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Citations de André Velter (375)


Dans la nuit amoureuse
on suit à la légère
l'étoile de la Bergère
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En remontant la pente,
Je chante à tout va,
Sans me soucier du combat
Entre le souffle et la voix.

Si je vacille un peu,
Quelle joie que cette altitude
Qui passe et brûle en moi,
Amante souveraine !

Surtout ne pas ralentir le pas
Ni consentir à revenir
Dans quelgue jeu que ce soit.

Par magie pure et force du destin
Me voici complice de Jouan Tsi
À respirer l'éternité !
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Ah, se vider la tête
Comme une barrique de vin nouveau !

Quelle victoire sur lennui
Et la tempérance des dévots !

Hasard au bout des rues,
Au long des chemins noirs !

Ah, se désarrimer sans cesse,
Troquer le bon grain pour l'ivresse !

Quelle fin de non-recevoir
En gage d'éveil ou de promesse!
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Sur le versant sec de la montagne,
Je descends lentement
Jusqu'au rendez-vous du soir,
Et l'horizon s'efface.

Le sentier hésite entre deux vertiges,
Tout y est bleu ou noir,
Comme dans les calligraphies
Du poète qui m'attend.

Sa terrasse surplombe on ne sait quel abime.
Indifférents nous entrechoquons nos coupes,
Avant de fredonner sans fin
« Le vent qui vient nous emporte ».

Ravissement de l'ivresse,
A petites gorgées
Nous savourons ensemble
L'oubli des dogmes et des peurs.
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Ce poème devrait ne pas être,
Ou seulement à légal d'un caillou
Dans le soulier du porte-flingue
Qui n en peut plus de se venger

Ce poème devrait ne pas être,
Ou seulement à la place d'une épine
Dans la couronne du prêchi-prêcheur
Qui a décidé de se taire.

Ce poème devrait ne pas être,
Ou seulement en guise de leurre
Dans la course du pseudo-pirate
Qui veut saborder son trois-mâts.

Ce poème devrait ne pas être ce qu il est,
A contre-chant improvisé
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Pas de regrets, pas de remords.
L'amertume na jamais été partie prenante
Du lexique de mon silence.

Quelle que soit laventure,
Je reste en présence d'une félicité
Dont je n ai pas idée.

Je crois au banquet céleste
Ou même les esprits et les étoiles
Sont invités à boire.

Et si je me sens un peu gris
Quand jescorte la nuit
En trinquant jusqu à laube,

C'est d'un gris chatoyant,
Vif et doux
Comme un battement d'ailes.
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ders chevaux de neige et de nuit
passent par lune noire

l'espace est au givre

Il reste une pâleur d'éclipse
dans les voiles de la terre
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Il est un secret du jour,
Surtout au crépuscule,
Quand l'or du ciel en vient à se noyer
Dans l'or du vin.

On laisse alors aller la lumière,
Qui se déplie,
Qui se déploie,
Et la vie débridée va de soi.

- Présage
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La poésie dit exactement
ce qu'elle dit qui ne se peut dire,
avec ou sans contrainte,
avec ou sans métaphore,
mais avec assez d'âme et de sang
pour rétablir l'union des impossibles
qui mêlent le dénuement et la gloire,
la lumière, le souffle, le vide
et le sentiment d'une perte qui se voue
à tout ce qui figure une sorte d'au-delà.
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Je leve les yeux au ciel, jamais aux cieus, et privilégie la forme plurielle
puisqu il ya tant de ciels aux horizons des planètes, des étoiles, des nébuleuses, des univers.

J'envie les comètes qui vont mourir d'un ciel à l'autre, aussi les fusées qui traversent des aurores, des crépuscule et des nuits à la suite
sans se soucier un seul instant de toucher au but ni d'arriver à bon ou mauvais port.

Il n'est pas de trêve où l'infini ne peut finir.

