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Critiques de Anne Perry (1971)
Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Ce premier volume n’est pas le meilleur de la série mais ce fut un régal de le lire à nouveau et de retrouver des personnages que j’affectionne tout particulièrement, Charlotte Ellison (bientôt Pitt) et l’inspecteur Thomas Pitt. Ils ont en commun une intelligence aiguisée, beaucoup de générosité, ils n’ont pas leur langue dans la poche et ils font fi des conventions. Anne Perry, fine connaisseuse de la société victorienne, plante son décor à Londres, en 1881. Charlotte Ellison vit dans les beaux quartiers de Londres avec sa famille, à Cater Street, mais malgré l’éducation irréprochable qu’elle a reçue, la jeune fille possède une personnalité très affirmée, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Elle dit ce qu’elle pense, ne sait pas rester à la place qu’on lui demande (celle d’une femme soumise et effacée) et surtout elle adore lire, en cachette, des romans et les faits divers des journaux, ce qui est tout à fait inconvenant pour une dame de sa condition. Comme dans Du bout des doigts de Sarah Waters, Anne Perry nous rappelle qu’à cette époque, la lecture était jugée néfaste pour les femmes, en particulier pour les jeunes filles : les femmes qui lisent sont dangereuses semblent se dire ces messieurs du 19è siècle, ce qui est intolérable pour la lectrice assidue que je suis ! Le quotidien de Charlotte est émaillé de tea party, de bals et de visites, comme toutes les jeunes filles de la bonne société londonienne. Elle vit avec ses deux soeurs, Sarah l’ainée et Emily la cadette, Dominic Corde, l’époux de Sarah, dont elle est secrètement amoureuse, ses parents, Caroline et Edward, et sa grand-mère particulièrement insupportable. Sans oublier les domestiques, en tête desquels le majordome et la cuisinière. Les femmes occupent leurs journées à faire des visites ou à s’occuper de charité, pendant que ses messieurs travaillent à la City ou vont à leur club le soir venu.

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Un deuil dangereux

Londres, 1850,



L’inspecteur chef Runcorn envoie son inspecteur William Monk chez Sir Basil Moidore. La fille de ce lord a été retrouvée assassinée dans sa chambre. L’enquête est délicate car elle se mènera dans une famille aristocratique, fortunée et très influente. Il est demandé respect, discrétion et servilité. Si Monk peut se plier aux deux premiers comportements, il lui sera plus difficile de le faire pour le troisième…

Toujours agacé par l’attitude de Runcorn et obligé de lui obéir, Monk embarque son assistant Evan pour Queen Anne Street.

Evan est un jeune homme qu’il respecte et c’est sans crainte qu’il lui a confié son secret. Avec Hester Latterly, ils sont les seuls à savoir que suite à un accident de cab, Monk a perdu la mémoire (1er tome).



Les premières constations, à la vue du corps, indiquent qu’Octavia a été tuée par une arme blanche, la nuit, sans brutalité.

De la famille, personne ne peut donner un renseignement. Aucun bruit n’a été perçu, aucune animosité n’est à déplorer au sein de la maison et tout laisse à supposer que le meurtrier serait passé par la fenêtre grande ouverte.

Famille et domesticité sont sous le feu des questions de Monk…



Hester Latterly a quitté la maison de son frère pour vivre seule dans une petite pension honorable. Callandra Daviot, sa généreuse amie, lui a trouvé un emploi d’infirmière dans un hôpital. Même si au retour de la guerre de Crimée, Florence Nightingale a eu des honneurs royaux, le rôle de l’infirmière est égal à celui d’une domestique, sa fonction étant mal considérée, reste subalterne. Les réformes qu’envisageait Hester, pleine d’enthousiasme, d’expériences et de modernité, se heurtent à l’incompétence et l’indifférence du Dr. Pomeroy. Chef de son service, celui-ci ne tolère aucune ingérence et encore moins si cela est suggéré par une femme.



