Anne-Marie Bougret

Très beau récit.

Quelle chance j’ai eue de gagner ce livre gentiment dédicacé par Anne-Marie BOUGRET, son auteure.

Anna, le personnage principal de ce roman, la quarante passée, est danseuse, elle a ouvert sa propre école de danse. Elle est divorcée et vit depuis 10 ans avec Karim, coiffeur renommé. Elle se considère comme une personne privilégiée, malgré les ennuis que lui cause son ex-mari

Après son divorce, le partage des biens est confié à Jean, Notaire. Jean, veuf depuis trois mois, la cinquantaine passée est séduisant avec ses cheveux blancs et son élégance naturelle, Anna n’est pas indifférente à son charme, loin s’en faut !

Karim et Anna achètent une jolie maison dans le centre-ville de Bourgoin-Jailleux. Les formalités d’achat sont confiées à Jean. Une nouvelle fois elle tombe sous le charme de ce très bel homme. « La sensation foudroyante qu’elle a eue en revoyant cet homme extrêmement séduisant est peut-être le signe qu’elle doit tout changer » (page 3). De toutes façons elle est persuadée avoir vécu tout ce qui était possible avec Karim et que si elle reste avec lui, elle n’apprendra plus rien.

Indécise, elle souhaite à la fois rester avec Karim et vivre sa passion avec Jean que va-t-elle décider ?

Elle pense constamment à Jean, il devient son obsession. N’y tenant plus, elle appelle son étude, lui fait sa déclaration et obtient un rendez-vous au cours duquel, Jean va droit au but, il la prend dans ses bras et l’embrasse passionnément et, bien sûr, ils font l’amour mais tout va si vite, trop vite.

Elle se met en couple avec Jean mais ce dernier n’est pas toujours adroit dans sa façon de se comporter avec Anna, il voudrait en faire « sa » chose, et dans leurs relations amoureuses, il se préoccupe en priorité de son propre plaisir. Cet homme est égocentrique !

La totalité de ce livre tourne autour de ce couple atypique ; ils ne sont pas faits pour vivre ensemble, ça crève les yeux. Cette femme a besoin d’être aimée, admirée, reconnue. Elle voudrait Jean pour elle, mais ce dernier préfère briller dans des rencontres entre amis, il considère facilement Anna comme une « potiche » Il lui fait d’ailleurs comprendre que c’est lui le chef avec un grand C.

La belle histoire d’amour va-t-elle tourner au vinaigre ? Anna n’accepte pas d’être aussi peu considérée et elle ne manque pas de le manifester, parfois avec colère !

Il est très bien écrit ce livre, je dirais mieux, sa rédaction est parfaite. Anne-Marie Bougret utilise un vocabulaire très riche et recherché, les sentiments sont analysés et retranscrits de façon très précise, le lecteur vit les quelques bons moments de cette idylle mais surtout tous les mauvais qui en découlent. Son écriture est aussi fluide que le corps de la danseuse qu’elle est.

J’ai beaucoup aimé ce récit autobiographique. Il s’agit d’un roman auto-édité qui mériterait de trouver rapidement un éditeur.

Ce fut pour moi un véritable coup de cœur.

Un peu déçue car je croyais lire un livre et me suis retrouvée face à une nouvelle (je n'aime pas lire les nouvelles).

Je lis Anne-Marie Bougret pour la troisième fois et ce livre est loin des deux précédents. Il s'agit d'une histoire farfelue, irréelle, une histoire qui pourrait plonger le lecteur dans la peur.

Cette nouvelle mélange érotisme, sensualité, irréel, rêve (ou cauchemar va savoir !). Ce n'est qu'à la fin que j'ai compris vraiment le sens de cette histoire.

Bien que ça ne soit pas mon livre préféré d'Anne-Marie, je confirme que celle-ci a une très belle écriture et aussi qu'elle sait varier les genres.

❤ 1er coup de coeur de 2021 ! ❤



Vidéo : https://youtu.be/jwVt-5bSErc



Dès les premières pages, Anne-Marie Bougret nous entraîne dans l'histoire trépidante de Clara, française installée au Royaume Uni, qui est engagée depuis peu dans une relation amoureuse avec Peter, dont la photo fait la une des journaux sous un autre patronyme.

Clara a une vieille voisine de nonante ans, Sally, qui est un personnage extrêmement attachant de ce roman.

