Tout d’abord, j’ai été dérangée par un léger détail. Ce n’est pas grand chose, mais pourquoi la taille du livre est-elle différente du premier tome alors qu’il s’agit de la même saga et du même éditeur ? C’est la grande question que je me pose depuis l’arrivée du livre dans ma boite aux lettres : Oui, c’est mon côté maniaque qui parle – j’ai horreur d’avoir une collection de livres aux formats différents. Mais peu importe, intéressons-nous à la plume d’Anne Rice …
Nous retrouvons donc dans ce tome l’ancien tueur à gage Toby O’Dare et son ange gardien Malchiah. Tout comme le premier tome, j’ai trouvé les premières pages du roman assez difficiles à comprendre ; mais heureusement, tout s’éclaire progressivement, et l’on laisse dans cette aventure au cœur de la Rome du XVIe siècle (qui m’a d’ailleurs permis de redécouvrir cette ville magnifique que j’ai eu la chance de visiter il y a peu de temps). Toby y est ainsi envoyé pour venir en aide à un jeune juif accusé de sorcellerie, et j’ai trouvé que l’enquête et l’intrigue étaient parfaitement bien menés.
De manière générale, il en découle qu’Anne Rice n’a rien perdu de son talent malgré les années qui séparent maintenant cette saga de ses premiers succès. Le vocabulaire et les tournures de style sont maitrisées, et rendent chaque ligne très agréables à parcourir ; d’autant plus que comme dans l’Heure de l’Ange, la fin de ce tome résulte sur une nouvelle révélation, laissant place à un grand suspense qui nous donne envie de découvrir la suite de cette future saga à succès.
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