Critiques de Alfred Lenglet (26)
4ème et dernier polar ramené dédicacé des Quais du même nom à Lyon, Jeux mortels en hiver est une surprise, autant que la rencontre fortuite avec son auteur. En effet, alors que je m’intéressai à l’œuvre d’Anthony Horowitz exposé devant moi, j’ai été interpellé par le commissaire Lenglet…. Pas de menottes ni de garde à vue, je vous rassure… Ses ouvrages voisinaient avec ceux de l’auteur du nouveau Sherlock Holmes et nous engageâmes donc une conversation sur les auteurs connus et ceux qui n’aspirent qu’à le devenir.
Seconde enquête de Léa Ribaucourt, jeune lieutenant de police, Jeux mortels en hiver se déroule dans ma chère Bourgogne, à quelques kilomètres seulement de mon lieu de résidence, ce qui, je l’avoue est un peu déroutant, je suis plus habitué au Los Angeles de Connelly ou aux paysages suédois de Mankell.
Un jeune homme pas très clean et sous surveillance policière, est retrouvé abattu d’une décharge de chevrotine. Règlement de comptes entre dealer, vengeance, accident ou autres, à qui profite le crime ? C’est l’effervescence dans ce commissariat de province où Léa et son équipe mènent l’enquête.
Je me suis pris de sympathie pour les personnages, pas des super flics, pas des super héros, juste des hommes et des femmes avec leurs qualités, leurs défauts, leurs fragilités, leurs émotions et… leur professionnalisme.
j’ai lu ce roman d’une traite, preuve que l’auteur maitrise son sujet… Il faut dire qu’Alfred Lenglet, commissaire de son état, sait de quoi il parle.
Vous savez quoi ? Je pense que je vais m’intéresser de plus près aux livres de cet auteur et en attendant la suite, je vais peut-être essayer de me procurer « Du poison dans les veines » la première enquête du lieutenant Ribaucourt que certains « Babéliotes » ont déjà découvert.
Seconde enquête de Léa Ribaucourt, jeune lieutenant de police, Jeux mortels en hiver se déroule dans ma chère Bourgogne, à quelques kilomètres seulement de mon lieu de résidence, ce qui, je l’avoue est un peu déroutant, je suis plus habitué au Los Angeles de Connelly ou aux paysages suédois de Mankell.
Un jeune homme pas très clean et sous surveillance policière, est retrouvé abattu d’une décharge de chevrotine. Règlement de comptes entre dealer, vengeance, accident ou autres, à qui profite le crime ? C’est l’effervescence dans ce commissariat de province où Léa et son équipe mènent l’enquête.
Je me suis pris de sympathie pour les personnages, pas des super flics, pas des super héros, juste des hommes et des femmes avec leurs qualités, leurs défauts, leurs fragilités, leurs émotions et… leur professionnalisme.
j’ai lu ce roman d’une traite, preuve que l’auteur maitrise son sujet… Il faut dire qu’Alfred Lenglet, commissaire de son état, sait de quoi il parle.
Vous savez quoi ? Je pense que je vais m’intéresser de plus près aux livres de cet auteur et en attendant la suite, je vais peut-être essayer de me procurer « Du poison dans les veines » la première enquête du lieutenant Ribaucourt que certains « Babéliotes » ont déjà découvert.
Le Capitaine Léa Ribeaucourt, l'héroïne chère à Alfred Lenglet, vient tout juste d'être mutée à Lyon. Comme le veut la tradition à la Brigade Criminelle, elle se voit confier une affaire non élucidée. Le meurtre, un an auparavant, d'un jeune abattu d'une balle de 22 LR.
Avec sa nouvelle équipe elle reprend l'enquête à zéro.
Alors que l'enquête piétine un nouvel assassinat et des agressions lance Ribeaucourt sur une nouvelle piste.
Alfred Lenglet, riche de son expérience personnelle qui l'a vu lui aussi, comme son personnage, passer de Maçon à Lyon, nous livre ici un roman efficace.
Une enquête rythmée au coeur de Lyon.
Un Lyon qu'il prend plaisir à nous faire découvrir, ses quartiers, ses traboules (vous ne savez pas ce que c'est ? Je vous encourage à les découvrir lors de votre prochaine visite dans la cité des frères Lumière. Ah ! Et ne craignez pas l'indigestion, ça ne se mange pas...), et ses bouchons, bien-sûr (là, par contre, on y mange et tant pis pour le cholestérol ).
Un bon roman policier français , sans autre prétention que celle de détendre les amateurs du genre.
Avec sa nouvelle équipe elle reprend l'enquête à zéro.
Alors que l'enquête piétine un nouvel assassinat et des agressions lance Ribeaucourt sur une nouvelle piste.