Le procès de Ménard Grey (1er tome) doit s’instruire et réunir toutes les personnes citées à comparaître, dont William Monk, Hester Latterly et Callandra Daviot. Oliver Rathbone, l’avocat chargé de la défense, est le plus brillant de sa génération. Homme intelligent, intègre, charmant, il est un dernier recours.

Monk retrouve Hester… L’inspecteur vaniteux, suffisant, ambitieux, et l’infirmière autoritaire, acariâtre, vieille fille. Entre les deux, les discussions prennent systématiquement le ton de la querelle. Dans un réjouissant délire partagé, leur duel aiguise leurs propos avec véhémence, jusqu’à l’absurdité.



Alors que le jugement ravit tout le monde… Monk retourne à son enquête. Ambiance feutrée, rigide, sous contrôle de Sir Basil le patriarche, chacun garde sa place, du fils aîné, héritier du nom et de la fortune, au dernier des domestiques.

Une pensée titille l’esprit de Monk… et si… et si le meurtrier vivait dans la maison ? Et si un secret de famille se terrait derrière les lourdes tentures ?

Bien vite, les quelques indices s’orientent vers un valet et cette précipitation n’est pas du goût de Monk. Lorsqu’il s’en épanche auprès de Callandra, elle lui soumet l’idée de recruter Hester qui se retrouve désœuvrée après son renvoi de l’hôpital, ses initiatives n’ayant pas été jugées opportunes par son supérieur.



Hester se fait embaucher au service de Lady Moidore, souffrante depuis le décès de sa fille, et devient le Cheval de Troie de Monk. Attentive à tous les commérages, elle se conforme aux règles des maîtres et valets.



L’enquête chamboulera bien des vies, aussi bien côté salon que côté offices, attisant l’amertume, les regrets, l’impuissance, le découragement, la honte… mais exaltera Monk et Hester qui unis face à l’injustice, ne capituleront jamais.



Deuxième tome de la série, ce roman raconte l’abîme qui sépare les castes dites supérieures à celles dites inférieures. Mais dans ces milieux, on peut distinguer d’autres différences. Chez les aristocrates, les femmes sont subordonnées aux hommes, les cadets aux aînés et les veuves à leur famille. Pour les domestiques, la souillon qui est aux pluches est à cent lieux de la gouvernante ou du majordome. Des étages, des petits salons pour le personnel, des salles à manger, distinguent les hiérarchies, ainsi que des couloirs qui séparent les hommes des femmes. Les structures forment un microcosme ordonné régi par des règles que le XIXe siècle affectionne.



L’histoire policière peut paraître simple. Dès le début, on peut se douter d’où le coup est arrivé, mais plus qu’une intrigue criminelle, le thème d’un orgueil démesuré pétrifie le lecteur car il conduit l’opportun en première ligne au front, la pauvre fille violée à l’hospice et l’innocent à la potence.



Nous retrouvons plusieurs personnages du premier tome avec plaisir. L’énergie qu’ils abordent en toutes circonstances est un plaisir de lecture ! La rivalité de Runcorn envers Monk s’affermit. L’implication d’Hester prend plus d’envergure et son caractère sans artifice, scrupuleux et courageux la rend indiscutablement séduisante. Evan se fait un peu discret mais reste un soutien pour Monk. Callandra, femme d’une cinquantaine d’années, a une force et des idées peu communes pour l’époque, grâce à elle, l’impossible devient possible. Oliver est un homme admirable, patient, fort intelligent et parfois… impulsif ! Quant à William Monk, il est le gentleman qu’il prétend. Sous ses airs froids et mordants, couvent une pitié et une générosité qui l’humanisent. Il est follement attirant !!!



Un épisode de cette saga qui m’a beaucoup plu. Série à recommander + que + !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 7 : ..

