Citations de Angel Arekin (561)
Ça fait un mal de chien quand tu n'es pas là. Parce que c'est trop serré, c'est oppressant. Ça ne devient agréable que lorsque tu es en face de moi, que la sangle se relâche enfin.
Je me souvenais de ce que signifiait aimer quelqu'un, offrir sa vie en échange de cet amour, apprécier d'apercevoir un sourire, un regard, mourir quand elle me semblait loin, renaître quand elle m'effleurait.
Si un jour tu as peur et que je suis loin de toi, prends ton violon et appelle-moi.
Sois plus convaincante, mens mieux que ça.
Il était ma musique, quand j'étais la sienne.
Chaque fois que je joue ou en écoute, je me perds. Je ne suis plus moi-même, ou peut-être le contraire. Je me retrouve. Je mêle mes désirs, mes espoirs, dans les sons qui s'en dégagent. Ce pincement de cordes qui semble pleurer quand mes sanglots se sont tus.
- Tu refusais de me voir, plaide-t-elle.
- Je ne voyais pourtant que toi.
Je fonds encore, telle une glace au soleil, en l'entendant me murmurer que je représente son Valknut. Ça signifie tant de choses pour lui. Sa libération. Comme un ange déchu à qui l'on rendrait ses ailes.
Un grand sourire aux lèvres de sang déchirait sa peau, libérait ses dents et sa langue pour en forger une vision abominable, grotesque, et brosser l'image d'un clown triste. Un sourire de l'ange.
Il était incapable de se débarrasser de ses paradoxes. Comme des jumeaux, ses émotions paraissaient toujours aller de pair. Répulsion, désir. Rage, douceur. Soumission, domination.
𝑸𝒖𝒆 𝒏𝒖𝒍 𝒏𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒔𝒊 𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆́𝒑𝒊𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒆 𝒕𝒊𝒓𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝒇𝒐𝒖𝒓𝒓𝒆𝒂𝒖 𝒄𝒂𝒓 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒈𝒆, 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒅𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒂̂𝒎𝒆, 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒎𝒆 𝒃𝒓𝒂𝒏𝒅𝒊𝒓 𝒉𝒐𝒓𝒎𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒂̀ 𝒒𝒖𝒊 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒆...
> Morgan : Arrêter ? C’est ce que tu souhaites ?
> Siana : Non… ce n’est pas ce que je souhaite, mais je sais pas si ce ne serait pas plus raisonnable.
Mon orgueil, c’est ce qui me garde en vie. Il me fait sans doute commettre des erreurs, mais c’est lui qui me permet de me regarder dans un miroir sans avoir honte de ce que je suis devenue. Je sais qui je suis, en dépit de mes actes, c’est lui qui me tient droite dans mes bottes sur le bon chemin.
Si tu dégages pas d’ici tout de suite, j’appelle les flics. Ils sont pas commodes avec les étrangers dans le coin. Ils les filent à bouffer aux coyotes dans le désert.
Me fais plus jamais ça. Me fais plus croire que tu peux m’abandonner. Je supporterai jamais de te perdre, t’entends ?
Vous êtes aussi ravagés l’un que l’autre.
J’étais certain qu’elle avait compris mon manège depuis longtemps, comme j’étais convaincu qu’elle était incapable de se retenir quand même. C’était sûrement un peu malsain, mais on s’en foutait. Ça nous faisait marrer.
Ce fut ma seule réponse : d’accord.
D’accord pour tout, pour toi, pour ta vie, pour t’aimer, pour te désirer, te détester, te faire pleurer, te faire rire, te faire l’amour, te quitter et te déchirer. Ouais, d’accord pour tout, Sian.
J’ai aimé une fois. Follement. Et vu comment ça s’est terminé, je n’ai pas eu envie de renouveler l’expérience.
Cette fille est un poison.