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Critiques de Anne Collongues (54)
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Ce qui nous sépare



J'ai failli abandonner ce livre au bout de quelques pages



Je trouvais le style un peu appliqué, trop sage et je ne rentrais pas dans l’histoire…ou plutôt dans ce train de banlieue où se situe toute l’intrigue. Mais j'ai poursuivi ma lecture et je ne l'ai pas regretté.



Un soir, 7 voyageurs qui ne se connaissent pas se trouvent donc par hasard dans la même rame d'un RER qui traverse la Paris et sa banlieue.



L’auteur nous donne accès aux pensées secrètes qui traversent chacun d’entre eux durant leur voyage. Il est question de destins ratés, de désamour, de fuite, d’accidents, de mensonges, de trahison, de nouveaux projets de vie.



L’intrigue se met doucement en place. Par petites touches, le lecteur nous apprend à connaître ces 7 personnages aux profils et destins différents, surpris à un moment clé de leurs vies où tout pourrait bien basculer.



Le rythme s’accélère et le suspens devient prenant. Qu’est-ce qui attend ces 3 femmes et ces 4 hommes au bout de ce trajet de RER qui traverse des paysages urbains plutôt sinistres ? C’est tout l’enjeu de ce livre dont la fin est angoissante et émouvante.



Ces tranches de vie ne peuvent laisser le lecteur indifférent. Le livre est très bien construit et l'auteur fait preuve d’une grande maturité pour embrasser des destins si différents et décrire aussi bien la mort des couples, le quotidien triste d’une vie subie, les accidents de vie irréversibles.



Personnellement ce sont les personnages de Marie et Franck qui m’ont le plus touchée.



Je recommande ce livre au contenu sombre mais tellement humain. Il laisse une trace en nous.

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Ce qui nous sépare

Au gré de récentes lectures de critique sur Babelio, j'ai découvert le terme de "littérature blanche". Si j'ai bien compris, "Ce qui nous sépare" en fait partie.

Un soir, région parisienne, dans une rame de RER ...

Sept passagers ...

Aucun ne se connaît, aucune parole ne sera échangée ...

Et pourtant, tous sont si proches.

Proches les uns des autres, à travers un simple regard échangé, les préjugés sur ce jeune homme basané qui vient de monter dans le wagon, les gestes nerveux de tel autre, l'apparente mélancolie de cette jeune fille ...

Proches de nous, aussi, surtout. Qui n'a jamais fait cette expérience, de s'imaginer la vie de compagnons d'un instant ... Ou de se demander ce que son voisin de banquette pense, de ma lecture, de ma barbe de trois jours, de mon sourire béat ...

Anne Collongues, dans ce court roman, excelle à donner vie à ses personnages, à leurs pensées. Par petites touches imperceptibles, par saut de puce d'un personnage à l'autre, elle décrit une humanité vibrante, pleine de douleurs, de petites joies aussi. Même si il faut bien reconnaître qu'il vaut mieux ne pas être trop mélancolique avant de prendre ce RER ...

Mais malgré cette tristesse qui s'installe, par la grâce de mots ciselés par l'auteur (l'autrice ?), c'est la vie qui s'étale devant nos yeux. Parce que Anne Collongues décrit notre humanité.

Et on laisse à regret les passagers, sans avoir de réponse à toutes les questions, les interrogations qui sont les leurs ...
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Ce qui nous sépare

Je viens de refermer ce livre, que j'ai totalement découvert par hasard, au gré de mes vagabondages en brocante. Et j'ai très envie de dire qu'il m'a beaucoup plu.



Pour un premier livre, c'est une réussite ! Et comme je suis convaincue qu'on se rencontre avec les livres, celui-ci m'a chopée au tournant. Tout est simple, l'écriture, l'histoire, le style, mais cette simplicité me touche. D'autant plus que si vous prenez le RER, vous reconnaîtrez ce questionnement de savoir pourquoi cette personne assise dans le carré d'à côté a ce regard dans le vague, vers où va celle qui vient de monter en courant au dernier moment du sifflement des portes.



