Je n'ai pas (su ?) apprécié ce livre
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Roman historique bien renseigné, bien documenté. (évocation de la misère andalouse , de la guerre civile à petite touche...) Mais je n'ai pas eu d'empathie avec Manolete et cette lecture ne pas pas plus réconciliée avec la tauromachie
Commenter  J’apprécie         71 ![Trois jours à Oran par Plantagenet Trois jours à Oran](https://m.media-amazon.com/images/I/41j94vcr9JL._SX95_.jpg)
Un récit largement autobiographique
La grand-mère d'Anne , Antoinette Montoya est née à Misserghin, près d'Oran. Elle a épousé un métropolitain, connu lors de la Seconde guerre mondiale .
Le père d'Anne, lui, est natif d'Oran.
Ils sont rentrés en France en 1961.
Anne fille, petite-fille, arrière petite fille de Pieds Noirs a d'abord été fière de ses origines , pour elle," exotiques" par rapport à la région où elle a vécu enfant : la Champagne ! Puis elle a entendu des propos" venimeux" concernant les rapatriés, elle a alors caché ses racines.
Anne, qui a aimé profondément sa grand-mère , était pourtant en conflit avec elle, estimant qu'elle était raciste comme son grand-père « pied-noir d'adoption, mais authentique rapatrié » qui traitait les Arabes de « bougnoules , ratons, melons ».
Un jour, Anne a explosé, après la crise, la grand-mère calmement a dit « tu ne peux pas comprendre, tu n'es pas de là-bas, tu ne sais pas ce qu'ils nous ont fait, tais-toi ». A -t' elle alors pris conscience des souffrances qu'ils ont enduré par l'exil, je ne l'ai pas ressenti à la lecture.
Les traditions de « là-bas », les coutumes culinaires, les histoires familiales ont émaillé la jeunesse d'Anne. Les photos à la bordure dentelée sont aussi là pour titiller la curiosité d'Anne.
En septembre 2005, ( il y a donc 10 ans) à la mort de sa grand-mère, Anne, invite son père à retourner à Oran, pour trois jours. Ce court voyage a été préparé longuement, elle a même rencontré l'ambassadeur qui l'a mise en relation avec un ami oranais, qui lui-même a organisé leur séjour (mise à disposition d'un chauffeur, sécurisant ainsi le séjour , visas offerts épargnant ainsi de longues démarches administratives ). Conditions sinon idylliques, du moins très confortables !
Pendant ce séjour, elle va découvrir un père taiseux (clin d’œil à la mère de Camus?) , qui, sous le ciel oranais de cette fin d'été rayonnant devient loquace.
Ils vont débarqués à la Sénia, Amine les y attend, et va rester à leurs côtés tout au long de ces trois jours.
Le père va retrouver la rue Condorcet où il a vécu, jusqu'à l'âge de 16 ans, ils vont même entrer dans l'appartement y être accueillis cordialement.
Amine va aussi les conduire à Misserghin. La ferme familiale est en ruine, mais ils vont, là aussi, être reçus amicalement.
Nombreuses analepses, quand les souvenirs affluent ( ceux de son père, ceux d'Anne qui se sont construits à travers les récits familiaux qui ressurgissent ), quand ils partent sur les traces du passé familial.
Parallèlement, Anne évoque sa vie intime : elle vient de se séparer de son mari ; c'est aussi une sorte d'exil , une rupture, une déchirure entre deux hommes ( pour les exilés, entre deux rives, deux pays)
Le récit s’entremêle de ses états d'âme liés à cette situation.
Anne découvre un pays « hospitalier » ce qui la conforte dans ses convictions.
Pour Anne ce voyage est une quête initiatique , une recherche identitaire, une appropriation des souvenirs, autant de morceaux d'héritage.
Pour le père, c'est le retour vers une jeunesse heureuse et de beaux souvenirs, c'est revivre un pan de vie, c'est se retrouver aussi .
Pour tous deux, des moments d'intimité comme ils n'en avaient jamais eu.
A la suite de la publication de ce livre, Anne va recevoir de nombreux courriers : témoignages chaleureux de sympathie, remerciements pour les descriptions et les sentiments éprouvés mais aussi, messages haineux et révoltés.