Jamais à court de sujets sulfureux la Perry, dans cet opus de la série Pitt, c'est de mutilations et de prostitution qu'il va s'agir... Choqué par la situation devant laquelle le met sa créatrice, l'inspecteur Pitt cherchera dans un premier temps à cacher la vérité sordide de son affaire à son épouse, mais la grande Anne Perry sait bien que nous lecteurs, nous aimons que les Pitt travaillent en duo et elle va bien sûr nous satisfaire! De toutes façons, l'intrépide Charlotte n'aurait pas accepté d'être laissée à l'écart, d'autant que le mystère concerne ici son vieil ami le général Ballantyne, et qu'elle sait bien que si son mari se mêle comme personne à la populace des bas quartiers, elle-même n'a pas son pareil pour se glisser dans les belles demeures et pour prêter l'oreille aux confidences feutrées des boudoirs...

Une belle enquête du couple Pitt ! Un petit régal de lecture!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

L'intérêt principal du livre réside dans le personnage de Charlotte, une jeune fille de bonne famille, dotée d'un caractère peu compatible avec ce que la société victorienne attend d'une femme. Lorsqu'elle rencontre l'inspecteur Pitt, venu enquêter sur une série de meurtre dans son très respectable quartier, elle découvre que le monde est bien plus complexe que ce que son éducation lui a laissé voir. Les autres personnages féminins (la mère et les soeurs de charlotte) sont aussi fouillés et dépeints tout en nuances. Mais, l'intrigue n'est pas très originale ; on se doute bien de le tournure que va prendre la relation entre Charlotte et l'inspecteur et même l'auteur n'a pas l'air de beaucoup s'intéresser à la résolution de l'énigme policière. Bref, rien d'inoubliable mais parfait pour un moment de détente.
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Mémoire coupable

Autant j'ai aimé 'Du sang sur la soie' d'Anne Perry, autant j'ai été déçue de 'Memoire coupable' dont j'attendais un bonheur de lecture similaire...

J'ai trouvé ce roman poussif, caricatural et pour tout dire assez ennuyeux ! Jusqu'au bout, j'attendais une surprise ou un rebondissement, mais non : les méchants sont vraiment très très méchants mais heureusement Monk (pourtant piètre détective dans ce roman) parvient à contrer leurs sombres desseins.

Les gentils sont tellement gentils qu'ils en deviennent mièvres à force de bons sentiments. Puis l'histoire est terriblement prévisible, je me faisais des nœuds au cerveau en me disant 'j'ai du rater quelque chose, elle va nous trouver une péripétie de derrière les fagots, ça peut pas être si plat'. Mais si, ça l'est !

Heureusement qu'Hester est là pour remonter le niveau, avec sa force de vie, sa pugnacité et son refus de respecter les conventions de la bonne société. Mais on se demande un peu ce qu'elle fiche avec ce benêt de Monk, inefficace et geignard...



Bref, plutôt bof et pas indispensable. Cela dit, j'ai vraiment adoré 'Du sang sur la soie' alors je vais peut être retenter la chance sur un autre Monk, ou sur la série des Pitt, pour voir.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

Cela faisait très très longtemps que j’avais lu un livre qui me fasse louper ma station de métro. Vous savez quand vous êtes passionnée par une histoire et que vous avez l’impression que le monde entier à conspirer contre vous pour empêcher de lire ce livre.

Et bien ce livre est passionnant, palpitant. L’histoire est très bien trouvée, même en lisant la fin dès le début, j’ai quand même pas pu me détacher de ce livre (c’est dire !). Oui, je sais c’est nul de lire la fin d’un roman policier au début de sa lecture mais sinon je bâcle la lecture et après je comprends plus rien.

Bref, Anne Perry arrive à planter tellement bien le décor et les personnages que l’on s’immisce dans l’intimité de chaque protagoniste, on se les imagine parfaitement et ils deviennent réels.

Le banquier poltron qui culbute ses bonnes, le géneral écrivant sur les guerres vécues pour sa famille, la petite dinde prétentieuse qui doit se marier en urgence, etc.

Toutes ses vies, les faiblesses des protagonistes, leurs motivations rendent cette lecture palpitante. C’est super bien écrit. Le personnage de l’inspecteur Pitt est très sympathique, Charlotte, sa femme encore plus.

Bon, si vous ne l’avez pas encore compris, je vous recommande chaudement cette lecture.
Lien : http://patacaisse.wordpress...
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 7 : ..

