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Critiques de André-Marcel Adamek (81)
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La grande nuit

Premier roman que j'ai lu de cet auteur.

L'histoire raconte l'après d'une guerre nucléaire. Les vagues survivants s'organisent comme ils peuvent, sont à la recherche de nourriture et d'eau, et essaieront de créer un monde meilleur.

Ce roman fait penser au film "Mad Max" et aux romans "La route" de Cormac Mc Carthy et "Moi, qui n'ai pas connu les hommes" de Jacqueline Harpman.
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La grande nuit

Livre lu à l'école secondaire.

Un de mes préférés, pousse à la réflexion...
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La grande nuit

Anton Malek, prisonnier d'une grotte ardennaise suite à un éboulement, parvient à en sortir après plusieurs jours. Il découvre un monde apocalyptique : les gens sont morts, les bâtiments sont détruits, tout a été carbonisé. Il prend la route pour tenter de trouver des survivants et découvrir jusqu'où cette explosion -nucléaire, tout est irradié- s'étend. Sur son chemin il va brièvement croiser Mélanie Molaix, alias Méduse, avant de tomber sur un groupe de survivants au bord de la mer, à l'emplacement de l'ancienne Côte d'Opale.



La grande nuit est un récit vraiment atypique. Il s'agit en réalité d'un fable, une histoire complètement imaginaire, mais qui expose une morale et qui est ancrée dans le réel. C'est la nature animale de l'homme qui est mise en avant, ses instincts les plus primaires, sa barbarie. L'entraide qui peut se créer après un événement particulièrement grave ne dure que peu de temps. Elle laisse sa place à la haine et à l'individualisme. Ce qu'Adamek nous raconte, c'est ce qui se passe immédiatementaprès une catastrophe planétaire. La confusion, la peur, la tristesse d'avoir tout perdu, l'impossibilité de voir un avenir dans ce monde brisé. Ce pessimisme ambiant, je l'ai gardé longtemps à l'esprit. Certains passages sont particulièrement durs, mais en même temps ils prennent tout leur sens. Pourquoi essayer de maintenir un semblant de civilité alors que le futur n'existe pas ?
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La grande nuit

Pour moi, ce livre constitue un galop d'essai avant de s'attaquer à des oeuvres plus massives, plus denses et plus élaborées. Dans le genre apocalyptique-dystopie-survival. Genre pour lequel je n'ai pas de prédilection, ni de grandes connaissances.

Le fait que l'action se situe dans des lieux proches, dont certains un peu connus, a permis que j'accroche un peu plus à celle-ci. Et que je tienne bon assez facilement.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé qu'il y avait à la fois trop de personnages et trop peu de personnages. Ou plutôt trop peu de personnage, au singulier. Adamek ne va pas assez loin, c'est trop court pour moi.

Galop d'essai, oui : un honnête galop d'essai.
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La grande nuit

J’avais lu ce roman d’André-Marcel Adamek il y a près de deux décennies

Son sujet m’avait marqué, je l’avais aimé mais mes souvenirs étant vagues, je l’ai repris.

Je ne me sépare jamais d’un livre aimé et n’ai donc pas regretté cette habitude, cette relecture fut un plaisir !



Certes, les péripéties n’ont rien de réjouissant, nous suivons le parcours des personnages après une explosion nucléaire.

Anton Malek visitait une grotte lors de la catastrophe lorsque des éboulements surviennent, un autre personnage, Mélanie, lieutenant, se trouvait avec deux subordonnés dans un véhicule blindé.



Leur monde est dévasté, les rares rescapés tentent de survivre, c’est difficile, la nature humaine se révèle tantôt abjecte (viols, meurtres, cannibalisme…), tantôt belle (création de petites communautés solidaires), hélas dans ce dernier cas, cela ne dure qu’un temps, la solidarité s’efface au profit du repli sur soi et de l’intolérance.



