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Critiques de Annabel Abbs (185)
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Miss Eliza

Presque difficile de croire aujourd'hui que les femmes n'étaient pas acceptées en cuisine il y a plusieurs années. Et pourtant ... Ce livre est un roman avant tout, basée sur l'histoire vraie d'une femme qui a été oubliée.



L'autrice retrace une histoire méconnue, celle d'Eliza Acton, essayiste et poétesse anglaise, qui a écrit l'un des premiers livres de cuisine destiné au grand public en Grande-Bretagne.



On découvre la vie dans les cuisines des maisons aristocratiques au 19è siècle, mais pas que. On parle aussi dans ce roman des relations au sein d'un couple, des dynamiques entre les familles et les domestiques, d'indépendance, du rôle et de la condition des femmes à cette époque. Un roman qui parle de cuisine et de tellement plus encore. C'est d'ailleurs ce qui fait la richesse de ce roman.



Beaucoup de nos sens sont sollicités dans ce livre, par les odeurs surtout, mais aussi les 4 autres. C'est une expérience sensorielle en plus d'être un enrichissement historique et féministe. Un livre à découvrir très vite !
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Miss Eliza





2eme lecture pour le #grandprixdeslecteurspocket2024 et très bonne surprise!



👩 Voici l'histoire, vraie, d'Eliza Acton, jeune poétesse méprisée dans l'Angleterre du XIX° siècle .



"Une dame n'a pas à se mêler de poésie" lui assénera un éditeur ; à la rigueur, écrivez un livre de cuisine....

Machisme d'époque où la place de la femme est à la maison.

Qu'à cela ne tienne ; Miss Eliza se lance. D'abord par nécessité, elle se met aux fourneaux puis finit même par composer ses propres recettes et excelle en la matière.

Avec l'aide d'Ann, sa petite aide cuisinière, qu'elle tirera de la misère, elle débute le livre de cuisine qui s'écoulera à des milliers d'exemplaires.



🇬Il y a tout le charme de la littérature anglaise dans ce livre : décors, ambiance, mets et brandy...

Mais aussi un portrait fort bien brossé de la condition féminine de l'époque et des classes sociales.



Sans mauvais jeu de mot, ça se dévore !
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Miss Eliza

Miss Eliza 👩🏼‍🍳

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À Londres, en 1835, touchée par la ruine familiale, Eliza va troquer les vers de ses poèmes par les fourneaux, car le verdict est tombé : une dame n’a pas à écrire de la poésie. 🪶

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Elle se découvre étonnement un grand talent et une passion pour la cuisine, variant les recettes et testant des épices des quatre coins du monde 🌎

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A ses côtés, Ann évolue avec elle, en tentant d’oublier son histoire familiale trouble. Sa complicité avec Eliza va s’avérer être un miracle dans sa vie, et arriver pile au moment où elle en avait besoin. 🤝

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Un livre de recettes à quatre mains va alors bientôt voir le jour. 📕

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Un roman puissant sur une amitié féminine dans les années 1800, dans les sous sol d’une cuisine où se mêlent ragots de jeunes filles & préparions des mets les plus exquis. 🤤

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Le combat de ces deux jeunes femmes prouve qu’il ne faut rien lâcher quand on croit à son projet, même si certaines personnes peuvent nous mettre des bâtons dans les roues. 🙀

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Un air délicieux de Downton Abbey avec les cuisiniers qui s’affairent à préparer de délicieux repas pour les domestiques. 🫶🏼

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J’ai adoré visite cette demeure et faire la rencontre de ces habitants le temps de ces quelques pages 😍
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La fille de Joyce



La fille de Joyce /Annabel Abbs

L'histoire commence dans un cabinet de psychanalyste, celui du Dr Carl Gustav Jung, à Küsnacht, petite ville située à quelques kilomètres au sud de Zürich sur la rive orientale du lac du même nom. Nous sommes en septembre 1934 et Lucia, la fille de James Joyce, le célèbre auteur de Ulysse, suit depuis trois semaines et à la demande de son père, une thérapie afin de faire obstacle à une dépression qui la ronge depuis un certain temps. Elle a alors vingt-sept ans.

