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Citations de Anna Godbersen (138)


Elizabeth avait passé dix-huit ans à devenir la jeune fille parfaite que sa mère voulait qu'elle soit.
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[...] et peux-tu seulement imaginer toute ces dames nous observant pour leur divertissement, m'appelant la seconde femme et critiquant ma manière de recevoir?
Je n'ai pas le moins du monde envie de jouer à ce jeu-là, et ce n'est pas une position pour laquelle j'ai le moindre goût. Je ne peux pas vivre sans toi mais je ne peux rester ici.
Viens à Paris avec moi. Je t'attendrai sur le quai demain pour prendre le bateau de midi.
Avec toute l'adoration dont mon coeur est capable.
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Si elle pouvait formuler un voeu, ce serait de vivre un éternel été.
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"C’était ainsi dans ce vieux New York, où l’on donnait la mort sans effusion de sang ; le scandale y était plus à craindre que la maladie, la décence était la forme suprême du courage, et tout éclat dénotait un manque d’éducation, excepté de la part de ceux qui le provoquaient."
Edith Wharton – Le temps de l’innocence
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L'homme n'est rien s'il ne peut, dans sa vie, s'occuper du monde qui l'entoure, et le laisser meilleur après lui.
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Love is all right, as things go, but lovers can be a terrible waste of a girl's time.
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Ainsi c'était cela, être trahie. C'était comme être abandonnée dans le désert, sans eau, à la tombée d'une nuit glaciale. Ca vous laissait la bouche sèche, ça vous annihilait. Ca vous minait, ça creusait un grand trou au fond de vous...
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Elle ne pouvait apaiser sa rage qui s’était déchainée en elle. Elle s’approcha du canapé où Robber se prélassait et le souleva dans ses bras. malgré les petits aboiements contrariés du boston terrien, elle le retint de force contre elle.
- Par n’importe quel moyen, Buckie, nous devons y arriver. Je ne supporterais pas de perdre. Je préférerais voir Elizabeth morte que mariée à mon Henry »
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« L’étiquette était claire quant aux préséances des convives autour de la table en onyx, seule consolation pour Henry, qui en conséquence ne se trouvait pas obligé de faire la conversation à sa future femme durant le long et ennuyeux cérémonial de six services censés célébrer leurs fiançailles. »
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Diana lui rendit son baiser, juste pour s'assurer que son instinct ne l'avait pas trompée. Elle avait déjà été embrassée, et savait ce que cela faisait quand c'était bon.

Haverton arrivait loin derrière Amos Vreewold, qu'elle avait embrassé plusieurs fois à Saratoga l'été dernier, et un peu devant son premier flirt, à l'âge de treize ans, qui lui avait procuré une sensation si horrible qu'elle avait préféré oublier le nom du garçon. Diana était en train d'accepter le fait que James Haverton, l'assistant de l'architecte, n'était pas le genre d'artiste qu'elle recherchait, quand la porte grinça et qu'un pas résonna sur le seuil.
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Elle posa ses pieds chaussés de mules sur les barreaux qu'elle gravit lentement jusqu'au grenier. Là elle s'arrêta pour admirer le corps de Will éclairé par la lueur vacillante de la bougie. C'était un tableau aux tons chauds et fondus, un camaïeu de bruns et d'ocres roses. Will devait avoir repoussé du pied sa couverture rouge durant son sommeil : il était enroulé sur lui-même, nu et innocent comme un enfant. Elizabeth traversa la pièce en prenant garde à ne pas faire craquer le plancher. Elle posa sa bougie sur un cageot au chevet de Will et le contempla : ses belles épaules robustes, ses paupières closes sur ses grands yeux. L'idée de lui faire du mal lui fut si intolérable qu'elle la chassa aussitôt. Elle s'allongea à côté de lui, se serra contre son corps. Il était détendu dans son sommeil, et sa poitrine montait et descendait doucement, au rythme de son souffle. Elle regarda son visage de tout près pour l'imprimer dans sa mémoire, car peut-être ne le reverrait-elle plus jamais dans cette intimité. Il sortit alors du sommeil et l'attira dans ses bras. Elle eut un petit cri de surprise, et un sourire illumina le visage de Will. Elle se mit à rire - d'un rire calme, heureux. Elle caressa sa nuque, passa ses doigts dans ses cheveux. Il saisit son visage entre ses mains et la regarda au fond des yeux. Alors le monde extérieur s'évanouit pour elle.
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Elle resta bouche bée, et son coeur tambourina dans sa poitrine. Elle avait oublié toutes les tâches qu'elle devait faire, et comment les faire. Le seul homme qu'elle voyait maintenant était plus bronzé que la dernière fois qu'elle l'avait vu. Sa chemise en lin blanc faisait ressortir sont teint cuivré, et l'arête de son nez était d'une couleur qui suggérait qu'il avait été au soleil ce jour-là. L'expression de son visage indiquait qu'il venait de passer de bons moments, dans l'insouciance et la légèreté.

