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Critiques de André Chénier (31)
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Oeuvres complètes

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L’Homère des temps moderne !



Beaucoup d’étudiants ont dû souffrir en lisant les longs poèmes d’André Chénier, très beaux, mais peu faciles à lire aujourd’hui, la longueur des poèmes pouvant en rebuter certains : bucoliques, élégies, idylles, épitres, odes et diverses poésies.



Chénier n’est publié qu’en 1819, après sa mort sur l’échafaud à 32 ans, le 25 juillet 1794.

Il est sans conteste le plus grand poète du 18ème siècle. Il parlait le grec à 16 ans. Marqué de culture antique, son œuvre importante est inspirée des poètes grecs et romains dans un style très pur. Admiré par les classiques au 19e, les romantiques considèrent qu’il apporte un souffle nouveau à la poésie. Plusieurs s’en inspirent : Vigny, Hugo, Musset.

Sainte-Beuve : « André Chénier est un des maîtres de la poésie française et un de nos plus grands classiques en vers depuis Racine et Boileau. »

Victor Hugo parle d'un « romantique parmi les classiques. » et lui dédie un poème « À André Chénier :



Bucoliques - Extrait de « La nymphe endormie »

« Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre,

Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre

D’où, parmi le cresson et l’humble gravier,

La naïade se fraye un oblique sentier.

Là j’épie à loisir la Nymphe blanche et nue

Sur un banc de gazon mollement étendue,

Qui dort, et sur sa main, au murmure des eaux,

Laisse tomber son front couronné de roseaux. »



Certaines odes sont exceptionnelles.

Alors qu’il est emprisonné à Saint-Lazare, il compose pour mademoiselle de Coigny, incarcérée également, une Ode « La jeune captive »

Extrait :

« Ainsi, triste et captif, ma lyre, toutefois

S’éveillait ; écoutant ces plaintes, cette voix,

Ces vœux d’une jeune captive ;

Et secouant le joug de mes jours languissans,

Aux douces lois des vers je pliais les accens

De sa bouche aimable et naïve. »



Triste fin pour le poète. Il avait cherché la haine de certains révolutionnaires : Ode à Charlotte Corday à la mort de Marat, attaque de Robespierre et tentative pour sauver Louis XVI de la guillotine malgré qu’il soit un républicain convaincu. Cela faisait beaucoup…

Il aurait dit avant de mourir en se tapant le front : « Je n'ai rien fait pour la postérité, pourtant j’avais quelque chose là ! ». La légende dit qu’il serait monté à l’échafaud en lisant Sophocle et en prenant la peine de corner la page de son livre et de le glisser dans sa poche juste avant de trépasser.



Extrait des derniers vers d’André Chénier. C’est beau :

« Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphire

Anime la fin d’un beau jour,

Au pied de l’échafaud j’essaie encor ma lyre.

Peut-être est-ce bientôt mon tour.

Peut-être avant que l’heure en cercle promenée

Ait posé, sur l’émail brillant,

Dans les soixante pas où sa route est bornée,

Son pied sonore et vigilant,

Le sommeil du tombeau pressera mes paupières.

Avant que de ses deux moitiés

Ce vers que je commence ait atteint la dernière,

Peut-être en ces murs effrayés

Le messager de mort, noir recruteur des ombres,

Escorté d’infâmes soldats,

Remplira de mon nom ces longs corridors sombres. »



Comment ne pas reconnaître à la lecture de la poésie d’André Chénier que nous restons éblouis par un style, une intelligence, une culture, un talent, qui confinent au génie.



Une plaque sur le mur d’enceinte du cimetière Picpus à Paris rappelle son souvenir :

ANDRÉ DE CHÉNIER

Fils de la Grèce et de la France

1762 – 1794

Servit les muses

Aima la sagesse

Mourut pour la vérité



***
Lien : http://www.httpsilartetaitco..
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Poésies

Pour pouvoir apprécier la poésie d'André Chénier, il faut s'inscrire dans le mythe antique, revisiter la mythologie et ses dieux et déesses, Panthéon d'amour, de volupté, de jeux sensuels qui clament la beauté, les joies, mais aussi les turpitudes d'hymens vécus ou rêvés. Car Chénier, même si sa poésie semble grandiloquente, prise d'emphase parfois, exhale en fait une prose romantique merveilleuse, une ode à l'amour, catalogue d'expressions, de mots pour glorifier sa muse, sa dulcinée, au firmament des amants sublimés. La magie de la poésie de Chénier se trouve dans la possibilité infinie des variantes, c'est une rhétorique poétique interchangeable, avec lui on peut construire sa propre poésie d'amour dans sa poésie existante, la richesse des thèmes, la floraison de personnages, les mots choisis permettent d'offrir la plus belle des sérénades à sa promise, tel un romancero grattant sa guitare, en déclamant son madrigal à la nuit tombée.