Alfred Lenglet, riche de son expérience personnelle qui l'a vu lui aussi, comme son personnage, passer de Maçon à Lyon, nous livre ici un roman efficace.
Une enquête rythmée au coeur de Lyon.
Un Lyon qu'il prend plaisir à nous faire découvrir, ses quartiers, ses traboules (vous ne savez pas ce que c'est ? Je vous encourage à les découvrir lors de votre prochaine visite dans la cité des frères Lumière. Ah ! Et ne craignez pas l'indigestion, ça ne se mange pas...), et ses bouchons, bien-sûr (là, par contre, on y mange et tant pis pour le cholestérol ).
Un bon roman policier français , sans autre prétention que celle de détendre les amateurs du genre.
Je tenais à rédiger mon avis, même si je n’ai pas vraiment apprécié ce livre. Ce n’est pas non plus une lecture désagréable, non, c’est plutôt que j’ai aimé certains choses, que j’en ai moins aimé d’autres, et cet avis sera le reflet de ces impressions.
Tout d’abord, j’ai aimé l’intrigue et sa construction. Léa et Aurel enquêtent au départ sur un trafic de drogue, ils entendent bien interroger l’un des membres avérés de ce trafic, Vivian Verdier, un petit dealer comme les autres. C’est alors qu’ils devaient procéder à son interpellation, avec tout le respect de la procédure, qu’ils découvrent sa disparition. Il sera retrouvé rapidement, agonisant dans un bois, victime d’une décharge de fusil de chasse. Non, il ne s’agit pas d’un accident de chasse, il s’agit d’un meurtre, de quelqu’un qui lui en voulait personnellement – pour faire souffrir autant quelqu’un, il faut vraiment que cela soit personnel. J’ai apprécié cette intrigue, qui nous mène sur des chemins que l’on ne pensait pas explorer, au côté de personnages que l’on n’attendait pas forcément : quelques chapitres nous mettent d’ailleurs dans la peau du tueur, sans pourtant que ceux-ci nous en dévoilent trop sur son mobile, voire sur son identité.
Ce que je n’ai pas aimé, en revanche, c’est la personnalité des enquêteurs. Même si Aurel, le vaillant adjoint de Léa, sera toujours d’un soutien sans faille, je le trouve bien « sensible » après sa rupture avec sa femme – sensible, dans le sens très facile à séduire, ne voyant pas … certaines choses (oui, je n’en dévoilerai pas trop non plus). Quant à Léa, je l’ai trouvée très midinette, très sensible elle aussi, ne pouvant exprimer ce qu’elle ressent réellement – il faut dire que son compagnon ne lui en laisse pas l’occasion, ne se montre pas très à l’écoute non plus et se trouve, finalement, plutôt satisfait de la situation.
C’est le deuxième roman que je lis mettant en scène cette enquêtrice (pour une fois, je respecte l’ordre de publication), et je ne pense pas lire les deux tomes suivants
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Tout d’abord, j’ai aimé l’intrigue et sa construction. Léa et Aurel enquêtent au départ sur un trafic de drogue, ils entendent bien interroger l’un des membres avérés de ce trafic, Vivian Verdier, un petit dealer comme les autres. C’est alors qu’ils devaient procéder à son interpellation, avec tout le respect de la procédure, qu’ils découvrent sa disparition. Il sera retrouvé rapidement, agonisant dans un bois, victime d’une décharge de fusil de chasse. Non, il ne s’agit pas d’un accident de chasse, il s’agit d’un meurtre, de quelqu’un qui lui en voulait personnellement – pour faire souffrir autant quelqu’un, il faut vraiment que cela soit personnel. J’ai apprécié cette intrigue, qui nous mène sur des chemins que l’on ne pensait pas explorer, au côté de personnages que l’on n’attendait pas forcément : quelques chapitres nous mettent d’ailleurs dans la peau du tueur, sans pourtant que ceux-ci nous en dévoilent trop sur son mobile, voire sur son identité.
Ce que je n’ai pas aimé, en revanche, c’est la personnalité des enquêteurs. Même si Aurel, le vaillant adjoint de Léa, sera toujours d’un soutien sans faille, je le trouve bien « sensible » après sa rupture avec sa femme – sensible, dans le sens très facile à séduire, ne voyant pas … certaines choses (oui, je n’en dévoilerai pas trop non plus). Quant à Léa, je l’ai trouvée très midinette, très sensible elle aussi, ne pouvant exprimer ce qu’elle ressent réellement – il faut dire que son compagnon ne lui en laisse pas l’occasion, ne se montre pas très à l’écoute non plus et se trouve, finalement, plutôt satisfait de la situation.