Plutôt taciturne depuis le début du traitement, elle a décidé aujourd'hui de parler et répondre aux questions du Dr Jung, car elle veut pouvoir danser à nouveau, retrouver sa passion, sa raison de vivre.

La première question déconcerte totalement Lucia : « Vous avez dormi dans la même chambre que votre père jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Comment faisiez-vous pour vous changer ? » La réponse tout aussi surprenante est immédiate : « Je dormais tout habillée. »

Au fil de la conversation, Lucia se demande si le Dr Jung voit au fond de son âme dévastée et vide, les dépossessions et les trahisons dont elle été l'objet.

Le Dr Jung lui parle alors de son père, le pornographe comme il l'appelle, mais pour Lucia, son père reste un génie et elle considère Ulysse comme le plus grand livre jamais écrit. Il lui parle ensuite de son frère Giogio qui est chanteur et qu'elle adore comme un frère jumeau, puis de Samuel Beckett, son premier amour…

C'est alors qu'elle s'écrie : « Je sais par où commencer mes mémoires. »

Les premiers souvenirs évoqués remontent à novembre 1928. La famille, d'origine irlandaise est installée à Paris. Les louanges de la presse sur la danseuse Lucia Joyce, vingt et un an, la plus talentueuse de ses élèves selon son professeur, sont le sujet de discussion familiale ce matin-là. Ambitieuse et acharnée, Lucia débute une carrière de danseuse et de chorégraphe, et par sa prestation, elle s'est rapidement faite un nom au théâtre des Champs-Élysées. Pour elle, la danse moderne est l'alphabet de l'indicible et l'écriture du corps. En récompense, le père offre un grand repas dans un grand restaurant avec tous les proches, et notamment Émile, le compositeur et accompagnateur de Lucia, qui est amoureux d'elle. Sans réciprocité hélas.

Mais alors que le repas suit son cours, Lucia voit derrière une vitre un visage qui l'observe d'un regard perçant et fugace en même temps. Elle sent alors une agitation l'envahir, comme si quelque chose était sur le point d'éclore au plus profond d'elle. C'est le commencement d'une folle histoire.

C'est à la maison familiale que Lucia va revoir l'inconnu qui s'avère s'appeler Samuel Beckett et travailler pour son père presque aveugle, lui faisant la lecture et d'autres tâches de bureau. À chaque apparition de Beckett, Lucia sent son coeur battre la chamade. C'est à Kitten, sa meilleure amie, qu'elle confie ses sentiments : elle est follement amoureuse de Beckett, éprouvant une sensation époustouflante d'invincibilité, de dissolution du temps et de l'espace.

Le récit de Lucia se poursuit avec alternativement des retours au présent chez le Dr Jung, à qui elle confie les mémoires qu'elle rédige, et qui tente toujours de la faire parler alors qu'elle réside dans un sanatorium où elle se sent espionnée par une certaine Mme Baynes, son infirmière, qui tente de lui extorquer des confidences. Lucia a toujours pensé qu'elle était la muse qui inspirait son père. le Dr Jung est dubitatif…

Un nouveau coup de théâtre survient quand Émile, le compositeur et accompagnateur, la demande en mariage. Elle se sent piégée… Cette période marque le début d'une hallucinante descente aux enfers pour la jeune fille…

Naïve jeune fille qui a rêvé sa vie et va continuer de la rêver sans que ses rêves soient vécus, les prenant pour des réalités. Étouffée par son père, un monstre de père, rejetée par ses amours dont elle fut la proie facile, elle perdra la santé et après avoir connu durant cinq ans une certaine célébrité comme danseuse, elle fera connaissance des maisons dites de santé. C'est sa voix que l'on écoute tout au long des 560 pages de ce bouleversant et déchirant témoignage qui crescendo va vers un dénouement hallucinant.