Portrait sombre de notre société donc, toutefois l’auteur laisse entrevoir une petite lueur d’espoir à la fin…



Le roman est bien construit, les parcours de Malek et Mélanie vont se croiser brièvement puis se séparer, chacun voulant prendre son propre destin en main, ils croiseront d’autres humains, certains bien inquiétants, d’autres accueillants,

André-Marcel Adamek sait raconter une histoire, sait nous tenir en haleine.

C’est une fable sur notre condition d’homme, sur les qualités que nous pouvons montrer, hélas parfois bien éphémères, et sur nos travers.



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La grande nuit

Une ixième dystopie, 20 ans après le 'Malevil' de Robert Merle.



Rescapés, Malek qui visitait une grotte dans les Ardennes belges, la lieutenant Méduse dans son tank et qui fera équipe avec mi et fa, deux jolies jumelles en combi de plongée, la communauté en train de germer à Audresselles et qui soutient les 'gros' du bunker.



J'ai trouvé le début un peu trop technico-technique, péchant en crédibilité. Par contre, le parallélisme avec le comportement des loups dans certaines circonstances, l'élaboration d'une communauté avec ses règles, relève le niveau en deuxième partie, ainsi que l'écriture agréable de Adamek.

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La grande nuit

Merveilleux livre. Le sujet m'intéresse alors je ne m'attendais pas à être déçue. Mais je confirme ! Absolument pas déçue ! J'ai adoré suivre les péripéties du début du livre pour ensuite découvrir que leurs causes sont beaucoup plus graves (mondiales). Certains évènements sont choquants, mais c'est ce qui rend le livre si marquant. J'aime le côté "trash" qui nous fait ressentir un aperçu de la vie post-apocalyptique. Lecture scolaire imposée qui s'est finalement transformée en belle découverte !
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La grande nuit

Il était une fois ce qui restait de l'humanité après une explosion nucléaire. Accident ou guerre, nul ne le savait, mais l'essentiel était ailleurs : survivre alors que presque tous sont morts et presque tout dévasté, brûlé, contaminé, irradié.



Au moment de la catastrophe, Anton Malek visitait une grotte souterraine dans les Ardennes belges. Ayant survécu aux éboulements, enfoui sous terre, il comprit qu'il y avait un problème quand il réalisa que personne ne venait à son secours. Finalement parvenu à s'extraire du gouffre, il découvrit l'ampleur du cataclysme. Il décida alors de se diriger vers la mer, persuadé que la zone côtière serait moins dégradée. Au terme d'un pénible périple et de rares rencontres, il s'installa dans une petite communauté de survivants, où régnaient organisation, solidarité, bienveillance et courage. Et Malek se prit à espérer en un monde meilleur : « Dans cette grande nuit qui s'était abattue sur la terre, ils se réveilleraient un jour, blessés, difformes sans doute, les mains écorchées et les yeux sans couleur, mais éblouis par la pureté regagnée des limons et des sables. [...] Sans révolte ni compassion, ils avaient anéanti des milliers d'espèces, corrompu les sources et les mers, massacré leurs frères pour un champ de pétrole ou quelques galets d'uranium, souvent aussi pour la gloire imbécile des drapeaux. Et puis enfin, ils étaient allés jusqu'au bout de la terreur en détruisant les villes et leurs peuples. Leur longue et terrible épreuve allait les réconcilier à jamais avec la terre. Alors, la grâce retrouvée balaierait la fureur des dieux assassins. Les hommes n'éprouveraient plus de honte à embrasser les arbres de leur corps nu, ni les femmes à caresser les longs cheveux des algues et d'en haleter de bonheur ». Mais Malek en fut pour ses frais, et l'humanité eut tôt fait de retourner à ses travers.



Dans cette dystopie post-apocalyptique, Adamek ne nous épargne rien des horreurs dont les humains sont capables : stigmatisation, racisme, antisémitisme, instrumentalisation de la religion, mensonge, vol, viol, meurtre, cannibalisme. Sous sa plume souvent glaçante, plus rarement poétique, la solidarité perd du terrain, tandis que l'individualisme et l'intolérance ont l'avenir devant eux. A moins qu'une lueur d'espoir parvienne à percer à travers cette épaisse noirceur...



