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Citations de Amélie Antoine (631)


« Peut-être qu’en fermant les yeux, j’ai participé à tout ça. J’ai laissé tout ça à se produire, sans rien dire, sans rien faire, sans même chercher à lutter et à défendre Orlane. (…) au fond, peut-être qu’il aurait suffi de pas grand-chose pour que les choses s’arrêtent, ou que ça n’aille pas aussi loin, je ne sais pas. Je ne sais pas… »
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« J’ai honte de ne pas être celle qu’il faudrait. J’ai honte que ça soit tombé sur moi, j’ai honte d’être haïe comme ça, sans rien pouvoir faire pour me racheter. »
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Mais comment fait-on pour oublier quelqu'un et se reconstruire quand cette personnes est toujours en vie, qu'on la croise toutes les semaines, et qu'elle n'a pourtant plus rien à voit avec celle qu'on aimait ?
Comment fait-on ?
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... penser à ce dentiste qui m'avait arraché sans ménagement quatre de mes prémolaires. A l'époque , le bruit m'avait paru si insupportable que j'avais hurlé de toutes mes forces pour ne plus rien entendre, hormis ma voix.
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C'est comme ça que je me retrouve aujourd'hui à être « la nouvelle », le statut dont aucune adolescente de treize ans ne peut rêver. Oui, treize ans, parce que figurez-vous que j'ai un an d'avance.
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Et il suffit d'un minuscule grain de sable pour que le "plus tard" se transforme en "trop tard".
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- Je pleure parce que mon cœur déborde. Parce que je me sens tellement heureuse que c'en est presque trop pour moi. Parce qu'aujourd'hui, c'est le plus beau jour de ma vie.
Il m'avait embrassée sur le front, tout doucement.
- C'est le premier des plus beaux jours de ta vie, avait- il rectifié, sûr de lui et de notre bonheur à venir.
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-Léa? a-t-il demandé d'une voix sourde.
Ludmilla a bégaye quelques phrases d'explication avant d'éclater en sanglots. En une fraction de seconde, elle était devenue orpheline d'enfant, et il n'existait même pas de mot dans la langue française pour exprimer cela, tant la situation était inimaginable.
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« J’ai souvent pensé que la douleur physique aurait eu le mérite d’être éphémère, contrairement à la souffrance morale. Et, surtout, si j’avais eu des bleus ou des fractures, on m’aurait peut-être crue. »
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Elle qui n'avait jamais eu à se battre pour gagner son affection, elle qui n'avait eu qu'à exister pour qu'il n'ait plus d'yeux que pour elle. Elle qui, dès le jour où elle était née, m'avait effacée.
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Il y a longtemps je t’aime,
jamais je ne m’en irai”
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Sans réfléchir, elle se met à sonner et à frapper aux portes au hasard, suppliant intérieurement pour que quelqu’un, n’importe qui, ait enfin pitié d’elle.
Une once d’empathie, un soupçon de compassion, un zeste d’humanité.
Personne ne lui ouvre. Toutes les portes restent désespérément closes.
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Bien sûr que j'ai peur, parfois. Mais ce n'est pas parce qu'on a peur qu'on doit reculer, tu sais. La peur doit être un moteur pour avancer, jamais un frein...
page 106.
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Sur ma table, à l'abri des regards, j'ia gravé au cutter mon prénom en lettres majuscules.
Pour que personne ne m'oublie.
Pour qu'ils sachent que j'existe. Que j'ai existé.
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L'amour ne se divise jamais, il se multiplie.
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Benjamin a le don de l'attendrir et d'éveiller en elle un sentiment d'amour profond aux moments les plus improbables.
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Pas le cœur à être tout sourires alors que je suis toute craquelée de l’intérieur, comme une vieille porte à la peinture complètement écaillée. Il arrive un moment où l’on ne peut plus se contenter de repeindre par dessus. Il faudrait poncer, retirer toutes les couches de couleur, retrouver le bois brut avant d’enfin songer à le rénover. Mais je n’ai pas assez de courage pour ça, je me sens aussi usée que si j’avais déjà vécu mille vies, moi qui ai pourtant encore tout à apprendre.
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Les yeux dans le vague, je m’imagine ouvrir ma trousse et en sortir le cutter que papa m’a acheté pour mon projet d’arts plastiques. Il est aussi aiguisé qu’un scalpel, la lame forme un parfait triangle rectangle avec une diagonale acérée. Une diagonale si fine, si tranchante que hé ne sentirais peut être rien si elle s’enfonçait dans la chair de mon poignet et remontait avec force et lenteur le long de mon avant bras. Ou peut être qu’au contraire, je hurlerais lorsque la peau s’ouvrirait, que les tendons seraient déchiquetés, que le sang coulerait. Cette douleur pourrait elle être salvatrice ?
Est ce que ça ne pourrait pas me faire un bien fou de me vider de mon sang là, maintenant, dans cette classe, au milieu de tous ceux qui me poussent à bout et me persécutent simplement pour rigoler ? Est ce que les ruisseaux rouges sombres qui zébreraient mes bras ne charrieraient pas avec eux tout le chagrin, toute l’incompréhension, tout le mal être, toute la colère, toute la solitude?
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Au moment où les choses se produisent, on ne se rend pas compte à quel point elles sont importantes, à quel point elles se gravent en nous. C'est encore plus vrai des petites habitudes, des rituels, des choses qu'on croit insignifiantes mais qui sont en réalité essentielles.
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Il parait que quand on se noie, il faut se laisser couler jusqu'à atteindre le fond et pouvoir donner un bon coup de pied pour remonter à la surface. Mais il faut faire quoi, quand on a le sentiment qu'on n'aura jamais fini de descendre dans les profondeurs et qu'il y aura toujours plus, toujours pire ?
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