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Citations de Ali Smith (52)


C'est normal d'oublier, tu sais, dit-il. C'est nécessaire. Il faut parfois oublier. L'oubli, c'est important. Indispensable. Ça permet d'avoir un peu de repos. Tu comprends? Il faut oublier. Sinon, on ne pourrait jamais dormir. (...) Tu sais ce que je fais quand je me sens mal d'avoir oublié quelque chose? (...) J'imagine que la chose oubliée est tout près de moi, comme un oiseau endormi.
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She bears a fleeting ghost of a resemblance to that girl dancing with the phone box in the film back then ; the girl-ghost is a technicolor shimmer somewhere still about her person. Her older self is warm, bright like an apple still high up in a tree after all the others have been picked.
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Definitely tell the lie, Elisabeth said.
But think what will happen if I do, Danied said.
It will be brilliant, Elisabeth said. It'll be really funny.
I'll tell you what will happen, Daniel said. This. You and I will know I've lied, but your mother won't. You and I will know something that your mother doesn't. That will make us feel different towards not just your mother, but each other. A wedge will come between us all. You will stop trusting me, and quite right, because I'd be a liar. We'll all be lessened by the lie. So. Do you still choose the ballet ? Or will I tell the sorrier truth ?
I want the lie, Elisabeth said. She knows loads of things I don't. I want to know some things she doesn't.
The power of the lie, Daniel said. Always seductive to the powerless. But how is my being a retired dancer going to help in any real way with your feelings of powerlessness ?
Were you a dancer ? Elisabeth said.
Thats's my secret, Daniel said. I'll never divulge. Not to any human being. Not for any money.
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I'm tired of the news. I'm tired of the way it makes things spectacular that aren't, and deals so simplistically with what's truly appalling. I'm tired of the vitriol. I'm tired of the anger. I'm tired of of the meanness. I'm tired of the the selfishness. I'm tired of how we're doing nothing to stop it. I'm tired of how we're enouraging it. I'm tired of the violence there is and I'm tired of the violence that's on its way, that's coming, that hasn't happened yet. I'm tired of liars. I'm tired of sanctified liars. I'm tired of how those liars have let this happen. I'm tired of having to wonder whether they did it out of stupidity or did it on purpose. I'm tired of lying governments. I'm tired of people not caring whether they're being lied to any more. I'm tired of being made to feel this fearful. I'm tired of animosity. I'm tired of pusillanimosity.
I don't think it's actually a word, Elisabeth says.
I'm tired of not knowing the right words, her mother says.
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If he was very old, the neighbour, he didn't look anything like the people who were meant to be it on TV, who always seemed as if they were trapped inside a rubber mask, not just a face-sized mask, but one that went the length of the body from head to foot, and if you could tear it off or split it open it was like you'd find an untouched unchanged young person inside, who'd simply step cleanly out of the old fake skin, like the skin after you take out the inner banana. When they were trapped inside that skin, though, the eyes of people, at least the people in all the films and comedy programmes, looked desperate, like they were trying to signal to outsiders without giving the game away that they'd been captured by empty aged selves which were now keeping them alive inside them for some sinister reason, like those wasps that lay eggs inside other creatures so their hatchlings will have something to eat. Except the other way round, the old self feeding the young one. All that was left would be the eyes, pleading, trapped behind the eyeholes.
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Elle aime lire, elle passe son temps à lire, elle aime bien lire plusieurs livres en même temps, elle dit que ça lui donne une perspective et une dimension infinies.
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Mais lui et moi, n’étions pas faits pour aller ensemble.
Il croyait que c’était parce qu’il était trop vieux. Certes, il était bien plus vieux que moi, et par rapport à mon âge à l’époque, c’était un ancêtre. Il avait déjà plus de soixante ans. Même si maintenant, j’ai compris qu’avoir soixante ans, c’est comme avoir n’importe quel âge, comme avoir soixante-dix. On ne cesse jamais d’être soi-même de l’Intérieur, quel que soit l’âge que les gens vous attribuent de l’extérieur. (p. 244)
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Charlotte traversa la cuisine pour ouvrir le réfrigérateur.