Clara et Sally vouent toutes deux une grande admiration à Virginia Woolf, écrivaine, dont elles auront à coeur de redorer l'image.

Ce premier roman est une grande réussite ! Il allie l'intrigue à une véritable réhabilitation de la romancière Virginia Woolf. Moi qui n'ai quasiment pas de connaissance en littérature anglaise, je me suis prise d'une passion fulgurante pour le personnage, finalement central, de Virginia Woolf.

Anne-Marie Bougret réussit à nous faire partager des émotions très fortes.

J'ai déjà acheté le deuxième roman d'Anne-Marie Bougret. Je ne tarderai pas à m'y plonger !

De même, je pense me pencher sur la biographie de Virginia Woolf et sur l'oeuvre de celle-ci...

Merci à Anne-Marie Bougret de m’avoir confié son dernier roman en service presse.



Je retrouve la plume sensible et touchante de l’auteure avec délectation. Pourtant l’idée de me plonger dans une sorte d’autobiographie, genre que je n’apprécie pas tellement, ne m’avait pas conquise d’emblée. Mes appréhensions se sont très vite envolées… J’ai souffert avec Anna, vibré avec elle et essuyé mes larmes à ses côtés.



C’est un voyage dans le temps, mais aussi un voyage de Paris vers la région de Montluçon, mais aussi en Turquie pour revenir en Normandie. On visualise les lieux, on a l’impression de sentir les odeurs présentes. Ce voyage est multi-sensoriel.



Dans ce roman, je me suis surprise à m’intéresser à la peinture, art que je connais très peu…



Je n’ai qu’un conseil à vous donner : laissez vous embarquer dans les souvenirs d’Anna B !

C'est un livre bien agréable que je viens de refermer. Elle écrit bien Anne-Marie Bougret.

A partir d'un rêve qui l'interpelle, elle décide d'élucider certaines parties obscures de la vie de ses parents, grands-parents, voire même arrière-grands-parents ! Pourquoi sa grand-mère paternelle a-t-elle abandonné son père ?

Plus que des souvenirs elle creuse la vie de sa famille, enquête, se déplace sur leurs traces. C'est en Turquie qu'elle finit son périple, à Istanbul, ville de sa grand-mère paternelle.

Bien sûr elle se fait aider et rencontre de belles personnes avec lesquelles elle se prend d'affection.

Un livre écrit tout en finesse et délicatesse, j'ai aimé cette incursion dans la vie de cette famille avec ses problèmes et ses secrets.

Quel plaisir de retrouver la très belle plume d'Anne-Marie Bougret avec ce thriller détonant ! Une plume belle et nuancée que j'apprécie plus que jamais !



On s'attache immédiatement à l'héroïne, Vanessa, et à sa fillette qu'elle va, d'entrée de jeu, devoir protéger contre un ennemi non identifié.



Vanessa tentera de mener l'enquête elle-même sur ce qui lui apparaît très vite comme une magouille avec un impact écologique désastreux. Les gêneurs, les dénonciateurs risquent d'y laisser leur peau... Les personnes tombent les unes après les autres autour de Vanessa.



Je vous laisse découvrir pour le surplus. Respirez un grand coup avant d'entamer votre lecture. Je vous promets des sensations fortes, l'impossibilité de reprendre votre souffle et de refermer votre livre jusqu'à l'arrivée à la dernière page !



Alors, lisez-le !

Je retrouve avec plaisir la plume soignée et riche d'Anne-Marie Bougret dans cette fiction autobiographique.



J'avais fait le choix de lire d'abord "Les souvenirs d'Anna B" paru après "L'histoire d'amour d'Anna B" pour connaître d'abord la petite enfance d'Anna. Etait-ce une bonne idée ? Je l'ignore. Mais, en tout cas, je ne peux m'empêcher de comparer les deux romans avec une préférence pour "Les souvenirs".



Dans ce roman-ci, Anna m'a quelquefois agacée, faisant des choix voués à l'échec, les énonçant clairement comme tels, mais succombant tout de même à ces choix.



Mais, au-delà de cela, j'ai apprécié l'indépendance d'Anna (sur le plan des idées mais aussi du travail), sa lutte pour le respect de la femme et son honnêteté, qui n'est pas toujours payante, il faut le constater ici comme ailleurs ! J'ai beaucoup aimé le rôle apaisant de la lecture sur Anne, un rôle quasiment thérapeutique.