Et la loi des mondes visibles ou noirs ne tient quà un seul mot d'ordre : dispersion générale.
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Te voici hors d'atteinte
Je te cherche à l'orée du temps
Rien n'est inachevé
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Je te soulève à contre-pente
L'allégresse vient de faire escale
Aux confins magnétiques

Tout s'est inversé
L'orage au matin calme
La brume dans les tlammes

Je te soulève plus haut qu'il n'est possible
Plus inouï qu'il se peut d'aimer
J'hymne pour te diviniser
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Vos mains se sont ouvertes
Sur un feu sombre qui dévore
À la verticale

Du haut en bas
Dans un vertige

Sans une autre couleur
Que ce reflet d'arc-en-ciel
Qui veille entre vos reins

Aucune maintenant indienne
N'a peint se trou béant
Où tout autant que le corps
C'est la nature qui cède

Il faut alors changer de nom
N'être plus identique
Ne plus se reconnaitre

S'appeler Amarushah peut-être
Comme un qui sortirait
D'une fresque lascive
Ou des Milles et Une Nuits

Le temps ne compte pas
On peut frapper à la porte
Jusqu'au retour du soir

Vous laissez les foulards
À mes mains liés
Sexe nu
Et chevauchez ma bouche
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N'était pas dit alors ce qui était dit
Et les haures murailles la porte cloutée les serrures
Ne s'inspiraient pas d'un conte gothique
Mais de quelques enluminures d'or et d'indigo

Sitôt dans la chambre de Mahansar
Le bleu déclinait et le rouge et le noir
Vous avicez choisi un grand lit a colonnes
Et des tentures qui montaient jusqu au toit

Un cerénmonial imprévu
Suivait plusieurs pentes a la fois
Plusieurs désirs contraires
Dont vous teniez les rênes et reteniez l'allure

En vous montait une insolence
Qui faisait voeu d embarquer au jugé
Pour un périple de chair de nerts de mots insensés Arrimés désormais à notre bon plaisir

Le decor de ce cháreau au bout des songes
Inspirait des audaces de champ de bataille et d'amour
Ma queue venant à votre guise
Il n'y avait souffle court que de vos volontés

Ainsi ma langue pointée avivait clle votre cul
Le mascaret de votre sexe submergeait-il la vue
Cela comme inscrit sur le bois tatoué dans la pierre
Etait dit alors ce qui n'était pas dit
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Chaque voyage est un coffre à secrets
Qui se force par hasard
Pour une aube au crépuscule
Ou un éclair à méme la peau

Tu as les jambes nues
Ouvertes sans y croire
Et ne touches plus terre ni ciel
Autant que monte la vague rouge

Embardée venue en silence
Trafiquer les approches
Démasquer les allures
Echanger les armures

Tes yeux se perdent dans l'ombre
Ou l'écart se découvre
Loin
Au-dessus de moi
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Il n'y a rien à promettre
L'aube se lève à ton cou
Par tous les temps qui s'évadent
Et improvisent vivement
Comme des iles sous le vent

C'est une récolte légère
Ou la main a sa part
La main leste qui n'a jamais semé
Ni calculé le rythme des saisons
Pour se saisir du grain de tes épaules

Sous le ciel de Jaipur
Un lit à la renverse
Toi la surprise à la bouche
Et la pensée passe au feu
Qui change de prisme d'offrande de source

Avec les traces sans preuve
D'une gerbe de roses consentantes
Au grand mystère de l'harmonie
Fascinée et fragile
En sa métamorphose
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S'il n'y a pas de cicatrice
C'est que l'on a changé de corps
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Ça transmigre d'un poème à l'autre
Tandis que sabre dans la nuit
L'obscur feu du désir
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Te voici à fleur d'aile
Tu déchiffres la partition que rien ne peut altérer
Tu me surprends où je me reconnais
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Joie je te suscite à l'aube épousée
Je te suscite depuis l'arc de ton ciel
D'un trait je calligraphie ton éclat

Poème tu es à l'altitude alertée
Qu'échafaudent mes passions singulières
Les cinq saisons de ma voix

Dans mes capitaineries d'étoiles
Au registre de la lumière des lumières
J'hymne pour te plaire
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