Ce livre raconte les destins qui se croisent sans réelles interactions entre eux, mais la vie n'étant simple pour personne, "ce qui les sépare" ne les rapproche-t-il pas ? J'ai beaucoup aimé le style de fin du roman, cet entrelacs de vies, et il est difficile de quitter ces personnages au rythme de leur descente du train.



Je retiens le nom de cette auteure, que j'aimerai lire de nouveau j'en suis sûre.
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Le gant

Une femme perd un de ses gants à la sortie du métro. Elle va déambuler dans Paris pour le retrouver, et au gré de ses pensées, on en apprend plus sur elle et sur sa situation amoureuse. Un beau roman à déguster, avec un belle chute !
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Le gant

A notre médiathèque, nous allons recevoir cet automne Anne Collongues. Afin d’enrichir nos futurs échanges nous lisons les œuvres des auteurs.

« Le gant » en fait partie.

C’est la fin de la journée, il bruine, elle rentre chez elle mais soudain elle a comme un pressentiment, elle a perdu un de ses gants. Rien de grave à priori, sauf que ce gant lui a été offert par quelqu’un qu’elle n’arrive pas à oublier. De là, une urgence à retrouver le gant, une déambulation dans Paris et une évocation de l’histoire avec cet homme follement aimé.

Cette histoire courte, rapide comme un coup de poing, j’ai eu l’impression de la vivre avec elle, j’étais collée à elle.

Pour moi, ce fut un vrai coup de cœur !!

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Le poids de la neige quand elle tombe

Un petit roman agréable, vite dégusté, qui nous emmène dans un road-trip sur les traces de la mère de la narratrice.
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Ce qui nous sépare

Quelques tranches de vie de plusieurs personnages qui se croisent dans le RER. Un bon moment de lecture.
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Le poids de la neige quand elle tombe

Le déménagement approche, tout est prêt, sauf dans le garage. Le garage? C’est là qu’au fil des années le passé s’est entassé, il va bien falloir s’y attaquer.

La narratrice tire sur un fil qui la relie à sa mère mais ce fil la relie également à son fils. Ce moment de mémoire, va lui donner l’occasion de tenter de renouer les liens distendus avec son fils. Une remise en question des choix qu’elle pensait justes, mais le silence n’est sans doute pas la bonne solution pour les enfants.

Il faut avoir du courage pour affronter ses démons.

Une livre très court, bien écrit. Je le recommande vivement.
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Ce qui nous sépare

Que j'en ai pris du temps à lire ce livre qui compte pourtant à peine 125 pages !



Ne vous y trompez pas, c'est parce que j'ai savouré chaque page, chaque ligne, chaque phrase si justement élaborée, chaque tournure si magnifiquement rédigée d'une belle plume délicatement ciselée et souvent poétique. Et je m'en suis délectée.



J'ai aimé découvrir les différents protagonistes au fur et à mesure de leur montée dans le RER où ils cohabitent . La description de leur passé plus ou moins lointain explique leurs failles et leurs fêlures. Tous ces personnages que rien ne rapproche et pourtant intimement liés par le lieu et l'instant.

Les regards qui se croisent furtivement, les suppositions ébauchées sur les partenaires de voyage, les pensées de chacun, tout cela s'entremêle à merveille .

Puis le voyage s'achève pour chacun l'un après l'autre, et donc le livre alors que la vie continue.

A nous lecteur de donner alors libre cours à notre imagination. Il serait difficile de réussir à le faire avec un tel talent.
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Ce qui nous sépare

Un premier roman d'Anne Collongues bien abouti et qui ne laisse pas indifférent.

Une belle écriture et une construction bien maîtrisée.

Un wagon de RER, sept voyageurs qui ne se connaissent pas et qui vont s'observer le temps du trajet.

Ce voyage, c'est l'occasion pour chacun de faire leur introspection, le point sur une vie qui leur semble si peu réussie.

Où sont leurs erreurs et pourquoi ?