Personnellement, je n'ai pas le sentiment qu'Anne ait réellement conscience, à travers ce périple où tout se passe bien, des souffrances, du drame enduré par ses grands parents et comme eux, par de nombreux rapatriés. (et bien sûr aussi par les Algériens )C'est cet aspect qui manque au récit, pour faire la part des choses.
Si ce voyage se déroulait aujourd'hui, dans le contexte actuel, aurait-il la même portée ?
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Ah, elle s'y croient! Elles sont Parisiennes et ça se voit. Une série de portraits brossés en connaissance de cause: ces femmes nous les rencontrons tous les jours, elles sont stylées, bien habillées, un peu snob mais tellement attachantes. Car elle sont aussi épouses, mères, femmes d'affaires, elles courent, elles se dédoublent (enfants-école-sport-boulot-métro-dodo-libido s'il en reste encore), elles sont speedées, surbookées mais elle aiment ça. Elles sont Parisiennes et pour rien au monde elles ne changeraient leur mode de vie survolté. Des portraits justes et sincères, avec en arrière plan une vue 360° sur Paris, sa routine, ses quartiers, ses mœurs, sa mentalité. Si on est Parisien(ne), on s'y reconnaitra, sinon, on rira un bon coup de la folie des parigot(e)s.
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Ce roman relate une histoire vraie de manipulation incroyable en Espagne. L’auteure essaie de comprendre les raisons qui ont poussé Lorca Horowitz à élaborer un tel piège. On reste scotché par cette histoire rocambolesque mais également effrayante sur la nature de l’homme.
Commenter  J’apprécie         00 ![Marilyn Monroe par Plantagenet Marilyn Monroe](/couv/sm_C_Marilyn-Monroe_1415.jpg)
J'attendais le train, il s'est arrêté, il était vide de voyageurs, et mon regard est tombé sur ce bouquin abandonné, j'ai donc demandé au machiniste de m'ouvrir la porte afin de le récupérer, mentant honteusement, je lui ai dit que je l'avais oublié, j'ai donc récupérer ce livre avec Marilyn qui me faisait de l'oeil.
Très chouette moment de lecture avec cette biographie que j'ai trouvé bien écrite et pas du tout sensationnaliste, sans voyeurisme et très bien documentée.
Je retiens cette vie de star basée sur de nombreux paradoxes :
Elle était brune et inconnue elle devient blonde et devient célèbre, elle se fait cogner dessus par son deuxième mari et il lui offre des fleurs sur sa tombe pendant 20 ans, elle consomme les hommes mais elle est frigide, elle recherche de la compagnie, mais elle est seule, elle est superbe devant la caméra mais vomit entre les prisesla blonde vieilli et se fait piquer la vedette par une brune qui deviendra célèbre,LizTaylor.
De très bons rendu sur la vie des studios, les acteurs quelle a pu croiser, un certain Tony Curtis qui déclarera «Embrasser Marilyn, c'est comme embrasser Hitler». les metteurs en scène tournant casaques.
Une très belle surprise, un chouette moment de lecture et un rendez-vous totalement hasardeux avec Marilyn dans un train., putain je suis verni !
Commenter  J’apprécie         150 ![Appelez-moi Lorca Horowitz par Plantagenet Appelez-moi Lorca Horowitz](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/412-gOMbyaL._SX95_.jpg)
Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour le retard et remercier Babelio et les Editions Stock.
« Appelez-moi Lorca Horowitz » est le deuxième roman d’Anne Plantagenet que je lis et malgré un deuxième essai, je pense que ce sera le dernier…
Lorca Horowitz est une jeune qui travaille dans un cabinet d’architecture en tant que secrétaire. Elle ne comprend pas trop comment elle s’est retrouvée là. Mais travailler pour des personnes riches comme les Perales. Elle va « travailler » d’arrache-pied pour prendre la place de sa patronne… Anne Plantagenet s’y intéresse suite à un article paru dans le fameux magazine, Elle.
