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Critiques de Alfred de Musset (590)
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À quoi rêvent les jeunes filles

Ce n'est clairement pas la meilleure pièce de Musset...

Avec moins de 30 pages, les personnages n'ont pas le temps d'être approfondis, et je n'ai pas compris les motivations du père. Un homme noble, riche, avec deux filles de 15ans jumelles. Il veut bien les marier pour faire leur bonheur, mais selon sa théorie du mariage. Un mari doit séduire en étant d'abord un amant de roman, avec sérénade et duel. Mais ce père apparaît finalement comme un tyran, manipulant ses filles et les jeunes gens. Les filles sont interchangeables, on n'a pas le temps de les découvrir, et les prétendants sont plus ridicules qu'attachants. Plutôt lire les grandes pièces de Musset donc !
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André del Sarto

La pièce n'est manifestement pas aboutie, en témoignent ces trois petits actes disproportionnés entre eux qui se lisent en moins d'une heure. Il n'y a pas de situation initiale, l'oeuvre s'ouvre directement sur l'élément déclencheur qui va briser les liens d'amitié d'André et de Cordiani. André est un personnage assez instable, enthousiaste et mélancolique d'une scène à l'autre, traversé d'impulsions contradictoires, romantique à souhait dans la dévaluation de son génie créatif, la dilapidation au bénéfice de la femme aimée, et sa spontanéité à s'humilier pour qu'elle lui revienne. Il aurait été intéressant d'approfondir la lutte intérieure entre amour et amitié chez Cordiani, lui aussi peu construit. On ne voit pas bien l'utilité de la dernière scène, qui ne fait que montrer la transmission du message d'André, sans évoquer la réaction de la part des destinataires, alors que l'on a déjà entendu les termes frappants de ce message lors de la scène précédente, donc aucun suspense... Bref, ce n'est qu'une ébauche de pièce qui a au moins le mérite de nous laisser imaginer un beau duel et où on trouve de belles formules (la première confrontation des deux hommes après la révélation du secret, notamment) qui préludent aux pièces plus approfondies de l'auteur.
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André del Sarto

Musset retrouve Florence, ses artistes et ses femmes. Ce n'est pas une tragédie politique comme dans Lorenzaccio, mais un drame intimiste, où amitié, amour et adultère se mèlent. Très belle figure bouleversante d'André, désespéré de perdre à la fois sa femme et son meilleur ami disciple.
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André Del sarto - Il ne faut jurer de rien.

Il ne faut jurer de rien

Une pièce de théâtre que j'ai bien plus aimé que la nuit vénitienne. Les personnages sont mieux conçus, les situations bien ficelées. C'est une lecture agréable que de lire cette pièce. L'air un peu comique a sa raison d'être sans que les personnages paraissent burlesques. On s'y plait dans toutes les scènes où chaque oui et chaque non se martèlent dignement. Et puis ce personnage de l'abbé qui n'en a pas l'air détend l'atmosphère avec ses airs soupçonneux.



Le jeune valentin a juré de ne jamais se marier. Depuis qu’il a été témoin à 16 ans, étant amant de femmes mariées, des manies que usent celles-ci pour ganter leurs maris, il refuse à pied ferme de devenir un mari ganté plutôt qu'un amant vénéré. Sous l'insistance de son oncle Ban Vuck qui veut à tout prix qu'il épouse Cécile de Mantes, il le défie dans un pari où il espère bien lui prouver sur un délai de huit jours, la légèreté des femmes. Malheureusement tous ses plans rencontreront comme un mur l’intelligence de la jeune Cécile qui à la fin paraîtrait comme l'instigatrice du jeu. Valentin qui croyait avoir piégé, tombe lui-même dans ses propres pièges.... Sans résister face à la femme savante le je jure se fond comme la cire...



Une pièce qui vous détend agréablement!!!
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Bettine

C'est du Musset, mais cela pourrait être un vaudeville de la fin du XIXème siècle. Il y a une femme pour deux hommes, des scènes de jalousie, un projet de mariage, un valet qui ouvre les portes et se mêle de tout en intervenant dans les conversations, des blagues sur la nourriture...