Aujourd'hui, qui se souvient de Lucia Joyce (1907-1982), la fille du grand auteur irlandais James Joyce (1882-1941) qui en 1929 révolutionna la danse contemporaine ?

Un livre qui marque, qui cogne et qui ne laisse pas indemne. Et qui dans un certain sens rend justice à Lucia une jeune fille enthousiaste et passionnée.

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Miss Eliza

Coup de cœur 💜

Encore une fois j'ai été complètement happée par le talent d'Annabel Abs. Sa plume addictive et très immersive m'a embarquée dans cette histoire autour d'Eliza Acton, et de son aide cuisinière Ann. Les deux femmes très différentes vont se lier d'amitié autour d'une passion commune : la cuisine. Eliza qui se rêve poétesse, et Ann qui espère s'émanciper et travailler dans une cuisine vont développer une relation qui m'a beaucoup touchée. Les chapitres alternent leur deux point de vue et rendent très agréable la dynamique du récit. Annabel Abs nous imprègne dans l'Angleterre en 1835, dans la haute bourgeoisie, mais aussi dans la pauvreté, dans un asile d'aliéné, avec toujours un retour à l'élément central : la cuisine. C'est un roman qui donne faim, et surtout qui m'a beaucoup appris sur l'évolution des recettes et des livres de cuisine. Eliza et Ann sont deux femmes courageuses, indépendantes, auxquelles je me suis énormément attachée. Entre secrets, émancipation, et féminisme, je n'avais plus envie de les quitter, et j'aurais aimé que le roman soit encore plus long. Je ne peux que vous conseiller cette lecture !



J'aime définitivement lire des romans inspirés d'histoires vraies, et j'ai beaucoup apprécié les notes de l'autrice à la fin qui explique le contexte historique.



Coup de cœur également pour cette couverture que je trouve sublime !
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Miss Eliza

𝑀𝒾𝓈𝓈 𝐸𝓁𝒾𝓏𝒶 nous transporte en Angleterre en 1835, une époque où les femmes avaient peu de liberté pour poursuivre leurs rêves. Cette histoire est un mélange d'émotion, d'amitié et de découverte culinaire, tout cela basé sur l'histoire vraie de la première femme auteure de livre de cuisine moderne.



Eliza Acton, poétesse dans l'âme, voit sa vie prendre un tournant inattendu lorsque son éditeur lui commande un livre de cuisine. Initialement réticente, elle est contrainte d'accepter cette mission lorsque son père en faillite est obligé de fuir le pays. Là commence une aventure incroyable où Eliza découvre sa passion pour la cuisine.



Eliza engage Ann Kirby, une jeune fille de 17 ans dans le besoin, pour l'aider dans cette aventure culinaire. Ce duo improbable nous offre une belle histoire d'amitié et d'émancipation féminine, dans une société victorienne qui leur impose de nombreuses limites.



Ce roman est riche en émotions et en saveurs. Les chapitres portent le nom de recettes de cuisine, ils nous plongent dans les destins parallèles de deux femmes fortes dont les voix alternent tout au long de l'histoire.



L'auteure nous offre une écriture agréable à lire, qui rend hommage à une femme audacieuse et à son héritage culinaire.
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Miss Eliza

J'ai retrouvé avec joie la plume d'Annabel Abbs, que j'ai découverte avec La fille de Joyce (grand coup de cœur). Ici, encore une biographie romancée et un destin de femme, celui d'Eliza Acton, poétesse, dramaturge et surtout, première auteure de livre de cuisine moderne.