J’avoue avoir eu vraiment de mal avec ce roman. L’écriture alternative ne me convient pas réellement. Même si je pense qu’ici elle était réellement nécessaire vu les parallèles qu’Anne Plantagenet réalise entre la propre vie et celle de Lorca Horowitz. Je n’ai pas très bien compris l’utilité de cela et c’est vraiment dommage. Le livre a été long a démarrer, un peu trop long peut-être pour m’envouter réellement. Quant à la vie de la narratrice, je ne sais pas du tout ce qu’elle vient faire là. Encore une fois, dommage…
Concernant Lorca Horowitz, je ne sais pas trop quoi penser d’elle. Je n’ai pas trouvé les réponses à mes questions. Qu’est-ce qui l’a poussé à ce « crime machiavélique » ? Avait-elle de vraies motivations ? A-t-elle un problème psychologie ? Elle-t-elle déranger ? J’ai eu l’impression de ne pas avoir les réponses que je cherchais et par conséquent, je reste un peu sur ma faim…
Pour conclure, je ne sais pas si je retenterais une lecture de ce bouquin un peu plus tard, histoire de voir ce que j’en pense avec un œil un peu plus aguerri mais je ne regrette pas, cela m’a permis de me fixer sur cette auteure.
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Ce livre m'a été offert la semaine dernière par ma maman accompagné de cette dédicace : "Rosalie et Séverine, recevez ce livre comme un héritage. Cette histoire parle aussi de mes racines. Les noms des rues d'Oran résonnent toujours dans ma mémoire. Santa Cruz veillant le port, La grotte de Misserghin lieu de pélerinage le jour de Pâques... nous partagions la Mouna, c'était la tradition.... C'est le pays de mon enfance, j'aurais été fière de vous y amener un jour ..." Un livre aussi touchant que la dédicace qui l'accompagne émoticône heart
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Lorca Horowitz, grosse et laide, arrive chez les Perales, qui sont à la tête d’un cabinet d’architecture, pour leur servir de secrétaire. Elle va se transformer au fil des années, devenant mince et belle au point de faire de l’ombre à sa patronne, à laquelle elle va finir par s’identifier. Sur cette trame, digne d’un roman-photo assez bas-de-gamme, se tresse l’histoire de la narratrice. Celle-ci enquête sur la vie de Lorca et met en parallèle ses propres tourments avec ceux qu’elle devine chez cette jeune femme, désireuse de braver un destin qui ne la prédisposait pas à la gloire et à la fortune. Une réflexion sur une société devenue plus inégalitaire qu’elle ne l’a jamais été, mais aussi sur le désir d’amour et la quête de la confiance en soi. Un roman intimiste, fort touchant et bien ancré dans la réalité d’aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie         20 ![Appelez-moi Lorca Horowitz par Plantagenet Appelez-moi Lorca Horowitz](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/412-gOMbyaL._SX95_.jpg)
Appelez moi Lorca Horowitz
Anne Plantagenet
" Lorca está loca pero "Lorca" quiere siempre que se le llame "Lorca Horrowitz"
- Une vie de femme, ordinaire, devenue héroïne du roman double qu'elle a crée...vécu -
En Andalousie, Lorca Horowitz , jeune femme quelconque sans charme ni qualifications, est engagée par un couple d'architectes en vue, beaux et riches, alors que quantité de jeunes filles belles et parfaites postulaient également.
Elle devient alors la protégée de "sa patronne" qui lui montre comment évoluer pour devenir une jolie femme.
Dans ce roman Appelez moi Lorca Horowitz , plus que dans tout autre, la romancière Anne Plantagenet, traductrice d'espagnol, et notamment de Ildefonso Falconès(auteur de la Cathédrale de la mer et de la Reine aux pieds nus) qui a vécu en Espagne dans la région où elle situe son roman, s'immisce dans le récit.
Sa vie et celle de l'héroïne se rejoignent. En effet en Espagne elle a eu un amour semblable à celui de Lorca et de " Julian " mais pas seulement...!
Son enquête deviendra une quête qui va l'emmener au fond de la femme qu'elle est.
Elle ne contrôle plus cette histoire, leur vie se mélange et se superpose sous ses yeux, sous les nôtres...
...dans l'exubérante extravagance " le trop en tout" où Lorca, vit une autre existence que la sienne.
Jusqu'à quand ? Et comment en sortira-t-elle... elle qui a décidé de vivre cette vie qui n'aurait jamais dû être sa vie !
Pourquoi ce fait divers quasiment inconnu en France a-t-il rattrapé la romancière et que dit-il d'elle ?