Mais comme c'est du Musset, ce n'est pas une comédie. Bettine pleure beaucoup. Et ce n'est pas une jeune fiancée, c'est une actrice - autant dire pour le XIXème siècle, une courtisane qu'on suppose aux moeurs légères, ce qui est un obstacle à son projet de mariage avec un homme du monde. Mais quand l'un de ses prétendants veut l'empêcher de continuer sa carrière car cela nuirait à sa propre réputation - à lui, l'autre souhaite qu'elle continue à chanter, car c'est sa vocation, son talent, et sa passion. Pour moi, le choix aurait été vite fait...

Une pièce trop courte pour développer ses personnages, aux rebondissements trop prévisibles, et qui souffre de son balancement continu entre plusieurs genres.
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Carmosine

Ce n'est même pas une ronde amoureuse, mais une spirale : la mère aime un seigneur qui plaît aux dames de la cour et veut séduire la reine tout en cherchant la dot de la fille, qui, elle, est aimée de son ami d'enfance mais admire le roi et fait tourner la tête du troubadour...

Heureusement, tout se termine par un deus ex machina, ou plutôt un rex ex machina, grâce à l'intervention de la reine la morale, l'ordre social et la fidélité des liens matrimoniaux sont respectés.

Une courte pièce de Musset, où les personnages sont trop peu développés pour être intéressants, et sans transgression puisque la morale du XIXème siècle est sauve. C'est une pièce en prose, pas de belles tirades à admirer.
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Contes : Histoire d'un merle blanc - Pierre..

Cet ouvrage d’Alfred de Musset réunit certains de ses contes ainsi que des lettres satiriques. Ce sont des contes des XVIIIe et XIXe siècles, souvent dans des milieux aristocratiques, où l'on parle amour et honneur.



La Mouche. Un amoureux disgracié par le roi tente tout pour épouser mademoiselle d’Annebault. Il monte à Versailles et rencontre la Pompadour. Bonne ou mauvaise chance ?



Pierre et Camille. Camille aurait pu être heureuse. Ses parents s'aiment tendrement. Elle est riche et bien née. Hélas, elle est sourde et muette, ce qui signifie alors être moins humaine. Ne pouvant exprimer sa pensée, peut-être n'en n'a-t-elle pas ? Sa mère ne la chérit que plus alors que son père s'éloigne d'elle.



Mademoiselle Mimi Pinson. Les grisettes peuvent elles être bonnes et belles ? Rien n'est moins sûr. Frivoles et joueuses, on ne peut pas compter sur elles. Sauf Mimi Pinson ?



Le merle blanc. Seul parmi les siens, notre héros les fuit. Il explore le monde entier sans trouver son semblable. Pauvre artiste incompris.



Le secret de Javotte. Quand un femme se joue de l'honneur d'un gentilhomme, cela peut mener loin.



Lettres sur la littérature de Dupuis et Cotonet. Quatre lettres qui partagent le même ton humoristique et satirique de bourgeois qui tentent de comprendre leur temps. Ils décortiquent le Romantisme sans jamais parvenir à le définir, puis l'humanitarisme, s'intéressent au journalisme et à des personnages caricaturaux.



J'avoue que je préfère Musset au théâtre que dans cet ouvrage même si j'apprécie le ton badin, jamais très loin chez cet auteur.
Lien : https://pralinerie.blogspot...
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Contes : Mademoiselle Mimi Pinson - Histoir..

Alfred de Musset est un poète et un dramaturge français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857.

Contes écrits par Musset dans la dernière partie de sa vie, entre 1842 et 1854, ces contes doux-amers dépeignent des héros solitaires en quête de bonheur, dont l’itinéraire est semé d’épreuves, d’émerveillements et de désillusions.

Un très bon moment de lecture avec ce recueil de quatre contes ma foi, plutôt réalistes sur la nature humaine et les sentiments. Alfred de Musset nous y plonge avec bonheur avec un style plein d'humour et de lyrisme.



- Mademoiselle Mimi Pinson – profil de grisette :

Avec ce conte paru en 1845,  Alfred de Musset aborde  le thème de la grisette qui est alors une figure de la vie parisienne. Une  Grisette est une jeune fille de basse condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu’autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette (étoffe grise de peu de valeur).



- Histoire d'un merle blanc :

« Qu'il est glorieux mais qu'il est pénible d'être en ce monde un merle exceptionnel.. ».

Fable autobiographique qui dépeint les amours malheureuses de Musset avec George Sand et ses déboires d'auteur incompris, l'Histoire d'un merle blanc est aussi une ode à la différence et s'adresse à toutes les âmes sensibles perdues dans la foule anonyme des conventions et des références.