Un univers original et passionnant, Eliza Acton étant issue d'une riche famille qui va faire face à la ruine, laissant sa mère et elle-même locataires d'une pension. C'est dans la cuisine de cette maison qu'Eliza va découvrir la poésie inhérente à la nourriture, aux saveurs, aux odeurs, aidée pour cela d'une aide-cuisinière inestimable, Ann. Ces deux femmes vont nouer des liens d'amitié et se retrouver autour de cet amour de la cuisine, tranchant, épluchant, tamisant, goûtant, savourant mille et une recettes afin d'écrire le plus grand livre de cuisine domestique.



Evidemment, il y a d'autres intrigues parallèles qui se nouent : le secret d'Eliza, provenant de son passé, la famille d'Ann qu'elle se sent obligée de cacher pour ne pas être jugée, la passion surtout et l'indépendance qui ne sont pas des qualités très bien vues chez les femmes de l'époque. C'est vraiment prenant, très bien écrit et on s'y croit dans cette cuisine, on a envie de goûter les plats issus de l'imagination de ces deux femmes. Sans oublier que cela remet en avant une femme oubliée, j'aime lire ces destins incroyables qui ont marqué une époque ou un domaine spécifique.



Mon seul petit regret est que l'intrigue se dévoile dans un laps de temps réduit, alors que dans la réalité, ces moments étaient dispersés sur plus de dix ans. Cela donne une sensation de "trop-plein" un peu étrange, les choses se nouant et se dénouant trop rapidement parfois.
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Miss Eliza

Poétesse, Miss Eliza se voit refuser ses textes, on lui suggère d'écrire un livre de cuisine. Ayant besoin d'argent, elle relève le défi. A sa grande surprise, elle découvre un univers riche en saveurs, odeurs, précisions. Aidée par la jeune Ann, pauvresse avec un père blessé et une mère enfermée dans un asile, elles se rapprochent, malgré la différence de classe sociale, unies pour créer des recettes précises et savoureuses.



Nous sommes à Londres en 1835, les femmes doivent garder leur rang, il n'est pas bien vu qu'Eliza soit en cuisine ni qu'elle devienne "amie" d'une servante. Basé en partie sur des faits réels car le livre de cuisine a bien été publié et a bousculé les traditions anglaises, ce roman, avec des recettes, la liste des ingrédients, les proportions et de vrais conseils, montre aussi la condition féminine de l'époque, le poids des traditions, le souci des apparences, la grande pauvreté de certains et le luxe d'autres ; on devine aussi la vie horrible des gens enfermés dans un asile.




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Miss Eliza



Nous remontons le temps jusqu'en 1835 en Angleterre. Eliza Acton rêve de sortir un deuxième recueil de poèmes mais son éditeur préférait un livre de recettes. Après la première déception passée et à l'aide de son aide cuisinière Ann, elle décide de se consacrer à cet ouvrage.



J'ai adoré cette histoire tirée de faits réels! Déjà on embarque dans l'Angleterre du 19ème siècle avec ces coutumes et traditions. La femme qui doit se battre pour devenir indépendante et s'extraire du carcan familial et celui du mariage. Via ce livre, elle aborde l'envie des femmes de vouloir simplifier les recettes avec des recettes saines et savoureuses. L'auteure aborde également la folie et l'apparition des hôpitaux psychiatriques.

L'auteure aborde aussi l'histoire des poèmes, la complexité pour une femme d'en écrire.

C'est une histoire passionnante,je me suis pris d'affection pour Eliza et Ann. Je goûtais et cuisinais avec elles. L'écriture est fluide et immersive. Je sentais les effluves et entendais les crépitements des aliments qui cuisent.



Je te conseille cette lecture à 1000%!!
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Miss Eliza



Lorsque vous suivez une recette de cuisine, vous êtes-vous déjà demandé qui a eu l'idée de la liste des ingrédients en premier ? Si vous lisez ce livre, vous comprendrez que cette petite liste qui parait si anodine a demandé des années de travail pour Eliza Acton et son aide cuisinière Ann.



A l'époque d'une ère victorienne où les contrées anglaises ont des idées très conservatrices, miss Eliza a eu un destin peu classique. Poétesse et souhaitant écrire un livre de cuisine plutôt que de se marier, son œuvre a transformé et facilité la vie de milliers de foyers anglais.



