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Critiques de Andrew Miller (58)
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Dernier Requiem pour les Innocents

J'ai eu du mal à terminer "Dernier Requiem pour les Innocents". Pas parce qu'il ne me plaisait pas, Non!! mais parce que je voulais rester dans ce siècle aux côtés de Jean-Baptiste Baratte chargé du transfert des ossements du cimetière des Saints Innocents dans les souterrains de Paris, nos actuelles Catacombes. Si Jean-Baptiste est un personnage de fiction créé par Andrew Miller, ce colossal chantier a bel et bien existé!

Vous allez penser que ce sujet est un poil morbide... mais ce récit est en fait une belle histoire d'amitié, d'amour avec de beaux rebondissements!

On suit l'évolution de ce jeune homme solitaire, peu expérimenté, qui arrive de sa Normandie natale (Orne). Nous sommes en 1785, et il découvre un Paris insalubre et puant dont il est chargé de l'orienter vers l'avenir en "l'allégeant" du poids de son passé. Au cours de cette année que va durer ce transfert d'ossements, Jean-Baptiste va gagner en confiance en lui, va s'entourer de personnes qu'il va apprendre à connaître et aimer et se découvrir lui-même.

Voilà pourquoi j'ai eu du mal à quitter cette atmosphère particulière que l'auteur a si bien restituée. Je me suis complètement immergée dans cette fin de siècle (18ème), dans ce lieu, au point de faire beaucoup de recherches complémentaires sur ce sujet. A la fin du roman, Jean-Baptiste remet son rapport sur le bureau du ministre qui avait commandité ce travail, et j'ai découvert qu'il existe réellement un rapport (disponible en ligne!) sur "Les exhumations du cimetière et de l'église des Saints Innocents, lu dans la société royale de médecine tenue au Louvre le 3 mars 1789" par M. Thouret. Incroyable!

Bon, maintenant, ce qui me plairait, c'est de me rendre sur ces lieux évoqués et voir (comme le montre quelques sites bien faits) ce que sont devenus ces endroits. Et pourquoi pas, faire une petite visite des catacombes. Un jour, j'irai...c'est sûr.

Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé intéressant de découvrir comment Andrew Miller a imaginé la façon dont ce transfert a eu lieu.

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Dernier Requiem pour les Innocents

C'est une histoire plutôt loufoque que celle de l'ingénieur Baratte qui rêver de construire des routes et des ponts et qui se voit missions pour déplacer le cimetière des Innocents à Paris. Au fil des mois, à force de creuser la terre, de sortir des ossements et de les faire transporter hors de la ville, sa santé mentale, ainsi que celle de certains habitants se fragilise. Il se retrouve alors dans des situations compliquées, voire dangereuse. C'est bien écrit, c'est original, Baratte est un personnage sympa qui ne semble pas totalement maître de ses choix, il se laisse un peu porter parfois. Ceci dit, j'aurais aimé un peu plus de tension dramatique parfois, mais c'est une lecture que je recommande malgré tout.
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Dernier Requiem pour les Innocents

Jean-Baptiste Baratte, jeune ingénieur est recruté à Versailles en 1785 par un ministre du roi pour détruire Le cimetière des Innocents et son église, situés aujourd’hui dans le quartier des Halles dans le 1er arrondissement de Paris. Seule trace restante : la fontaine des Innocents. Il va recruter des mineurs pour vider les ossements des fosses. Le but : enlever les odeurs et le goût donné aux aliments des gens du quartier. Des personnages attachants, mais trop de longueurs, surtout dans la première partie.
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Dernier Requiem pour les Innocents

Finalement une bonne lecture, un thème passionnant, un contexte historique particulier (avant révolution), m'a amené à faire quelques recherches intéressantes

Un article complet sur ce cimetière ici https://t.co/D3q4uB6hn7

Sauf erreur de ma part l'absence de documentations historiques (les noms par ex.) sur le sujet permet au roman de laisser beaucoup de place à la fiction mais cela reste intéressant

Je conseille

#cimetière #Paris #transfert #catacombes

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Dernier Requiem pour les Innocents

Sous le quartier des Halles actuel, se trouvait le cimetière des Innocents. Ce cimetière empoisonne tout le quartier. En 1785, Versailles décide qu'il faut le vider.