Anne Perry tisse des liens entre ses différentes enquêtes, n'hésitant pas à réutiliser des personnages que nous avons déjà croisé. Si l'on y réfléchit, ce principe est parfaitement logique : même divisée en quartier, la ville de Londres n'est pas si grande. Trois ans se sont écoulés depuis Le mystère de Callander Square (et presque deux ans depuis que j'ai lu cette enquête) mais le général, lady Augusta, leur fille Christina ainsi que Miss Ellison (alias Charlotte Pitt) vont se trouver à nouveau méler à un crime sordide.

Je dévoilerai peu de choses sur l'enquête, si ce n'est qu'elle est en partie (mais en partie seulement) la conséquence des événements qui ont eu lieu trois ans plus tôt et que Charlotte comprendra, à ses dépens, qu'enquêter est douloureux.

Non, ce qui m'a le plus intéressée dans ce livre est ce qu'Anne Perry dévoile de la société victorienne. Au fond, j'ai l'impression que mes lectures se suivent et que leur thématique se ressemble, puisqu'il est aussi question d'hommes qui ont tous les droits, et de femmes qui n'en ont aucun. Un homme peut jouer à Devil's Acre, rencontrer des prostituées, parfois même des prostitués, et ses activités sont tolérés - la bonne société ferme les yeux sur cette distraction. J'ajoute néanmoins qu'au vue de ce qui est arrivé à Oscar Wilde, je me pose tout de même des questions sur cette soi-disant acceptation de l'homosexualité masculine. A une femme malheureuse en ménage, il restera les oeuvres de charité, puisque des gouvernantes élèvent ses enfants, que pratiquer un sport est inconcevable (ne parlons même pas de jouer). Elle a de la chance si elle aime lire - des ouvrages choisis, évidemment - et si elle se montre capable de tenir son rang.

L'autre constance est la difficulté à ce que le ménage soit heureux. Les jeunes beautés jetées dans le monde au début de la saison ont un an avant que la nouvelle fournée de belles ne viennent quérir un mari. Les mères-dragons font alors de leur mieux pour trouver un parti présentable et surtout, le retenir dans leur filet jusqu'aux noces. Et après ? Que dire des hommes qui ne retrouvent pas avec leurs timides épouses ce qu'ils ont connu avec des prostituées ? Que dire aussi de ces hommes qui découvrent au sujet de leur épouse des secrets qu'ils auraient aimé ignoré ? Tous les couples ne sont pas comme Charlotte et Thomas. Si Thomas se montre parfois hésitant à révéler les horreurs de son métier à sa jeune épouse, il règne entre eux une liberté de parole que les autres ménages pourraient bien leur envier. Point de conseiller conjugal à cette époque, point même de parentes ou d'amies pour aider les jeunes mariées : une jeune femme n'est plus sous la responsabilité de ses parents une fois mariée, et sa propre mère se gardera bien de lui prodiguer des conseils : on ne s’immisce pas dans l'intimité des gens car ce serait sous-entendre que quelque chose ne va pas, que la jeune épouse a failli, et cette seule pensée est inconcevable. Dès lors, le silence fait de non-dit prend toute la place. Bienheureux ceux qui savent, comme le général et son gendre, se comprendre à demi-mots.

La catastrophe finale ne sera pourtant pas évitée.
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Funérailles en bleu

Un Monk de bonne facture dans l'univers de l'art à la fin du 19èsiècle
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Mariage impossible

Une tragédie grec dans l'Angleterre de Victoria et Monk, l'homme sans mémoire que l'on a appris à apprécié qui enquête encore et toujours.

très bon
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Un cri étranglé

Un Monk de bonne facture et toujours la vie si bien détaillé sous victoria, rapport entre les différentes couches sociales, détails du quotidien
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Défense et trahison

Un très bon Monk où le trio Détective, avocat so chic et infirmière digne de Florence Nightingale
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 22 :..

Malgré les félicitations de la reine une force obscure chasse Thomas de la police et le voilà dans la Special Branch, officine quasi occulte avec un chef pour le moins antipathique

Un très bon Perry
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 7 : ..