Ils n'ont rien en commun, tout les sépare et pourtant, tous avec leurs blessures, se ressemblent tellement.

J'ai tout de suite embarqué avec eux dans ce RER dés les premières pages et je les ai observés aussi, à ma manière de lectrice, avec le sentiment que, grâce aux descriptions d'Anne Collongues, j'arrivais à percer leurs pensées les plus intimes.

Je me suis posée moi-même en passagère de ce train, me disant qu'effectivement, chaque fois que je prends les transports en commun, ceux qui m'accompagnent indirectement ont aussi leurs histoires.

Un livre qui nous emmène à porter un autre regard sur les gens, sur le monde qui nous entoure.

7 personnages, 7 tranches de vie emplies de nostalgie et de mélancolie.

Anne Collongues nous fait passer de l'une à l'autre sans transition.

Et c'est là tout l'intérêt du titre.

Ce qui les sépare est ce qui les lie.

7 personnages, tous sur le même bateau, sur la même planète en train de respirer le même air, tous dans la même galère.

Et pourtant...se sentir seul au milieu des autres, faire défiler la liste des contacts téléphoniques sans trouver qui appeler...

Triste réalité du monde moderne où le chacun pour soi a tendance à primer.

Et si ce voyage était pour chacun l'occasion de sortir de l'impasse ?

J'ai vraiment beaucoup aimé l'écriture de l'auteure et son style clair et précis, sans fioritures qui rend la lecture aisée.

L'âme de chaque protagoniste est intimement pénétrée et j'ai quitté ce RER un peu secouée par le voyage.

Mais je remonterais sans aucun doute avec Anne Collongues pour un prochain tour à l'occasion d'un prochain roman j'espère.
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Ce qui nous sépare

Sans même prendre garde à sa destination, Marie est ce soir la première à s’engouffrer dans la rame de RER. S’en aller et être ailleurs, voilà tout ce qui lui importe désormais. Impatients, angoissés, désabusés ou égarés, ils seront six à la rejoindre dans ce train qui inexorablement les emmène, trop vite peut-être, ou beaucoup trop lentement.



Sept destins que l’on appréhende furtivement, par petites touches, au travers de bribes de vie dont un détail, une image capturée à travers la vitre, un geste ou le vêtement d’un compagnon de voyage ravive le souvenir. Sept personnes que tout sépare mais que leur parcours a regroupés dans cette rame, que certains découvrent et que d’autres empruntent quotidiennement.



Pour tous, le temps de ce huis clos sera celui de l’introspection, celui où l’on se confronte à ses regrets, ses remords, sa solitude et ses ambitions abandonnées, où l’on réfléchit aux décisions que l’on a prises et à celles que trop souvent l’on a reportées. Et si pour certains, il n’était pas trop tard?



En racontant ces histoires presque banales, Anne Collongues parvient par une écriture tout en fluidité à insuffler au livre un véritable souffle romanesque et à susciter une empathie folle pour ses personnages. Le train file, les gares se succèdent, et soudain nous nous surprenons à tout ressentir de la tension qui anime ces anonymes, ces hommes et femmes que tous les jours nous croisons sans réellement les voir. Leur histoire, qui pourrait finalement être celle de n’importe qui, persiste dans nos souvenirs longtemps après la lecture terminée.



Ce livre choisi un peu au hasard a été pour moi une vraie belle surprise et la découverte d’une jeune auteure très prometteuse. C'est un roman que l'on parvient difficilement à lâcher et dont les pages défilent sous les doigts. Au terminal, on regrette juste de ne pas pouvoir prolonger le voyage pour encore quelques stations. Une très joli moment.
Lien : https://www.over-booke.com/a..
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Le poids de la neige quand elle tombe

Un texte poignant, court, qui nous emmène à la fois dans un voyage intérieur très intimiste mais également dans un voyage physique au cœur des Alpes en pleine saison de ski.