Histoire d'un merle blanc est incroyablement beau. C'est une œuvre bouleversante très poétique.



- Le secret de Javotte :

Conte publié pour la première fois dans le Constitutionnel en juin 1844.

Un vrai régal, ce petit conte. Une histoire d'amour, de colère, d'honneur raconté avec beaucoup de bonheur par Alfred de Musset avec son écriture si élégante et raffinée.



 - La mouche :

Un conte qui nous amène à la cour de Versailles du temps de Louis XV, et où une marquise bien célèbre se transforme en une bonne fée pour sauver un amour perdu.





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Contes d'Espagne et d'Italie

Contes d'ici et d'ailleurs bercés des rêveries d'âmes au romantisme exacerbé.
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Correspondance amoureuse : George Sand/Alfr..

Autant annoncer la couleur d'office, j'ai été assez déçue par cette correspondance que j'attendais plus fouillée, moins conventionnelle.



Il aurait été intéressant de retrouver ce gamin de De Musset, cet homme torturé qui ne savait garder auprès de lui Sand, prenant multiples maitresses mais ne pouvant se passer d'une Sand moitié mère /moitié amante.

Malheureusement, je n'ai pas retrouvé Alfred de Musset

Où est passé celui qui aimait se faire materner, poète et si dur à la fois dans sa relation. Cet amant tentant dans l'auto flagellation de récupérer sa bien-aimée pour mieux s'enfuir, pour mieux souffrir .

La destruction psychologique qu'il a affligée à George Sand est survolée et presque obstruée par une histoire d'amitié, de frères entre eux ...Amitié qui n'en a jamais été.



Quant à elle, femme meurtrie par la disparition de son père dès son enfance, recherchant le modèle paternel chez ses amours qu'elle aime frêles et sensibles , les hommes à materner, le tout en étant maitresse tapageuse , rien n'est très clair ni retranscrit.

Nous y lisons un échange assez plat, beaucoup de courriers concernant les finances, les nouvelles de son fils.

Pourtant, ce sont bien les échanges que George Sand a voulu publier à sa mort afin que soit rétablie la vérité concernant leur histoire. Histoire ayant suscitée la polémique.



La préface, écrite par Françoise Sagan est prometteuse, superbe, bien au dessus de cette correspondance.

C'est une excellente analyse qu'elle développe, dommage que par la suite la correspondance ne soit pas traitée avec autant de fond.



Un point positif tout de même, la découverte de phrases attribuées à De Musset, en particulier dans " on ne badine pas avec l'amour" qui sont de George Sand, passages de ses lettres remaniées dans les pièces du poète.



A contrario , peu de choses à propos des écrits de Sand ... n'a t-elle jamais été considérée comme écrivaine ? Ou ses écrits étaient ils considérés comme mièvres ? Elle semble n'avoir brillé que par son esprit et sa position de femme libre aux mœurs dérangeantes.

Si j'en crois certains jugements en son temps beaucoup ont été sévères et je n'invente rien.



"C'est la vache bretonne de la littérature" disait Jules Renard.



Baudelaire la détestait ( bon en même temps venant de Baudelaire...) je cite :

"La femme Sand est le Prudhomme de l'immoralité, elle n'a jamais été artiste. Elle a le fameux style coulant cher aux bourgeois, elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde, elle a dans les idées morales la même profondeur de jugement et la même délicatesse de sentiments que les concierges et les filles entretenues. Que quelques hommes aient pu s'emmouracher de cette latrine, c'est bien la preuve de l'abaissement des mœurs de ce siècle.je ne puis plus penser à cette stupide créature sans un certain frémissement d'horreur et si je la rencontrais, je ne pourrais m'empêcher de lui jeter un bénitier à la tête"



Charles Murat qui n'était pas tendre avec elle :

« Elle avait ce je ne sais quoi de glouton dans le mouvement du désir »



Ses discours socialistes et humanitaires sont qualifiés de "Bêlant" par la société intellectuelle "entre autres "le meunier d'Angibault et "le péché de monsieur Antoine".



Ses romans " la petite fadette ", "lélia" ,"la mare au diable" "françois le champi" et "les maitres sonneurs" sont qualifiés de gentillets mais "un rien du tout" dans le monde de la littérature.