Je n'en dirai pas davantage pour ne pas vous en dire plus que dans le résumé. Lisez donc ce beau roman dans lequel de belles citations viennent susciter notre réflexion.

Pour un premier roman s'attaquer à cette grande figure féminine de la littérature anglaise est "culotté"..... mais je retrouve bien là l'esprit woolfien  qui influe sur ceux et celles qui l'aiment.



L'autrice (bon j'ai bien retenu la leçon sur le féminin de certaines professions ... moi qui avais l'habitude de dire et d'écrire auteure.....) met dans ce récit toute son admiration pour Virginia Woolf, pour son œuvre, pour la femme, pour les causes qu'elle défendait en particulier sur la place de la femme dans la littérature mais aussi dans la vie et elle s'attache également à lui redonner une juste place dans le couple qu'elle formait avec Leonard.



Alors, vous comprenez, quand certains la traitent de snob, tout ça parce qu'elle était issue de la haute bourgeoisie intellectuelle..... Il fallait bien qu'on lui trouve des défauts. Notre monde n'aime pas les femmes clairvoyantes, intelligentes et indépendantes qui ont du succès. (p166)



L'idée de venir chambouler les idées reçues, offrir une autre option ne m'a pas dérangée. J'ai moi-même beaucoup d'interrogations sur cette femme et les thèses offertes sur son enfance, son couple, et celles  sur son suicide sont plausibles. Pourquoi pas.



Son père cultivé qui lui permettait l'accès total à sa bibliothèque, ce qui était rare à l'époque pour les femmes  - mais qui contrairement à ses fils n'autorisa jamais ses filles à aller étudier à l'université. Beaucoup trop pingre, il n'avait jamais voulu dépenser un penny pour leur éducation. Ce fut une frustration immense pour Virginia qui désirait tant apprendre. (....) Virginia était une femme gaie qui aimait la vie. Elle ne montrait jamais qu'elle était malade ou alors, si c'était le cas, elle surmontait ses crises avec humour. Elle possédait l'art de décrire les situations les plus ordinaires. Elle s'en servait pour mettre en évidence l'inacceptable rejet des femmes. Elle savait si bien déminer la bombe des apparences, dénoncer l'absurdité des hommes à se vouloir supérieurs à l'autre moitié de la population. Elle savait si bien évoquer le talent féminin annulé.....(p191)



L'intrigue autour de Bill, l'amoureux de Clara ne m'a guère passionnée mais elle n'est que le prétexte pour entrer dans l'univers de l'écrivaine.



Ce qui m'a particulièrement plu, c'est de me retrouver dans le monde de Virginia Woolf, en particulier avec Sally, cette charmante vieille dame que l'on voudrait avoir pour voisine, dans les lieux qu'elle a fréquentés , habités comme Monk's house et son jardin et quand je dis habités il faut savoir que Virginia Woolf est une autrice de sensations, de ressentis, d'observations, de flux de conscience. J'ai déambulé dans sa maison, son atelier , j'ai parcouru les allées au milieu des rosiers, afin d'y découvrir des traces d'elle et cela Anne-Marie Bougret le rend parfaitement.



Ce que j'ai trouvé intéressant c'est d'intégrer au récit les combats qu'elle a menés afin de pouvoir être éditée (et comme de mieux que d'avoir sa propre maison d'édition, la Hogarth Press) et reconnue. J'ai moi-même ressenti, dans la lecture de son journal (édité par Leonard après sa mort et sous son contrôle), l'emprise qu'avait celui-i sur son travail, sur sa vie. Quel couple était-il vraiment ?



Anne-Marie Bougret introduit dans son récit une foule de détails que je connaissais sur sa vie et j'ai lu ce roman d'une traite, retrouvant avec bonheur cette ambiance so british. Elle s'est totalement glissée dans le personnage de Clara,  elle s'est immergée avec bonheur dans cette enquête afin de rendre hommage et justice à son idole.



L'écriture est agréable, fluide, ce n'est pas une écriture woolfienne bien sûr, mais on ressent tout l'attachement de l'autrice pour son personnage. Utiliser la fiction pour mettre en évidence certains faits, certains doutes, pourquoi pas.