On aurait dit le frigo de quelqu’un d’autre, un frigo de publicité, ou le frigo dans un reportage sur la vie quotidienne d’une famille. Il était rempli de nourriture dont l’éclat, la fraîcheur et l’abondance étaient choquantes.
Mon Dieu, dit Sophia. J’avais besoin de tout sauf ça. (p. 119)
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L’été, c’est marcher sur une route comme celle-ci en se dirigeant à la fois vers la lumière et l’obscurité.
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Un conte triste, c'est mieux pour l'hiver, alors Shakespeare injecte l'artifice de la tristesse, c'est un artifice de dramaturge: il répand l’hiver partout précisément pour avoir un véritable été et faire jaillir un conte joyeux d'un conte triste.
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Oh, j’adore Kafka, dit sa mère. Un livre devrait être une hache qui sert à briser la mer gelée en nous. Je pense que c’est l’une des plus belles choses jamais écrites.
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La poitrine de Sacha s’est remplie du genre de chaleur dont une fois, quand elle était très petite, elle avait demandé à sa mère d'ou ça venait tellement céait agréable, et sa mère avait dit que c’était son été intérieur.
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Si l'on donnait une chance aux morts, avec leurs compétences et leur expérience, ce monde, ou bien ce purgatoire, serait, je le pense, bien meilleur.
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Puis elle lui avait demandé s'il savait que des chercheurs laissaient pourrir des cadavres humains pour étudier leur décomposition à l'air libre.
Non. Il n'était pas au courant. Comme c'était intéressant.
Il avait sorti son carnet Art en Nature et pris des notes à ce sujet.
Imagine, avait-elle dit pendant qu'il écrivait, un champ rempli, cette fois, de tous les appareils qu'on n'utilise plus.
Quels appareils ? demanda-t-il en remettant son carnet dans la poche de son sac à dos.
Les vieux appareils, dit-elle. Les appareils délaissés par les humains. Les gros ordinateurs d'il y a dix ans, non, cinq ans, voire de l'année dernière, toutes ces choses obsolètes, les imprimantes que personne ne parvient plus à connecter, les écrans pas plats, ces choses maintenant dépassées.
Art ressortit son carnet pour écrire. Puis il le referma, mais le gardait près de lui, au cas où Lux dirait autre chose d'intéressant ou d'utile.
J'aime me les représenter mentalement, avait-elle dit, j'aime les imaginer dans un champ avec des scientifiques qui font le tour de ces appareils pour étudier leur décomposition.
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He was the most beautiful boy I had ever seen in my life.
But he looked really like a girl.
She was the most beautiful boy I had ever seen in my life.
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La fillette est quelqu’un ou quelque chose en provenance d’une légende ou d’une histoire, le genre d’histoire qui à la fois ne parle pas de la vraie vie, mais qui est en fait la seule façon de comprendre quelque chose sur la vraie vie.
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Si vous passez devant un buisson ou un arbre, vous ne pourrez pas ne pas l'entendre ce bourdonnement mécanique, la nouvelle vie déjà à l’œuvre, l'usine du temps.
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Et si, dit la fillette, au lieu de dire cette frontière sépare ces endroits, on disait cette frontière unit ces endroits. Cette frontière tient ensemble ces deux endroits si différents et si intéressants.
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J’ai traversé le monde pour venir chercher de l’aide ici, lui a dit un dét kurde. Et vous m’enfermez dans cette cellule. Je dors chaque nuit dans des toilettes avec quelqu’un que je ne connais pas et dont je ne partage pas la religion.
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Mars. Le mois de l’éclosion qui peut aussi être celle de la neige, le mois de la floraison de ces têtes de jonquilles aux airs de parchemin. Le mois des soldats, car ce nom vient de Mars, le dieu romain de la guerre ; en gaélique, ça veut dire hiver-printemps et en vieux saxon, le mois âpre à cause de l’âpreté de ses vents.
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