Avec son aide-cuisinière, Ann, leurs idées vont s'entremêler et la une réelle complicité va naître entre eux. Avec ce roman, j'ai eu l'impression de manger avec elles, d'avoir pu sentir les odeurs de cuisine et ravivé mes papilles. Mieux que top chef un mercredi soir, ce roman vous transportera dans les anciennes cuisines anglaises et vous donnera, à vous aussi lecteur, envie de vous remettre aux fourneaux.



Au-delà du thème principal qui est, vous l'aurez compris, la cuisine ; l'autrice nous dépeint ici un tableau des différentes couches sociales de l'Angleterre au XIXeme siècle. Une chose est sûre, la vie paraissait plus simple lorsque l'on naissait dans une famille aisée.



C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume d'Annabel Abbs, qui a l'art et la manière de rédiger une histoire inspirée de faits réels. Inspirant et rafraîchissant.
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La fille de Joyce

Alors que ce n'est pas du tout mon genre de prédilection, la biographie, ce roman m'a énormément plu. Avec ce format romancé, l'intrigue prend de l'épaisseur, les personnages gagnent en complexité, il y a du suspense, des rebondissements. J'ai juste adoré me plonger dans cette période Années folles à Paris. Moi qui ai fait des études d'art, qui suis libraire, ça ne peut que résonner en moi : Lucia Joyce est danseuse, son père est écrivain, ses rencontres sont issues de l'univers de la littérature ou de l'art... J'aurais aimé connaître cette ambiance si particulière et boire du champagne, fréquenter les salons. 🍾



Cette femme est une grande oubliée de l'Histoire, effacée par son célèbre père avec qui elle entretient une relation des plus déroutantes, mise de côté par ses amants qui l'utilisent puis la rejettent. Elle a eu une vie extrêmement complexe, elle rêvait de liberté, de danser, de vivre en aimant follement, elle n'a reçu que déception, asservissement, lui interdisant d'exprimer qui elle était réellement. Il y a des moments qui sont durs à lire, elle perd complètement pied, j'ai vibré avec sa peine, avec sa détresse, avec sa folie. Et en même temps, j'ai été captivée par sa personnalité entière, éclatante, je me suis retrouvée dans cette manière de vivre à l'extrême aussi bien les joies que les peines.



Par contre, il ne faut clairement pas compter sur un happy ending, comme toutes les personnalités extrêmes, elle finit par devenir l'ombre d'elle-même. Mais après avoir aimé de tout son cœur, sa relation avec Samuel Beckett est sublime, que reste-t-il à une femme de cette époque, femme libre, farouche et naïve à la fois ? Couvée par ses parents (terrifiants, parfois), elle a une vision romanesque de l'amour, elle ne voit pas venir les trahisons, les déceptions, les mensonges, les manipulations. C'est une idéaliste qui ne fait rien à moitié et on le ressent dans ce roman, c'est grandiose !



Bref, j'ai adoré et je recommande à tous les fans de biographie romancée et d'histoire tragico-sublime.
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Méfiez-vous des femmes qui marchent

Le livre m a pourtant ete offert par 1 amie qui m a dit " Marche + lecture" ca ne peut que te plaire !

Moi j adore les histoires de marcheurs ! Axel Kahn, Sylvain TESSON, F RUFIN, et Sarah Marquis.....

Mais là, ca n a pas marché ( c est le cas de le dire!).

Je m ennuyais!

Alors, arrivee a la moitié, j ai arreté et je l ai abandonné ds 1 avion. Qu il vole, ca changera le mode de locomotion !😉😁
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Miss Eliza

Coup de cœur.



J’ai été complètement happée par ce roman et les histoires des personnages. C’était fort en émotions, poignant et bouleversant.