C’est le deuxième roman que je lis mettant en scène cette enquêtrice (pour une fois, je respecte l’ordre de publication), et je ne pense pas lire les deux tomes suivants
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Appelée par le commissaire divisionnaire, la lieutenante Ribaucourt s'attend à des félicitations pour l'arrestation d'un réseau de cambrioleurs, mais celui-ci lui confie une nouvelle affaire : la disparition de Paul Humbert, un notable dans le domaine viticole.
Sur les lieux où l'homme était en train de pécher, pas de traces de lutte et rien n'a été volé.
Le lendemain le corps de l'homme est repêché dans la Saône et l'autopsie révélera qu'il a été empoisonné.
Une enquête très bien orchestrée avec une victime qui dévoile lors des interrogatoires un double visage, plusieurs suspects et des indices qui renvoient de l'un à l'autre.
A part la perte de son fiancé sur lequel l'auteur ne s'étend pas trop rien de spécial sur la vie de la lieutenante donc pas de longueurs inutiles. Pas de problèmes non plus avec la hiérarchie ce qui est reposant à la lecture.
Une plume efficace, plutôt directe, sans fioritures inutiles.
On aurait pu avoir un excellent roman policier si le lecteur n'avait pas rapidement découvert le coupable dans les premiers chapitres.
Lien : https://imaginaire-chronique..
Sur les lieux où l'homme était en train de pécher, pas de traces de lutte et rien n'a été volé.
Le lendemain le corps de l'homme est repêché dans la Saône et l'autopsie révélera qu'il a été empoisonné.
Une enquête très bien orchestrée avec une victime qui dévoile lors des interrogatoires un double visage, plusieurs suspects et des indices qui renvoient de l'un à l'autre.
A part la perte de son fiancé sur lequel l'auteur ne s'étend pas trop rien de spécial sur la vie de la lieutenante donc pas de longueurs inutiles. Pas de problèmes non plus avec la hiérarchie ce qui est reposant à la lecture.
Une plume efficace, plutôt directe, sans fioritures inutiles.
On aurait pu avoir un excellent roman policier si le lecteur n'avait pas rapidement découvert le coupable dans les premiers chapitres.
Lien : https://imaginaire-chronique..
J'ai reçu ce thriller des éditions Lucien Souny dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio et je les en remercie.
Le récit débute en croisant le quotidien de deux familles voisines : Marie, mère célibataire alcoolique, et ses trois enfants (Paula, Vincent et Lucie) d'une part et Xavier et Aurélie, couple "modèle" et leur fille Mancia.
Xavier et Aurélie décident de jouer les apprentis détectives pour découvrir qui balance des bouteilles de vin blanc vides dans leur jardin. On comprend rapidement que Marie cache des actions troubles.
Ces deux familles sont plus liées qu'on aurait pu le croire au premier abord puisque Xavier et Marie ont été amants avant qu'il n'épouse Aurélie et leurs enfants Mancia et Vincent sont les meilleurs amis du monde.
Et puis des meurtres apparaissent : un collègue de Marie défenestré... un autre abattu dans un sous-bois... qui perturbent d'autant plus la quadragénaire que son mari a disparu quelques années auparavant mais que son corps n'a jamais été retrouvé.
C'est donc une histoire complexe et plus on avance dans la lecture plus on s'aperçoit qu'elle est pleine de secrets, de non-dits, de faux-semblants et de collusions.
Un des plaisirs du lecteur va donc être d'essayer de deviner qui manipule qui...
Mais j'ai trouvé l'ensemble trop décousu et pas extraordinairement bien écrit.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Le récit débute en croisant le quotidien de deux familles voisines : Marie, mère célibataire alcoolique, et ses trois enfants (Paula, Vincent et Lucie) d'une part et Xavier et Aurélie, couple "modèle" et leur fille Mancia.
Xavier et Aurélie décident de jouer les apprentis détectives pour découvrir qui balance des bouteilles de vin blanc vides dans leur jardin. On comprend rapidement que Marie cache des actions troubles.
Ces deux familles sont plus liées qu'on aurait pu le croire au premier abord puisque Xavier et Marie ont été amants avant qu'il n'épouse Aurélie et leurs enfants Mancia et Vincent sont les meilleurs amis du monde.
Et puis des meurtres apparaissent : un collègue de Marie défenestré... un autre abattu dans un sous-bois... qui perturbent d'autant plus la quadragénaire que son mari a disparu quelques années auparavant mais que son corps n'a jamais été retrouvé.
C'est donc une histoire complexe et plus on avance dans la lecture plus on s'aperçoit qu'elle est pleine de secrets, de non-dits, de faux-semblants et de collusions.
Un des plaisirs du lecteur va donc être d'essayer de deviner qui manipule qui...