Si on fait la synthèse de la dialectique utilisée par l'auteur, on s'aperçoit rapidement, des ressemblances avec l'oeuvre de Pétrarque ou de Ronsard, copie d'un lyrisme passionné exacerbé pour le premier et style précieux et maniéré pour le second. Mais là où Chénier apporte sa touche personnelle, c'est bien dans la forme presque épique et dans le fond antique magnifié, transformant ses vers en hymnes héroïques, chantant les amours désenchantés. Dans la seconde partie du recueil, l'auteur nous conte avec gravité, les événements qui ensanglantent la France Révolutionnaire, d'ailleurs, lui-même suspect et arrêté, rédigera, la plupart de ses poèmes en prison, là aussi, la verve lyrique est porté à son paroxysme, mais cette fois malheureusement, avec un ton aux accents de terreur et de désespoir.

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Poésies choisies

André Chénier n'est plus un poète réel qui a vécu au XVIII ème siècle, c'est un mythe; le mythe consacré par les romantiques (surtout Vigny). Ce recueil contient les deux tiers de son oeuvre poétique (connue). Les poèmes y sont divisés en quatre grandes parties (Poèmes, Élégies, Odes et Iambes). On constate ainsi la variété de l'oeuvre de ce poète de la beauté (beauté des rythmes, des vers, des sentiments...). Des poèmes épiques d'inspiration mythologique vers ces poèmes vindicatifs (les iambes) qui annoncent "Les Châtiments" de V. Hugo, en passant par les élégies (mythologiques) et les magnifiques odes qui regroupent ses poèmes les plus connus et étudiés. Les beaux poèmes et les poèmes forts il y en a plusieurs. D'abord cette ode à la jeune captive (trop jeune pour mourir) qui est l'une des pièces les plus touchantes et attendrissantes par la beauté de ses tableaux métaphoriques :



Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson;

Et comme le soleil, de saison en saison,

Je veux achever mon année.

Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin,

Je n'ai vu luire encor que les feux du matin:

Je veux achever ma journée.



Ensuite, il y a les élégies (sans titre) qui gardent ce ton émotionnel; avec des élégies destinées à la maîtresse rebelle. Aussi, on peut noter les longs poèmes dont "L'Aveugle" qui sont de très beaux poèmes où la mythologie est employée harmonieusement :



Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute ;

O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute,

Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.



Enfin, il y a ces âpres Iambes avec leur rythme singulier:



Contre les noirs Pithons et les Hydres fangeuses,

Le feu, le fer, arment mes mains ;

Extirper sans pitié ces bêtes vénéneuses,

C'est donner la vie aux humains.
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Bucoliques

Tout le monde connaît Myrto, la jeune Tarentine, qui a vécu. La référence de Chénier, c'est Rome, l'Antiquité, la mythologie qui explique le monde depuis l'origine. Noter la théâtralité de certaines poésies, qui sont quasiment des dialogues. Là, on ne lit plus cela de nos jours. Paradoxe ou presque : j'ai tendance à penser que cela ne fait pas de mal, pour employer un euphémisme.
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Oeuvres poétiques, tome 1 : Imitations et prélu..

Voici le premier volume d'une édition critique des oeuvres poétiques d'André Chénier, dont la courte vie ne laissa presque que des fragments, des brouillons et des essais, de génie faut-il le dire. Dans ce premier volume, on voit le jeune poème faire ses gammes et apprendre le métier des meilleurs maîtres, à savoir Horace et les Lyriques grecs. On ne cherchera pas spécialement une note personnelle (bien qu'elle y soit) dans ces textes, ni souvent l'originalité de la pensée (puisqu'il s'agit de gammes), mais on trouvera des vers magnifiques.
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Poésies

Ca y est, je m'en suis souvenu. Enfoui au plus profond de ma mémoire, Freud aurait aimé mon cas, j'ai repensé au seul, à l'unique, livre dont j'ai abandonné un jour la lecture.



Plus de flagornerie de ma part dans mes billets. Je ne pourrais plus écrire que tel auteur avec son livre n'a pas eu raison de moi et que j'ai pu aller jusqu'au bout.



Et bien, j'ai caché dans mon moi profond, cet oubli volontaire favorisé par une forme d'orgueil. Alors, je peux trouver des excuses, j'étais jeune (même pas), je ne suis pas un adepte des œuvres poétiques, possible. Ce dont je me souviens est que ce recueil de Chénier avait été inscrit sur une liste des auteurs du XVIIIème siècle par l'un de mes professeurs de français au lycée. Pas pour le lire, mais pour nous donner des références historico-littéraires. C'est à cette occasion que j'avais appris que les poèmes de Chénier avaient été rédigés lors de son emprisonnement, durant la Révolution française, avant qu'il ne monte sur la guillotine.