Si vous aimez les cottages anglais entourés de jardins resplendissants, les cups of tea, les fantômes qui peuvent y vivre, si vous aimez les intrigues, les histoires d'amour, d'amitié, les mystères mais aussi les révélations, si vous voulez en savoir un peu plus sur une femme qui est souvent décrite comme froide, inaccessible, mystérieuse je vous recommande cette lecture.



Pour la petite histoire, elle m'a conseillé de rester vigilante et critique quoi qu'il arrive, d'affûter mon esprit en lisant beaucoup, ce que j'ai fait, et de choisir de préférence de grands écrivains, si possible androgynes, comme Shakespeare, Sterne, Keats, Coleridge, Proust et bien d'autres qui faisaient un usage égal des deux aspects masculin et féminin en eux. (p206)
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Je retrouve avec grand plaisir la très belle plume d'Anne-Marie Bougret avec ce roman.



D'emblée, je me suis attachée au jeune Ludovic, 16 ans, qui a manifestement manqué de tout auprès d'une mère indifférente, profiteuse, négligente. Aux prises avec un important mal-être, il est sans doute un peu "décalé" par rapport aux jeunes de son âge et c'est sans doute ce qui va toucher Adélaïde, qui va lui proposer d'être lecteur auprès de son beau-père, vieil écrivain atteint de cécité.



Ludovic a aussi le coeur sur la main, ôtant son chien à un ivrogne (maltraitant) de l'immeuble dont sa mère est concierge. Ludovic va témoigner une belle affection à ce chien en quelque sorte dans la même situation que lui.



Le personnage de Ludovic, touchant et très attachant, de même qu'Adélaïde et d'autres que je n'évoquerai pas pour ne pas déflorer le sujet, portent une histoire qui s'avère très rapidement palpitante avec un thème central qui a défrayé la chronique ! D'autres thèmes comme celui des secrets de famille donnent aussi du ressort à l'intrigue



A la fin de la première partie, la tension diminue quelque peu. Mais, très vite, l'auteure nous embarque dans le suspense de la deuxième partie.



Il y a une touche de fantastique dans ce roman comme dans "Intrigue chez Virginia Woolf". Anne-Marie Bougret a réussi, avec de petites touches comme celle-là, à me réconcilier avec ce genre et je l'en remercie.



Une lecture à découvrir sans hésiter !

Voilà une nouvelle telle que je les apprécie ! L'illustration parfaite d'une nouvelle à chute : je n'ai rien vu venir !

J'ai d'abord été séduite par la mystérieuse et délicate couverture. Puis, j'ai été troublée par l'histoire, fantastique, sensuelle ,policière (mêlant suspense et thriller), mystique...

J'ai été emportée par la plume d e l'auteure, précise, recherchée, délicate, percutante..

Je me suis accrochée aux indices jusqu'à la chute où je me suis retrouvée piégée !

Alors, faites comme moi, acceptez cette belle invitation et laissez-vous emporter, vous ne le regretterez pas !

J'ai fait la connaissance d'Anne-Marie Bougret grâce à son précédent roman sur Virginia Woolf Intrigue chez Virginia Woolf de Anne-Marie Bougret, un intérêt que nous avons en commun pour cette grande plume de la littérature anglaise.



Dans ce deuxième roman, destiné à la jeunesse, elle aborde, à travers le personnage de Ludovic, le sujet du trafic d'organes. L'adolescent, se rêvant écrivain, possède un talent je dirai même plus un don : concernant les personnes qui l'entourent, il a la faculté d'avoir une écriture magique, automatique qui lui révèle l'avenir de ceux-ci.... Devenant le lecteur d'un écrivain aveugle vivant dans un manoir, il va tomber fou amoureux de la belle-fille de celui-ci, et va apercevoir un jeune garçon inconnu dans le parc.... Ludovic va devenir à la fois enquêteur, défenseur et justicier face à des trafiquants d'organes en compagnie de ses ami(e)s.