Mais j'ai trouvé l'ensemble trop décousu et pas extraordinairement bien écrit.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Pour cette enquête menée dans le milieu viticole, l’auteur nous emmène sur la côte mâconnaise. Et c’est un des points qui a motivé le choix de ce livre car je connais Charnay-les-Mâcon, les grands domaines viticoles aux pieds des roches de Solutré et de Vergisson (dont j’apprécie les blancs également). Le second point était que l’auteur est commissaire divisionnaire à Lyon.
L’écriture est fluide, le roman se lit facilement et rapidement. L’enquête avance tranquillement, Léa l’héroïne est attachante et les soupçons passent d’un suspect à un autre… Cependant, pour moi, il n’y a pas assez de rebondissements et de suspense pour que l’intrigue me maintienne en haleine. Mais la lecture n’a pas été déplaisante. Certainement que le déroulement se rapproche plus de la réalité...
L’écriture est fluide, le roman se lit facilement et rapidement. L’enquête avance tranquillement, Léa l’héroïne est attachante et les soupçons passent d’un suspect à un autre… Cependant, pour moi, il n’y a pas assez de rebondissements et de suspense pour que l’intrigue me maintienne en haleine. Mais la lecture n’a pas été déplaisante. Certainement que le déroulement se rapproche plus de la réalité...
bonjour
si vous aimiez autrefois les romans de la bibliothèque verte, n'hésitez pas...écriture limpide et minimaliste, intrigue linéaire et convenue. Aujourd'hui il est surprenant de trouver un intrigue aussi simple tant dans la détermination des personnages que dans le flux du récit.
Mais ne jetons pas la pierre...l'intérêt du polar c'est qu'il y en a pour tous les goûts...
si vous aimiez autrefois les romans de la bibliothèque verte, n'hésitez pas...écriture limpide et minimaliste, intrigue linéaire et convenue. Aujourd'hui il est surprenant de trouver un intrigue aussi simple tant dans la détermination des personnages que dans le flux du récit.
Mais ne jetons pas la pierre...l'intérêt du polar c'est qu'il y en a pour tous les goûts...
ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de roman policier et celui-ci est extrêmement bien écrit et j'ai totalement adorée me plongé dans ce monde Bourguignon, dans tes lieux que je connais personnellement.... Un pure moment de plaisir.
J'ai eu la chance de rencontrer Alfred Lenglet dans la librairie Develay il y a quelques semaines et c'est un auteur charmant et curieux qui ma présenter sont roman et bien sur j'ai craquer, et je ne me suis pas fait prier pour plonger dans le monde de Léa Ribaucourt.
A travers diverses villes Bourguignonne, la jeune lieutenant de police travail sur un meurtre par empoisonnement.
Entre doute, supposition et souvenir, nous suivons toute l'enquête de l'intérieur, en étant nous même un enquêteur, cherchant partout le meurtrier.
291 pages qui m'ont tenue en haleine. Bravo.
J'ai eu la chance de rencontrer Alfred Lenglet dans la librairie Develay il y a quelques semaines et c'est un auteur charmant et curieux qui ma présenter sont roman et bien sur j'ai craquer, et je ne me suis pas fait prier pour plonger dans le monde de Léa Ribaucourt.
A travers diverses villes Bourguignonne, la jeune lieutenant de police travail sur un meurtre par empoisonnement.
Entre doute, supposition et souvenir, nous suivons toute l'enquête de l'intérieur, en étant nous même un enquêteur, cherchant partout le meurtrier.
291 pages qui m'ont tenue en haleine. Bravo.
Je crois qu’avec ce roman, je vais vous livrer la chronique la plus courte de l’histoire des retours d’Ophé Lit ! Je vous disais il y a peu que les éditions Lucien Souny avaient le chic pour dénicher les belles plumes, j’en veux pour preuve Sébastien Vidal, Frank Klarczyk ou encore Julien Daluis dernièrement. Mais avec TKT ça va le faire, ça ne l’a pas fait…
Je n’ai rien à reprocher à la plume. C’est bien écrit, le style est fluide, simple, de ce côté, rien à dire. Côté histoire, j’ai trouvé l’intrigue originale mais un poil trop capillotractée. Le problème, à ce stade, c’est que je n’ai rien ressenti. Aucune émotion. Pas d’empathie ou de colère à l’endroit des personnages, pas d’intérêt particulier pour l’histoire, un encéphalogramme plat. Alors attention, ça ne veut pas dire que ce roman est mauvais, loin de là, juste qu’il n’a rien provoqué chez moi.
Vous savez l’importance que j’attache aux émotions, bonnes ou mauvaises, et avec ce roman écrit à quatre mains, je n’ai malheureusement pas vu poindre l’ombre d’une émotion.
Que dire de plus si ce n’est, faites vous votre propre avis…
Lien : https://quandophelit.com/202..