Jean-Baptiste Baratte, jeune ingénieur normand, est chargé du fardeau. Il loge chez M. et Mme Monnard et leur fille. C'est du nord qu'il fera venir une main d'oeuvre issue des mines.

A l'église du cimetière, il rencontre Armand l'organiste et le sacristain et sa petite fille Jeanne.

Histoire de Paris, histoires d'amitié, d'amour mais aussi de folie et violence.

Intéressée par le côté historique, j'ai du mal à entrer dans l'histoire, trop lente. Le personnage principal étant, à mon goût, assez fade.
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Dernier Requiem pour les Innocents

J'ai pris moins de plaisir que je ne pensais en lisant se livre. Certes, l'auteur décrit bien cette époque de Paris avant la Révolution, mais j'en aurais aimé davantage de détails. Suis-je peut-être passée à côté...
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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

Un livre étrange qui m'a laissée mal à l'aise.on ne sait pas ce que pense Maud, ni ce qu'elle ressent. On dirait une enorme carence d'affect chez cette femme. La fin du livre est frustrante également puisqu'on ne sait pas ce qu'elle va devenir...
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Casanova amoureux

Une biographie romancée de Casanova écrite par un excellent écrivain : Andrew Miller.







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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

Très surprise par ce roman : c'est froid et déroutant, on ne peut pas avoir d'empathie pour Tim et encore moins Maud les deux personnages. Leur vie est clairement celle qu'on ne voudrait pas avoir... J'ai failli arrêter ma lecture plusieurs fois... et pourtant quelque chose me retenait à continuer! Je ressors donc très mitigée sur ce livre.
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Dernier Requiem pour les Innocents

Le 18e siècle comme on nous le présente rarement dans le 7e art !

Notre héros est ingénieur.... difficile de comprendre ses réelles compétences dans cet excellent roman. Il est novice en tout. Il ne connait pas la ville, n'a aucune idée précise de ce en quoi consiste le travail qui lui est confié, et - cerise sur le gateau - découvre l'amour auprès d'une prostituée. Les amateurs de glamour doivent s'attendre à un choc. A titre d'exemple, il emmène sa belle au théâtre. La pièce ne ressemble à rien. Les spectateurs mangent du poulet, dont les os sont jetés sous les sièges, et les amateurs de vins se soulagent dans le pot de chambre installé à même la loge...

En deux mots, intéressant et captivant !
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Oxygène

Les gens cultivent des fleurs dans leur cœur, produisent de rares poussées d'amour et de tendresse envers leurs voisins, mais en même temps, des problèmes leur tombent sur la tête pour semer le vide dans leur âme.



Du roman "Oxygène" souffle une sorte de vent d'attitude attentive envers les gens que nous sommes si désireux de rencontrer dans la littérature. Quelque chose qui ressemblerait à l'auto-creusage des personnages des auteurs classiques russes du XIXe siècle.



L'auteur omnipotent - c'est en cette qualité qu'apparaît Andrew Miller dans Oxygène. Il dissimule soigneusement son omnipotence, car tout connaître dans le monde moderne du relativisme universel est vraiment de mauvais ton. Par conséquent, il faudrait couper les intrigues, laisser le héros osciller entre la vie et la mort. Alec - le personnage principal - trouve une capsule mystérieuse qui appartenait naguère à son frère et perçoit cet événement comme un signal d'action. Son acte à venir reste en coulisse, mais le lecteur en sait davantage qu'Alec. Il est conscient que la tablette ne l'aide pas à mourir doucement, l'effet de la capsule est complètement différent. Un des méandres d'un sujet comme celui-ci est la manifestation la plus évidente de l'humour - pas noir, mais certainement très sombre - propre à l’auteur.