L’ambiance gourmande était au rendez-vous : recettes à gogo, ingrédients et techniques de cuisine font tout l’intérêt de ce roman. Seulement, c’est bien plus que cela. On suit l’histoire de la fantasque Eliza, autrice en herbe qui cache un secret et qui fait fi des conventions sociales, ainsi que la réservée Ann, aide-cuisinière en or et courageuse qui se dévoue pour sa famille. La force de caractère de ses femmes m’ont beaucoup touchée.



J’ai tout aimé dans ce roman, malgré les thématiques et des scènes parfois difficiles. Encore une fois je me suis laissée embarquer par la plume singulière et addictive de l’autrice. C’était intense, vibrant de réalisme et de ténacité. Une véritable ode aux arts culinaires et à la poésie, tout en ayant une pointe de féminisme fort appréciable.



Fan de romans historiques et amateurs/trices de cuisine ou de pâtisserie, foncez !
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Miss Eliza

Je dois avouer que j'ai d'abord été séduite par la couverture que je trouve tout simplement magnifique. Londres, 19eme siècle , l'écriture, la cuisine j'étais vraiment curieuse de découvrir l'histoire vraie de Miss Eliza. Dès les premières pages l'auteure a réussi à m'embarquer dans ce récit grâce à une plume très fluide et très agréable à lire.

J'ai beaucoup aimé le fait que Miss Eliza ait vraiment existé.. C'est aussi une histoire d'amitié que j'ai trouvé extrêmement belle et touchante. C'est l'histoire avant tout d'une femme brillante qui va s'ériger contre les attentes de la société. Au 19eme siècle les femmes sont sensées se marier, avoir des enfants et non se consacrer à l'écriture. Le récit est très rythmé grâce à l'alternance des points de vue des deux personnages féminins.

Ce roman est vraiment une très belle découverte. Je vous recommande chaudement ce roman .

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Miss Eliza

Selon The New York Times c'est "L'un des meilleurs romans historiques de l'année". Personnellement, l'aspect historique du récit ne m'a pas convaincue. L'auteur prend des libertés considérables, dont son principal protagoniste : Eliza, voit sa vie personnelle et son caractère imaginés à partir de certains de ses poèmes. De plus, le second protagoniste est entièrement fictif, sans compter le manque de dates, de lieux et de liens entre fiction et réalité.



Malgré tout, en tant qu'amatrice de cuisine, j'ai été contente de lire ce roman. Car c'est avec beaucoup d'élégance que l'auteur dépeint l'incroyable palette gustative et les saveurs que nous rencontrons. Elle nous fait prendre conscience que la cuisine peut être une forme d'art, même si la mienne est loin d'atteindre ce niveau.
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Miss Eliza

Je termine ce roman anglais 19ème siècle.

Très bien écrit, vocabulaire approprié et imagé.

La Haute Bourgeoise Anglaise, ses rapports avec les domestiques et, évidemment, les cachotteries familiales.

La base de ce roman : la cuisine, la poésie, ceci lié, si ce peu.

J ai pris beaucoup de plaisir à laisser vaquer mon esprit dans cet univers.

Je vous laisse découvrir....??
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Miss Eliza

J’ai beaucoup aimé ce roman historique basé sur un personnage vrai. Ce récit s’inspire de la vie d’Eliza Acton, poétesse et autrice d’un livre de cuisine, auquel elle aura passé dix ans de sa vie à sa rédaction.

J’ai adoré me plonger dans ses réflexions, ses recherches en cuisine, ses plats qui donnent l’eau à la bouche, les formulations si poétiques et qui donnent un supplément d’âme aux recettes. Son courage pour faire ce qu’elle désire, à cette époque et dans cette société si particulière, m’a touchée.

J’ai été également émue par l’amitié des deux femmes. Malgré la différence de classe, la différence d’âge, ce lien qui se crée au fil des pages est fort, sincère et plein de tendresse.