-Salut soldat, réussit-elle à dire en retrouvant son souffle.

-Diana ? fit Henry, comme si prononcer son prénom pouvait lui confirmer l'improbable présence de la jeune fille. Comment... balbutia-t-il, mais comment es-tu arrivée jusqu'ici ?

-Je te cherchais.
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Pourquoi je ne chante pas de blues puisque j'ai le blues, c'est ça que tu veux me dire, avec tes beaux yeux en amandes? murmura Letty à l'animal qu'elle commençait à considérer comme son meilleur ami.
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Le temps a effacé le souvenir de toutes ces jeunes filles, pourtant je garde gravé dans mon esprit celui de trois d’entre elles, que j’ai connues au cours de ce dernier été incandescent.
Elles marchaient toutes les trois vers leur destin secret et, avant le début de la décennie suivante, chacune allait s’évader à sa façon – l’une dans la célébrité, l’autre dans le mariage, la dernière dans la mort.
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"J'ai toujours été soucieux de savourer les instants qui nous sont donnés. A la fin du voyage, c'est la seule chose qui nous reste.
J'espère que je suis parvenu à transmettre ce message à mes enfants, même implicitement, tant ils sont, encore si jeunes, à la recherche d'eux-mêmes."
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- Vous aimez ?
Les yeux bleus et francs de Leland s'agrandirent, et il se cala contre le dossier du siège.
- Oh, je ne voulais pas... bégaya Carolina.
- Et vous, vous m'aimez ?
Elle ne put s'empêcher de sourire, d'un sourire gauche. Elle espéra que dans la pénombre de la voiture, son soupirant ne s'en apercevrait pas. Ils étaient assis tout près l'un de l'autre, le visage dans l'ombre, mais leur émotion était lisible et audible à travers la précipitation de leur souffle.
- Oui, s'entendit-elle dire.
Elle ignorait d'où lui était venu ce courage.
- Vous savez, commença Leland en lui prenant la main, je me suis répété cette phrase, je l'aime, je l'aime, toute la journée, mais je ne pensais pas possible que vous m'aimiez en retour.
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Diana se retourna vivement pour voir Penelope s'approcher d'un pas résolu. Elle était scandaleusement belle dans sa robe noire aux exquis parements de dentelle et à la jupe taillée dans une étoffe somptueuse. Ses yeux bleus étaient aussi frais qu'après une danse, et sa tête était ornée de la plus généreuse aigrette de plumes d'autruche que Diana ait jamais vue. Elle se souvint alors du qualificatif qu'Henry avait employé à son sujet : "Féroce".
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« Si j’y vais, je rappellerais les sentiments d’Elizabeth, et le fait que, même si leurs fiançailles ont été arrangés, elle pourrait être très blessée d’apprendre que nous nous voyons. Peut-être lui rappellerais-je aussi que c’est l’impossibilité d’être ensemble qui rend chacune de nos rencontres si fascinantes. Ce serait sage, mais je ne suis pas sûre d’y croire moi-même » Extrait du journal de Diana Holland, Mardi 3 Octobre 1899.
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Il avait traversé de dures années - elle avait entendu parler de ses excès de boisson et de ses querelles avec la gouvernante, Mrs Faber, et se demandait quels ressentiments il devait nourrir dans son cœur. Ils partageaient des cigarettes à la fin des longues journées de travail du jeune homme et plaisantaient aux dépens de Mrs Faber. Ils imaginaient tout haut à quoi ressembleraient leurs vies s'ils étaient libres un jour d'en faire ce qu'ils voulaient. Avant, Lina se demandait toujours où Will disparaissait. Maintenant, elle savait : il passait presque tous ses moments libres à lire - des livres sur les abus de la classe dirigeante, sur la démocratie, la politique et la littérature, mais aussi et surtout sur l'Ouest, là où il suffisait de posséder une voiture pour faire son chemin dans le monde. À présent que l'été était presque fini, elle n'avait pas encore trouvé le moyen de lui dire qu'elle voulait partir pour l'Ouest, elle aussi. Avec lui. Et qu'elle était amoureuse de lui.
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Le dimanche était le jour préféré d'Elizabeth Holland, ce qui était l'une des raisons pour lesquelles Diana l'avait tout de suite pris en grippe. Elle détestait le dimanche parce qu'il commençait en général par la messe et finissait par des visites informelles, bien qu'« informelles » soit un mot tout à fait impropre pour décrire ces visites organisées selon les usages, et triplement chaperonnées par leur mère, leur tante divorcée Edith et une légion de domestiques. En tout cas, ce matin elles n'étaient pas allées à l'église car, comme le leur avait expliqué leur mère dans l'escalier qui conduisait au salon, elles devaient avoir une conversation très sérieuse.
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