J'ai tenté de retrouver ma position d'enfant ou de jeune adolescente pour cette lecture qui comporte tous les ingrédients pour tenir en haleine : intrigue, sentiments, amour des animaux, amitié mais surtout il aborde un trafic peut-être pas très connu pour eux. L'écriture est agréable, parfois à mon goût fournissant un peu trop de détails environnementaux à l'histoire (description des lieux, vêtements, objets etc...) mais là c'est la lectrice adulte qui parle... J'ai peut-être trouvé très appuyée dans presque "l'horreur" la relation entre Ludovic et sa mère, une sorte de mère Thénardier, mais cela fera réagir les jeunes lecteurs et expliquer la démarche de Ludovic. Un autre petit regret, mais peut-être dû au fait que je suis adulte, j'ai trouvé la deuxième partie (Ludovic adulte qui poursuit son enquête en Argentine et au Maroc entre autres) peut-être pas assez développée mais on peut la considérer comme l'épilogue de l'histoire.



Ludovic, tel un chevalier des temps modernes habité de nobles et beaux sentiments et épris de justice, va tout mettre en œuvre pour arriver à mettre en échec ces odieux commerces d'organes, un sujet difficile à traiter pour la jeunesse mais l'auteure le fait avec délicatesse, justesse et s'avère éducatif pour en révéler le fonctionnement.



Comme je le dis, mes chroniques sont l'exact reflet de mon ressenti à la fin de ma lecture, sans aucune influence de quelque sorte que ce soit même quand il s'agit de proposition d'auteur(e)s. C'est une lecture agréable, fluide, instructive sur un sujet difficile et je pense que des jeunes lecteurs prendront plaisir à suivre ce récit ou rebondissements et sentiments sont les maîtres mots.
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Un tout grand merci à Anne-Marie Bougret pour l'envoi de son premier roman auto-édité. Un roman de grande qualité que je vous invite à découvrir si vous aimez ou pas Virginia Woolf, un mélange de genres; fiction oscillant entre romance et policier sur un fond d'éléments biographiques. C'est vraiment très réussi.



Clara Sainclair est française et vit depuis trois ans dans le Sussex. Elle est passionnée de la vie de son auteurs préférée, comme Anne-Marie Bougret, j'ai nomé Virginia Woolf, tout comme sa vieille amie Sally.



Imaginez-vous en train de prendre une tasse de thé dans un cottage avec un jardin fleuri, en discutant de cette auteure moderniste du XXème siècle. Et bien, je peux vous dire que la plume est très visuelle, j'étais dans le Sussex à Monk's house et ses environs.



Une ombre au tableau, la police enquête sur le meurtre d'une étudiante à Brighton, le principal suspect étant le petit ami de Clara. Il faut dire que son identité est mystérieuse. Clara est bien décidée à connaître la vérité et va se mettre à enquêter pour connaître le fin mot de l'histoire mais non sans risque.. ça c'est pour le côté "policier".



D'autre part la vie de Virginia Woolf est mise en lumière, son oeuvre, sa défense de la place de la femme en littérature et ailleurs. L'auteure nous parle de son enfance difficile suite à la perte de ses parents, de sa demi-soeur, de son état psychique instable, de ses créations, de son couple avec Léonard et de son suicide mais aussi de son esprit indépendant. On ressent la recherche biographique, c'est bien documenté pour nous emmener vers une fiction en exploitant les zones d'ombre, en les creusant.



J'avoue ma méconnaissance au départ du sujet mais une chose est certaine, j'ai bien envie de lire "Mrs Dalloway" - dont je me souviens de l'adaptation cinématographique " The hours" en 2002 - et "Orlando" par exemple.



L'écriture est agréable, fluide, une immersion totale au siècle dernier dans la campagne anglaise. Un beau voyage. Il y a du rythme, la lecture est captive et rapide.



Ma note : 9/10
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Avec ce roman, j'ai fait la connaissance d'Anne-Marie Bougret et c'est incontestablement un coup de coeur ! Plusieurs adjectifs conviennent pour le qualifier et, après réflexion, le terme qui me semble le plus adapté est "délicat" ! Bizarre me direz-vous pour cette histoire policière, fantastique, à suspense, à rebondissements...Alors, je m'explique :

- c'est délicat tout comme la plume de l'autrice. Le teste est soigné, poétique, imagé, précis et les descriptions m'ont permis de visualiser les lieux, les personnages. J'ai vraiment envie d'aller visiter ces lieux !

- c'est délicat car l'autrice nous conduit pas à pas vers le fantastique. J'avoue ne pas adhérer à ce genre littéraire, mais amené de cette façon, cela me paraissait presque naturel.