Le lecteur se demande s'il est aussi l'un des personnages de ce roman par les identifications multiples qu'il peut faire.
Anne Plantagenet n'a-t-telle pas besoin de ce livre pour savoir où elle en est de sa vie personnelle ...sa vie lui sert-elle aussi à comprendre celle de Lorca qui la fascine ?
Autant de questions auxquelles le lecteur répond dans l'intimité de sa lecture.
Ecrit d'une écriture très bien rythmée, dynamique, avec peut-être des phrases moins longues que celles auxquelles Anne Plantagenet nous avait habitués dans ses autres romans, n'oubliant pas les points de vue élégants et achevés dans la ruse de l'une et les interrogations des "autres", ce roman relie les personnalités et les différents états émotionnels de deux femmes jusqu'à la déstabiliser.
Qui est le déterminant et quel est l'élément perturbateur de ce roman double ? ( ma réponse en conclusion)
De Lorca Horowitz mythomane et obsessionnelle jusqu'à l'indécence, Anne Plantagenet a besoin de comprendre ce qu'elle écrit et qui lui file sous les doigts.
Malgré un détournement d'argent un vol de personnalité on pense au film Vertigo où on n'a jamais atteint un tel degré d'intensité dans la passion d'un être. Sueurs froides contient, comme dans le roman de Anne Plantagenet un condensé d'émotions fortes, exprimant des idées sous-jacentes comme dans la poésie si je puis dire...(la poésie ne raconte pas)
Un roman qui perturbe le bel équilibre du genre "roman" et de son schéma narratif.
Lorca Horowitz ne vit pas une situation normale où tout est en équilibre dans sa vie avant d'entrer dans sa vie "romancée".
C'est la romancière qui est l'élément perturbateur et l'élément déclencheur de cette narration.(à mon avis)
Le déroulement de l'histoire, les pensées, les paroles et les actions des personnages de ce roman, sont presque toutes en relation et interaction avec l'auteure et le dénouement ne m'apporte pas une fin apaisée.
Ce livre fait obstacle aux codes du roman. Il se déroule entre l'identification, qui est le propre de tout roman psychologique, et la distanciation tout en "permettant" au lecteur de le rapprocher de son expérience personnelle par ce qui est nouveau.
Mais quand l'identification est faite par l'auteur comment conjure-t-il l'angoisse et les interdits ?
Je regrette que cette identification ne montre qu'une seule facette du sujet.
L'auteure ne met pas à distance : elle transpose.
J'ai aimé ce livre et les recherches m'ont conduite jusqu'à Malaga où un de mes amis écrivain m'a guidé dans mes investigations auprès de journalistes Espagnols.
Lorca está loca pero Lorca quiere siempre que se le llame "Lorca Horrowitz"
Merci Andy Garcia Montes de Malaga.
Gracias Andy García Montes Escritor de " Hiram el Fenicio" tu ayuda fue benéfica. Y ves esta crítica que tan me daba miedo porque sabes tu lo que encontré allí la publiqué a pesar de todo. No la publiqué en nuestras dos lenguas porque era demasiado larga sino es redactada.
Gracias todavía mi amigo.
Merci aux Editions Stock. Merci à Babelio.
Commenter  J’apprécie         70 ![Appelez-moi Lorca Horowitz par Plantagenet Appelez-moi Lorca Horowitz](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/412-gOMbyaL._SX95_.jpg)
L'auteur découvre un jour en 2013 dans le magazine Elle un article sur un fait divers au titre explicite : "Le cabinet d'architectes, l'étrange secrétaire et le couple spolié". Il s'agit d'une affaire qui avait défrayé la chronique espagnole à l'époque.
L'étrange secrétaire c'est Lorca, embauchée par le couple Perales qui dirige un cabinet d'architectes florissant près de Séville. Elle est recrutée comme dactylo, malgré "le CV le moins éclatant et le plus vilain corps" selon elle. Eduardo et Rocio Perales forment un couple exemplaire à qui tout sourit, mariés depuis 15 ans, ils ont "3 enfants blonds" et sont particulièrement bienveillants envers Lorca
Lorca est décrite comme grassouillette, mal habillée et mal dans sa peau, fascinée par Rocio qui a un "époux parfait, des collaborateurs pluridisciplinaires et dévoués"
Cette mystérieuse femme va s'employer à dévaster leur existence.