A sa mort Flaubert a pleuré Sand en saluant la femme mais non l'auteure, je cite :

« Les hautes figures disparaissent, mais ne s'évanouissent pas .George Sand était une idée. »



Pas un mot sur ses œuvres.



Tourgueniev a salué la femme en disant avoir pleuré comme un veau

« Il fallait la connaitre comme je l'ai connue pour savoir tout ce qu'il avait de féminin dans le grand homme ! L'immensité de la tendresse qui se trouvait dans le génie de l'esprit ... »



La femme, George Sand aurait-elle donc marqué par son esprit, son ingéniosité, mais non pas par ses romans ou discours ?

La conclusion voudrait-elle dire que les meilleurs écrits de George Sand se trouvent dans les œuvres de ses amants ( Ecrits provenant de correspondances dont ils se sont inspirés) ainsi que dans ses échanges épistolaires (outre celui avec De Musset)?



Tout ceci m'a rendu assez curieuse et je pense donc m'atteler aux romans de Sand que j'ai toujours remis à plus tard histoire de me faire un avis
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Correspondance amoureuse : George Sand/Alfr..

Nous entrons dans l'intimité de ces deux amoureux fous.

Certaines lettres sont terriblement touchantes, et intemporelles.
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Correspondance amoureuse : George Sand/Alfr..

Correspondance amoureuse comme l'indique le titre de cette œuvre est une correspondance entre deux personnes qui s'aiment.



George Sand et Alfred de Musset sont deux auteurs français du 19ieme siècle. Cette correspondance a été longtemps gardé par George Sand qui a donné des consignes précises sur la publication de ces lettres.



Le genre épistolaire a quelque chose de frustrant car les deux auteurs nous racontent des moments qu'ils ont passé ensemble sans trop rentrer dans les détails. Ils nous restent donc à laisser place à notre imagination.

J'ai été touché sentimentalement plus par les lettres de Musset que par celles de Sand. Lui est peut être moins pudique, exprime plus ses sentiments, plus dramatique. Tant dis qu'elle est toujours dans le refus, le retrait et l'éloignement de lui vis à vis d'elle.

En tous cas, c'est l'impression que j'ai eu … C'est pourquoi et après aussi une recommandation que je souhaite lire l'œuvre autobiographique La confession d'un enfant du siècle d'Alfred Musset.

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Emmeline - Croisilles

Deux nouvelles légères, bien écrites, mais qui manquent un peu de punch à mon goût. Emmeline n'est rien qu'une histoire d'adultère très très classique, tandis que Croisilles est un conte de fées vécu par un jeune étourdi. J'ai passé un agréable moment en les lisant, mais rien de plus.
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Emmeline - Croisilles

Emmeline, une riche héritière de la grande bourgeoisie, tombe follement amoureuse d'un aristocrate sans le sou si bien qu'elle convainc ses parents de la laisser l'épouser. Le ménage sera-t-il heureux ? ● C'est une nouvelle d'analyse psychologique, à la dimension autobiographique assumée, d'une grande délicatesse.
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Emmeline - Croisilles

Je n'avais lu de Musset quand je suis tombé sur ce petit texte.

Il ne m'a pas déplu, mais on sent un texte daté et peut-être même de commande.

Il s'agit d'une histoire d'amour dans une époque et un milieu où on ne travaille pas, mais où les rentes plus ou moins grandes permettent de voyager ou non. la musique est un luxe et la vie sociale se fait dans les salons. Dans ce monde là grandit une fille, Emeline, encore plus détachée des choses matérielles, de l'argent mais même de compétition amoureuse. Elle se marie jeune sur un coup de tête (ou peu s'en faut) et ne tombe amoureuse réellement que quelques années plus tard. Après "15 jours de bonheur" (y a t'il du sexe?) le mari l'apprend et l'amour devient impossible, parce que c'est la loi du romantisme français de ce temps là.

C'est assez bien écrit, notamment un poème de déclaration au milieu, mais cette histoire de rentiers (plus ou moins riche, on fait la distinction...) m'a paru soit passée... soit horriblement actuelle puisqu'on semble revenir à une société de classe...). Les riches n'ont pas de soucis matériels... alors ils s'en créent d'autres et pensent/déclarent que c'est la vraie vie... Musset parfois semble s'en amuser ou s'en désoler (voir citation) mais c'est ce genre de texte qui s'achetait et le faisait vivre... ou alors est ce une caricature des jeunes filles de l'époque (mais ma culture est insuffisante)

Ce genre de littérature, tout en psychologie et sans questionnement social (à moins encore une fois que ce ne soit une caricature), m'emmerde un peu, mais il faut bien changer ses lectures de temps en temps. Et on me dit parfois que je ne comprends rien à l'amour.