« La grande nuit », de lecture facile et addictive, est un conte cruel, plutôt pessimiste quant à la nature humaine et à ses pulsions (auto)destructrices. Ce texte, publié il y a près de 20 ans, résonne curieusement (prémonitoirement?) en cette ère d'anthropocène. Et, toutes proportions gardées, les espoirs de Malek m'ont fait songer à l'éphémère « monde de demain », que d'aucuns annonçaient au tout début du premier confinement au printemps 2020. Quoi qu'il en soit, malgré le thème très sombre et sans que je comprenne bien pourquoi, ce diable d'Adamek (paix à son âme) est à nouveau parvenu à me secouer, et même à m'émouvoir.
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Le fusil à pétales

Elle est sorcière, elle est belle mais cette beauté, elle doit la payer.

Ils sont chevaliers, faméliques, fantomatiques, ils défendent leurs terres, ils sont perdus dans les légendes.

Ils sont de notre temps, un peu….fous, amoureux, ont des rêves et veulent les vivre.

Ils sont les légendes ardennaises.

Je vous conseille cet auteur.

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Le fusil à pétales

J'ai relu ce livre avec l'espoir que la maturité m'y fasse trouver plus de sens que dans mon adolescence où il m'avait été imposé en cours de français mais je sors de cette relecture avec un ce même sentiment de perplexité mitigée.



D'habitude, je suis très bon public pour l'histoire: facilement divertie, je sais me prendre au jeu pourvu que le scénario tienne la route, que les personnages soient cohérents et que leurs enjeux aient un peu de fond. Pour l'écriture, par contre, je suis plus exigeante et sévère car lorsqu'on a goûté aux saveurs littéraires des plus grands auteurs, on ne se satisfait plus si aisément d'un vague fast-food.



Ici, curieusement, je me retrouve exactement dans la situation inverse. Je suis fort emballée par l'écriture très typée, visuelle à l'extrême sans être lourde, poétique et presque surréaliste. Les trois personnages principaux, Alphonse, Clothaire et Nathalie, terriblement touchants, sont remarquablement décrits et vivent des émotions d'une justesse surprenante.

Par contre, l'histoire générale me laisse très perplexe. Un peu comme des perles fines enfilées sur un gros fil de jardinier, ces instants remarquables vécus par les personnages sont isolés et décousus, le tout dans un ensemble peu cohérent et très inégal. L'inutilité de cette histoire et l'absence complète de fond sont donc très en contraste avec la beauté de l'écriture et de ces moments-joyaux.



Je ré-essayerai dans dix ans, donc, en espérant que le déclic me vienne, finalement.
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Le fusil à pétales

Ah, il a eu bien raison de l’écrire son livre, Clothaire. C’est son ami Raspal, au crépuscule de sa vie, qui le lui a fait promettre. Lui seul est capable de raconter. Clothaire, un paysan célibataire allant « sur ses soixante », ne s’est pas trop fait prier d’abord. Et puis une promesse à un mourant doit être tenue. Parce que le Clothaire, il a le respect de ses amis. Et c’est ainsi qu’il achète de beaux cahiers et couche sur papier cette incroyable histoire d’amour et d’amitié.

Bon attention, bien loin d’être un roman à l’eau-de-rose, vous serez propulsé au pays d’Aiglepierre, parsemé de fermes, prairies et forêts, aux côtés de Clothaire le narrateur, Alponse et Nathalie, Tristan et Reine. Rencontres inattendues, chevaliers médiévaux prêts à tout pour retrouver une épée mystérieuse, magie et sortilèges, se mêlent au terroir et aux personnages fort fort attachants.

On ne peut qu’aimer les rêves fous d’Alphonse, inventeur avant d’être fermier, le cerveau toujours en ébullition, avide de s’envoler dans les airs, Nathalie son épouse, forte et généreuse, prête à tout pardonner, Tristan, jeune homme si calme et semblant être sorti tout droit d’un conte et Reine aux longs cheveux d’or et à la beauté éblouissante.