-c'est délicat car l'enquête policière évolue doucement et surtout sans excès de violence, d'effusion de sang

-c'est délicat car l'autrice nous décrit de beaux personnages féminins, tout en douceur, en quiétude. Comme j'aurais voulu m'asseoir avec Virginia, Sally et Clara et discuter avec elles. Et pourtant , je n'aime pas le thé (mais le champagne, oui !)

- c'est délicat car l'autrice n'impose pas ses choix et pourtant, j'ai vraiment envie d'en savoir davantage sur Virginia Woolf

- c'est délicat car l'auteur aborde des thèmes graves, toujours d'actualité mais, par petites touches, elle nous donne des indices qui m'ont fait réfléchir. C'est féministe, avec justesse, avec vérité, sans excès !

A lire sans hésiter !

Ce sont les commentaires dithyrambiques, et les très bonnes notes attribuées (4 ou 5) qui m’ont poussé à lire ce livre ; pour ma part, je n’avais jamais entendu parler de cette autrice, donc j’ai abordé la lecture sans a priori. J’ai été captivé par le personnage, que j’ai trouvé sympathique.



Je dois avouer que j’ai été déçu : de l’action, il y a, mais le récit est fait de façon détachée, sans émotion particulière. Je n’ai donc « accroché » ni à l’action, ni aux personnages. L’autrice connaît les codes du polar, c’est évident qu’elle en dû en dévorer beaucoup, mais elle n’a pas su donner de profondeur à son personnage principal. Dommage.



Je pense toutefois que cet écrit ferait un très bon synopsis pour un film, ou un téléfilm

Dans « Un dossier explosif » d’Anne-Marie Bougret tous les codes du thriller sont parfaitement maitrisés, le suspense est bien présent de bout en bout, jusqu’au dénouement final.

John Stephen, architecte new-yorkais, mène une vie paisible avec sa femme, Vanessa, et leur fille Stessie, jusqu'au jour où il commence à douter de l’intégrité de son associé et ami Brandon... Les événements s’enchainent alors très vite en commençant par un meurtre…S’en suit une véritable traque dont Vanessa, l’héroïne, se retrouve victime. Plus sa curiosité l’amène à chercher la vérité et à s’en rapprocher, plus les cadavres se multiplient autour d’elle et plus sa propre vie et celle de sa petite fille sont menacées. L’action est menée tambour battant, aucun temps mort, le rythme de l’histoire et de l’écriture sont très rapides, l’autrice nous embarque dans une course folle dont l’enjeu est la survie et la quête de vérité de Vanessa, impossible de lâcher ce roman avant d’en connaitre la fin.



Sur fond de trahisons, de corruptions et manipulations en tous genres et à force de rebondissements, Anne-Marie Bougret a très habilement construit un thriller super efficace, haletant, captivant et porté par une plume fluide et précise. Il m’a fallu peu de temps pour dévorer et boucler ce dossier effectivement explosif que je recommande vivement !

Avant même de l'ouvrir, ce roman avait tout pour me plaire : le titre, la couverture, une auteure que j'apprécie.

Cette impression s'est confirmée le livre refermé !

Et c'est bien vrai qu'au delà de ces apparences, j'ai été séduite par ce roman car l'auteure nous propose un travail d'écriture bien abouti. Le style est fouillé, le vocabulaire soutenu, des constructions de phrases très élaborées, des descriptions précises qui alternent avec des dialogues vivants, dynamiques. Les pages consacrée à la danse, à la lecture sont d'une exquise sensibilité.

L'histoire d'amour m'a paru "banale" au début et le dénouement semblait couler de source. l'auteure présente son héroïne avec beaucoup d'honnêteté. Son personnage évolue et l'apparence superficielle, naïve, ingrate , suffisante qu'elle affiche au début tend vers un personnage plus mature, plus serein, plus attachant.

C'est un roman qui m'a parlé, qui parlera aux femmes car je pense que chacune d'entre nous a parfois éprouvé ce qu'Anna décrit sans arrière pensée. Le personnage masculin fait froid dans le dos et son comportement renvoie à une réalité bien triste. Cela donne envie de se battre et pour notre indépendance et de continuer à vivre en respectant nos valeurs.

Evidemment, amoureuse des livres, je n'ai pu qu'apprécier le bel éloge de la lecture.

Dernier détail important, écouter notre corps et interpréter les signes qu'il nous envoie.