La narratrice écrit une lettre à son fils, une lettre en repentir, en non-dits, de confidences et de révélations, mais surtout de regrets au moment où elle exhume dans son garage les restes de sa vie. A l'aube de la cinquantaine, elle se rappelle le secret, le silence qui ont tant marqué son enfance et qu'elle a transmis inconsciemment.

Une très belle écriture ciselant finement les ressentis complexes de l'amour filial.
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Ce qui nous sépare

Un soir d'hiver dans le RER. Un roman collégial, destins croisés, tranches de vie quotidienne. Des personnes complètement différentes les unes des autres, réunis dans le même wagon, laissent libre court à leurs pensées, leurs rêveries, leu mal-être pour certains.

J'a eu pour ma part, un peu de mal à accrocher, beaucoup de personnages et du coup j'avais l'impression de survoler les uns et les autres.
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Ce qui nous sépare

J’ai beaucoup aimé l’idée de ce premier roman, qui fait se croiser dans une rame de RER toute une galerie de personnages aux profils et origines variés. J’ai trouvé le lien entre eux tous finement amené, le passage d’un point de vue à l’autre, d’une vie à l’autre, toujours subtil et réalisé de façon à la fois à ne pas briser le fil du récit et à ne pas perdre le lecteur. C’est d’ailleurs assez impressionnant de maîtrise pour un premier livre, car les huit personnages ne se confondent jamais et chaque fil narratif est cohérent en soi et dans son tressage avec les autres.



Mais ce n’est pas seulement un récit bien exécuté que ce livre, c’est aussi, surtout, un roman extrêmement sensible qui rend chacun de ses protagonistes attachant au fur et à mesure que nous sont livrés des éclats de leur passé et l’intimité de leurs pensées. Au-delà du RER, leurs trajectoires nous entraînent dans des logements de banlieue, certes, mais aussi dans une maison du sud de la France et une propriété surnommée « le Phare », dans un train pour Saint-Nazaire et une chambre d’hôpital, et jusque dans les rues ensablées d’Israël.



J’ai aimé voyagé avec eux tous, selon une gracieuse mise en abyme car c’est dans un métro et un train que j’ai dévoré ce récit. Cependant je dois tout de même mettre en garde les éventuels lecteurs : ce livre est tout sauf une lecture riante.



Car en effet, si les huit personnages ont bien quelque chose en commun, ce sont leurs fêlures. Il y a parfois de la lumière dans ce texte, en particulier dans les yeux de Liad qui découvre la ville dont son père avant lui a rêvé, mais il y a surtout beaucoup d’ombre et de douleur. De l’angoisse, de la souffrance physique et morale, des drames impossibles à oublier, des secrets inavouables sur le point d’éclater, un quotidien qui sape peu à peu le moral jusqu’à faire songer au pire. La vie n’est pas rose pour les usagers du RER, et le lecteur qui s’y est attaché ne pourra que ressortir démoralisé de cette lecture. À ne pas entamer un soir de déprime, donc.



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Le gant

Grâce à l'opération masse critique, j'ai découvert ce court récit qui s'apparente plus à une nouvelle qu'à un roman. De suite, l'ambiance est posée et je me suis littéralement laissée porter par l'écriture élégante et évocatrice d'Anne Collongues. Un gant perdu, et un bout de destin nous est livré...Et nous conduit vers un final surprenant. Les illustrations qui parsèment le chemin de lecture sont en adéquation avec le récit bien qu'elles ne correspondent pas forcément à mon goût personnel et qu'elles mettent l'accent sur le versant sombre de l'histoire qui pourtant m'a semblé traversée par moments d'instants plus lumineux.
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Ce qui nous sépare

Un bien joli compagnon de voyage, si vous avez deux heures de train devant vous...
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Le gant

Abritée sous une porte cochère, une femme (on ne connaîtra pas son prénom, seuls quelques éléments de sa vie seront saupoudrés au cours du récit) fouille fébrilement son cabas et s'aperçoit qu'il lui manque un gant. Elle rebrousse chemin à la recherche de cet objet si précieux à ses yeux. Commence alors une déambulation au nord d'un Paris gris et pluvieux au milieu de passants indifférents. Au récit de cette errance se mêle un monologue intérieur, les souvenirs surgissent et l'on comprend l'importance de ce gant dans la vie du personnage. C'est l'évocation d'un amour passé toujours présent et d'un choix de vie non résolu. L'originalité de ce texte bref d'Anne Collongues réside dans cette alternance entre la réalité du cheminement de son personnage et les méandres de ses pensées. Les encres de Patrick Devreux viennent accentuer cette atmosphère sombre et fantomatique. Une réussite.