Tous, des gens de peu comme on dit, vont vivre une aventure extraordinaire, où la sorcellerie vient s’inviter dans leur monde bien terre à terre, dont la nature est aussi accueillante et généreuse que leurs foyers. Une chose en amenant une autre, ils braveront épreuves et interdits, sans prétention, avec leur regard affûté et beaucoup d’humour.



Très très bon moment de lecture !

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Le fusil à pétales

L'univers décalé du petit village de Chompes ne m'a pas trop séduit, Clothaire s'efforçant de nous conter ses aventures extraordinaires, l'inventeur (un peu looser) Berluet, le noble Tristan amoureux de Reine, la guérisseuse.



Ces anecdotes farfelues noyées dans de trop nombreuses descriptions d'une nature solaire ne m'ont pas rassasié.

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Le fusil à pétales

André-Marcel Adamek est un écrivain à part, capable à travers ses romans de créer un monde hors du temps, un espace où se côtoient hommes, légendes et rêves avec une fluidité et un lyrisme particulier.



Le lecteur imagine fort bien les "gueules " de ses personnages , elles lui apparaissent avec réalisme et avec l'impression de vivre avec elles .

Dans Le fusil à pétales, Clothaire, un vieux paysan écrit, parce qu'il l'a promis , l'histoire de son voisin et ami, Alphonse Berluet ,un peu agriculteur et surtout inventeur de machines volantes et de sa femme Nathalie .

Il raconte l'arrivée dans le hameau de Tristan, une figure de chevalier d'une autre époque avec son épée nimbée de mystères et dont le langage m'a évoqué un instant Les visiteurs .

Il nous fait rêver avec l'apparition de Reine, à la blonde chevelure et à la beauté éblouissante.



Pays de sortilèges et de maléfices dans lequel le lecteur se laisse emporter .

Magnifique et magique moment !
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Le fusil à pétales

Ce roman est la plus belle découverte que j’aie faite depuis le début de l’année. J’y ai beaucoup ri.

Plusieurs thèmes s’en dégagent, la machine qui coince, la jeunesse éternelle, le voyage dans le temps, la nature superbement décrite…



C’est à la fois un roman fantastique, un roman du terroir, une romance, un roman d’aventures, ou un conte … C’est teinté de merveilleux et de poésie. Des chevaliers du moyen-âge débarquent du passé pour récupérer une épée précieuse que Tristan, un élégant sire, a donné à Reine afin qu’elle puisse guérir son nouvel ami Berluet tombé dans le coma, lors de l’essai d’une machine volante qu’il a inventée.



La langue est pleine de bizarreries et on y reconnaît à la fois l’accent de nos régions, les expressions de chez nous, et rarement certains parlers médiévaux. J’ai passé un moment extraordinaire, et comme j’ai aussi reconnu les paysages belges, comme bois, rivière, campagne, je me sentais chez moi. Ce fut un moment de lecture étourdissant.



Je continuerai à lire d’autres livres du même auteur que je viens de découvrir. Ce livre a reçu le Prix Rossel en 1974.

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Le fusil à pétales

Il était une fois Clothaire, vieux fermier solitaire, qui avait décidé de se "mettre à parler dans un livre", pour tenir la promesse qu'il avait faite à un ami mourant. Clothaire n'est pas un héros, non, loin de là, mais il en a, des choses à raconter, "des choses exceptionnelles et légendaires, des sortilèges et des maléfices", qui se passent dans son pays "tout remuant de mystères nocturnes". En l'occurrence, il se donne pour mission de nous "expliquer sans détours l'histoire de Reine, de Tristan, des Berluet et du petit monde qui s'était dessiné dans un passé pas bien lointain, entièrement disparu aujourd'hui".

Or donc, nous faisons connaissance avec Alphonse et Nathalie Berluet, couple de fermiers dans lequel Madame fait tourner la marmite – de bon gré – tandis que son inventeur fou de mari bricole un engin censé volant, lourd et énorme, dont le baptême de l'air est prévu dans quelques jours. Puis nous rencontrons un autre couple, Tristan et Reine, laquelle est sous l'emprise d'un sort qui l'oblige à donner toujours plus d'argent à son bourreau pour conserver sa sublime beauté.