J'ai tenté et j'ai échoué. Le nombre de pages à lire tout en poésie a entamé mon courage d'aller jusqu'au bout. Je n'ai même pas conservé ce livre pour me rattraper. Un mal pour un bien, je pense que oui.
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Oeuvres complètes

Évohé!

Aux amateurs ou simples curieux de la poésie classique, des nymphes des sources, de la République des lettres, et des polémiques politiques bien senties en défense d'un certain idéal des Lumières : il faut lire Chénier.

Par leur classe, par leur style ces vieilles choses sont rafraîchissantes.





Vous reprendrez bien une petite élégie pour la route...
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Réflexion sur l'esprit de parti

Un témoignage à chaud sur la Révolution française et l'esprit de parti. le texte date d'avril 1791, sous le régime de la monarchie constitutionnelle. Plus d'un an avant la proclamation de la Première République. Plus de deux avant la Terreur.

Certains veulent alors surenchérir dans la geste révolutionnaire, Chénier, révolutionnaire convaincu, a lui plus confiance dans la solidité du jeune edifice. Il est temps pour lui d'installer réellement la Révolution, dans sa tranquillité, sa normalité. le moment est venu du règne de la loi, contre toutes les tyrannies.

La tyrannie qu'il vise ici ponctuellement est surtout celle des minorités qui veulent poursuivre l'action violente, maintenir l'état d'exception, en se proclamant porteurs de la volonté du peuple. Ce faisant il a la dent dure contre ceux qui laissent faire, contre un gouvernement qui n'applique pas la loi et n'assure pas la sûreté. Les Sans-culottes, les clubs et le gouvernement sont renvoyés dos-à-dos avec les contre-révolutionnaires. L'esprit de parti est pour Chénier une impasse politique majeure. «Les Français sont plus divisés par les haines que par les opinions.» Chénier idéalise respectueusement l'Assemblée nationale et espère dans la puissance de la Constitution.



«Souvenons-nous bien que toutes les personnes, que tous les clubs, que toutes les coteries délibérantes ou non délibérantes passeront ; que la liberté restera, parce que la France entière la connaît, la veut, la sent; que le fond de la constitution restera à jamais, parce qu'il n'a point pour base de vaines fantaisies vous des conventions momentanées [...]»

Chénier est une manière de centriste, un libéral au sens plein de l'époque. Il estime qu'il est grand temps qu'advienne le règne de la loi, que son application réelle mettra tous les Français d'accord.



André Chénier a certes été guillotiné trois ans plus tard en 1794. Mais son rêve est-il réalisable ? Sommes-nous condamnés à l'hystérisation du débat? Sommes-nous cantonnés à un débat qui semble autant confisqué par les tenants du désordre que par les tenants de l'ordre? (la mode exacerbée de la concurrence victimaire étant la touche de fraîcheur et de nouveauté de notre époque).

Je ne le sais pas. Mais - en me gardant des anachronismes et d'une adhésion partisane à une ligne politique et philosophique qui n'est plus totalement du jour - j'ai envie d'y croire, parce que témoigner c'est faire exister. En cela cet opuscule est encore totalement d'actualité. Il nous situe dans l'épaisseur historique de la construction politique et de la responsabilité de chacun à aider à l'émergence de la concorde civique. Le témoignage de Chénier se veut performatif.



Il ne s'agit pas chez Chénier d'un simple glapissement contre les partis, ni d'une incantation clivante à l'unité nationale. Chénier a une pensée politique plus exigeante. C'est finalement quelqu'un d'extrême centre. Des deux bords on l'accuse d'être tiède. Mais il bouillonne. Et il s'engage dans la polémique. Refusant d'émigrer. Il tient sa place dans le rang.



L'ami André, absent actuellement des plateaux des chaînes d'info en continu, ne nous dit cependant pas si d'après son analyse la solution viendra de la Vème République, de la VIème République, ou de Jean d'Orléans et de son jeune fils Gaston.