Il est temps de se plonger dans les ténèbres et le désespoir, il est temps d'adopter un optimisme réticent. Peut-être qu'"Oxygène" est le meilleur antidote aux "Chants de Maldoror". Telle la fameuse capsule mystérieuse et son effet inconnu qui magnétise notre héros carrément dupe. Pour quelque raison , il me semble que ce texte vous plaira.
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Dernier Requiem pour les Innocents

Un bout de l’histoire de France, juste avant la révolution : la destruction du cimetière des Innocents, à Paris.



Et qui pour effectuer cette mission ? Un tout jeune homme, Jean-Baptiste BARATTE tout frais émoulu de l’école d’ingénieur, qui, sur l’ordre du ministre du Roi, va devoir se consacrer à cette destruction. Ce n’est pas ce dont il avait rêvé, mais comment refusé ? Lui, il rêvait de construire des ponts !



Il va donc se rendre à Paris, et tenter du mieux qu’il le peut, accomplir sa mission. Jean-Baptiste va chercher des mineurs de Valenciennes et son ami de jeunesse avec qui il a fait ses études, pour assainir le cimetière, c’est à dire, vider les fosses. Il y en a plus d’une vingtaine. Imaginez le nombre de cadavre que cela représente !



On entre dans le Paris du XVIIIe siècle, ses odeurs nauséabondes, les gens et artisans qui gravitent autour de ce cimetière pestilentiel. On s’attache a chacun des personnages qui tournent autour de Jean-Baptiste BARATTE. Bien des mésaventures vont lui arriver, ce ne sera pas simple de faire accepter la destruction de ce cimetière, bien que celui-ci déborde tellement que les caves s’effondrent et les squelettes envahissent les caves.



Un livre foisonnant, que j’ai pris plaisir à découvrir.

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Oxygène

Enseignante anglaise en retraite, Alice souffre d’un cancer assez avancé. Elle a déjà dû subir une lourde chimiothérapie. Elle y a perdu ses cheveux, mais ils ont fini par repousser complètement blancs. Son fils Alec lui rend visite, s’occupe de la maison, du jardin. Son autre fils, Larry, acteur de série B intermittent et ancien joueur de tennis classé, ne va pas tarder à prendre l’avion avec sa fille depuis la Californie pour le rejoindre. Arrivé de Hongrie suite aux dramatiques évènements de Budapest, Laszlo est un auteur dramatique qui commence à rencontrer un certain succès. Sa dernière pièce, intitulée « Oxygène » relate un accident dans une mine quelque part en Europe de l’Est. Un jour, il fait une étrange rencontre et se retrouve chargé d’une mission tout à fait particulière.

« Oxygène » est un roman intimiste qui fait la part belle à la psychologie de toute une galerie de personnages. Le style d’Andrew Miller est quasi pointilliste. L’auteur s’attache aux mille détails de la vie quotidienne et parvient à donner de l’intérêt à une banalité qui devrait ne pas faire rêver, mais qui finit par intéresser quand même. Les développements sur la triste réalité du cancer en phase terminale tout comme le récit de la normalisation de Budapest par l’armée rouge en 1956 sont particulièrement émouvants voire instructifs. Les personnages sont des messieurs ou mesdames tout le monde, de parfaits anti héros. Sans doute est-ce la raison pour laquelle ils nous semblent si proches et finalement bien attachants en dépit de leur médiocrité. Un seul regret : rien ne parvient à un achèvement. Tout reste ouvert. Au lecteur de se substituer à l’auteur volontairement défaillant…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

choisi pour son titre ; "La nuit, la mer n’est qu’un bruit » mais le contenu s’est révélé décevant.
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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

Les premières pages te mettent BOUM dans le récit sans que tu saches dans quoi tu t’embarques. J’aime bien cette façon de faire : en immersion, comme avec une caméra à l’épaule, tu suis les personnages de façon subreptice en tapinois. On observe, on écoute, on sait pas qui sont les personnages, ni ce qu’ils font. Il y a dans la narration un petit côté voyeur dans l’intimité des sentiments que j’aime bien. Le but est que le lecteur se laisse couler dans le récit, ne prenant que ce qu’on lui donne, sans chercher à en avoir ni en savoir plus.