Je n’ai rien à reprocher à la plume. C’est bien écrit, le style est fluide, simple, de ce côté, rien à dire. Côté histoire, j’ai trouvé l’intrigue originale mais un poil trop capillotractée. Le problème, à ce stade, c’est que je n’ai rien ressenti. Aucune émotion. Pas d’empathie ou de colère à l’endroit des personnages, pas d’intérêt particulier pour l’histoire, un encéphalogramme plat. Alors attention, ça ne veut pas dire que ce roman est mauvais, loin de là, juste qu’il n’a rien provoqué chez moi.
Vous savez l’importance que j’attache aux émotions, bonnes ou mauvaises, et avec ce roman écrit à quatre mains, je n’ai malheureusement pas vu poindre l’ombre d’une émotion.
Que dire de plus si ce n’est, faites vous votre propre avis…
Lien : https://quandophelit.com/202..
J’ai lu ce livre suite à sa sélection par la médiathèque de mon village, dans le cadre de son « Prix Polar 2018 ».
Le récit débute par la découverte d’un cadavre dans le Rhône, en pleine ville de Lyon. Il ne porte aucun signe permettant de l’identifier, mais bientôt, grâce à la collaboration d’Interpol, il se révèle être celui d’Ugo Biondelli, héritier d’une riche famille italienne qui a fait fortune dans le cuir.
Petit détail gênant : Ugo Biondelli a disparu vingt ans plus tôt, à l’âge de vingt-cinq ans, et le corps repêché, très bien conservé, semble toujours avoir le même âge…
La jeune capitaine de police Léa Ribaucourt, en charge de l’enquête, rencontre plusieurs personnages liés à la vie de Biondelli, aussi bien à Lyon qu’en Italie. Elle se rend très vite compte que beaucoup de protagonistes lui mentent, ou du moins cachent une partie de la vérité. Alors qu’elle commence à entrevoir la solution de l’énigme, les événements se précipitent brutalement, pour une conclusion spectaculaire. N’en disons pas plus sur l’intrigue, afin de laisser le lecteur la découvrir.
Ce livre a été écrit par un commissaire de police, et sa connaissance du métier transparaît d’une part dans la description des méthodes et des procédures, mais aussi dans le récit des contacts avec les personnes interrogées dans le cadre de l’enquête : l’aspect psychologique, primordial pour un enquêteur, est à mon avis bien restitué.
L’intrigue par elle-même est assez classique, avec peut-être le recours à certaines « ficelles » qui me semblent un peu usées : . Le style est bon, le livre se lit facilement, le découpage en chapitres bien adapté.
Le personnage de Léa Ribaucourt est attachant, son compagnon Aurel est pour moi un peu trop effacé, parfois à la limite de la mièvrerie.
Le cadre du récit a été pour moi un apport positif, puisque j’ai vécu quelques années à Lyon, et en particulier dans la rue Marius Berliet où est actuellement situé l’hôtel de police (HP dans le texte – mais il n’existait pas à l’époque). Il est toujours plus facile d’imaginer une action dans un décor que l’on connait. Par contre, pour un lecteur non lyonnais, l’énumération des villages où se déroule la poursuite finale, au nord de Lyon, pourrait devenir fastidieuse…
En définitive on a ici un polar bien documenté, parfois à la limite du « polar régional », très classique dans son intrigue. Il lui manque une petite touche d’originalité, ce qui fait que je ne le classerai pas premier dans mon choix pour notre « Prix Polar 2018 »… mais si l’occasion se présente, je lirai avec intérêt un autre roman d’Alfred Lenglet.
Le récit débute par la découverte d’un cadavre dans le Rhône, en pleine ville de Lyon. Il ne porte aucun signe permettant de l’identifier, mais bientôt, grâce à la collaboration d’Interpol, il se révèle être celui d’Ugo Biondelli, héritier d’une riche famille italienne qui a fait fortune dans le cuir.
Petit détail gênant : Ugo Biondelli a disparu vingt ans plus tôt, à l’âge de vingt-cinq ans, et le corps repêché, très bien conservé, semble toujours avoir le même âge…
La jeune capitaine de police Léa Ribaucourt, en charge de l’enquête, rencontre plusieurs personnages liés à la vie de Biondelli, aussi bien à Lyon qu’en Italie. Elle se rend très vite compte que beaucoup de protagonistes lui mentent, ou du moins cachent une partie de la vérité. Alors qu’elle commence à entrevoir la solution de l’énigme, les événements se précipitent brutalement, pour une conclusion spectaculaire. N’en disons pas plus sur l’intrigue, afin de laisser le lecteur la découvrir.
Ce livre a été écrit par un commissaire de police, et sa connaissance du métier transparaît d’une part dans la description des méthodes et des procédures, mais aussi dans le récit des contacts avec les personnes interrogées dans le cadre de l’enquête : l’aspect psychologique, primordial pour un enquêteur, est à mon avis bien restitué.