L'auteur, fascinée par cette histoire, veut essayer de comprendre comment et pourquoi Lorca a fait ce qu'elle a fait. Cette histoire la ramène en Andalousie où elle même a vécu une grande histoire d'amour, elle dit se retrouver dans Lorca et trouver d'étranges similitudes avec sa propre histoire.
"Je me rêvais, peut-être, Lorca Horowitz",
"J'essayais d'écrire NOTRE histoire",
"J'aurai sans doute pu faire ce qu'avait fait Lorca Horowitz"
"J'ai dû percevoir là-dedans un élément qui était moi et à la fois ne l'était pas,
comme ces reflets que nous renvoient les miroirs déformants, tellement effrayants
qu'on refuse dans un premier temps de s'y reconnaître
mais qu'on n'arrive pas à quitter des yeux"
En s'immisçant dans le récit, l'auteur donne à ce roman une double dimension. le livre fait alterner les chapitres où l'auteur narre son enquête et ceux où Lorca parle, une alternance de deux voix...
Lorca est une mythomane voleuse, son but est l'usurpation d'identité, le ravissement de personnalité . Elle se métamorphose, perd du poids, vole l'identité de Rocio et détourne l'argent du compte en banque d'Eduardo. Elle se met à avoir les mêmes centres d'intérêt qu'Eduardo et à fréquenter le salon de coiffure, esthéticienne, la salle de sports de Rocio qui va en éprouver un grand malaise, dépérir et tomber dans la dépression "parfois j'ai l'impression qu'elle aspire à voler mon âme". Rocio ne trouvera qu'incompréhension de la part de son mari qui la pense victime de délire de persécution, de paranoïa.
C'est un roman sur l'identité, sur notre attirance pour les faits divers, sur les choix des sujets que traitent les écrivains, Anne Plantagenet évoque l'exemple d'Emmanuel Carrère qui a raconté l'histoire de Jean-Claude Romand dans "L'adversaire", choix guidés par le fait que les auteurs se retrouvent dans celui ou celle dont il vont raconter l'histoire.
L'atmosphère de ce roman devient assez vite oppressante, on devine vite que Lorca ourdit un plan pour s'offrir une autre vie que la sienne, inverser l'ordre établi, tout semble planifié, réfléchi dans une parfaite maitrise de soi. On sent la folie destructrice pointer et monter en puissance...
L'écriture est vive, les chapitres sont courts dans ce roman double où deux histoires se mêlent et qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Merci à Babélio et aux Editions Stock pour cette lecture!
Commenter  J’apprécie         30 ![Appelez-moi Lorca Horowitz par Plantagenet Appelez-moi Lorca Horowitz](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/412-gOMbyaL._SX95_.jpg)
Bon, par où commencer?
Par la construction du récit? Celui-ci est une sorte de récit à deux voix, alternant, au gré des chapitres, le récit de l'histoire de Lorca et celui de l'auteur qui se questionne quant au pourquoi de l'écriture de ce livre, cherchant pourquoi ce fait divers banal résonne en elle. J'avoue que ces derniers m'ont profondément dérangés, et ce pour diverses raisons: d'abord, à mes yeux, ils gâchent le récit de l'histoire principale en en coupant le rythme, et, ensuite, je les trouve très (trop?) nombrilistes.
L'histoire, quant à elle, est vraiment bien ficelée mais, malheureusement, relativement déjà bien exploitée, avec succès, par d'autres auteurs. Le tout manque donc d'originalité.
Ce qui m'a surtout manqué, c'est la profondeur des personnages. J'aurais, personnellement, aimé en savoir beaucoup plus, non seulement sur cette Lorca, mais aussi sur le couple des Perales.
Par contre, ce qui sauve le livre, c'est l'écriture d'Anne Plantagenet car, malgré mes remarques négatives, je ne peux terminer ce billet sans relever la qualité de sa plume et, donc, de son style.
Je remercie les Editions Stock et Babelio, via sa Masse Critique, de m'avoir fait découvrir ce livre, et cet auteur... dont je ne manquerai pas de lire un autre roman!
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