C'est peut-être seulement ça...
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Emmeline - Croisilles

Une courte nouvelle découverte grâce à une suggestion Babelio...

Je suis en train de lire des nouvelles De Balzac, et j'ai retrouvé certaines thématiques. Emmeline est décrite comme une jeune femme enjouée, avec un caractère assez indépendant, sportive - même si le mot est anachronique, artiste aussi. Elle est assez libre pour choisir elle-même son mari, dont elle est tombée amoureuse suite à un accident romanesque.

Mais l'amour ne dure pas, son mari la délaisse. Influencée par une tante libertine qui lui raconte ses "liaisons dangereuses" (le livre est cité par Musset lui-même), elle cède finalement à l'amour, qui pour elle ne peut être qu'une passion. Mais une passion tragique, c'est du romantisme du XIXème siècle...

Pauvre Emmeline, qui a tout pour être heureuse, mais l'adultère ne peut qu'être condamné dans cette société de la Restauration. Gilbert semble bien fade aux côtés de cette femme assez exceptionnelle - même s'il écrit un beau poème.
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Et vous aurez vécu si vous avez aimé

Merci à Babelio et aux éditions Illador pour ce livre obtenu dans le cadre d'une opération masse critique.

Ce livre est une anthologie de la poésie d'Alfred de Musset, les différents textes ont été choisis par Pierre-Loup Lelasseux et sont accompagnés d'un commentaire personnel qui permet de contextualiser le texte choisi.

Avec ce livre, je sors de mes lectures habituelles, je n'ai pas vraiment lu de poésie depuis le lycée et c'est avec plaisir que j'ai (re)découvert certains textes d'Alfred de Musset. Je pense que cette anthologie est un bon compromis quand on souhaite avoir un aperçu des différentes œuvres de cet écrivain.
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Et vous aurez vécu si vous avez aimé

Cette anthologie est très agréable et nous permet d'avoir un bon aperçu de l'oeuvre de Musset. Nous y découvrons des extraits de pièces de théâtre, des poèmes, certains joyeux et espiègles, d'autres beaucoup plus graves et mélancoliques. Je ne connaissais pas grand chose concernant Alfred de Musset et ce livre m'a permis de combler quelques lacunes. J'ai beaucoup aimé son esprit espiègle qui frôle parfois l'indécence, celui-là même qui a dû faire parler de lui à son époque et qui a sûrement dérangé les bonnes mœurs. Je ne connais pas grand chose en poésie mais il semble avoir beaucoup de talent et j'ai grandement apprécié ses vers, leur rythme, leur beauté, les métaphores utilisées.

L'avantage d'une anthologie est que cela permet de vous faire découvrir un échantillon de diverses œuvres, mais cela peut parfois être un peu frustrant de n'en avoir que des extraits !
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Et vous aurez vécu si vous avez aimé

Je remercie Babelio et les éditions Illador de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.

C'est un plaisir de (re)parcourir les textes d'Alfred de Musset. Ceux-si ont été choisis par Pierre-Loup Lelasseux - jeune homme de 26 ans, sortant d'HEC - et sont joliment préfacés / mis en contexte.

J'avoue que lire les 230 pages d'une traite, tout au moins dans les 30 jours, est un exercice qui n'a pas ma préférence. Mais comme dit de Musset "Je veux, quand on m'a lu, qu'on puisse me relire.", je vais donc laisser ce livre sur ma table de chevet afin de m'y replonger, avec délice, à maintes reprises.
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Fantasio

Une jolie pièce sur les apparences et les rôles que chacun d'entre nous joue en dissimulant la vérité. Fantasio se fait passer pour un bouffon et observe les choses - mais il n'a pas la dimension tragique de Lorenzaccio. Quand les masques tombent, les défauts humains apparaissent - hypocrisie, ambition... La princesse est émouvante, avec la réflexion sur les jeunes filles sacrifiant leur bonheur au nom de leur famille. Dommage presque que Musset ne soit pas aller jusqu'au bout en la faisant amoureuse de Fantasio.
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