L’histoire de Maud et Tim commence là où le récit démarre : par un accident de bateau. Maud tombe sur la tête et doit être amenée aux urgences. Tim présent sur les lieux l’accompagne et ne la quittera plus et ça sans que Maud semble donner un quelconque consentement ou une parole qui exprimerait de l’amour. Ça se fait, c’est tout. On comprend que Maud est une jeune femme mutique, pudique et qui ne laisse rien paraître. Même dans leurs ébats, elle reste silencieuse. Contrairement à Tim qui lui est complètement fou d’elle et ce dès l’instant, on le comprend, où ils se sont croisés. Et puis… v’là le drame. Une tragédie, le truc qui t’arrive sur le coin de la goule sans prévenir.



Bizarrement, c’est à ce moment là du roman que j’ai commencé à décrocher. Dès qu’on a commencé à parler navigation, dès qu’on s’est écarté de la description du quotidien et du couple, j’ai plus été dans le mood. Parce que déjà que j’y connais rien en bateau (à part le foc, seule voile dont je connaisse l’utilité et la manipulation, et encore), je suis pas très branchée mer/bateau/corde. Alors si on me met des termes un peu spécifiques, j’suis larguée. Du coup, j’crois que je suis un peu passée à côté de tout l’aspect « reconstruction de soi grâce à la mer » qui devait être, peut-être, l’occasion pour l’auteur de nous laisser voir la psychologie de son héroïne, la si mystérieuse et insaisissable Maud qui aime tant la navigation.



Au final, j’aurais nettement préféré que l’on reste sur une histoire de couple dont Miller avait commencé à nous décrire quelque chose de franchement très intéressant. Comment gérer un drame au sein d’un couple mal assorti, mal équilibré ? Voilà qui aurait pu être passionnant au regard des deux personnalités fortement opposées de Tim et Maud.
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Dernier Requiem pour les Innocents

Rien, nul, plat, sans intérêt. Une belle déception !
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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

Maud fille unique de parents modestes, enseignants, rencontre Tim , issu d'une famille nombreuse, aisée et fantasque . Tout les oppose.

Réunis par leur passion commune: la voile, ils ne tardent pas à former un couple puis une famille .

Lorsqu'une tragédie les frappe , ils réagissent chacun à leur manière.......

Voici un ouvrage atypique, énigmatique à l'écriture particulière où on "entend" plus les mots qu'on ne les lit , nous avons l'impression d'assister à un bande filmée sans le son : de très longues séquences visuelles !

Le choix de la 3éme personne et l'utilisation du présent de l'indicatif forcent cette impression.

On écoute les mots et on s'immerge au sein de cette narration distante et impersonnelle , le récit prend corps ........

L'auteur s'attache au personnage de Maud, cette scientifique brillante et distante aux événements, absente, qui intériorise tout même la "tragédie," le drame" qui la frappe,.

Elle apparaît infiniment mystérieuse , pudique, insaisissable.

On ignore si elle souffre, on ne sent pas sa colére,encore moins sa joie et sa tristesse .

Ce qui m'a gênée en temps que femme et mère !

Tim est tout le contraire , insouciant , musicien , issu de parents aisés qui passe ses journées à composer de la musique et à jouer !

Il est amoureux du sexe, fantasque , sait traduire ses sentiments , il a dit à Maud , une fois "Les hommes se plaignent tout le temps des femmes qui parlent tout le temps. Mais moi, j'ai l'extraordinaire femme qui ne parle pas ".........

Lors de la "tragédie " , Tim ne surmonte pas sa douleur et se réfugie chez ses parents .

L'auteur évoque les problémes de la vie de couple, le rapport aux beaux - parents, la science, le désir et le sexe, un petit côté fantastique à la fin de l'ouvrage très ouverte .......