Merci à l'opération Masse critique et aux éditions Esperluète pour cette jolie découverte.
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Le gant

Un grand merci à Babelio et aux éditions Esperluète à qui je dois cette lecture en avant-première grâce à l'opération Masse Critique !



Un soir pluvieux, à Paris, une femme s'arrête pour fouiller désespérément son sac. Son second gant, le gauche, reste introuvable. Alors que la foule indifférente se hâte dans un mouvement incessant, la femme retourne sur ses pas pour partir en quête de ce gant perdu. Ce parcours spatial se double d'un parcours mémoriel car les lieux qu'elle revisite sont aussi les jalons d'une histoire d'amour avortée. Lors de cette errance crépusculaire, les souvenirs resurgissent et la perte du gant matérialise en quelque sorte une relation amoureuse mutilée par un choix incertain.

C'est davantage une longue nouvelle qu'un roman qu'Anne Collongues nous donne à lire. Les lignes temporelles et spatiales du récit ne cessent de se croiser, de s'éloigner, de se rejoindre et donnent au texte un aspect graphique que les encres de Patrick Devreux soulignent encore dans toutes les nuances de gris. Dans sa déambulation urbaine, le personnage rompt avec les trajectoires rituelles de la foule, s'en écarte géographiquement et mentalement. Ce mouvement d'isolement s'accompagne d'un cheminement intérieur dont l'écriture d'Anne Collongues sait capter le moindre frémissement tout en exprimant le rythme lancinant des oscillations entre l'incertitude de la trajectoire spatiale et celle de la quête intérieure, entre l'immuabilité des souvenirs et la rapidité de déplacement des passants.

Avec une intrigue a-priori fort ténue - une femme perd l'un de ses gants - l'auteur construit un récit où le moindre élément devient porteur de sens, où les sensations, les émotions, la confusion des sentiments entrent en correspondance avec chaque détail de l'environnement. Les mots d'Anne Collongues et les encres de Patrick Devreux engagent un dialogue dans lequel je me suis doucement glissée, me laissant imprégner de cette atmosphère troublée de pluie et de doute. Et je reste subjuguée par le pouvoir évocateur de cette narration si subtilement et si magistralement construite et menée.

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Ce qui nous sépare

Un joli premier roman choral où des vies et des pensées s'entrecroisent dans la promiscuité d'un wagon.

Une plume à suivre pour les prochaines publications!
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Ce qui nous sépare

Ca n'était pas gagné avec un roman qui se déroule dans une rame de RER, surtout un roman qui se déroule sur un laps de temps si court (un trajet de RER). Moi qui aime les gros livres pour me plonger dans l'ambiance, j'avais de grosses réserves... Pourtant, qu'est-ce que j'ai été "embarquée"! Cela m'a finalement beaucoup parlé parce qu'on a tous rencontré des personnes comme cela, quelques instants, partagé des sourires, quelques mots et puis chacun repartant de son côté.

Les personnages sont attachants, on est tout de suite pris, les transitions sont subtiles et en font un roman fluide. C'est vraiment bien mené ! Dommage qu'on ne croise que des personnages malheureux (sauf un) ; il doit quand même y avoir plus d'une personne sur sept qui a une vie globalement supportable non ?

Enfin, on voudrait, bien sûr, connaitre la suite de chaque histoire. Mais finalement ce roman reste fidèle à ce qu'il promettait : juste une rencontre dans un RER sans suite… On est frustré mais cela se tient. Bravo pour cette belle idée !



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