Dans son parler simple de paysan, le vieux Clothaire nous raconte ces deux couples et ces deux quêtes, celle de la jeunesse et de l'amour éternels et celle de voler comme les oiseaux. "Et si ce n'est pas une histoire d'amour, [il veut] bien être étendu sur l'heure".

Sous les auspices d'Eros et d'Icare, "Le fusil à pétales" est une histoire tendre et cocasse, imprégnée de merveilleux chevaleresque, à la fois roman de terroir et geste médiévale romantique. Parce qu'il y en a, de l'amour, dans cette histoire, et aussi de l'amitié à la vie à la mort, et de la solidarité, même si cela contrarie Dame Morale. Avec des personnages attachants et émouvants, on oscille sans cesse entre réalisme et imaginaire, naïveté et subtilité. Un joli conte profond et poétique, où la nature affleure à toutes les pages : "une entière complicité de toutes les choses de la terre [...]. Ça commençait dans les racines, à l'étage où les larves et les germes bouillonnent, et ça finissait très haut dans le ciel dépouillé, quelque part où l'oeil ne pouvait distinguer qu'un plafond de cobalt". A lire et à ressentir.
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Le fusil à pétales

Un inattendu poétique de réalisme magique, un livre à relire de temps à autre.

Adamek crée un univers et une atmosphère reconnaissables, des personnages qu'on aurait envie de croiser pour refaire le monde un soir, met l'amour avant tout sans mièvrerie. Et ne manque pas d'humour.
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Le fusil à pétales

♬ C'est un beau roman, c'est une belle histoire... ♬

Voilà un ouvrage bien original et impossible à cataloguer : est-ce un conte ? un récit fantastique ? une narration poétique ?

Rien de cela... et tout cela à la fois.



C'est doux et frais sans être gnangnan et je me suis laissé emporter par la plume d'André-Marcel Adamek.

Comme c'est bon de retourner en enfance et de se laisser raconter une histoire !



J'avais adoré "Le maître des jardins noirs" et avec ce titre l'auteur me confirme tout le bien que je pense de lui.

Un grand merci à mon amie babeliote belge, Cécile, grâce à qui j'ai découvert cet auteur original et bourré de talent.

Et vive Babelio qui nous permet tous ces échanges autour de notre passion commune : la lecture !
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Le maître des jardins noirs

Merci Exploratology pour cette découverte ! Ce roman est très puissant car il nous plonge dans un univers bien particulier. Il parle à tous nos sens et est à la fois angoissant et sensuel.
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Le maître des jardins noirs

Ni vrai récit du terroir, ni vrai conte fantastique, c'est tout simplement une belle histoire de destinées humaines qui se touchent et se changent au contact les unes des autres.

Récit captivant.
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Le maître des jardins noirs

Ce roman relate l''histoire d'une famille plutôt élégante qui s'installe dans un coin paumé, en face d'un couple de vieux voisins inquisiteurs lesquels, ne cessent de les espionner derrière la fenêtre. L'histoire va raconter quelque chose de très intime sur ses personnages, sur leurs peurs et leurs regrets. Mais surtout, tout tient à l'écriture et l'ambiance qui m'ont complètement happée. Difficile pourtant de me l'expliquer. Peut-être le curieux et fascinante mélange entre la poésie sous-jacente de l'écriture et le trouble distillé par un récit ? La violence sourde qui traverse l'histoire, avec les non-dits, les cauchemars et la rancœur ravalée des personnages, qui semblent cernés par les légendes étranges de cette contrée au passé sordide ? C'est un livre plein de sensations : des mois après l'avoir lu la première chose qui me revient, c'est bizarrement une sensation de brume et quasi le toucher d'une terre humide et sombre, comme les jardins noirs de Champleure. J'ai parfois vu l'expression de "fantastique rural" accolé à André-Marcel Adamek, et c'est tout à fait ça : une histoire viscérale et poétique, ancrée dans un terroir qui laisse la porte ouverte au merveilleux.
Lien : https://www.exploratology.com/
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