Les moeurs pas si comme il faut des femmes comme il faut de l'ère victorienne. Pas le meilleur des Pitt mais intéressant
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

Anne Perry est au programme du challenge Solidaire, je n’avais rien lu d’elle et savais vaguement qu’il s’agissait de polars victoriens. Après lecture, effectivement, c’est bien ça. Ce n’est pas mal fichu, pas mal écrit, c’est très classique, les personnages de la haute société anglaise et leur domesticité sont bien brossés, pour un peu, on se croirait dans Downton Abbey. Bref, ce n’est pas un mauvais bouquin, mais le souci, c’est que dans très peu de temps, il ne me restera rien de ce livre hormis la vague idée que c’était un polar victorien.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 20 :..

Une série policière que je prends en cours de route, mais ce n'est pas dérangeant. Nous sommes en 1891, époque intéressante, à Londres.

Ambiance so British pour cette série sympathique même si le rythme est très lent



Le commissaire Pitt doit résoudre une affaire gênante. Le corps d'un homme vient d'être découvert sur la Tamise. Une scène macabre assez déroutante qui va donner du fil à retordre au commissaire Thomas Pitt.



Je découvre donc cette autrice et cette série. Ce tome est le 20 ème. Aussi les références diverses et variées à des tomes précédents ne m'ont pas vraiment interressé. Toutefois, nul besoin d'avoir suivi la série, pour comprendre ce récit.

J'ai bien apprécié l'ambiance du roman où figure pas mal de petites références historiques et culturelles assez plaisantes. Les protagonistes se rendent souvent au théâtre, puisque l'un d'eux est acteur et nous côtoyons donc l'univers du théâtre. Nous y rencontrons même Oscar Wilde et Yeats. Cela m'a donné envie de lire la maison de poupée d'Ibsen.

Une intrigue secondaire presque plus importante que l'enquête. Beaucoup de bavardages autour d'un thé, de visites au théâtre..., l'enquête, elle, avance lentement mais sûrement, mais passe un peu au second plan.

Très certainement la marque de fabrique de cette grande série, dont le plaisir réside dans le fait de retrouver nos protagonistes au fil des tomes.

Un roman très agréable à lire, mais une enquête très plan-plan, ne pas s'attendre à des courses poursuites et à un suspens insoutenable.

Anne Perry figurant cette année dans le challenge solidaire, j'aurais l'occasion de me replonger dans un autre de ses romans.



Challenge solidaire

Challenge entre-deux

Challenge gourmand

Challenge plumes féminines



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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Londres vers 1880, Charlotte Ellison et Thomas Pitt vont tenter d’élucider les meurtres successifs de jeunes femmes étranglées. L’ambiance dans les familles huppées de la haute société, un rien surannée est admirablement décrite et le fossé avec les classes populaires est profond et difficile à franchir. Un polar bien mené qui ne s’épanouit toutefois que dans la seconde moitié du roman, la première partie étant assez touffue. L’intrigue captivante augure bien de la suite de cette série.
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Un Noël en Sicile

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un livre de cette autrice et je me suis souvenu du pourquoi.

J’avais aussi lu de ses livres de Noël et bien, je n’ai pas vraiment adhéré à l’histoire, ni aux personnages.

C’est un livre assez court mais je me suis un peu ennuyée. Je n’ai pas aimé les personnages non plus ce qui ne m’aide, en général, pas à m’immerger dans l’histoire.

En plus, ce livre ne fait que mentionner a quelques reprise que l’intrigue se déroule dans le temps des fêtes mais il n’y a aucun autre indice (décoration, fête, préparation ...) qui en fait un livre de Noël.

C’est quand même une petite déception pour moi.
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Un Noël à Eaton Square

Entre les secrets bien gardés des maitres, les vols et les rivalités entre les domestiques, Grace n’est pas au bout de ses surprises mais saura, bien évidemment, venir à bout de cette affaire qui ressemble davantage à un conte de Noël qu’à une histoire policière, ce qui est loin de me déplaire !