C'est un livre original que j'ai failli abandonner plusieurs fois.Ce récit intimiste est déroutant , le style est froid, l'auteur restitue l'histoire sans chercher à la magnifier ni à l'embellir .

Lorsque aux deux tiers du livre Maud tente de se reconstruire, lors de sa navigation solitaire et ses aventures au Grand large , le récit regorge de descriptions techniques et de jargon maritime , qui paraissent superflues ..........pour une personne peu adepte du vocabulaire maritime ........Elle rencontre un mini village uniquement peuplé d'enfants ...... fantastique , étrange .".La nuit la mer n'est qu'un bruit ", livre original ,et surprenant , emprunté à cause du titre et la 1ère de couverture est une fresque sur la difficulté d'aimer , la perte et le deuil,

la fuite en dedans de soi , la faculté de communiquer !

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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

Tim et Maud s’aiment mais pas de la même façon.. Lui jovial et démonstratif, elle introvertie et calme. Ils forment un couple uni, mais qui n’en est pas un, qui n’en n’est plus un en fait.

C’est un drame familial qui va les séparer petit à petit, puis définitivement : quand on n’a pas la même façon de faire un deuil c’est l’ultime non retour. Surtout quand en face, c’est la mer la qui habite l’esprit de Maud, déjà très ‘dans son monde’.

C’est tout naturellement que, suite à cet évènement, lui part se réfugier en famille, elle part en mer, seule sur son voilier..

La première partie du roman est simple, sans fioritures, un peu longue et trop tranquille. Le rythme est comme la personnalité de Maud, réservé et silencieux. Leur histoire d’amour est plate et sans surprise. Maud m’énerve en fait. Sa place dans le couple est partout mais nulle part. Vraiment trop effacée.

La seconde partie et fin du livre, c’est Maud en navigation. Et je crois que cela m’a dérouté : c’était vraiment très long, plat, sans états d’âmes.. et pourtant. Les coups de vents et les avaries en mer se multiplient afin de laisser Maud s’exprimer, mais rien n’y fait. Elle intériorise tout ici aussi. C’est trop « journal de bord » pour moi. Pour se faire, le vocabulaire technique est très présent et les novices pourraient se noyer dans le flots des manœuvres.

Pour ma part, je n’ai pas été emportée par les vagues, il me manquait ce quelque chose d’addictif.. et peut être un peu plus de ‘mouvements’. On parcourt peu finalement, la décadence du couple, des émotions qui les hantent suite à ce deuil ou même leur séparation.

Le résumé me tentait pas mal : un couple unis par la voile, l’appel de la mer.. Ça me parlait. Mais peut être que j’en attendais trop.. Petite déception..

Dommage.
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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

Tout d’abord, merci aux éditions Piranha et à Babelio pour m’avoir fait découvrir ce livre.



Maud et Tim n’ont pas grand chose en commun. Elle est une brillante scientifique, très solitaire. Lui est exubérant, musicien, vient d’une famille nombreuse et riche. Il tombe amoureux d’elle et leur passion commune, la voile les rapproche. Presque par hasard, ils fondent une famille. Leur fille naît, Maud retourne au travail. Jusqu’au drame qui changera tout.



Une jolie couverture qui m’a séduite, une 4ème de couv’ qui nous promet seulement ce qui se passe quasiment à la fin du bouquin (ceci dit, il ne se passe pas grand chose avant), une coquille dès le deuxième mot dans la citation qui ouvre le roman. Bon…



L’histoire, c’est celle de Maud, pourtant, elle est tellement secrète, que même les mots de l’auteur semblent glisser sur elle sans arriver à en percer sa coquille. Vu plus ou moins de son point de vue, Tim n’arrive pas non plus à prendre réellement consistance, je ne parle même pas de leur fille. Si le fait que Maud soit incapable d’exprimer ses sentiments (on se demande même si elle n’est pas en pilote automatique, ne s’exprimant même pas au fond d’elle ce qu’elle ressent tellement elle paraît froide) est intéressant, il empêche d’adhérer à son personnage et du coup à tous les personnages.