L’intrigue par elle-même est assez classique, avec peut-être le recours à certaines « ficelles » qui me semblent un peu usées : . Le style est bon, le livre se lit facilement, le découpage en chapitres bien adapté.
Le personnage de Léa Ribaucourt est attachant, son compagnon Aurel est pour moi un peu trop effacé, parfois à la limite de la mièvrerie.
Le cadre du récit a été pour moi un apport positif, puisque j’ai vécu quelques années à Lyon, et en particulier dans la rue Marius Berliet où est actuellement situé l’hôtel de police (HP dans le texte – mais il n’existait pas à l’époque). Il est toujours plus facile d’imaginer une action dans un décor que l’on connait. Par contre, pour un lecteur non lyonnais, l’énumération des villages où se déroule la poursuite finale, au nord de Lyon, pourrait devenir fastidieuse…
En définitive on a ici un polar bien documenté, parfois à la limite du « polar régional », très classique dans son intrigue. Il lui manque une petite touche d’originalité, ce qui fait que je ne le classerai pas premier dans mon choix pour notre « Prix Polar 2018 »… mais si l’occasion se présente, je lirai avec intérêt un autre roman d’Alfred Lenglet.
Livre lu cet été, et depuis, je cherche un second livre à lire de cet auteur : le test du second livre est très important, parfois, cela rate (je garde les titres pour moi), le plus souvent, c'est une réussite - voir Sébastien Lepetit ou Elly Griffiths.
Mon souvenir ? Une lecture agréable, peut-être un peu entachée par la place donnée à la procédure. Oui, l'enquêtrice rappelle souvent qu'elle ne peut rien dire - et il est vrai qu'elle ne révèle rien, à ceux qui la questionnent, de l'enquête en cours. A force d'être gavé d'informations, l'on oublie trop souvent qu'une enquête se déroule nettement mieux si des informations ne s'échappent pas. Puis, l'on ne peut pas être policière 24 heures sur 24.
Le profil de la victime est intéressant. Si d'un côté il paraît imbuvable, il faut bien reconnaître que, de l'autre, il savait prendre ses responsabilités. Mais ce n'était pas des zones d'ombre qu'il avait dans sa vie, c'est une éclipse totale. Et oui, le milieu viticole est tout sauf tendre. Vous en doutiez ?
Un roman agréable à lire, une enquêtrice attachante, tout comme son équipier.
Mon souvenir ? Une lecture agréable, peut-être un peu entachée par la place donnée à la procédure. Oui, l'enquêtrice rappelle souvent qu'elle ne peut rien dire - et il est vrai qu'elle ne révèle rien, à ceux qui la questionnent, de l'enquête en cours. A force d'être gavé d'informations, l'on oublie trop souvent qu'une enquête se déroule nettement mieux si des informations ne s'échappent pas. Puis, l'on ne peut pas être policière 24 heures sur 24.
Le profil de la victime est intéressant. Si d'un côté il paraît imbuvable, il faut bien reconnaître que, de l'autre, il savait prendre ses responsabilités. Mais ce n'était pas des zones d'ombre qu'il avait dans sa vie, c'est une éclipse totale. Et oui, le milieu viticole est tout sauf tendre. Vous en doutiez ?
Un roman agréable à lire, une enquêtrice attachante, tout comme son équipier.
Pour un roman policier je trouve que la plume a été bien écrite et que l'on sait chaque indice a chaque chapitre.
A la fin un vrai film d'action.
Chaque élément est bien descriptif.
Je pence que ce livre va être a relire🙂
J'adore se livre je recommande.
A la fin un vrai film d'action.
Chaque élément est bien descriptif.
Je pence que ce livre va être a relire🙂
J'adore se livre je recommande.
Cela aurait pu être une saga passionnante en 5 ou 6 tomes, telle Jalna, les gens de Mogador, etc... mais voilà, ce petit roman n'est que une histoire de famille, sûrement personnelle, un résumé de plusieurs vies sur plusieurs générations...oui , un résumé. Personnages à peine esquissés, des dizaines d'années en un paragraphe, des descriptions survolées et l'inévitable méchant bâtard. Mais, tout finit bien et vite. Un résumé. Seulement un résumé. Pas convaincant et un ratage romanesque. Gâchis . Dommage.
Nommée à la Crime de Lyon, Léa doit se pencher sur une affaire de meurtre non élucidée comme le veut la tradition pour un nouvel arrivant. Les indices sont minces mais un nouveau meurtre est commis dans les mêmes circonstances et l’enquête est relancée. On va suivre la capitaine et son équipe dans une course contre la montre pour éviter de nouveaux crimes. Cette histoire se suit avec plaisir, les personnages sont attachants, l’intrigue est bien ficelée. On découvre la ville de Lyon et les différents services de police de façon simple et claire. Léa est un personnage que l’on retrouve dans d’autres romans que je découvrirai avec plaisir.
