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Citations de Alfred de Musset (1302)


Je dis et maintiens, continuait Marcel, qu’on peut et doit faire l’éloge des grisettes, et qu’un usage modéré en est bon. Premièrement, elles sont vertueuses, car elles passent la journée à confectionner les vêtements les plus indispensables à la pudeur et à la modestie ; en second lieu, elles sont honnêtes, car il n’y a pas de maîtresse lingère ou autre qui ne recommande à ses filles de boutique de parler au monde poliment ;
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Alors il s’assit sur un monde en ruine une jeunesse soucieuse
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Le Duc. – Aujourd’hui surtout que j’ai soupé comme trois moines, je serais incapable de dire seulement : « Mon cœur, » ou : « Mes chères entrailles, » à l’infante d’Espagne.
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e Duc. – Renzo, un homme à craindre ! le plus fieffé poltron ! une femmelette, l’ombre d’un ruffian énervé ! un rêveur qui marche nuit et jour sans épée, de peur d’en apercevoir l’ombre à son côté ! d’ailleurs un philosophe, un gratteur de papier, un méchant poète qui ne sait seulement pas faire un sonnet !
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Alfred de Musset
Une femme pardonne tout, excepté qu'on ne veuille pas d'elle. La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé. La bouche garde le silence Pour écouter parler le coeur. Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est.
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Alfred de Musset
Le temps emporte sur son aile
Et le printemps et l’hirondelle,
Et la vie et les jours perdus ;
Tout s’en va comme la fumée,
L’espérance et la renommée,
Et moi qui vous ai tant aimée,
Et toi qui ne t’en souviens plus !
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La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve.
Et vous aurez vécu, si vous avez aimé.
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Les yeux fixés sur la pendule, elle se livra à des pensées qui ne lui étaient pas encore venues. Elle songea au passé, à l’avenir, à la rapidité de la vie ; elle se demanda pourquoi nous sommes sur terre, ce que nous y faisons, ce qui nous attend après. En cherchant dans son cœur, elle n’y trouva qu’un jour où elle eût vécu, celui où elle avait senti qu’elle aimait. Le reste lui sembla un rêve confus, une succession de journées uniformes comme le mouvement du balancier.
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Or, vers ce temps-là, deux poètes, les deux plus beaux génies du siècle après Napoléon, venaient de consacrer leur vie à rassembler tous les éléments d’angoisse et de douleur épars dans l’univers. Goethe, le patriarche d’une littérature nouvelle, après avoir peint dans Werther la passion qui mène au suicide, avait tracé dans son Faust la plus sombre figure humaine qui eut jamais représenté le mal et le malheur. Ses écrits commencèrent alors à passer d’Allemagne en France. Du fond de son cabinet d’étude, entouré de tableaux et de statues, riche, heureux et tranquille, il regardait venir à nous son œuvre de ténèbres avec un sourire paternel. Byron lui repondit par un cri de douleur qui fit tressaillir la Grèce, et suspendit Manfred sur les abîmes, comme si le néant eût été le mot de l’énigme hideuse dont il s’enveloppait. Pardonnez-moi, ô grands poètes, qui êtes maintenant un peu de cendre et qui reposez sous la terre ; pardonnez-moi ! Vous êtes des demi-dieux, et je ne suis qu’un enfant qui souffre.
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Découvert au lycée, lu et relu dix fois depuis, vu et revu mille fois (dans la mise en scène de Franco Zefirelli en 1977 avec les acteurs de la Comédie Française, Francis Huster dans le rôle titre, inoubliable , et tant d autres aussi : Jean-Luc Boutté en Alexandre, Louis Seigner en Philippe, Geneviève Casile en marquise Cibo...un régal - la vidéo est disponible sur Youtube). Cette pièce figure depuis toujours dans mon Panthéon personnel. J'y trouve tout : la soif d'absolu, le courage, la vertu, la douleur des illusions perdues...et une vraie réflexion : Jusqu'où peut-on sciemment tricher sur sa vraie nature sans devenir quelqu'un autre ? Lorenzo est un héros courageux prêt à tout pour atteindre son noble but...mais orgueilleux aussi - et plein d illusions sur lui-même et les autres. À la fin, il n est pas assassiné : il se laisse tuer parce qu'il renonce à vivre en ayant compris à quel point il s est trompé sur la grandeur de l'âme humaine, la sienne et celle des autres. Bouleversant.
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Cœlio :
Le souffle de ma vie est à Marianne ; elle peut d’un mot de ses lèvres
l’anéantir ou l’embraser. Vivre pour une autre me serait plus difficile que
de mourir pour elle ; ou je réussirai, ou je me tuerai. Silence ! la voici qui
rentre ; elle détourne la rue .
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Alfred de Musset
Il n'y a rien au monde que de déraisonner d'amour
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On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
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La Nuit d’Octobre

Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l’insomnie
Ne t’avaient fait songer à l’éternel repos ?
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La Nuit d’Octobre

Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur, pour éclore;
Après avoir souffert il faut souffrir encore;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
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Portia

Mais quand tu m’as noyé de baisers et de larmes,
Dis, qui m’en peut défendre, ou qui m’en guérira ?
Tu m’as fait trop heureux, ton amour me tuera !
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Inventons quelque part des lieux où l’on oublie;
Partons, nous sommes seuls, l’univers est à nous.
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Il y a au monde une chose sainte et sublime c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux, mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j'ai souffert souvent ; je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
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TEBALDEO : Pourquoi m'en voudrait-on ? Je ne fais de mal à personne. Je passe les journées à l'atelier. Le dimanche, je vais à l'Annonciade ou à Sainte-Marie ; les moines trouvent que j'ai de la voix ; ils me mettent une robe blanche et une calotte rouge, et je fais ma partie dans les choeurs, quelquefois un petit solo: ce sont les seules occasions où je vais en public. Le soir, je vais chez ma maîtresse, et quand la nuit est belle, je la passe sur mon balcon. Personne ne me connaît, et je ne connais personne ; à qui ma vie ou ma mort peut-elle être utile?

LORENZO: Es-tu républicain? Aimes-tu les princes?

TEBALDEO: Je suis artiste ; j'aime ma mère et ma maîtresse.
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Alfred de Musset
Je suis perdu, vois-tu,
je suis noyé,
inondé d'amour.
Je ne sais plus si je vis,
si je mange,
si je respire,
si je parle.
Je sais que je t'aime.
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