La première partie du roman est donc looongue et manque un peu d’intérêt. Quand arrive le drame, il faut arriver à lire entre les lignes, à décoder, car encore une fois l’écriture met une distanciation et si l’effet de style est intéressant, le lecteur ne ressent rien du tout. Enfin, dans la troisième partie où Maud part seule en mer, on commence à avoir enfin un peu d’action, même s’il vaut mieux connaître un bon nombre de termes nautiques pour ne pas être également noyé. Quant à la toute fin, c’est pour moi une non fin que je n’ai pas trouvé du tout satisfaisante.



Comme toujours, ce n’est qu’un avis personnel, mais je n’ai vraiment pas réussi à entrer dans ce roman. L’absence de sentiment, la fuite de Maud dans tous les sens du terme, m’ont simplement laissé froide et l’action arrive trop loin dans le livre, elle-même souvent dénuée d’émotion, pour m’avoir finalement fait aimer ce livre.



Dommage !
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La nuit, la mer n'est qu'un bruit

La nuit, la mer n'est qu'un bruit est un roman de Andrew Miller, publié aux éditions PIRANHA le 24/08/2017.



Je tiens à remercier Babélio (via son opération Masse critique) et les éditions PIRANHA qui m'ont permis de découvrir ce livre qui me faisait tant envie.



Disclamer : Même si j’ai reçu ce livre gratuitement en échange d’un avis pour le site Babélio (opération masse critique), je tiens à signaler que mon avis est toujours sincère et le plus objectif possible.



En lisant le résumé, ce roman m’a tout d’abord intrigué puis j’ai eu très vite envie de le lire.

Dès les premières lignes j’ai compris qu’entre le résumé et l’histoire, il y avait un océan. Peut-être aurais-je du lire des extraits des livres déjà publié de l’auteur pour me faire une idée de son style ? Ou peut-être avais-je placé la barre trop haut ?

Quoi qu’il en soit, je n’ai pas été conquise par ce livre. Ça c’est le moins qu’on puisse dire et je vais vous expliquer pourquoi.



Premier point : le problème du résumé. Dans celui-ci on nous explique que Maud et Tim après avoir subi une énorme épreuve vont réagir différemment à celle-ci. Sauf que le livre ne débute pas au moment, ou peu de temps avant, qu’ils subissent cette épreuve mais bien lorsque Maud et Tim se mettent en couple. Cela ne peut paraître qu’un détail mais dans les faits, cette partie occupe presque un bon tiers du roman !



Second point : le style de l’auteur. Je l’ai trouvé un peu brouillon, cynique (trop pour moi) et pas assez direct. L’auteur abuse trop souvent de périphrase et de détails inutiles, au lieu d’aller à l’essentiel.



Troisième point : les personnages. Le personnage principal est censé être Maud mais jamais on ne sait vraiment ce qu’elle pense. Plusieurs personnages vont partager ce qu’ils pensent d’elle et vont même aller jusqu’à interpréter ses « intentions » sans jamais lui demander directement ce qu’elle, elle veut.

L’auteur va très loin dans les « souffrance » et les épreuves qu’il inflige à son personnage (Maud), à tel point, que j’en suis venu à me poser la question s’il ne voulait pas régler ses comptes avec la gente féminine …



Dernier point et plus personnel celui-ci : J’ai trouvé qu’il y avait trop de narration et pas assez de dialogue. Alors, oui je sais que c’est un parti pris mais moi j’ai beaucoup de mal avec ce style narratif.



Je tenais, tout particulièrement, à donner mon avis pour aider de potentiel lecteurs(lectrices) à savoir s’ils avaient envie de lire ce livre.



Vous l’aurais compris, je suis plus que dubitative sur ce roman. Je ne conseillerais ou ne déconseillerais donc pas de le lire parce que chacun est libre de se faire son propre avis.

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