Point de meurtre ou de mort suspecte ici mais une histoire empreinte de l’esprit de Noël, avec un contexte qui n’est pas sans rappeler Downtown Abbey, du côté domestiques. Grace découvre un groupe soudé qui se définit comme une véritable famille et en complète empathie avec la vieille dame, quitte à perdre leur emploi. J’ai apprécié cet état d’esprit et le mystère autour de vieille dame enfermée dans une chambre et la solidarité qui l’entoure.



Les méchants ici sont les Harcourt qui vivent sur un grand pied mais qui ont aussi des dettes et qui attendent avec impatience le décès de la vieille lady, quitte à la laisser mourir de faim pour que les choses aillent plus vite. D’affreux personnages que l’on déteste d’emblée !



J’ai aimé encore une fois me plonger au coeur de l’Angleterre victorienne avec ses us et coutumes, son monde à part. Anne Perry n’a pas son pareil pour tricoter des histoires tellement agréables à lire, en racontant si bien cette période qu’elle connait par coeur, en insufflant une bonne dose de bienveillance, de chaleur humaine et en nous proposant un joli dénouement, très attendrissant.



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Marée funèbre

La voix d'Anne Perry s'est définitivement tue et je regrette la perte de cette auteure prolifique qui avait su rebondir et triompher de ses démons personnels par l'écriture de romans policiers se déroulant principalement à l'époque victorienne dont elle excellait à restituer l'ambiance générale.

C'est ici la 24ème ( et dernière enquête) de William Monk le brillant détective amnésique qui a gagné ses galons en compagnie de son épouse et assistante la courageuse Hester, infirmière sur les champs de bataille de Crimée qui de retour à la vie civile n'aura de cesse de venir en aide aux plus défavorisés.

Avec leur fils adoptif Scuff, ils restent familiers de la grande misère des londoniens de la seconde moitié du 19ème siècle et se trouvent confrontés aux crimes abjects et aux assassins retors.

A la tête de la police fluviale, Monk doit prêter main forte à un riche bourgeois dont la femme a été enlevée et il va descendre dans les bas fonds des îles de la Tamise pour remettre la rançon. Mais rien ne se passera comme prévu car la rançon va bel et bien disparaître mais l'épouse enlevée aussi ... Monk aurait il été trahi par un membre de son équipe ? Le veuf inconsolable (et ruiné ) est il vraiment aussi pitoyable qu'il parait ? Quand il y a beaucoup d'argent en jeu, les grands principes peuvent s'effacer devant la cupidité .

Le récit est haletant avec une traque des ravisseurs et ensuite un procès à scandale où intervient le brillant avocat Rathbone , ami du couple.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le style de ces récits où les éléments psychologiques sont toujours bien mis en avant, chacun des protagonistes se confiant face au lecteur et exposant ses doutes et ses failles.

Une fois de plus les travers de la société victorienne sont exposés sans concession et le roman se fait dénonciation d'un monde cruel aux faibles, corseté dans ses principes moraux qui ne laissent pas une grande part à l'indulgence et à l'empathie.

On pourrait penser qu'au bout de 24 enquêtes quelquefois calquées sur le même moule, la lassitude se fait sentir ...En ce qui me concerne, pas vraiment car il y a si longtemps que j'ai découvert cet auteur que des mois passent entre chaque lecture et la magie peut encore opérer, intacte.

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Défense et trahison

Défi ABC 2023-2024

Voilà ce que j'appelle un "livre de train": n'y voyez surtout aucun sous-entendu péjoratif, mais un moyen de qualifier ces romans faciles à lire, plaisants, qui ne nécessitent pas le calme feutré d'une bibliothèque, qui se lisent en douceur avec un délicieux petit goût de déjà vu, et qui finalement font oublier l'annulation/le retard/ l'arrêt en pleine voie/la rupture de caténaire (rayez la mention inutile). Sans rien dévoiler de l'intrigue fort bien ficelée, sachez que le ou la coupable n'est pas (seulement) celle qu'on croit, qu'il ne faut pas se fier aux apparences et que les robes à panier sont bien difficiles à porter.
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