrai et moins généraliste. Bref, un « je » attachant malgré le fait qu’il soit lui-même détaché de toute affection.

3. Un second aspect qui m’a plu :

J’ai aimé le sujet traité, c’est-à-dire la relation que nous entretenons avec le travail et l’idée de « servitude volontaire ». C’est un sujet d’actualité et certaines conséquences des transformations qui ont présentement cours dans le milieu du travail ne sont pas toujours connues ou sinon évacuées de notre discours. Le sujet est donc riche en réflexion et permet de jeter un regard sur sa propre relation avec le travail à travers un personnage investi corps et âme dans son métier alors que ses réalisations sont assez éphémères.

4. Un aspect qui m’a moins plu :

Au départ séduite par le sujet du livre, j’ai plutôt trouvé son traitement très irritant au fil de la lecture. En effet, des longueurs sont apparues et la fin était, à mon avis, prévisible. L’impression de longueur créée par la manière de traiter le sujet, qui ressemblait presque à une proposition de thèse à certains moments, m’a finalement rebutée au point où j’ai fermé le livre avec une impression diamétralement opposée au sentiment positif que j’avais après la lecture des trois premiers chapitres.

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L'homme qui aimait trop travailler

Pourquoi ce livre?

Le roman L’homme qui aimait trop travailler d’Alexandre Lacroix a été lu tout récemment dans le cadre d’une lecture suggérée dans le cours intitulé « La lecture, le livre et l’édition » offert à l’automne 2015 dans le cadre de la maîtrise en sciences de l’information de l’Université de Montréal. Je l’ai lu principalement lors de mes déplacements entre l’université, le travail et la garderie des enfants. Il m’a servi de passe-temps et de refuge dans le désagrément propre à l’utilisation des transports collectifs aux heures de pointe. Bien que ce livre n’aurait jamais fait l’objet d’un choix spontané de ma part, et sans devenir l’un de mes préférés, il m’a apporté un certain divertissement pendant les quelques heures que je lui ai consacrées.



Un premier aspect qui m’a plu :

Ce livre présente un style fluide. Le vocabulaire y est accessible. Il se lit aisément et ne demande pas d’efforts soutenus pour être bien compris. La trame narrative est simple et logique. Ce livre est tout à fait indiqué pour une lecture dans un milieu bruyant ou pour une lecture entrecoupée puisqu’il comporte peu de personnages et de lieux. En somme, il s’agit d’un choix tout indiqué pour une lecture de train ou de salle d’attente; ce qui était tout à fait en équation avec les circonstances de mon expérience de lectrice.



Un second aspect qui m’a plu :

Le personnage principal ainsi que son univers sont en phase avec notre époque. Ce roman dresse un portrait vraisemblable de notre société. Il est facile d’y reconnaître de nombreux éléments de nos vies; de s’y projeter et de s’y reconnaître. Le personnage principal par son aliénation et son assujettissement face à son travail fait figure de symbole ou de métaphore d’un certain pan de la vie contemporaine. Ce portrait d’une partie de notre société et de nous-mêmes peut donner lieu à une belle réflexion chez certains; ce qui en fait assurément l’un des éléments intéressants de cette lecture.



Un aspect qui m’a moins plu :

Le roman « L’homme qui aimait trop travailler » d’Alexandre Lacroix fait presque figure de roman à thèse. Le propos ainsi que la réflexion qui sous-tend cet écrit constituent son principal point d’intérêt. Tel que mentionné précédemment, l’auteur dresse un portrait fidèle d’une partie de nos sociétés contemporaines, pourtant, cela ne suffit pas à faire de ce roman une œuvre captivante. Tout y est prévisible, voire convenu. En somme, bien que cette lecture ne soit pas dépourvue d’un certain intérêt, elle ennuie.
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L'homme qui aimait trop travailler

Ce roman met en scène le directeur de la chaine logistique d’une compagnie de biscuits dénommé Sommer. Sa vie s’est toujours résumée à son travail et cela n’a pas changé depuis sa récente séparation. Je qualifierais ce personnage de « machinal » malgré ses nombreuses réflexions. En effet, nous remarquons rapidement la place importante de la routine et de l’organisation chez lui. En se levant chaque matin, il effectue le même geste, geste qui trahit l’omniprésence du travail dans sa vie : il consulte ses mails. Au fil des chapitres, nous avons réellement l’impression qu’il s’agit du portrait de la journée typique que Sommer vit jour après jour, tel un robot programmé pour refaire les mêmes choses. Le dénouement vient aussi appuyer notre vision de Sommer comme « homme-machine ». En effet, Sommer a essayé d’être productif et performant comme une machine — sa séance à la salle de sport démontre son besoin constant de repousser ses capacités — mais l’humain n’est pas une machine et Sommer l’apprendra drastiquement. Si j’ai apprécié ce roman, ce n’est pas en raison du personnage de Sommer, que j’ai trouvé trop stéréotypé. Même ses réflexions ne nous permettent pas changer notre vision de lui comme d’un personnage froid. Comme Sommer est l’élément principal du roman, je ne peux pas dire que j’ai apprécié complètement l’œuvre bien que l’insertion dans l’univers de l’entreprise m’ait plu. Mais aurait-on pu s’attendre à un autre personnage pour un livre s’intitulant « l’homme qui aimait trop travailler » ?
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L'homme qui aimait trop travailler

Le personnage principal de l’œuvre d’Alexandre Lacroix se nomme Sommer, un Français et un cadre responsable de la logistique de production et de vente de marques de biscuits. Très introverti, soucieux de son image physique et intelligent, il est un bourreau de travail désireux de performer dans son entreprise. Observateur pointu, il se livre à de nombreuses réflexions historiques, philosophiques et sociales comme sur ses études en anthropologie, sur ses conquêtes, sur son ancienne petite-amie et ses relations sociales (souvent tendues avec ses collègues). Il privilégie le travail et pense d’abord à lui-même au détriment de ses relations sentimentales et sociales.

Je le qualifierais d’égocentrique. Ses priorités gravitent autour de sa personne, pas des autres. C’est une des raisons de sa séparation avec son ancienne blonde. Bien que tout roule au travail, Sommer est affreusement isolé socialement et il n’est pas heureux.

J’ai bien aimé le livre puisque le lecteur peut s’imprégner et suivre graduellement l’évolution des réflexions de Sommer qui se rend compte qu’il doit briser cet égocentrisme. Celles-ci reprennent des sujets problématiques dans l’Occident comme le corps physique, l’individualisme, la performance et la sexualité. Directement concerné et frappé par ces réalités, le lecteur peut mieux comprendre le personnage et pénétrer dans son univers. C’est ce qui fait le charme de ce livre rapide à lire dans le contexte d’une critique littéraire dans le cours SCI6344.

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