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Oeuvres complètes

André Chénier est ordinairement - et presque canoniquement - salué comme "le seul grand poète du XVIIIe siècle". Sans doute, c'est vrai. Mais c'est aussi l'un des plus grands moralistes et polémistes français par le courage physique et le talent littéraire. Bien plus que ses Jeunes Tarentines qui ont barbé des générations de potaches, je retiens - comme pour Valéry qui prolongea la veine - ses articles, ses libelles, son oeuvre en prose, limpide et lumineuse comme un cristal dans la nuit. C'est un éclaireur qui prend des risques à chaque phrase, qui prononce des vérités suicidaires, s'expose, se sacrifie. Il sait qu'il doit mourir, que la Terreur l'a condamné; il ne fuit pas, ne renonce pas: il serre les événements au plus juste, et c'est l'empreinte de la mort qui donne à tout ce qu'il écrit son caractère d'immortalité. André Chénier est un des rares écrivains chez qui l'homme et l'oeuvre ne font qu'un, chez qui la pureté du style répond à la pureté des intentions et les audaces littéraires à un courage saisissant. Quiconque aurait l'intelligence de le relire dans le climat para-révolutionnaire que nous vivons depuis trois mois serait impressionné des leçons qu'il contient...
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Poésies

Certainement des textes magnifiques, on sent un niveau exceptionnel de connaissances, de références...

Et moi j'ai eu du mal à entrer dans ces textes. Je manque sûrement de bases pour assurer, ou alors ce n'était pas le bon moment.

J'y reviendrai.
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Poésies

André Chénier, c'est un orage qui passe juste avant la Révolution.

Le ton est soutenu, voire docte mais la phrase est souple et le lyrisme explose.

La Grèce antique est à l'honneur mais pas comme le faisait le Neo- Classicisme de l'époque. La veine antique n'est pas décorative, elle est le creuset d'un souffle et d'un modèle d'équilibre et de liberté que ce natif hellène met en branle dans ses poèmes.
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Odes

Encore une superbe poesie d'un des maitres du genre ! Un auteur un peu oublié à découvrir d'urgence !
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Oeuvres poétiques, tome 2 : Bucoliques, Epîtres..

La recomposition des oeuvres d'André Chénier selon les règles scientifiques de la critique textuelle se poursuit dans ce second volume, où se retrouve l'inspiration d'Horace (Epîtres et poétique) mais aussi de Virgile (Bucoliques). Chénier réussit dans le genre poétique le plus difficile de tous : la poésie didactique, ingrate école qui exige que l'on mette en vers une matière qui appelle plutôt la prose. "L'Invention", d'où nous vient ce vers célèbre



"Sur des penseurs nouveaux faisons des vers antiques" (p. 229)



montre le projet poétique de Chénier, son ampleur mais aussi ses limites. Rappelons l'intérêt de la poésie didactique, qui ressuscite de nos jours avec des auteurs comme Raymond Queneau ("Le chant du styrène") ou Michel Houellebecq.



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Poésies

Beaucoup d'éruditions, mais une poésie qui ne m'a pas du tout transportée. Tout juste ai-je eu l'impression de voguer sur les eaux grecques ou d'entendre la foule de la Révolution française.
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Oeuvres complètes

Encre ici un ouvrage peu connu de Chenier bref et concis sur sa vision des arts de son époque: passionnant, facile à lire, un beau moment de lecture !
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Les amours

livre court et tres bien ecrit idéal pour decouvrir l'auteur ouvrez le vous en le regretterez pas !
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Épigrammes

Encore un superbe ouvrage de cet auteur maitre des rimes, des strophes et de cet art un peu oublié de la poesie : un ouvrage à découvrir et à sortir d'urgence de l'oubli !
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Élégie

Une oeuvre splendide d'un auteur qui mérite de sortir de l'oubli ! A lire sans tarder tellement la prose est superbe !
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Bucoliques

Voici un auteur francais (un peu ) oublie et c'est bien dommage car ce livre vaut le détour ! Découvrez le vous ne le regretterez pas son classicisme est superbe !
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Poésies

En feuilletant ce très gros volume, j’ai découvert qu’André Chénier (1762- 1794) a été un poète tout à la fois précoce et prolifique. Son œuvre a été principalement posthume. Il a écrit de très nombreux poèmes, inspirés plus ou moins directement par les poètes de l’Antiquité: il y a de belles pièces, notamment des élégies douces et élégantes, comme "La jeune Tarentine" qui demeure sa poésie la plus célèbre; j’ai choisi de mettre en citation un extrait de "Néére" qui est dans le même style et que j’ai beaucoup apprécié. Evidemment, les amateurs de Prévert (par exemple) risquent de trouver cette poésie un peu vieux jeu.

Bien sûr, il n’était pas question pour moi de lire intégralement ce recueil: cela aurait été fastidieux. Je suis passé à la fin du recueil et j’y ai lu des textes plus âpres. Chénier, pris dans la tourmente révolutionnaire, a été arrêté puis, hélas, guillotiné à l’âge de 31 ans. Alors qu’il était incarcéré, il a écrit des poèmes très marqués par sa situation de futur condamné: j’ai ajouté un extrait de son dernier texte écrit à la prison Saint-Lazare.

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