« Elle est en colère, mais ne laisse rien voir. Non, comme Cendrillon et les belles princesses des contes, elle a appris à être gentille et accommodante. Il l’a déroutée. Elle se jure qu’un jour viendra où elle saura exactement comment s’y prendre pour ne jamais perdre la face devant quiconque et avant tout se faire respecter de lui. Désormais, elle doit être moins naïve, sans cesse vigilante et mieux se défendre. »

Chères lectrices, oui, c’est à vous que je m’adresse ! Combien d’entre-vous se reconnaissent-elles dans cette citation ? Combien d’entre-vous se sont-elles fourvoyées dans des histoires d’amour où seules la souffrance, la douleur et les blessures en sont ressorties ?

Et pourtant, c’est souvent vers ces histoires d’amour que vous vous êtes tournées, vers ce genre d’homme que vous aviez l’impression de vous sentir vivantes ! Que vos sentiments, votre passion et vos désirs vous maintenaient auprès de cet homme comme un aimant ! Comme un amour aussi impossible qu’inattendu !

Et oui, j’y mets un peu de mes tripes pour commencer cette chronique. Autant que notre auteure s’est livrée corps et âme dans son récit.

Un récit que j’ai relu par deux fois tant il m’a animée. Sûrement parce qu’il me parlait d’une certaine façon… Et sûrement vous parlera-t-il à vous aussi…

Alors que depuis dix ans, Anna est en couple avec Karim, elle sent de nouveau son cœur s’animer, ses émotions s’emballer et son désir brûler les pores de sa peau. Ce tourbillon d’émotions, dépassé depuis longtemps avec celui qui partage sa vie, s’enflamme pour celui qui est le témoin de ce qui devait être une nouvelle étape dans sa vie…

Anna et Karim viennent d’acheter une maison. Ce qui devait être un cocon d’amour n’est que travaux bruyants qui s’éternisent. Et pendant ce temps, Anna s’est éprise pour son notaire ! Une affection réciproque qui l’a conduite à l’infidélité. Une infidélité qui n’en sera bientôt plus une puisque le couple se séparera. Et Anna emménagera avec Jean. Elle vie une histoire d’amour incomparable. Une histoire comme jamais ! Sûrement sa plus belle histoire d’amour. Pourtant les deux cœurs sont issus d’un milieu bien différent. Jean côtoie les mondanités. Il aime l’argent et ne s’en cache pas. Anna trouvera-t-elle sa place dans ce monde à mille lieu du sien. Où la superficialité est de normalité ? Elle aimerait tant que Jean voit son monde à travers ses yeux ! Arrivera-t-elle à trouver son équilibre ? Sans s’épuiser ? Est-ce une histoire pour la vie ?

À vous tous, maintenant, chers lecteurs ! C’est un gros coup de cœur que je vous présente. Vous pouvez tout un chacun vous identifier dans cette histoire d’amour. L’amour ? N’est-ce pas là le sentiment le plus universel au monde ? Quand on parle d’amour, on parle aussi de sentiments, de passion, de désir…ect. C’est lorsque le coeur l’emporte sur la raison ! Oui, mais jusqu’à quand ? Jusqu’à quand la raison est endormie ou aveuglée ? Quand revient-on à la surface de ses sentiments ? Et lorsque l’on en revient, comment le couple resiste-t-il à ce retour de lucidité ?

Merci Anne-Marie Bougret de nous dévoiler sous ta formidable plume et en toute transparence ton histoire et toutes les questions soulevées par l’amour. Des questions que nous pouvons tous nous poser à torts et à travers. Pleine de justesse et de fausseté parfois. C’est une fabuleuse histoire que tu nous révèle. Je m’y suis plongée toute entière, sans jugement, sans a priori ; et j’en suis ressortie plus grandit.

Je vous souhaite à tous chères lectrices et chers lecteurs, d’être embarqués dans cette histoire tel un tourbillon et de vivre une telle expérience !

Bonne lecture.

En plus d'adorer la lecture, j'ai un attrait particulier pour "l'objet-livre" et c'est avec énormément de plaisir que j'ai tenu le livre d'Anne-marie Bougret entre mes mains.

Tout de suite, j'ai été séduite par la graphisme de la couverture. Une illustration mystérieuse, inquiétante par les couleurs sombres, la profondeur de la forêt mais qui est aussi une invitation grâce à la clarté qui émane du manoir. Quant au titre, il interpelle. Roman policier ? Roman fantastique ?