Bonne intrigue dans un style ennuyeux. Les longues et répétitives descriptions de la méthodologie d'une enquête ne laissent pas de place pour le développement psychologique des personnages qui devient des stereotypes de policiers parfaits. Vraiment ennuyeux !
Bonjour, j'espère que tout va bien pour vous en cette veille de weekend pascal. Je vous parle aujourd'hui d'un livre reçu par la masse critique de Babelio.com. Enfin je n'attendais pas celui là je m'attendais à STUPS des Editions Lucien Souny, mais j'ai reçu TKT ça va le faire d'Alfred et Nathalie Lenglet. Et bien je ne regrette rien, car une fois que vous êtes embarqué dans cette histoire vous n'avez plus qu'une hâte, savoir comment cela va se finir. Des non-dits, des tromperies, des découvertes, du suspens, des menaces, des morts tel est le cocktail de ce livre que vous lirez d'une seule traite si jamais vous plongez le nez dedans. Pour les fans de suspens, de tensions, de littérature noire.
Quatrième de couv. :Xavier Monfreidi découvre une nouvelle bouteille plastique de vin devant sa maison. Son épouse et lui en ont déjà repéré des identiques dans le quartier. Par jeu, ils décident de surveiller pour savoir qui les jette. Et un soir, éberlué, Xavier finit par le découvrir, mais il préfère ne rien dire à sa femme. Seule avec trois enfants depuis la disparition inexpliquée de son mari quelques années plus tôt, Marie est en proie à de graves difficultés financières. Elle s'échine dans le service comptabilité d'une entreprise depuis vingt ans, pour un salaire de misère. Entre mensonges, culpabilité et meurtres, commence alors à distance un étrange duel opposant Xavier désireux de concrétiser l'affaire de sa vie et Marie qui a perdu le contrôle des événements. Pour elle, une seule chose importe : protéger ses enfants et leur assurer un avenir décent. Connaît-on vraiment les personnes avec lesquelles on vit ? Cette histoire fait un pied de nez à ceux qui pensent détenir la réponse à cette question troublante et emporte le lecteur, sur un tempo stupéfiant, dans un scénario tordu mais ô combien fascinant.
Quatrième de couv. :Xavier Monfreidi découvre une nouvelle bouteille plastique de vin devant sa maison. Son épouse et lui en ont déjà repéré des identiques dans le quartier. Par jeu, ils décident de surveiller pour savoir qui les jette. Et un soir, éberlué, Xavier finit par le découvrir, mais il préfère ne rien dire à sa femme. Seule avec trois enfants depuis la disparition inexpliquée de son mari quelques années plus tôt, Marie est en proie à de graves difficultés financières. Elle s'échine dans le service comptabilité d'une entreprise depuis vingt ans, pour un salaire de misère. Entre mensonges, culpabilité et meurtres, commence alors à distance un étrange duel opposant Xavier désireux de concrétiser l'affaire de sa vie et Marie qui a perdu le contrôle des événements. Pour elle, une seule chose importe : protéger ses enfants et leur assurer un avenir décent. Connaît-on vraiment les personnes avec lesquelles on vit ? Cette histoire fait un pied de nez à ceux qui pensent détenir la réponse à cette question troublante et emporte le lecteur, sur un tempo stupéfiant, dans un scénario tordu mais ô combien fascinant.
Quand j’ai lu les premières pages de ce polar, je me suis dit que ça allait être pénible tant l’écriture m’est apparue lourde, pas du tout polar quoi. Et puis au bout de 2 ou trois chapitres, je suis passée outre le style pour m’intéresser à l’intrigue qui se mettait en place doucettement. Comme souvent dans ce genre de littérature, l’histoire (amoureuse) dans ce cas entre les 2 principaux policiers, a une importance équivalente au déroulé de la présentation des protagonistes impliqués dans l’enquête menée. C’est quand même bateau comme trame déjà. Donc il y a cette liaison amoureuse qui est en cours entre la supérieure hiérarchique et son second. Ils sont tous les deux beaux, forts et sensibles. Elle est plus coléreuse que son compagnon (Aurel). Lui est du genre romantique.