Les chapitres courts alternent entre les points de vue d’Ann et d’Eliza, apportant du rythme et nous faisant voyager d’une maison de famille à une masure en piteux état, en passant par les cuisines prestigieuses de Londres, un pub crasseux, un asile d’aliénés, pour toujours revenir au point d’ancrage : la cuisine. La cuisine : véritable centre de ce roman.

La plume de l’autrice est fluide, très agréable, parfaitement adaptée à son récit, à l’époque, très évocatrice, pleine de sensations, de sentiments et d’émotions.

Le « carnet » à la fin du livre apporte un vrai plus sur l’écriture du roman, sur les personnages rencontrés au fil du récit, et sur Eliza Acton.

Bref, j’ai été passionnée par ce roman historique mêlant poésie et cuisine à la perfection. Une amitié belle et sincère, des femmes fortes et courageuses.

À découvrir !
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La fille de Joyce

Pas facile d’être la fille d’un génie tyrannique, convoité et aimant. Condamnée à ne jamais être autre chose que « la fille » de son père, Lucia Joyce rêvait et aurait pu devenir l’une des plus grandes danseuses contemporaines du début du XXème siècle.



Muse incontestée de l’écrivain, elle sera rejetée par Samuel Beckett, son grand amour, et contrainte de quitter le devant de la scène sur laquelle son géant de père prend toute la place.



Par peur qu’elle ne devienne un frein à la création artistique du paternel, elle sera bientôt écartée de la société et ballottée d’asiles en consultations psychiatriques auprès des plus grands spécialistes de l’époque, dont Carl Jung.



--

Avis

Avec justesse et brio, Annable Abbs nous conte l’histoire déchirante d’une jeune femme écrasée jusqu’à la folie par le génie et la personnalité paternelle. On aimerait tant voler au secours de la pauvre Lucia et lui donner l’opportunité de s’extraire de ce carcan et de briller comme elle le méritait ! Un livre remarquable qui redonne enfin la parole à cette héroïne sacrifiée.
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Miss Eliza

Entre ode à la cuisine et peinture de l'angleterre victorienne, Miss Eliza s'inspire de la vie d'Eliza Acton, poétesse et autrice d'un livre cuisine à la rédaction duquel elle a consacré dix années de sa vie. L'autrice nous raconte ces dix années dans la société très rigide de l'Angleterre du XIXème siècle où les femmes de bonne famille sont censées se marier et non se consacrer à l'écriture, qu'il s'agisse de poésie ou de recettes de cuisine. Et les femmes du peuple ne sont pas plus libres bien que les contraintes ne soient pas les mêmes...



J'ai surtout été touchée par l'histoire d'amitié entre les deux femmes au cœur du roman. C'est une amitié un peu "déséquilibrée" étant donné leur différence d'âge et de classe sociale, sans compter qu'Ann est l'employée d'Eliza. Cependant un véritable lien se crée entre les deux femmes et, malgré la retenue et quelques secrets de part et d'autre, il y a aussi de jolis moments de complicité.



Le récit alterne le point de vue des deux femmes dans des chapitres assez courts portant chacun le titre d'une recette mentionnée dans le chapitre. Cela donne un récit bien rythmé qui nous entraîne d'une pension de famille à une masure décrépite, en passant par les prestigieuses cuisines d'un club londonnien, un pub miteux de campagne ou un asile d'aliénés, avant de nous ramener à chaque fois dans la cuisine. En effet, la cuisine est au cœur du récit et comme la cuisinière est aussi poétesse, les plats et leur confection sont racontés de manière très évocatrice.



Un bémol quand même pour l'épilogue qui dénote un peu



J'ai cependant passé un très bon moment avec Miss Eliza et la plume très agréable d'Annable Abbs.
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Frieda

Destin intéressant, mais dont la lecture ne m'a pas vraiment emportée. Probablement un peu lié à l'écriture, ou à la façon dont le sujet est traité. A lire si le sujet vous intéresse, mais il y a des biographies de femmes que je trouve beaucoup plus passionnantes.
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