Le contenu a répondu à mon attente.

Le style de l'auteur est universel mais très concis. Les phrases sont rédigées avec soin et le vocabulaire est nuancé, précis. La lecture , très fluide, est agrémentée de descriptions, de dialogues vivants. En fonction du thème développé le ton change jusqu'à une discrète sensualité.

les thèmes abordés sont variés : les secrets de famille, l'amour, l 'amitié, l'écriture, la littérature, les relations intergénérationnelles et un thème plus grave que je laisse découvrir aux futurs lecteurs.

le héros occupe une place de choix dans l'histoire et c'est un plaisir d'assister à son évolution. J'ai été touchée par sa personnalité solaire qui est liée au don qui le caractérise. Don qu'il utilise toujours à bon escient.

Laissez-vous emporter par cette belle aventure que l'on vit comme un conte moderne et le livre refermé, on comprend le sens du titre et l'histoire prend une note ésotérique délicate et sensible.

Défi réussi pour Anne-Marie Bougret qui change de genre et nous propose un thriller dont le titre résumé parfaitement le contenu.

L'auteure applique à merveille les codes : un meurtre inexpliqué, des menaces sur la famille, la fuite, un associé, des politiciens, des journalistes corrompus.

Le suspense augmente au fur et à mesure que le cercle autour de l'héroïne se rétrécit.

Le texte se lit vite car le rythme est très rapide et j'ai été emportée à New York mais aussi à travers les USA, dans les motels, les forêts. Cette fuite rapide et mouvementée contribue à la réussite du texte car l'auteure ne joue absolument pas sur les détails sordides, sur l'horreur de ces crimes mais sur la raison vitale de survivre et de savoir.

Ce roman doit sa réussite aux touchers personnelles d'Anne-Marie Bougret. Une touche littéraire avec une plume raffinée, des mots bien choisis, des phrases construites avec précision ,sans lourdeur.

Une touche féministe. L'héroïne, touchée en plein coeur, reste déterminée à trouver la vérité. Sa forte personnalité déteint sur les autres personnages.

Une touche esthétique avec une superbe couverture, fine, délicate.

Une touche mystérieuse avec une intrigue aux multiples rebondissements.

Une touche sentimentale avec de l'émotion, de la sensibilité, et juste ce qu'il faut de sensualité.

Un excellent roman !

Intrigue chez Virginia Woolf d'Anne-Marie Bougret.

Je n’ai lu Virginia Woolf, cette écrivaine géniale dont les livres ont marqué une génération de femmes éprises d’indépendance et de liberté, que partiellement au travers d’extraits ou d’articles littéraires. Elle ne m’était pourtant pas inconnue grâce, notamment, à un film absolument incontournable, vu, revu et re revu, THE HOURS que je recommande absolument si vous avez l’occasion de le visionner.

Mais parlons du livre d’Anne-Marie Bougret, car c’est bien de cela qu’il s’agit ici.

Dans ce livre, il y a deux histoires qu’Anne-Marie imbrique avec grand talent : l’une qui se passe de nos jours quand une jeune femme, Clara, mène une enquête pour innocenter son ami victime d’une mystérieuse machination qui l’accuse de meurtre, et l’autre se situant dans les années 40 pour déterminer les circonstances particulières de la mort de Virginia Woolf. Et tout ceci avec une touche très subtile de surnaturel qui pimente l’histoire.

On voit bien, à la lecture de ce roman, qu’Anne-Marie Bougret connaît à fond son sujet, autant sur la vie et la maison où vivait Virginia Woolf, que le mode de vie très « british » toujours présent dans certains milieux, grâce à des descriptions captivantes comme l’ameublement, les plats cuisinés, et bien sûr la tasse du thé / muffins qui guérit de tous les maux… Le tout dans une très belle écriture qui réjouira toute personne amoureuse d’un français littéraire et pourtant dynamique. Du pur bonheur.

Je vous le recommande vraiment, d’autant que l’histoire est captivante : dès la deuxième page, vous voilà accroché(e) jusqu’à la dernière. Et une lecture très enrichissante. Tout pour plaire !

Et je me réjouis de la prochaine sortie d’un nouveau roman d’Anne-Marie Bougret...