Bon ceci étant posé, l’intrigue maintenant: le corps d’un homme jeune de 25 ans, est retrouvé flottant dans le Rhône au quai Gailleton. On s’aperçoit rapidement qu’il a été tué d’un coup violent sur la nuque mais que le corps est resté de longues années au frais, sans doute dans un congélateur avant de refaire surface. L’enjeu est de retrouver quel jeune homme aurait disparu 20 ans plus tôt dans la région et une fois cette première énigme résolue, pourquoi a-t-on décidé tout à coup de s’en débarrasser ? Les événements s’enchaînent assez rapidement. L’enquête est bien menée l’on ne s’ennuie pas du tout en lisant surtout quand, vers le dénouement, la commissaire responsable est enlevée et que sa vie est en danger. L’auteur nous décrit la solidarité, l’esprit de corps qui règne dans notre police française.
Un bon livre sans brio, sans originalité, sans ton, mais qui fonctionne très bien.
Bon ceci étant posé, l’intrigue maintenant: le corps d’un homme jeune de 25 ans, est retrouvé flottant dans le Rhône au quai Gailleton. On s’aperçoit rapidement qu’il a été tué d’un coup violent sur la nuque mais que le corps est resté de longues années au frais, sans doute dans un congélateur avant de refaire surface. L’enjeu est de retrouver quel jeune homme aurait disparu 20 ans plus tôt dans la région et une fois cette première énigme résolue, pourquoi a-t-on décidé tout à coup de s’en débarrasser ? Les événements s’enchaînent assez rapidement. L’enquête est bien menée l’on ne s’ennuie pas du tout en lisant surtout quand, vers le dénouement, la commissaire responsable est enlevée et que sa vie est en danger. L’auteur nous décrit la solidarité, l’esprit de corps qui règne dans notre police française.
Un bon livre sans brio, sans originalité, sans ton, mais qui fonctionne très bien.
Polar assez bien mené et bonne présentation des protagonistes
Blessé lors de la Grande Guerre, Jacques Châteauneuf, jeune et brillant médecin parisien, décide de rompre avec la vie mondaine pour se retirer à la campagne, dans la demeure qu’il a reçue en héritage de son oncle. Mais à peine est-il arrivé, qu’il pressent que de lourds secrets tenaillent les gens du pays. Sa rencontre avec Justine, la troublante et mystérieuse femme qu’il va épouser, complique encore le psychodrame villageois. A tel point que les mariés sont contraints de s’éloigner pour mettre leur vie de couple et leur amour à l’abri de menaces indéfinissables. Pas question cependant pour Jacques Châteauneuf de renoncer à ce terroir dont il aime l’âpre caractère, ni à sa quête de la vérité.
L’histoire se déroule principalement en haute-loire, au Puy-en-velay, un département que je ne connais pas. Les paysages, villages, chez-lieu sont bien décrits avec un plus pour les détails des ambiances, des mentalités, us et coutumes des villageois des années 1920. L’histoire est bien ficelée, les personnages attachants même si je regrette un style d’écriture un peu « scolaire ». On se laisse facilement séduire par ce roman qui n’a, je pense, pas d’autre but que de nous distraire tout en nous plongeant dans une époque révolue. J’ai aimé.
L’histoire se déroule principalement en haute-loire, au Puy-en-velay, un département que je ne connais pas. Les paysages, villages, chez-lieu sont bien décrits avec un plus pour les détails des ambiances, des mentalités, us et coutumes des villageois des années 1920. L’histoire est bien ficelée, les personnages attachants même si je regrette un style d’écriture un peu « scolaire ». On se laisse facilement séduire par ce roman qui n’a, je pense, pas d’autre but que de nous distraire tout en nous plongeant dans une époque révolue. J’ai aimé.
Un polar assez classique mais efficace. Bien mené, l'intrigue tient super bien la route.
Les personnages sont sympathiques et nous sommes transportés dans la magnifique ville de Lyon.
Un plongeon dans les mouvements d'extrême droite néonazi avec quelques bons rebondissements.
Mais voilà...j'ai pas croché ☹️
Très flic, très polar, très procédure. Beaucoup de longueurs, très lent...Pas ma tasse de thé quoi ...
Je sais, je suis irrécupérable mais pour moi, il faut que ça bouge et j'avoue...suis plus thriller que polar ou du moins, moins procédure policière type. De ce fait, mon avis n'est pas forcément arbitraire et je suis sûre qu''il plaira aux amateurs du genre !
Lien : https://sangpages.com/2017/0..
Les personnages sont sympathiques et nous sommes transportés dans la magnifique ville de Lyon.
Un plongeon dans les mouvements d'extrême droite néonazi avec quelques bons rebondissements.
Mais voilà...j'ai pas croché ☹️
Très flic, très polar, très procédure. Beaucoup de longueurs, très lent...Pas ma tasse de thé quoi ...
Je sais, je suis irrécupérable mais pour moi, il faut que ça bouge et j'avoue...suis plus thriller que polar ou du moins, moins procédure policière type. De ce fait, mon avis n'est pas forcément arbitraire et je suis sûre qu''il plaira aux amateurs du genre !
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